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La députée Ensemble Stéphanie Rist remet au gouvernement ce mercredi 9 avril le rapport d'information de la mission parlementaire sur les difficultés liées à la ménopause qui lui avait été confiée en octobre. Cet état physiologique naturel concerne 14 millions de femmes en France, selon l'Inserm, un institut de recherche médicale, et se traduit par un arrêt des règles, sans cause identifiée, survenant à 51 ans en moyenne.

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Transcription
00:00On a travaillé sur trois axes. Le premier, c'est sur l'information. Il faut beaucoup mieux informer les femmes,
00:05beaucoup mieux informer, former les professionnels pour que l'écoute de ces femmes soit réalisée.
00:11Il faut aussi informer dès le collège au moment du cours sur la reproduction, expliquer que la reproduction s'arrête à un moment,
00:17mais que ce n'est pas parce que les femmes ne peuvent plus faire d'enfants qu'elles sont capables de plus rien.
00:23Le deuxième axe, c'était sur la prise en charge avec le traitement hormonal.
00:26On a pu montrer dans ce rapport que seulement 2,5% des femmes avaient un traitement hormonal de la ménopause.
00:34Et puis la troisième partie, c'est sur le retentissement au travail, puisque quand vous ne dormez pas la nuit avec les bouffées de chaleur,
00:40que vous avez un brouillard cérébral le matin, il est difficile de travailler et que quelques mesures permettraient d'améliorer la situation au travail.
00:48Justement, quelles mesures au travail, effectivement, quelles mesures vous proposez particulièrement dans le milieu du travail ?
00:54Alors pour le travail, déjà la première étape, ça va être que le gouvernement entame une étude pour chiffrer le coût économique de cette ménopause,
01:01qui remonte par exemple au Japon à 11,5 milliards d'euros par an, c'est énorme.
01:0610% des femmes au Royaume-Uni démissionnent de leur travail, alors qu'il y a des mesures pour adapter et que la qualité de vie au travail se passe mieux.
01:15Alors vous parliez d'un besoin de communiquer, de mieux informer, puisque souvent les femmes elles-mêmes ne sont pas informées sur les symptômes.
01:22Qu'est-ce que vous proposez pour favoriser cette communication, cette meilleure information ?
01:26Alors plusieurs choses, déjà une véritable volonté politique en actualisant le site internet du gouvernement, de l'assurance maladie,
01:36qu'il puisse y avoir des informations sur mon espace santé, mais aussi qu'on puisse certifier des influenceurs et qui apportent une bonne information.
01:47Et ça c'est les réseaux sociaux peuvent aider à la bonne information. Il faut aussi qu'on puisse avoir des modèles. Ce matin à la remise du rapport, il y avait Madame Hardy qui était là
01:57et qui peut porter cette parole aussi et ces informations.
02:02Et il faut informer dès l'adolescence par exemple ?
02:07On considère que dès le collège, il faut dans le cours sur la reproduction expliquer que les hormones vont baisser vers 45-50 ans
02:16et qu'on ne pourra plus faire d'enfants, mais qu'on sera au contraire très disponibles pour la société.
02:21Il faut savoir que dans certaines cultures africaines par exemple, on a le droit d'être élu à partir du moment où on a la ménopause et pas avant.
02:28Donc vous voyez qu'on a un effort dans notre société à faire pour considérer que la ménopause est une chance.
02:34Elle doit être une chance pour les femmes et pour la société entière.

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