Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 28/03/2025.
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00:00Et bon, 4 buts à 2 pour Strasbourg contre l'Olympique de l'Olympe, les images avec vous ma chérie.
00:04Un match décisif dans la course à l'Europe.
00:07Le ballon donné à Mettlenheit pour Mikko Tadze, la barre.
00:10Loel domine largement ce début de match mais Strasbourg se réveille.
00:1457ème minute, corner et la tête de Santos.
00:174 minutes plus tard, Bakoua décisif avec cette frappe.
00:20Ça fait 2-0, Loel revient avec cette frappe de Cherki.
00:24Tolisso de la tête au fond des filets.
00:26Emega donne de l'air à Strasbourg avec son 9ème but en 2025.
00:30Et Strasbourg enterre les Lyonnais.
00:33Un but de Amo Ameyo.
00:36Et en toute fin de match, sur pénalty, Mikko Tadze réduit l'écart.
00:40Score final 4 buts à 2, Strasbourg n'est plus qu'à 1 point du podium.
00:44Léna, je vous présente mes excuses, j'ai passé devant votre caméra.
00:47C'est pas grave mémé, il faudra s'excuser avec la régie.
00:50Je vous présente mes excuses, je ne sais pas si vous acceptez tout ça.
00:54Juste côté coulisses, j'ai pris le siège camping de Nabil Jelit.
00:58Le siège qui grince.
01:00Ça rappelle le camping, les nuits au camping.
01:03Juste avant la question, vous retenez la fougue strasbourgeoise
01:07ou l'effondrement lyonnais, c'est ton père ou ta mère.
01:10Juste sur l'impression du match.
01:12C'était un match de haut de tableau.
01:14Comment avez-vous trouvé le match les copains ?
01:16Très sympa.
01:17Très plaisant.
01:19Un immense spectacle.
01:204-2, un match boxe-to-boxe de Bundesliga, du talent.
01:23Il y avait tous les ingrédients.
01:25On s'est régalé.
01:26Une première mi-temps où Lyon a un peu raté le coche
01:29mais s'est procuré des occasions.
01:31Et une deuxième mi-temps où une équipe strasbourgeoise
01:33qu'on voit moins en prime time, si je puis m'expliquer,
01:35m'a exprimé ainsi.
01:37Vous pouvez vous exprimer ainsi.
01:40On a vu des joueurs ce soir.
01:426 buts en 45 minutes.
01:44Et puis de la qualité.
01:46Ce n'est pas en termes de but, c'est en termes de production.
01:49C'était intense, c'était bien.
01:51Lutte de pouvoir.
01:52Il y a des bons matchs en Ligue 1.
01:54C'est la sensation que Lyon, par exemple,
01:57on voit leur score final, on se dit qu'ils se sont fait marcher dessus.
02:00Alors qu'ils ont fait une super première période.
02:02Avec des pressings partout.
02:04Ils ont étouffé.
02:05Avec des occasions.
02:06On a vu la barre de Mikko Tadze.
02:07Et puis il n'y a pas eu que ça.
02:08Et les strasbourgeois étaient totalement étouffés.
02:10Ce qui est génial.
02:11J'ai l'impression que vous m'avez parlé du demi-espace.
02:15Non, je n'allais pas me barrer.
02:16Parce que bientôt on parlera d'un quart d'espace, je le sens.
02:18Mais toujours est-il que ce que j'aime dans les questions,
02:20c'est quand même Strasbourg, il faut qu'on en parle.
02:22Parce que c'est une équipe pétillante.
02:26Vous retenez la fougue strasbourgeoise ?
02:28Vous êtes pas à nouveau ?
02:31Non, mais je croyais que c'était la question que vous aviez posée.
02:33Oui, mais juste avant, c'était une impression générale.
02:35Écoutez Président, sinon il va vous arriver des bricoles.
02:37Vous retenez la fougue strasbourgeoise ou l'effondrement lyonnais ?
02:40Habillage, on a trouvé un petit truc, je crois.
02:42Faites un peu.
02:44C'est du folklore alsacien.
02:47Choucroute pour tout le monde, nous saucissons lyonnais.
02:49Donc vous retenez la fougue strasbourgeoise ou l'effondrement lyonnais ce soir ?
