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"Entre soumission et manque de courage", les excuses de "L'after foot" sur RMC après une interview dénonçant l'islamisme dans le sport provoque une vive tension dans "Morandini Live" ce matin - Regardez

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Transcription
00:00Direct avec nous, on va vous parler de cette émission de RMC qui est dans la tourmente depuis plusieurs jours, depuis jeudi très précisément, depuis jeudi soir.
00:07Alors cette émission s'appelle l'Afterfoot, donc une émission où on débrie le foot et ils ont eu l'idée d'inviter la députée Caroline Yadant
00:13qui, vous le savez, a dénoncé l'islamisme dans un rapport qui a été fait à l'Assemblée nationale.
00:21Eh bien l'animateur a été obligé de présenter ses excuses.
00:24L'un des chroniqueurs vedettes que vous voyez là, qui s'appelle Walid Archesour, a décidé de se retirer.
00:30Les appels au boycott se multiplient pour l'émission.
00:32Pourtant qu'a dit la députée ? Eh bien elle a dit simplement que l'islamisation gagnait du terrain dans le foot, ce que tout le monde sait, c'est pas un secret.
00:39Je vous propose d'écouter donc l'extrait de cette émission qui fait polémique et puis après on entend les excuses de l'animateur qui a été obligé de venir lundi à l'antenne en disant
00:47« Excusez-nous, on est désolé, on n'aurait pas dû faire cette émission ». Enfin surréaliste.
00:50On est en 2019. L'ampleur du phénomène, il n'est pas résiduel, est telle qu'on assiste maintenant à des aménagements informels de la pratique religieuse en pleine contradiction
01:05avec les règlements de la Fédération de football.
01:09Exemple, c'est des citations « Les prières dans les vestiaires, c'est courant et c'est admis. Il y a un deuxième vestiaire à côté de celui que nous utilisons qui est libre.
01:19Il y a ainsi tout le temps une salle disponible. » Autre citation « Des clubs ont des salles de prière, on les connaît.
01:25Il y en a qui prient dans les vestiaires, on le sait. D'autres qui demandent des salles de prière.
01:29Le principe de neutralité, certains clubs ne le respectent pas dans certains domaines.
01:33Deux, trois joueurs sont capables de s'arrêter en plein entraînement pour faire la prière.
01:38Les prières dans les vestiaires, c'est courant et c'est admis. Il y a un deuxième vestiaire à côté, etc.
01:42Moi, ce que je vous dis, c'est qu'un enfant doit être d'abord et un enfant de la République.
01:47Ce n'est pas un autre enfant, c'est un citoyen libre et cette liberté-là, elle doit pouvoir s'exercer sans aucune pression extérieure.
01:58Et c'est la raison pour laquelle la neutralité dans le sport existe et qu'il faut absolument que l'État soit fort pour finir à la faire respecter.
02:06Toutes les religions, on a parlé du carême, il y a aussi des clubs de confession juive qui sont ouvertes aussi, comme le Maccabie, Créteil ou Sarcelles également.
02:14Oui, mais il n'y a pas de comportement ostentatoire, de comportement qui veut amener absolument l'autre.
02:21Puisque vous parlez de prière, une prière n'est pas forcément pro-délite.
02:23Non, non, mais en l'occurrence, ça concerne l'islamisme. Ce qu'on a entendu et les déclarations, c'est sur l'islamisme.
02:30Voilà, c'est terrible, le malaise sur le plateau, on nous sort le carême, enfin, comme si le carême avait un rapport, ça ne concerne pas, surtout, ça ne concerne pas que les musulmans.
02:41Bien sûr que si.
02:41Il y a une peur, Stéphane Ravier. Non, non, mais on se rend compte que sur certains plateaux, il y a la peur de dire les choses.
02:47Oui, mais sur le plateau comme ailleurs, ça nous démontre qu'une minorité de plus en plus importante, agissante, militante et menaçante, met à genoux, à genoux,
02:57ce présentateur qui a donc présenté ses excuses. Et puis l'ensemble de la société, une partie de la classe politique, on ne veut pas, surtout pas être accusé d'islamophobie,
03:10qui est évidemment le terme utilisé justement par les militants islamistes. C'est l'infamie absolue. Donc on recule, on recule.
