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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:07La semaine dernière à Lyon, le cours d'un professeur d'université est interrompu par des étudiants.
00:12Le professeur est contraint de sortir de l'amphithéâtre, il est insulté, menacé, violenté.
00:16Hier à Strasbourg, le directeur de Sciences Po est poursuivi dans la rue par des étudiants.
00:21Il est insulté, menacé, violenté.
00:23Hier encore à l'Assemblée Nationale, des journalistes du magazine Frontières sont prises à partie par des députés.
00:30Une jeune femme est insultée, menacée, violentée.
00:33Un point commun relie ces trois affaires qui se sont déroulées en quelques jours.
00:37L'extrême gauche, l'extrême gauche totalitaire qui n'entend qu'aucune voix conteste son magistère.
00:43L'extrême gauche intolérante, l'extrême gauche menaçante et pour tout dire inquiétante.
00:48La méthode n'est pas nouvelle, l'intimidation est la règle.
00:51En revanche, cette extrême gauche agit avec un sentiment d'impunité qui révèle l'indulgence des médias.
00:59Imaginez qu'en une semaine, des militants de l'Uni interviennent dans un amphi, qu'ils agressent dans la rue un directeur ou un professeur.
01:06Imaginez encore que Laurent Jacobelli, Julien Audoul ou Sébastien Chenu, député du Rassemblement National,
01:12coince contre un mur une jeune femme journaliste à libération.
01:16Imaginez la réaction des sociétés de journalistes, des hommes politiques de tous bords, des intellectuels, des artistes, etc.
01:23Étrange, étrange époque qui fantasme sur une menace qui n'existe pas, une extrême droite imaginaire,
01:30que ses adversaires regrettent au point de raviver son souvenir matin, midi et soir.
01:34Étrange époque qui refuse de voir la réalité.
01:37Le fascisme, essentiellement, est à l'extrême gauche pour ne pas dire nulle part ailleurs.
01:43Il est 9h01, Shana Lousteau.
01:469h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:58Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:00A la surprise générale, Donald Trump fait volte-face.
02:03Le président américain suspend ses surtaxes douanières mondiales pendant 90 jours,
02:07à une exception près, la Chine, contre qui il a surenchéri.
02:11Et on apprend ce matin qu'après ce revirement de Donald Trump,
02:14les bourses européennes se dirigent vers une ouverture en fanfare.
02:17La bourse de Paris devrait décoller de 8,12%.
02:20Un complice présumé de Mohamed Amra a passé la nuit en prison, interpellé en Thaïlande.
02:26Il a été remis à la justice française hier.
02:29Il s'appelle Adonissé.
02:31Il a 24 ans.
02:32Il a été mis en examen pour son implication dans l'évasion de Mohamed Amra,
02:35qui, je le rappelle, a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.
02:39Plusieurs sources proches du dossier le décrivent comme très proches du trafiquant de drogue.
02:43Et puis le bilan continue de s'alourdir en République dominicaine.
02:47Au moins 184 personnes sont mortes dans l'effondrement du toit d'une discothèque à Saint-Domingue.
02:52Plus de 150 ont été blessés.
02:54C'est officiellement la pire catastrophe du siècle dans le pays.
02:58Aucun survivant n'a été retrouvé depuis mardi dernier.
03:01Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:02C'est à vous, Pascal.
03:03Et nous sommes ce matin avec Virginie Giraud, avec Philippe Bilger, avec Vincent Herbouet,
03:09avec Thomas Bonnet, avec Olivier D'Artigol.
03:13Bonjour M. Herbouet.
03:14C'est vers vous que je vais me tourner.
03:16Emmanuel Macron a...
03:17Bonjour M. Pro.
03:19M. Emmanuel Macron.
03:22On doit aller vers une reconnaissance de la Palestine.
03:25La première question que je vous ai posée ce matin,
03:26c'est est-ce que c'est la première fois qu'un président français est aussi direct dans son affirmation ?
03:32Je vous propose d'écouter ce qu'a dit précisément Emmanuel Macron.
03:36C'était dans l'avion.
03:37Il l'a dit à notre confrère Mohamed Bouafsi.
03:41Je pense qu'elle est indispensable.
03:43Et aujourd'hui, on a une intensité de cette guerre qui est terrible.
03:46Depuis le 2 mars, il n'y a plus rien qui passe.
03:48Plus d'eau, plus de nourriture, plus de médicaments, plus aucun blessé qui sort.
03:52La seule réponse pour tout cela, c'est une solution politique.