02:52La fougue strasbourgeoise.
02:54The fougue one point.
02:56Monsieur Schneider ?
02:58Nos amis rhodaniens.
03:00Nos amis rhodaniens. L'effondrement, Nabil ?
03:02Vu mes couleurs, plutôt la fougue.
03:04La fougue.
03:06Monsieur Sévrac ?
03:08Écoutez, j'aime bien votre concept, je vais dire les rhodaniens.
03:10L'effondrement rhodaniens.
03:12Vous dites les lyonnais, on n'a pas France 3 régions.
03:14Les rhodaniens, les rhodaniens.
03:16Je pense qu'il va falloir lancer le jingle, Président.
03:20C'est un super duel.
03:22Pourquoi cet accent anglais ?
03:24Parce que j'aime bien, de temps en temps, ça fait du bien.
03:26Rosignol peut-être.
03:28Ah oui, d'accord, c'est un hommage au coach strasbourgeois.
03:30Djélitte ou Clémence ?
03:32Nabilou ou Pierre ?
03:34Qui est le premier de cordée dans ce duo ?
03:36Tu décides, Pierre.
03:38Comme tu veux.
03:40Pierre a envie de commencer, mais elle a du tact et tout ça.
03:42Le premier ?
03:44Ah, excusez-moi.
03:46On va commencer par Clémence et Greg.
03:48Si ça ne vous dérange pas.
03:50Il est fatiguant de se répéter les mêmes choses.
03:52Mais il va commencer.
03:54Ah, mais si !
03:56Non, parce qu'il n'a pas d'argument au début.
03:58Après, vous allez voir.
04:00On le connaît.
04:02On le connaît, notre farceur.
04:04Mes amis, la foule strasbourgeoise, ce soir,
04:06on joue à domicile et c'est Pierre qui commence.
04:08Alors moi, j'ai retenu Strasbourg.
04:10D'abord parce que c'est eux qui m'ont donné
04:12le plus de plaisir ce soir, aux yeux
04:14et à l'âme de la matrice de foot.
04:16Aussi parce que pour moi, c'est eux qui ont les deux hommes
04:18de la première et la deuxième mi-temps.
04:20Première mi-temps, pour moi, c'est Petrovic.
04:22Il fait six arrêts, il est carrément décisif.
04:24Le gardien, donc, strasbourgeois.
04:26Et la deuxième mi-temps, j'aurais dit,
04:28bah quoi ?
04:30Excellent retournement de situation
04:32et aussi problème de dissonance cognitive
04:34parce qu'entre ce qu'on entend de la multipropriété
04:36et ce qu'on voit finalement sur le terrain,
04:38il y a un truc qu'il faut qu'on règle
04:40dans notre cerveau et c'est intéressant.
04:42Ok, on filme du côté de la maison.
04:44Schneider, un non-strasbourgeois
04:46mais il roule pour les Rodiniens.
04:48Strasbourg joue moderne,
04:50pressing, contre-pressing, un maximum d'intensité.
04:52Ce que je veux dire, c'est que c'est le foot comme on le voit aujourd'hui.
04:54C'est un petit peu ce que l'AS Monaco, au Nice,
04:56font aussi par séquence. Il ne faut pas dissocier ça de ça.
04:58Et Lyon n'est pas invité
05:00à ce niveau d'intensité,
05:02à ce niveau de course et à ce volume.
05:04Ils peuvent le faire une demi-heure, ils peuvent le faire une heure,
05:06une année, ça craque.
05:08Je trouve que c'est un peu une équipe vintage,
05:10une équipe old-school qui ne répond pas aux nécessités
05:12athlétiques et aux nécessités
05:14même techniques du foot
05:16comme il est aujourd'hui.
05:18Strasbourg, effectivement, c'est très bien.
05:20C'est une équipe moderne, pas Lyon.
05:22La faux-strasbourgeoise par Nabil Jelloum.
05:24Moi, j'aime le football et j'aime surtout les footballeurs.
05:26Ce soir, j'en ai vu du côté de Strasbourg, j'ai pris du plaisir.
05:28Comme l'a dit Pierre à juste titre,
05:30Moreira, Emega, qu'on connaissait déjà,
05:32qui arrive un peu à la maturité.
