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Au surlendemain de la condamnation de Marine Le Pen à, entre autres, une peine d'inéligibilité immédiate, Emmanuel Macron s'est exprimé en Conseil des ministres. Le Rassemblement national a quant à lui organisé sa riposte, s'en prenant violemment à la justice.

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Transcription
00:00C'est tabou de critiquer la justice ? On n'a pas le droit ?
00:02Pas du tout, c'est absolument pas tabou.
00:04On peut tout à fait critiquer, débattre de tous les éléments d'un procès,
00:10de la décision qui est rendue.
00:12En revanche, on n'a pas le droit de jeter le discrédit sur l'autorité judiciaire.
00:16Et en ce moment, il y a des débats qui sont très sains
00:19autour de l'exécution provisoire, autour de la justice et le politique.
00:23C'est extrêmement intéressant.
00:25En revanche, il y a aussi eu des propos complètement excessifs,
00:29puisque je rappelle, Marine Le Pen est toujours députée,
00:32elle est toujours présidente de son groupe,
00:33elle peut redevenir présidente du Rassemblement national,
00:37et elle sera jugée avant la présidentielle.
00:40Donc en fait, il n'y a pas eu de séisme, contrairement à ce qui a pu être dit.
00:43Il n'y a pas de séisme politique ?
00:44Il n'y a pas de bombe nucléaire ?
00:46La possibilité qu'une candidate à l'élection présidentielle ne puisse pas se présenter ?
00:50Elle sera définitivement jugée avant l'échéance.
00:55Donc on peut se dire que la justice sera passée avant cette échéance.

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