03:54C'est-à-dire reconnaître chacun dans ses droits, l'existence de chacun,
03:59et aussi les solutions de sécurité pour lutter contre les terroristes,
04:02mais permettre à chaque peuple de vivre en paix.
04:03Il faut respecter le premier ministre israélien, il faut respecter le peuple d'Israël,
04:07mais il faut aussi essayer de lui dire à un moment donné ce que vous faites.
04:10D'abord, il n'est pas conforme aux droits internationaux.
04:12Ce que vous faites est aussi un crime.
04:15Et ce n'est pas en fait vos valeurs.
04:16Et ce qui est en train d'être fait en votre nom n'est pas votre intérêt.
04:20François Hervouet, décryptage.
04:22Il y a un autre excès que vous auriez pu passer.
04:24Vous entendez le président français parler en arabe.
04:27Ça, je n'avais jamais entendu ça.
04:29Il s'exprime, il a appris trois phrases en arabe pour remercier à la fois le raïs égyptien
04:34de l'avoir reçu, le peuple arabe, etc.
04:37C'est assez étonnant, je les j'ai vu.
04:39Sur le Ouest, sur la reconnaissance hypothétique,
04:42donc au mois de juin prochain, peut-être,
04:46dans le cas d'une conférence à l'ONU sans doute,
04:49avec d'autres pays et probablement,
04:51la reconnaissance d'un État de Palestine dont on ne connaît
04:55ni les frontières, ni le territoire, ni les dirigeants,
04:59ni la constitution, ni rien, ni le peuple lui-même.
05:02C'est quoi le peuple palestinien ?
05:04Les réfugiés avec eux ? Les déplacés ?
05:07Tout ça est totalement, est assez irréel.
05:09Mais d'un autre côté, 150 pays ont déjà reconnu l'État de Palestine.
05:14Ce que ça veut dire, au fond,
05:17c'est que la France est comme la Slovénie ou le Zimbabwe
05:19et que ça n'a pas plus d'importance.
05:23Le choix qu'elle fait, la position qu'elle prend,
05:26c'est irréel, ça n'a pas de prise sur le réel.
05:30Si l'Arabie Saoudite reconnaît l'État d'Israël,
05:33ça aura une incidence sur le réel.
05:36Si la France reconnaît un État fantomatique de Palestine,
05:40ça ne fait que les titres d'un jour.
05:42C'est-à-dire que la Palestine existe.
05:46Il y a un décryptage intérieur à mettre en place, peut-être.
05:50Ah, voilà, c'est autre chose.
05:51Ce n'est pas la reconnaissance de l'État de Palestine,
05:55c'est la nécessité de faire exister Emmanuel Macron.
05:57Ce n'est pas tout à fait la même chose.
06:00Je dis souvent que je suis l'accoucheur de Vincent Herbouet.
06:03Je dois tirer les fils, lui tirer les verres du nez
06:07pour trouver une analyse globale.
06:12Parce que je devine ce que vous pouvez imaginer, en tout cas penser.
06:17La France s'est retenue de reconnaître la Palestine,
06:19parce que la France cherchait à ce qu'existe une solution politique
06:23et à l'étayer, l'appuyer.
06:25J'entends bien.
06:26On a fait ça avec Chirac, avec Nicolas Sarkozy, avec Hollande.
06:30Là, c'est terminé.
06:30On ne peut pas nier qu'il puisse, c'est la question que je vous pose,
06:35avoir des, comment dire, des mobiles de politique intérieure.
06:41Ah oui, oui, non mais moi, je vais me poser la question.
06:43Moi, je reste.
06:43Je vous pose la question, c'est important quand même ce que je dis là.
06:47Alors, je vous dis, oui, ça, sans doute,
06:50c'est un message qui peut être envoyé à la France.
06:54Sans doute, oui, oui, oui, il fait des mélanges.
06:57Vous voulez que je vous dise, c'est qu'il fait des mélanges.
06:58Mais je ne sais pas, moi, je vous pose la question.
07:01Je vous pose la question, vous êtes le spécialiste.
07:04Pardonnez-moi, mais ce n'est pas la réflexion, moi, ce que je...
07:05La France, la France et sa politique arabe.
07:08On se demande qu'est-ce que ça veut dire que le président choisisse cette...
07:11On peut aussi dire...
07:12Bon, Olivier D'Artigol.
07:13C'est ça, Charles Rubicon.
07:14Olivier D'Artigol.
07:15...d'un déplacement et qu'il a été très marqué par la situation humanitaire à Gaza,
07:22où il y a donc un blocage de l'aide humanitaire depuis le 2 mars.