03:18Et évidemment, les militants islamiques, de l'islamisation, eh bien, continuent de progresser. C'est vrai aussi le jour de l'Aïd, où il y a des équipements publics
03:30qui sont investis par les croyants musulmans, vus au sud de tous. Mais personne ne dit rien, parce que, pas de vagues, parce qu'on a peur d'une réaction qui peut être violente,
03:42d'une réaction dans les urnes, parce qu'il y a aussi évidemment une connivence, on ne peut pas dire une collaboration tacite
03:49entre certains responsables politiques et les représentants de la communauté musulmane, une communauté musulmane qui, en partie en tout cas,
03:58est dans une démarche de conquête, de conquête de notre territoire, d'imposer leurs us et coutumes, us et coutumes religieux.
04:06– On en est là aujourd'hui. – Mais qu'est-ce qu'elle a dit de choquant ? Moi, ce que je voudrais savoir, c'est qu'est-ce qu'elle a dit de choquant ?
04:12– La vérité est choquante, elle nous rendra libres, mais elle est choquante pour les bien-pensants et pour les couarts.
04:19– C'est d'autant plus incroyable qu'en réalité, quand vous lisez le rapport de Mme Yadant, il n'y a rien d'extravagant.
04:26– Il n'y a rien d'extravagant, premier point. Deuxièmement, il a été… – Malheureusement, j'aurais aimé que ce soit extravagant, mais non.
04:30– Il a été voté quasiment à l'unanimité, sauf ELEFI, mais ça, ça ne vous étonnera pas.
04:36– Elle a voté ce rapport, et troisièmement, elle décrit des faits. – C'est-à-dire qu'elle ne juge pas.
04:40– C'est ce qu'elle fait là aussi. Elle lit des extraits de son rapport et elle décrit des faits.
04:44– Elle ne prend pas partie. Je la connais bien. Elle était élue du 17e arrondissement. Maintenant, elle est partie aux Français de l'étranger.
04:53Elle a été élue par les Français de l'étranger et par la circonscription d'Israël, mais peu importe, ce n'est pas le sujet.
04:57Mais dans son rapport, il n'y a rien de choquant. Il n'y a que des faits, et des faits constatés et évoqués.
05:03Voilà. Et en plus, je suis désolé, mais la méconnaissance historique de ce présentateur est hallucinante.
05:11– Hallucinante. – Vous vous rendez compte qu'il cite le carême ?
05:15Le carême. C'est-à-dire, attention, on n'en veut pas aux musulmans, il y a les catholiques.
05:19– L'autoflagellation, il n'y a jamais de relocation.
05:23– Si je puis me permettre, moi je pense que c'est dommage de chercher à interdire ce qu'elle dit.
05:28– Évidemment, je suis d'accord avec vous, elle doit pouvoir le dire. – Il faut en débattre.
05:31– Mais voilà, la deuxième étape, c'est qu'il a le droit de répondre aussi ce qu'il veut sur le carême, etc.
05:34Vous avez le droit de ne pas être d'accord. – Mais quel est le rapport avec le carême ?
05:36– Non, mais ça veut dire que lui, il estime que dans le débat, il répond à ce qu'elle dit.
05:40Il n'est pas d'accord avec ce qu'elle dit, mais il répond en disant que religieusement, il peut y avoir d'autres sujets.
05:43– Mais ce n'est pas vrai. – Non, mais la question, mais voilà, répondons que ce n'est pas vrai, répondons sur le fond.
05:52Je trouve que l'after, c'est une émission qui parle de foot et qui arrive à faire le lien avec des débats de société.
05:56C'est dommage si jamais, justement, moi ce que je trouve regrettable dans cette affaire, c'est que l'émission soit dans la tourmente.
06:00L'émission ne devrait pas être dans la tourmente et chacun devrait pouvoir s'exprimer parce que…
06:04– Mais ils ont eu peur. Vous vous rendez compte qu'ils ont eu peur ?
06:05Parce qu'après ça, qu'est-ce qui s'est passé à partir de vendredi sur les réseaux sociaux ?