05:34Et puis, Bakoua, quand il rentre avec son pied,
05:36je ne sais pas si c'était Robben, je ne sais pas si c'était Di Maria,
05:38je ne sais pas si c'était une maraise,
05:40mais en tout cas, moi, il m'a fait lever de mon siège,
05:42pas le siège que je vous ai laissé, mon cher mémé.
05:44Et à un moment, il ne va plus falloir se cacher du côté de Strasbourg
05:46parce que j'ai l'impression qu'ils sont candidats
05:48à quelque chose dans le classement de cette Ligue 1.
05:50Et puis, j'ai découvert le Paul Scholl,
05:52le strasbourgeois, Barco, l'homme roux
05:54aux pieds de velours.
05:56Et l'effondrement lyonnais par Dominique Sébrac.
05:58Non, mais j'adore Strasbourg,
06:00j'adore Frangeux,
06:02mais voyez-vous, à Lyon, il n'y a quand même rien de Cherki,
06:04dont on parle en équipe de France.
06:06Il y a Mikotadze, qui est un joueur formidable.
06:08Il y a Péry, qui est vraiment un bon gardien.
06:10Et puis, tout ça, en fait, c'est rien.
06:12Il y a Fonseca, qui est un super entraîneur.
06:14Et en fait, ils n'ont pas une équipe à la hauteur
06:16ou de leur attaque ou de leur entraîneur.
06:18Parce qu'entre Cherki et le gardien,
06:20c'est un peu le vide.
06:22C'est le vide intersidéral. C'est une équipe qui est desservie par sa défense,
06:24qui est desservie par son socle défensif,
06:26son bloc défensif.
06:28Et donc, c'est un peu embêtant, quand même,
06:30que Lyon ne soit qu'à la promesse de Cherki.
06:32Merci. Terminé. Une seconde trois
06:34pour le tandem Nabil-Pia.
06:36Qui conclut ? Ou personnelle ? Merci.
06:38Ce soir, le coup de blouse, c'était pour Lyon.
06:40Ok, merci.
06:42C'est un nouveau travail
06:44qui vous caractérise.
06:46J'ai entendu dans Superduel
06:48de la dissonance cognitive.
06:50Pour parler de la multipropriété.
06:52Je ne vais pas m'arrêter là-dessus,
06:54parce que ce n'est pas l'argument que moi,
06:56j'allais dire, d'une certaine manière.
06:58Mais, en revanche, je vais quand même voter pour Pia et pour Nabil.
07:00Vous étiez engagé avant.
07:02Non, mais honnêtement, je vais vous dire une chose.
07:04Je suis capable de changer.
07:06Ce n'est pas parce que je pense ça au départ
07:08que je vais voter pour ça.
07:10Pourquoi ?
07:12Parce que j'ai trouvé que je n'avais eu aucun argument
07:14sur l'effondrement lyonnais.
07:16Vous m'avez donné des arguments globaux pour me dire
07:18qu'il y a deux ou trois bons joueurs, mais à côté, il n'y a personne.
07:20Mais ça, ce n'était pas l'effondrement.
07:22Parce que j'aurais voulu des arguments pour me dire
07:24que Lyon, par exemple, perde autant de balles,
07:26qu'il ne soit plus aussi bon dans les précis.
07:28J'ai dit quand même.
07:30La différence entre la première, j'ai trouvé.
07:32Vous l'avez mal dit.
07:34Assez maladroite.
07:36Assez maladroite.
07:38Une légère dissonance cognitive.
07:40Et j'ai trouvé que c'était plus des arguments
07:42que j'aurais pu utiliser pour tous les matchs de Lyon.
07:44C'est-à-dire dire que le jour où ils perdent,
07:46c'est parce que les mecs ne sont pas mis au niveau des starts qu'ils peuvent avoir.
07:48Alors que là, on avait quand même le sel de ce match-là
07:50qui était la qualité de certains joueurs.
07:52Moi, c'est un effondrement, c'est toute la saison.
07:54Oui, mais c'est pour ça que tu parlais de l'effondrement.