07:26Jamais le blocage n'a duré aussi longtemps.
07:28Est-ce que le peuple palestinien existe ?
07:31Oui.
07:32Plus d'une centaine d'États reconnaissent, Vincent l'a dit, l'État de Palestine.
07:37Il y a des résolutions de l'ONU, les frontières de 67, Jérusalem-Est pour capitale.
07:42C'est difficile de travailler à une solution à deux États
07:45s'il n'y a pas la reconnaissance de l'État palestinien.
07:48Il y a des éléments dans le droit international et dans la politique.
07:52accréditant ce chemin-là.
07:54Et le président français est plutôt dans la tradition d'une ligne diplomatique française.
07:58Non.
07:59Voilà, c'est ce que je pense.
07:59Non, mais il n'est pas du tout dans la tradition.
08:01Mais je pense, oui.
08:02Il n'est pas du tout dans la tradition.
08:03Il est pensé à certaines choses du chiracisme.
08:05Mais non, mais non.
08:06Et le fait que le président Macron souhaite construire une solution
08:09en soutenant le plan arabe me semble être une bonne ligne politique.
08:13Je préfère l'écouter sur Gaza que d'écouter Donald Trump sur Gaza.
08:17C'est très étrange tout de même.
08:20Et je vais sans doute dire une bêtise, mon cher Vincent.
08:23On a toujours l'impression chez Emmanuel Macron de modalités un peu improvisées.
08:29Je veux dire, le Sahara occidental s'est arrivé comme ça,
08:33la grande surprise de l'Algérie.
08:36Et là, on se dit, tiens, tout à coup, il sort la reconnaissance d'un État palestinien.
08:43Il brûle une cartouche.
08:44C'est étrange tout de même.
08:46Il brûle une cartouche.
08:47Excusez-moi, ça n'a pas...
08:49Je ne vois pas le sens de cette déclaration maintenant.
08:53Son timing.
08:54Par ailleurs, il y a deux otages.
08:55C'est pour ça que je vous interroge.
08:56Il y en a sûrement un.
08:58Il y a deux otages français au Médium Mas.
09:00Ça, c'est quelque chose d'important dont on devrait se soucier.
09:03La situation des Palestiniens, évidemment.
09:05La situation humanitaire.
09:06La situation de nos deux otages aussi.
09:09Il en a parlé.
09:10Avec les tirés de là, avant de leur donner des gages aux premiers d'otages.
09:13Par ailleurs, je ne sais pas du tout...
09:15C'est très bien de reconnaître l'État de Palestine qui n'existe pas.
09:18Mais c'est absolument inopérant.
09:22Ça n'a aucun sens, à part, effectivement, flatter une partie de l'opinion française.
09:26Et moi, je ne peux pas penser, je ne peux pas imaginer, je ne veux pas croire
09:29que le chef de l'État français se livre à ce genre d'exercice uniquement pour flatter une partie de l'opinion.
09:35La résolution de l'État palestinien est souhaitable pour garantir la paix et la sécurité des deux États.
09:41Mais la résolution de l'ONU, les frontières, je l'ai dit tout à l'heure, tu connais ça par cœur d'ailleurs, le droit international.
09:47Bon, est-ce qu'on peut écouter François Hollande ?
09:49François Hollande a réagi ce matin. Écoutons-le.
09:51François Hollande a réagi ce matin.
09:53Cette reconnaissance, elle doit venir.
09:58Si elle vient dans un cadre qui permet à des pays qui ne reconnaissent pas Israël de le faire,
10:03et à d'autres pays qui ne reconnaissent pas la Palestine ou l'État palestinien de le faire,
10:08c'est un bon processus.
10:10Mais il faut quand même dire que c'est purement déclaratoire.
10:12Alors, ce qui compte, c'est bien sûr qu'un jour, il puisse y avoir un État palestinien,
10:18mais que le Hamas ne soit pas dans cet État palestinien,
10:20et que Gaza puisse être une zone où les Gazaouis puissent vivre.
10:25C'est formidable, mais il doit faire de la politique étrangère.
10:31Non, mais la politique...
10:33Non, mais c'est vrai.
10:33Ce qu'il dit est évident.
10:36C'est vrai que si ça aide les Saoudiens à sauter le banc.
10:39Pas tant mieux, mais...
10:39Sébastien Chenu.
10:41Sébastien Chenu, et après je donne la parole à Virginie Gérard.
10:43On a renoncé à tout.
