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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en visite au Pays Basque ce vendredi a déclaré que la France a «mis en place la force frontière».

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Transcription
00:00Pour illustrer un cas très très pratique, très concret, de notre stratégie de fermeté, de défense de nos frontières.
00:08C'est à la fois des moyens juridiques et opérationnels.
00:11Moyens juridiques, j'ai signé il y a quelques jours une demande auprès de la Commission européenne
00:16pour prolonger de six mois le contrôle intérieur de nos frontières.
00:21Voilà, ça c'est les moyens juridiques.
00:23Les moyens opérationnels, vous savez que contrairement à d'autres pays européens,
00:27la France ne dispose pas d'un corps unifié de garde-frontière.
00:32Mais nous avons mis en place un état-major, mais surtout une force, la force frontière,
00:38qui permet d'amalgamer quatre forces différentes.
00:42Bien sûr, les forces de sécurité intérieure, la police nationale, police aux frontières,
00:47la gendarmerie nationale, les douanes, et y compris Sentinelle, l'armée française.
00:54Ça, c'est ce qui compose la force frontière.
00:58Il y a quelques jours, une méthode opérationnelle qui a été testée ici, c'était à la fin du mois de mars.
01:06350 effectifs ont pu être déployés avec l'interpellation de 144 étrangers en situation irrégulière.
01:15Ça ne s'arrête pas là, je veux dire que ces phénomènes migratoires ne sont pas, si j'ose dire, totalement non provoqués, en tout cas le fait du hasard.
01:27Il y a derrière des trafiquants d'êtres humains qui sont violents.
01:30Il y a derrière des filières qui sont très, très organisées, parce que ça rapporte de l'argent.
01:37Ça rapporte beaucoup d'argent au mépris parfois de vies humaines, au mépris de la dignité d'hommes et de femmes
01:43qui sont poussées sur les routes de l'exode, sur les routes de la migration.
01:48J'installe actuellement une cellule qui sera une cellule de renseignement,
01:53qui va nous permettre de mieux lutter contre la filière des passeurs.
01:57Il y a deux mois au mois de février, on a installé près de Paris, justement, une cellule qui s'appelle la Certime,
02:04où on regroupe l'essentiel de nos forces en termes de renseignement.
02:08Et là encore, c'est interministériel.
02:10Il y a bien sûr le renseignement qui dépend du ministère de l'Intérieur,
02:14il y a le renseignement qui dépend de Bercy, les douanes et autres,
02:17et le renseignement qui dépend du ministère de la Défense.
02:21L'idée, c'est qu'on décloisonne l'État, trop souvent l'État est décloisonné,
02:25en face de réseaux qui sont totalement, eux, structurés, organisés,
02:30et qu'on puisse échanger le renseignement pour être beaucoup, beaucoup plus efficaces.
02:34Et la première cellule, aujourd'hui, de Certime, c'est à Paris,
02:39la première cellule qui est délocalisée dans une zone,
02:42c'est ici, dans la zone, donc ici, donc Pyrénées.
02:46Il y aura ensuite une duplication dans les autres zones,
02:49sur chaque frontière, et ensuite, il y aura une duplication
02:53dans chaque département qui compose les zones frontalières françaises.
02:59Je veux dire aussi, ça n'est pas le cas là, mais c'est le cas au niveau national,
03:03qu'on a aussi une taxe force qui permet de traquer les flux financiers,
03:08puisque tout ça, c'est une affaire d'argent, une fois de plus,
03:11puisque ces gens-là, ce sont des esclavagistes,
03:15ce sont les trafiquants d'êtres humains, et on les combat,
03:19là aussi, en essayant de tracer les flux financiers,
03:23là encore, avec nos forces du ministère de l'Intérieur,
03:26et notamment Traquefin, qui dépend de Bercy.

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