07:56Sur ce match-là, je trouvais que mettre en avant
07:58la qualité de certains joueurs,
08:00la résilience, la capacité d'une équipe
08:02à être en difficulté sur une première mi-temps
08:04et à revenir en deuxième et faire ce qu'ils ont fait
08:06et faire aussi mal avec la qualité des joueurs.
08:08Je trouve que c'est ça qui, moi, m'a marqué sur ce match-là.
08:10Oui, mais c'est aussi ce qu'il y a de Strasbourg tout au long de la saison.
08:12Parce que Strasbourg, ce n'est pas que ce soir
08:14qu'ils sont comme ça.
08:16Non, mais là, on parlait du match.
08:18C'était quand même une analyse du match.
08:22J'ai une question à te poser.
08:24Est-ce que tu as l'impression que, même quand ils sont bien,
08:26est-ce que tu as l'impression que Lyon
08:28répond aux nécessités athlétiques
08:30de ce genre de match ?
08:32Ton argument était intéressant, parce que je me suis posé la question
08:34quand on parlait, est-ce que, véritablement, ils ont cette capacité ?
08:36Ils l'ont quand même montré sur pas mal de matchs,
08:38notamment en Ligue Europa.
08:40Aussi en championnat, sur certains matchs.
08:42Ils ont montré qu'ils pouvaient être là pour être présents.
08:44Le seul problème, c'est que cette équipe de Strasbourg,
08:46elle pose des problèmes à peu près à tout le monde.
08:48Elle en posera peut-être au PSG.
08:50Comment, pour vous,
08:52j'aimerais avoir le constat, peut-être que les téléspectateurs
08:54se posent la question, est-ce qu'on est en train de dire
08:56bonne, très bonne période de Lyon
08:58qui a dominé 60-40,
09:00qui avait 10 occasions à 1,
09:02à peu près, 60% ?
09:04Comment se fait-il que
09:06dès la deuxième période, ça tournait ?
09:08Comment vous l'expliquez ? Qu'est-ce que vous avez constaté ?
09:10Ils sont fatigués.
09:12Il n'y a plus le même pressing.
09:14À 45 minutes dans les jambes.
09:16C'est ce qu'on a vu.
09:18Très franchement,
09:20alors qu'en face,
09:22c'est à 1 000 tours pendant tout ce que ça fait.
09:24Moi, c'est ça qui m'étonnait.
09:26Ils ont lâché progressivement du terrain.
09:28C'est drôle.
09:30Il a pris le match en deuxième mi-temps un peu différemment aussi.
09:32Ils ont changé un peu leur structure.
09:34Ils ont joué un peu plus haut.
09:36J'ai trouvé qu'ils avaient joué un peu plus haut.
09:38Parce que Lyon ne presse plus.
09:40Parce que même sur les positionnements des joueurs,
09:42vous en première mi-temps, par exemple,
09:44ils étaient très éloignés les uns des autres.
09:46Il y avait la nécessité de sortie de balle.
09:48Vous aviez le gardien qui passait à la défenseur.
09:50Il ne savait même pas comment rendonner la balle.
09:52Donc souvent, il se la faisait prendre.
09:54Je trouve qu'ils avaient trouvé des appuis
09:56beaucoup plus facilement.
09:58Le constat de la première mi-temps sur Lyon,
10:00je trouvais que leur jeu collectif était magnifique.
10:02Parce que Strasbourg est une équipe qui presse
10:04de manière parfois un peu absolue, catégorique.
10:06Et en fait, ils ont fait en première période
10:08une bonne, jolie partie de cache-ballon.
10:10Et finalement,
10:12Strasbourg n'avait pas d'assises.
10:14Ils avaient n'a pas d'assises.
10:16Tout d'un coup, on voit que ça se règle.
10:18Par rapport à ce qu'il dit,
10:20effectivement, ils ont trouvé des appuis,
10:22mais tout ça, c'est des courses.
10:24Ton appui, c'est des courses.
10:26On peut estimer qu'après 45 minutes,
10:28notamment Almada, par exemple,
10:30ne jouait pas parce qu'il revenait du Brésil.
10:32Ils avaient quand même des joueurs
10:34qui étaient physiquement frais.
10:36Cherky n'avait pas joué le deuxième match
10:38avec les espoirs.
10:40Mais ça n'est pas ce qu'on a vu.