10:44La réalité est utile.
10:46Je donne la parole à...
10:47Je crois que c'est prématuré.
10:48Je crois qu'encore une fois, Emmanuel Macron manque de hauteur de vue.
10:52Nous, on est favorable à deux États au Rassemblement National,
10:54c'est-à-dire que l'État palestinien un jour existe.
10:56Je n'ai pas d'inconvénients,
10:57mais aujourd'hui, l'État palestinien, il est adossé au Hamas.
11:00Enfin, l'État palestinien.
11:01Aujourd'hui, l'autorité palestinienne, elle est adossée au Hamas.
11:04Et on ne peut pas imaginer un État qui serait adossé au Hamas.
11:08C'est envoyer un signal qui est finalement fait du terrorisme
11:11et on reconnaîtra, on vous reconnaîtra des droits.
11:13C'est très prématuré.
11:14Et je pense qu'Emmanuel Macron, comme bien souvent,
11:16met un peu la charrue avant les bœufs.
11:18Probablement pour des raisons d'ailleurs domestiques,
11:20des raisons intérieures, pour envoyer des signaux,
11:23il me semble évidemment être très loin de la réalité.
11:28Déjà en 1947, l'ONU préconise la solution à deux États
11:32en laissant 45% du territoire palestinien aux palestiniens.
11:36Cette solution a été refusée.
11:38Ça fait presque 80 ans qu'on n'arrive pas à la mettre en place.
11:42Est-ce que vous croyez sincèrement
11:43qu'on est capable d'y arriver aujourd'hui ?
11:45Je le souhaite.
11:46Je pense que c'est la bonne solution.
11:47J'ai peur que ce soit élas illusoire.
11:48Depuis 1947, il s'est passé deux, trois choses,
11:51notamment quelques guerres, quelques déplacements de population.
11:54Sur l'aspect de la politique intérieure, dans le même entretien,
11:56d'ailleurs le format nous interroge,
11:58c'est un peu le format Donald Trump.
11:59Dans l'avion, on fait des grandes annonces comme ça,
12:01c'est vraiment très inspiré du président américain.
12:03Dans ce même entretien, il parle de la situation intérieure.
12:06Il dit se féliciter du fait qu'on n'ait pas importé le conflit en France.
12:09Et dans le même temps, il s'alerte du fait
12:12qu'il y ait des actes antisémites en pleine recrudescence.
12:14Et il dit, dans cet entretien,
12:15on peut s'indigner de la situation à Gaza
12:18sans s'en prendre aux ressortissants juifs,
12:21aux Français de confession juive.
12:22Donc en fait, évidemment que cette décision,
12:24cette annonce, elle intervient dans le cadre aussi
12:26de nos fractures aujourd'hui qui seront béantes.
12:29Philippe Bidger qui ne s'est pas exprimé.
12:31Si, j'ai dit quelque chose.
12:32Oui.
12:33Filtez votre portable.
12:35Vous avez manqué un propos.
12:37Vous avez manqué un propos de localité.
12:41Vraiment, c'est bien.
12:41Non, je disais, en m'abritant derrière Vincent,
12:45j'avais l'impression qu'Emmanuel Macron,
12:49même s'il y a probablement réfléchi,
12:52fait de la politique étrangère
12:54d'une manière qui paraît un peu improvisée.
12:56Il n'y a plus ou moins.
12:57C'est ce que vous avez dit, effectivement.
12:59Elle est zombifiée.
13:00Vous n'avez pas fait de manquer.
13:01Écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
13:03C'est quand même important,
13:04puisque c'est la première fois, effectivement,
13:05qu'un président de la République
13:06prend ce type d'initiative.
13:09C'est la première fois qu'un président de la République
13:10parle d'arabe.
13:10Alors, je demande à...
13:11Il faut s'y habiter, peut-être.
13:14J'entends cette ironie,
13:16mais si on pouvait l'éviter
13:17sur des sujets tellement délicats,
13:19je vous assure, cher...
13:21Chirac parlait bien anglais.
13:23Oui.
13:23On peut parler arabe, ça n'a pas de problème.
13:26Oui, oui, bien sûr.
13:26Oui, à noter qu'à l'âme en arabe.
13:28Cher Vincent Herouette,
13:30bon, je demande d'ailleurs à Marine Lançon
13:33si on peut retrouver cette séquence,
13:36parce que je ne l'ai pas entendue,
13:37pour te vous dire,
13:37où le président parle en arabe.
13:40On pourra l'écouter avant la fin de l'émission.