06:09– Mais ils apportent la contradiction. Quel est le point que vous l'exprime ?
06:11– Écoutez-moi, écoutez-moi. Et sur Twitter en particulier, le hashtag qui était en tête, c'était « boycottons l'after foot ».
06:17– Pourquoi ? Justement parce qu'ils ont reçu Caroline Yadant. Donc ils ont eu peur.
06:20Et c'est pour ça qu'ils vont marcher arrière. Et c'est pour ça qu'ils se décombrent derrière en se disant « oh là là, qu'est-ce qui se passe ? »
06:23– Vous avez ce chroniqueur. Pourquoi est-ce qu'il s'en va, ce chroniqueur ? J'ai oublié son nom, Walid Archerchou.
06:29– Il décide de se retirer. Non mais il se retire pourquoi ?
06:32– Non mais ça, ça a dur.
06:33– Et Caroline Yadant reçoit des menaces matin, minute, je vais dans votre sens.
06:39Moi je dis qu'il faut qu'il y ait du débat et que chacun puisse s'exprimer.
06:40– On va écouter les excuses dans un temps. Anthony Samama.
06:43– Non, je crois qu'on a ici un cas où la liberté d'expression est menacée parce que qu'est-ce qui va se passer demain ?
06:48Les présentateurs, les producteurs d'émissions de télé vont hésiter à deux fois avant d'inviter une personne
06:53qui sera susceptible de tenir ses propos. Et ça, c'est extrêmement dangereux.
06:56Quand on voit comment les présentateurs ont fait marche arrière, indépendamment de leurs opinions personnelles,
07:01c'est extrêmement dangereux.
07:02On connaît la stratégie de l'entrisme des frères musulmans et la pression qu'ils peuvent exercer
07:07en grignotant petit à petit du terrain à travers le ramadan, à travers des associations
07:12qui se prétendent d'ordre culturel ou sportif et qui derrière incitent chacun à faire la prière,
07:19faire le ramadan, arrêter les matchs, à réserver des salles pour prier justement dans les vestiaires.
07:24C'est quelque chose qui est inacceptable, d'autant que ce sont des associations sportives
07:27qui sont souvent subventionnées par l'État.
07:31Et il faut en effet être extrêmement ferme là-dessus, refuser tout tantrisme,
07:35refuser tout grignotage de la part de ces associations dans le champ laïque républicain
07:40qui doit tous nous rassembler.
07:41Alors, on va écouter les excuses qui ont été faites hier,
07:43puisque hier, donc, c'était le retour, il y a eu le week-end, c'était le retour de l'émission hier.
07:47Et donc, le présentateur, Gilbert Riboy, a présenté ses excuses.
07:50Alors, écoutez bien le début. Si nous avons choqué toute une communauté,
07:53c'est que nous avons raté la soirée.
07:54– Enfin, je ne vous vois pas en quoi Mme Yadon a fait choquer.
07:58– Non, non, mais c'est…
07:59– Si une communauté a été choquée, c'est bien là le problème,
08:02parce qu'elle n'a pas à être choquée. C'est la réalité.
08:05– D'inoncer l'islamisme, ce n'est pas choquant.
08:07– Elle réagit en communauté religieuse et ne réagit pas en tant que composante de la communauté nationale.
08:12– Alors, c'est plutôt nous qui devrions être choqués.
08:14– C'est très révélateur.
08:15– Lorsque l'on voit que précisément, dans un certain nombre de clubs de foot,
08:19il y a cette tolérance, alors qu'on est en train de discuter du voile dans le sport,
08:23qu'un certain nombre de gens se sont exprimés, pour ou contre,
08:27ou pour une certaine tolérance en fonction de la laïcité.
08:30Je me demande quelle notion de la laïcité ils ont,
08:32mais en réalité, c'est nous qui devrions être choqués, et pas eux.
08:35– On va écouter les excuses, justement, faites hier soir.
08:37Écoutez, c'était à l'antenne.
08:38– Messieurs, message de l'after ce soir.
08:43Message important parce que je veux revenir sur ce qui s'est passé jeudi dernier,
08:47qui a fait énormément réagir les auditeurs de l'after.
