Le président du cercle de réflexion Etienne Marcel, Bernard Cohen-Hadad, sur les sept ans de prison requis contre Nicolas Sarkozy : «On attend de l'autorité judiciaire qu'elle applique simplement le droit».
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00:00Thierry, vous savez que Thémis, la déesse de la justice, elle est représentée avec un bandeau sous les yeux.
00:06Un clef dans une main, la balance de la justice dans l'autre main.
00:10Ce que dit Maître Ingrin, c'est que
00:12quelle que soit la qualité du justiciable, riche ou pauvre,
00:17célèbre ou pas, la justice, qui a les yeux bandés, ne doit pas faire la différence
00:23entre l'individu. Et là on a l'impression, à travers ce qui est présenté aujourd'hui, qu'on fait la différence entre la qualité de l'individu.
00:29Ça c'est le premier point. Cette impartialité de la justice
00:32fait que l'on attend de l'autorité judiciaire, ce n'est pas un pouvoir, c'est une autorité,
00:37qu'elle applique tout simplement le droit au-delà et en dépit
00:42de la valeur ou de la qualité ou de la notoriété de la personne. Ça c'est le premier point. Deuxième point, c'est que
00:47ce bandeau de Thémis,
00:50aujourd'hui, on a quand même l'impression qu'il aveugle un certain nombre
00:53de juges et que cet aveuglement est lié à un engagement politicien et c'est peut-être ça aujourd'hui qui est dangereux dans la cité.