13:42Bon, Trump,
13:42Trump qui a parlé des marchés,
13:44et visiblement, les marchés repartent.
13:46Ce sont des hausses phénoménales.
13:48C'est du yo-yo.
13:50Je crois que la bourse de Paris
13:52est en train d'ouvrir à plus de 5, 6, 7 %.
13:558, 2, 5 %.
13:56Ça a chuté mardi,
13:58ça a remonté le mardi,
14:00ça a rebaissé mercredi.
14:01Je vois que vous êtes devenu un expert,
14:03Olivier Dardigol.
14:05Grâce à vous,
14:06grâce à vous, Pascal,
14:07parce que je suis vos prises de risque.
14:09Plus 6,27 %,
14:11me dit Marine Lançon.
14:12C'est intéressant.
14:13C'est ce que vous étiez en train de consulter
14:14concernant votre propre portefeuille.
14:16Non ?
14:17Non, mais vous êtes sérieux.
14:20Vous pensez que...
14:21Je ne connais pas cet univers,
14:24pour te vous dire.
14:26En revanche,
14:27on peut écouter Donald Trump,
14:29parce que ça, c'est plus intéressant.
14:31Donald Trump, sur les marchés,
14:32est-ce de la stratégie ?
14:34Est-ce le principe de réalité
14:35qui s'est appliqué à lui ?
14:38On peut imaginer quand même
14:38que ce soit la deuxième solution.
14:40Donald Trump.
14:44Je pense que les marchés
14:45ont réagi avec beaucoup de nervosité
14:47et de peur,
14:48contrairement à ces champions.
14:53Nous avons un travail important à faire.
14:57Aucun président n'aurait fait ce que j'ai fait.
15:00Personne.
15:01Je les connais,
15:02ils en sont incapables.
15:06Je devais le faire
15:07après ce que nous avons subi
15:08sur le plan commercial.
15:10La Chine est le pays
15:11qui a le plus abusé.
15:13Et quelqu'un devait agir.
15:14Ce n'était plus soutenable.
15:17Bon, là encore,
15:18comment vous...
15:19Comment dire ?
15:20Alors, ce qui est formidable
15:21avec Donald Trump,
15:22c'est que vous pouvez dire
15:24à peu près n'importe quoi,
15:25vous aurez raison.
15:27Étant donné qu'il change
15:28si vite de posture,
15:30il y a toujours un moment
15:31où vous aurez raison.
15:31Vous êtes d'accord.
15:32Alors là,
15:33vous pouvez tout à la fois
15:34défendre l'idée
15:35qu'il a fait un coup de maître,
15:38vraiment un coup de bluff extraordinaire
15:40et qu'il a ramassé la mise
15:42comme au poker
15:42en obtenant finalement
15:45que tout le reste du monde
15:46accepte 10% de taxes
15:48supplémentaires
15:49avec soulagement,
15:50qu'il obtient,
15:52il rentre dans un duel
15:53avec les Chinois
15:54et tout ça
15:55plaît aux consommateurs
15:57et à l'électeur américain.
15:58Et puis de l'autre côté,
15:59vous pouvez dire que non,
15:59au contraire,
15:59c'est une reculade épouvantable
16:01qu'il a flanchée
16:02devant la panique
16:05qui a saisi les marchés,
16:06notamment le marché obligataire
16:07sur lequel les Chinois
16:08ont des moyens de peser.
16:10On n'a jamais vu,
16:11en tout cas,
16:12pardon de tomber à nouveau
16:14dans le syndrome psychologique,
16:16un président affiché
16:18avec tant de crudité
16:19la réalité
16:20des rapports de forces
16:22internationaux.
16:23Moi, ce qui me fascine
16:24chez lui,
16:25c'est que les autres
16:26dissimulaient
16:27ces perversions
16:29du rapport de forces,
16:30lui, il les affiche,
16:31il les proclame
16:32et c'est quelque chose
16:34tout de même
16:34de très particulier
16:35de la part d'un président
16:37avec une auto-satisfaction
16:40permanente.
16:41C'est vrai qu'il est
16:41tout à fait transparent.
16:43Virginie Giraud.
16:43Une personne m'avait dit
16:45lors de son premier mandat
16:46proche de l'Elysée,
16:47il me disait
16:47si tu veux être bien informé,
16:48écoute Trump
16:49parce qu'il dit
16:50tout ce que le renseignement
16:51lui dit
16:51sans aucun filtre,
16:53c'est un cauchemar
16:53pour le renseignement.