08:51Jeudi Garnier, la présence de la députée Renaissance, Caroline Yadant,
08:55dont l'after a choqué beaucoup d'auditeurs qui ont exprimé leur déception sur X.
09:00Je veux dire ce soir à tout le monde que si nous avons choqué toute une communauté,
09:04c'est que nous avons raté cette soirée, clairement.
09:06Et j'en suis sincèrement désolé.
09:08L'after, vous le savez, est une émission quotidienne.
09:10Tous les soirs, on s'engage avec nos opinions, nos expertises.
09:14Évidemment, on n'est pas infaillible.
09:16Évidemment, on peut aussi se tromper,
09:17comme un joueur peut parfois rater son match et le reconnaître ensuite.
09:21Je veux quand même rappeler que l'after a fêté ses 19 ans, le 4 avril.
09:25Depuis 19 ans, on a prouvé jour après jour qu'on était ouvert à tous,
09:29à tous les acteurs du foot, ici dans notre studio,
09:32à toutes les communautés, à toutes les religions,
09:33avec toujours le souci d'équilibrer les débats.
09:36Et je pense que nos succès d'audience le prouvent.
09:39Et au moment où de nombreux médias choisissent un camp,
09:43nous, on n'en choisit pas.
09:45Depuis 19 ans, on est libres, on est indépendants,
09:47grâce au soutien de la direction des RFC,
09:48qui ne nous a jamais imposé de ligne éditoriale
09:51l'after no role pour personne.
09:53Je le dis en toute sincérité, je le dis avec le cœur.
09:56Voilà, on est libres, indépendants, mais on s'excuse, pardon.
09:59La sincérité, le cœur, là, plus bas, plus bas, plus bas,
10:01il ne se met pas à genoux, il rampe.
10:03Il rampe, j'ai de la peine pour ce monsieur
10:05qui demain ne prendra assurément pas le maquille.
10:08C'est assez terrible de voir.
10:11En disant, en plus, on est libres.
10:12On est libres d'exprimer nos opinions, mais pardon.
10:15Mais pas tous.
10:17Pardon, excusez-moi, parce que j'ai fait ça
10:19qui est un geste religieux.
10:21Ça, c'est mon éducation qui revient.
10:23Non, mais on vide les mots de leur sens.
10:25On voit bien qu'ils parlent de liberté,
10:26alors que, justement, c'est la liberté d'expression
10:28de Caroline Yadant qui est menacée.
10:30On voit bien qu'il y a une inversion totale
10:32des rapports aujourd'hui.
10:33Et malheureusement, effectivement,
10:35il fait preuve d'une faiblesse
10:36et d'une couardise exceptionnelle,
10:38ce présentateur, alors qu'il aurait dû
10:40se mettre d'accord sur les faits avec Caroline Yadant,
10:43les faits qu'elle a avancés,
10:44quelle que soit son opinion sur l'islamisme,
10:46sur la manière d'y répondre.
10:47On devrait tous se mettre d'accord,
10:48indépendamment de nos convictions politiques,
10:51sur des faits objectifs, documentés.
10:53Il y a eu des services de l'État,
10:54des fonctionnaires qui ne sont pas politisés,
10:56qui ont mis le doigt sur ces faits-là,
10:58sur l'islamisation de la France
11:00et sur ce phénomène-là,
11:01particulièrement dans le sport.
11:02Alors, c'est incontestable.
11:03– Mais ce que je voudrais savoir,
11:05Anthony Samama,
11:06ce que je ne comprends pas,
11:06c'est de quoi il s'excuse.
11:08Est-ce qu'il s'excuse d'être contre l'islamisation ?
11:11Est-ce qu'il s'excuse d'être contre les frères musulmans ?
11:13– C'est la question qu'on peut se poser.
11:13– Il s'excuse d'avoir créé une soi-disant polémique.
11:17– J'ai l'impression, moi, d'après ce que je comprends.
11:19– Mais non, mais c'est le concept de l'émission,
11:21c'est une émission polémique.
11:21– Non, non, non, non.
11:24– C'est où les avis s'échangent.
11:25– Non, non, non, pas tant.
