Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, était en direct dans le Live Week-end ce dimanche matin.
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00:00— C'est difficile d'imaginer qu'une telle situation puisse être possible. Quelle est votre analyse et quelle est votre réponse, votre solution face à cela ?
00:09— Bah écoutez, oui, c'est difficile à imaginer, surtout pour ce quartier. Pour comprendre la situation, il y a eu plusieurs points d'île qui ont été fermés à Saint-Ouen,
00:18par exemple à côté du centre-ville ou sur le futur siège de la DGSI. Et par contre, il y a des quartiers populaires où ça continue à sévir.
00:25Donc c'est pas au niveau, en termes de problèmes, des quartiers nord de Marseille ou autres. Mais n'empêche, ça rend la vie des gens largement insupportable.
00:38Et les gens ont parfois l'impression que dans ces quartiers-là, on les a oubliés. Donc ça, c'est un premier constat. Le deuxième constat, c'est qu'effectivement,
00:46surtout dans une ville où on se fait fort de lutter contre le trafic de drogue, imaginer de fermer un établissement à cause du trafic,
00:52je comprends que les parents ne le comprennent pas, ni les enseignants. Surtout que c'est un groupe scolaire qui marche très bien, qui est très attractif,
01:00qui est un des seuls services publics qui restent dans ce quartier. Donc il faut tout faire pour que l'établissement reste un groupe scolaire maternel, primaire,
01:10l'un à côté de l'autre. Et c'est en cela que les parents et les enseignants sont venus me voir pour les aider.