16:53Quitte à changer,
16:54comme le dit Vincent.
16:56Bon là,
16:56c'est le principe de réalité peut-être.
16:57Oui, plutôt non.
16:59Oui, sans doute.
16:59Probablement,
17:00mais vous savez...
17:00Mais on pourrait dire
17:01que l'intelligence,
17:03c'est la réalité.
17:04C'est de s'adapter.
17:05Oui, mais il est imprévisible,
17:08mais il est pragmatique.
17:09Ben voilà.
17:10Et dans ces déclarations,
17:12il est totalement contradictoire,
17:13mais bon,
17:13il y a quand même un axe
17:14qui se dessine.
17:15Il y a une chose en tout cas
17:16qui est un objectif stratégique
17:17sur lequel il ne varie pas,
17:19c'est l'idée
17:19d'endiguer les Chinois
17:21et de les empêcher
17:22de devenir
17:23la première puissance au monde
17:25pour imposer sa volonté.
17:26La pause pendant 90 jours.
17:28Écoutez,
17:28Donald Trump.
17:29J'ai mis en place
17:33une pause de 90 jours
17:35pour ceux qui n'ont pas riposté.
17:36On leur a dit
17:40si vous ripostez,
17:41on va doubler
17:42les droits de douane.
17:43Et la Chine a riposté,
17:44puis nous avons réagi.
17:48Donc je pense que cela
17:49va prendre un certain temps,
17:51mais cela va prendre
17:52une tournure inimaginable
17:53et très positive.
17:56Je ne veux pas trop
17:57m'avancer pour la Chine,
17:58mais vous savez tous
17:59qu'il faut faire
17:59cette opération douloureuse.
18:01c'est nécessaire
18:03et je l'ai fait.
18:04et je suis très heureux
18:06de faire ça.
18:08Le coût...
18:09Comment ?
18:10Le coût de cette opération.
18:11On va voir.
18:12Mais là,
18:12vous avez trois mois.
18:13Le printemps,
18:14profitons-en.
18:15Ça nous renvoie
18:16à l'été.
18:18On va pouvoir négocier.
18:19Écoutons François Hollande
18:20qui s'est exprimé là-dessus.
18:21Ça reste un partenaire.
18:24On est obligé
18:25de discuter
18:25avec le président
18:26des Etats-Unis,
18:27quel qu'il soit.
18:28Mais ce n'est plus un allié.
18:29Quand un allié
18:30vous met des taxes
18:31à ce niveau-là,
18:32quand il est capable
18:33de mettre par terre
18:34votre économie
18:35et quand il discute
18:36avec Vladimir Poutine
18:37plus qu'avec Zelensky
18:39et qu'il est dans une forme
18:41de regard sur l'Iran
18:44qui est un peu particulier,
18:45vous vous dites
18:46qu'il faut le regarder
18:47pour ce qu'il est.
18:49C'est-à-dire
18:49quelqu'un qui ne regarde
18:51que les intérêts,
18:52que ses intérêts
18:53parce qu'en l'occurrence
18:54il ne sert pas
18:55les intérêts
18:55du peuple américain.
18:56Il est regardé
18:58et pour lui
18:58c'est sans doute
18:59assez cruel
18:59comme étant faible.
19:01Donc il faut faire attention.
19:03Il ne s'agit pas
19:03de réanimer
19:04le monstre
19:07si je puis dire
19:07de le fouetter
19:09pour espérer
19:10qu'il va entendre raison.
19:13Le monstre.
19:14Le monstre.
19:15Excellente analyse.
19:17Il est bien ce type-là.
19:19Le problème
19:20le monstre
19:21c'est tour brillant
19:22mais on ne sait jamais
19:24s'il fait
19:24entre sérieux et ironique
19:26il ne sait jamais
19:27si vous voulez
19:29mais quelle importance ?
19:31Oui bah quelle importance
19:31je veux bien
19:32alors écoutez
19:33vous savez ce qu'on va faire
19:33on va partir
19:34on va fermer l'émission
19:35quelle importance
19:36et puis on va aller jouer
19:37voilà.