11:26Oui, mais ce n'est pas polémique, si vous voulez.
11:27– Si on échange des avis s'en polémique…
11:29– Il a l'impression d'avoir créé une polémique
11:31en invitant et en laissant s'exprimer.
11:34– C'est dingue.
11:35– Moi, je pense qu'il n'a pas su…
11:37– Moi, je vous dis, moi, j'ai un mot qui résume ça,
11:40c'est soumission, excusez-moi.
11:41– Mais c'est de la soumission.
11:42– Monsieur Mrandini, je pense qu'en fait, il s'en veut
11:45parce qu'il n'a pas su lui apporter la contradiction,
11:47parce qu'en fait, il peut y avoir des débats,
11:48et là, je pense qu'il était incompétent.
11:50Je pense qu'il a été limité dans la discussion,
11:51que peut-être qu'il aurait voulu dire des choses,
11:53il a eu l'esprit d'escalier, il est rentré chez lui,
11:54il a dû se dire, ah, j'aurais dû lui dire si, si, si, et ça.
11:56Il n'a pas su, il a été incompétent,
11:58il n'a pas su faire le débat.
11:59– Non, c'est Twitter, je pense qu'il s'en veut.
12:01– Je pense qu'il y a aussi une forme de l'accès là-dedans.
12:03– C'est la peur, Stéphane Ravier.
12:05– Ce monsieur, ce présentateur est à plat ventre.
12:08Pourquoi il est à plat ventre ?
12:09Parce qu'il n'y a personne pour le relever.
12:10Il n'y a aucun confrère, la direction de...
12:13– Non, mais il critique les autres.
12:14Non, mais vous avez entendu qu'il critique les autres.
12:15Il dit, oui, il y en a qui prennent position.
12:17Mais je vais vous dire, on est fiers, on est fiers,
12:18on n'est pas fiers, on est fiers d'être contre les frères musulmans.
12:22Mais encore heureux qu'on est contre l'islamisation de la France.
12:24– Personne sur sa station ou sur sa chaîne pour l'inviter à rester debout
12:29et à lui faire savoir qu'on sera avec lui, qu'il n'ait pas peur.
12:32Le ministre, pourquoi pas, le ministre des Sports ou le ministre de l'Intérieur,
12:37il est seul, il est seul, donc il fait dans son froc.
12:40– Sous-missions, je vais dépuser les gamins.
12:42– Évidemment, les militants islamistes ne sont forts que de notre faiblesse.
12:46– Il ferait mieux de demander à tous ceux qui, depuis des années,
12:51insultent Caroline Yadant de s'excuser.
12:53Mais ça, il ne le fera pas, bien évidemment.
12:55– Anthony Samama, vous avez le sentiment aujourd'hui qu'il y a une peur, finalement.
12:59C'est une peur, parce que moi, je ne sais pas ce qu'il pense vraiment,
13:01je ne le connais pas du tout, parce que moi, je ne suis pas du tout branché sport,
13:05donc les journalistes sportifs, je ne les connais pas.
13:06Mais je ne sais pas ce qu'il pense au fond de lui.
13:09Mais dans ce cas-là, c'est de la peur pour moi.
13:11– Bien sûr.
13:11– Je ne sais pas ce qu'il pense, mais là, je pense qu'il a peur.
13:14– Je pense qu'il se dit, je vais perdre des téléspectateurs,
13:17je vois bien la polémique qui enfle, et donc j'ai envie de me protéger,
13:20je vais perdre peut-être mon boulot, j'ai envie de me protéger,
13:23et donc de dénoncer sans même réfléchir au fond du propos de Caroline Yadant,
13:27sans même essayer de lui apporter une contradiction
13:29qui peut être objective et argumentée.
13:32Il voit simplement la polémique s'emballer sur Twitter,
13:35il a peur, il fait preuve de faiblesse,
13:36et il dit pardon, pardon, je suis désolé, je m'excuse.
13:38Et en effet, il se met à plat ventre face à des propos
13:40qui devraient tous nous rassembler
13:42contre une stratégie d'entrisme qui est parfaitement documentée aujourd'hui.
13:45– Et justement…

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