19:38Je veux bien
19:38allez je m'en vais
19:39mais non mais
19:40si je vous pose des questions
19:40que vous me dites
19:41quelle importance
19:42tout ce que je vous pose
19:42vous me dites
19:43quelle importance
19:43on s'en fiche
19:44bidule
19:45tout ça n'a aucun affaire
19:45bah je m'en vais
19:46je rentre chez moi
19:47mais qu'est-ce que vous voulez
19:48je vais jouer au tennis
19:49dans son avion
19:51qui a
19:52mais non mais Vincent
19:53un pays sans majorité
19:55oui
19:55incapable de contrôler
19:56ses frontières
19:574300 milliards de bêtes
19:59oui oui oui
20:00mais j'entends bien
20:01mais
20:01personne n'écoute
20:02et bah d'accord
20:02bah alors qu'est-ce que vous voulez
20:03on fait autre chose
20:04alors
20:05et qui nous parle d'un pays
20:06imaginaire
20:07d'accord
20:08mais qu'est-ce que vous voulez
20:08une convulsion
20:09d'accord
20:10ça n'a aucun intérêt
20:11bon
20:12bah alors
20:12je vous remercie
20:13de dire
20:14que ce dont je parle
20:14n'a aucun intérêt
20:15mais c'est vrai
20:16je vais parler d'autre chose
20:19on va parler du PSG
20:20si vous voulez
20:21je vais parler du PSG
20:22hier soir
20:22il faut vivre
20:23c'est du stade Pascal
20:25vous êtes du stade
20:26mais non
20:26j'étais pas au stade
20:27arrêtez avec les futilités
20:29bon allez tiens
20:30est-ce qu'on peut voir
20:31les buts du PSG
20:31voilà ça vous apprendra
20:33je vais les mettre là
20:33je vais les mettre
20:34et Marine
20:34est-ce qu'on peut voir
20:35les buts du PSG
20:36parce que j'en ai assez
20:37ce matin
20:38alors pour
20:38nos amis d'Europe 1
20:39ça va pas être
20:40voilà ils vont pas les voir
20:42on va faire de l'audio description
20:44non mais on va faire
20:45de l'audio description
20:46non mais c'est incroyable
20:47quand même
20:47vous voulez me
20:49bon
20:50je suis ici dans direct
20:51comment
20:52vous ne pouvez pas
20:54faire de
20:55montrer des buts du foot
20:56non
20:56il y a conscience
20:59de la futilité des choses
21:01mais oui
21:02j'ai bien conscience
21:03que vous avez effectivement
21:04la futilité des choses
21:05j'ai bien compris cette affaire
21:07je vous assure
21:07et je vous remercie
21:08grandement
21:09non mais j'étais frappé
21:09pardon
21:09et moi j'étais frappé
21:10par la pertinence
21:11du propos de François Hollande
21:12vous voulez qu'on écoute
21:13la seule raison
21:14la seule justification
21:15de la déclaration
21:17du président de la république
21:18était qu'il espérait
21:19ainsi entrer
21:20l'arabisme
21:21Strasbourg
21:21voilà
21:22Strasbourg
21:23on va parler
21:24de ce qui se passe en France
21:26parce que
21:26c'est quand même
21:27extravagant
21:28ce qui se passe en France
21:29l'extrême gauche
21:31ben oui vous dites
21:31c'est vrai
21:32mais
21:32non mais
21:33je trouve
21:34en huit jours
21:36quand Lyon
21:37Strasbourg
21:38l'Assemblée Nationale
21:39c'est quand même pas rien
21:40mais Virginie Giraud
21:42vous qui vous intéressez
21:43à l'histoire
21:44où est le fascisme
21:46aujourd'hui
21:47où est le totalitarisme
21:49aujourd'hui
21:49où est l'intolérance
21:51aujourd'hui
21:52de quel côté
21:53sont ceux
21:54qui veulent empêcher
21:55les autres de parler
21:57alors déjà
21:58ce qui est intéressant
21:58et tous les historiens
21:59du XXe siècle disent
22:01c'est que le fascisme
22:02correspond
22:02au contexte historique
22:05des années 30-40
22:07en Europe
22:08donc il n'y a pas
22:08de fascisme
22:09aujourd'hui
22:10ça n'existe plus
22:11et utiliser ce mot
22:12à tort et à travers
22:13ne mène pas à une compréhension
22:14de la situation
22:15très bien
22:16d'ailleurs le fascisme
22:17comme l'a très bien écrit
22:18Frédéric Lemoyle
22:19spécialiste du fascisme
22:20en Italie
22:21puis met ses racines
22:23dans le socialisme
22:25ce qui est très intéressant
22:26alors où est l'intolérance
22:28si vous voulez
22:29vous mettez le mot
22:29que vous voulez
22:30où est l'intolérance
22:31aujourd'hui
22:32aujourd'hui
22:32il semblerait
22:33qu'effectivement
22:33elle est plutôt
22:34dans des mouvements
22:34de l'extrême gauche
22:35qui pratiquent l'intimidation
22:37mais c'est pas du fascisme
22:38non plus
22:38c'est autre chose
22:39alors si vous voulez
22:40d'accord
22:40et c'est quoi le nom alors
22:42justement les historiens
22:43vont avoir besoin
22:44d'un peu de temps
22:45pour trouver le nom
22:45ah bon
22:46écoutez
22:46le carillon
22:49ça vous
22:49vous n'êtes pas au courant
22:51qu'il y a un carillon
22:52non alors
22:52vous dites
22:53plus un mot
22:54voilà
22:54jusqu'à la fin
22:55voilà
22:56vous n'êtes plus
22:59un mot
22:59parce que vous allez me dire
23:00à quoi bon
23:01le fascisme
23:02et tout ça
23:03le fascisme
23:05est derrière le micro
23:05mais ça toujours existe
23:07quoi ?
23:08qu'est-ce que vous avez dit ?
23:09il a dit quoi ?
23:10non vous avez dit quoi ?
23:11non
23:12vous devriez écouter
23:13le carillon a sonné
23:14passer la parole
23:15vous avez dit quelque chose
23:16de méchant ?
23:16pas du tout
23:17faites attention
23:18autrement je parle
23:18de votre propriété
23:19à Guérande
23:19et ils vont venir
23:20avec des pics
23:21croyez-moi
23:22ils vont venir
23:23et ça va secouer
23:24parce qu'ils vont venir
23:25avec des pics
23:25et ils vont dire
23:26est-ce que le seigneur
23:27du château est là ?
23:27on emballe
23:28est-ce que monsieur
23:29Thomas Hill
23:30de la maison
23:31Hill
23:31comment parlez-vous ?
23:33je suis là
23:34ça va Pascal ?
23:35moi aussi je suis là
23:36mais je ne l'écris pas pareil
23:38comment ça va ?
23:38et vous avez chéla ce matin ?
23:40ah non ça c'est demain
23:40c'est demain
23:41toujours problème de tableau
23:43le tableau
23:45pourquoi vous mettez un tableau
23:46où il y a des noms
23:47qui ne sont pas là
23:48il faut juste voir
23:49la case qui est au-dessus
23:50où il y a écrit le jour
23:51là aujourd'hui on est jeudi
23:52c'est Alex Lutz
23:53Alex Lutz
23:54exactement
23:55Lutz
23:55formidable son nouveau spectacle
23:57exceptionnel
23:59excellentissime
24:00on est allé voir ça
24:00dimanche avec Anissa
24:01on s'est régalé
24:02exceptionnel
24:04il est très très fort
24:05et on a Mac Lesgui aussi
24:06qui sera avec nous
24:07E égale M6
24:08et bien écoutez
24:09c'est ça
24:10tout va bien ?
24:12ah bah oui toujours
24:13pourquoi ?
24:14bah écoutez
24:14je m'intéresse à votre santé
24:15ah c'est sympa
24:16vous avez regardé le match hier ?
24:18j'ai regardé le match hier
24:20formidable
24:20dans le PSG
24:21c'est une équipe
24:22écoutez
24:23ça te réconcilie
24:24le PSG
24:25avec le foot
24:26avec le foot
24:27quand tu vois l'énergie
24:28quand tu vois
24:29la qualité de ces jeunes gens
24:31la discipline
24:33mais aussi
24:33le collectif
24:35quand je vois que certains
24:36critiquaient
24:37Louis Senriquet
24:38et la soirée sur Canal
24:40parce que c'était sur Canal
24:41avec toute l'équipe
24:42d'Hervé Matou
24:42notamment
24:43les commentateurs
24:44c'était un bonheur
24:46vraiment
24:46ça te réconcilie
24:47avec le foot
24:48c'est vraiment formidable
24:49il y a très longtemps
24:51que j'ai pas vu
24:52une si belle équipe
24:53de football
24:53une telle saison
24:56mais même
24:58toute équipe confondue
25:00vraiment il y a très longtemps
25:02que j'ai pas vu
25:02une équipe
25:03qui donne envie
25:04comme ça
25:05et on est pas loin
25:06d'un record d'audience
25:06pour Canal Plus
25:07hier soir
25:07on va donner les chiffres
25:09impressionnant
25:10très très gros temps
25:12merci Anissa
25:13vous êtes la voix
25:14the voice
25:15on vous voit jamais
25:17mais on vous entend
25:18et sache que ces mots
25:20nous vont droit au coeur