10:42On connaît parfois votre regard.
10:44Ils ne se sont pas fait défoncer
10:46sur l'intensité en deuxième période.
10:48C'est normal.
10:50C'est ce qu'on a vu.
10:52On a quand même vu des matchs de Lyon,
10:54cette année, où en deuxième période,
10:56ils marchaient sur leurs adversaires.
10:58Le championnat étant ce qu'il est,
11:00on sait très bien ce qui se passe,
11:02si c'est pour le faire contre Angers et Le Havre,
11:04non. Si tu le fais contre Nice,
11:06si tu le fais contre Monaco,
11:08c'est tout autre chose.
11:10Ils l'ont fait contre Nice.
11:12En deuxième mi-temps,
11:14ils ont été en immense difficulté.
11:16Ils gagnent le match à la fin.
11:18Ils peuvent le perdre.
11:20On parle de jeu, on parle de score.
11:22Je te parle de physique,
11:24de domination athlétique.
11:26Sur la qualité des individus,
11:28les Strasbourgeoises,
11:30il ne leur en faut pas beaucoup
11:32pour qu'ils marquent.
11:34Il leur faut juste tenir un kt
11:36et Matin en face.
11:38Il est attrapé par des limites individuelles.
11:40Et Péry, le gardien qui masque la misère,
11:42un peu comme Roulis parfois.
11:44Ce soir, il a été moins beau.
11:46Ce soir, quand même, je suis désolé.
11:48Tu ne prends pas 4 buts sur 90 minutes,
11:50tu prends 4 buts sur 45 minutes.
11:52On parle de Lyon.
11:54En deuxième mi-temps,
11:56ils se sont fait ringardiser.
11:58Je ne suis pas d'accord avec l'argument
12:00de dire que ce que fait Strasbourg,
12:02c'est ce que font beaucoup d'équipes
12:04contre le pro-wrestling.
12:06En plus, il fait le mécano.
12:08Ce n'est pas des joueurs de cycle.
12:10On lui a balancé des gars à droite,
12:12à gauche, des jeunes à fort potentiel.
12:14Ça ne marche pas toujours.
12:16Ça marche rarement.
12:18Ce soir, tu as eu
12:20de la multipropriété vertueuse.
12:22En face, tu as eu de la multipropriété
12:24en grande galère.
12:26On a toujours les ultras qui continuent
12:28la grève les 15 premières minutes du match
12:30depuis le début de la saison.
12:32C'est là où la dissonance cognitive est.
12:34C'est une réflexion intelligente
12:36pour essayer d'éviter que leur club
12:38tombe dans la multipropriété
12:40avec tous les risques que ça comporte.
12:42Quand tu regardes les faits,
12:44c'est là où c'est très étonnant.
12:46En tant que supporter,
12:48tu peux lutter contre la manière
12:50dont le football est organisé.
12:52C'est une réflexion intelligente.
12:54C'est une réflexion non seulement intelligente,
12:56mais en plus, ils tiennent la route
12:58sur la longueur.
13:00Je les respecte énormément pour ça.
13:02C'est très étonnant de voir le résultat
13:04sur le terrain actuellement.
13:06On a l'impression que ce contexte
13:08de multipropriété est hyper bénéfique
13:10pour Strasbourg et honnêtement,
13:12personne ne s'y attendait.
13:14Depuis le début de la saison,
13:16j'ai écouté le multiplex à la radio
13:18sur RMC en début de saison.
13:20Les ultras faisaient la grève des encouragements.
13:22A la fin du match, tout le monde applaudissait.
13:24J'ai l'impression qu'à Strasbourg,
13:26on ira voir Patrick Muller pour savoir
13:28s'il y a d'un côté les ultras
13:30qui aiment plutôt cette équipe
13:32et qui se font des coulisses de la philosophie.
13:34Greg Schneider, patientez.
13:36J'ai entendu parler de qualité individuelle
13:38et c'est un peu ce qu'elle a dit.
13:40Les joueurs valent tous 10 briques.
13:42Ce sont tous des internationaux d'espoir.
13:44Ce sont de forts joueurs.
13:46Petrovic pourrait revenir à Chelsea
13:48la saison prochaine.
13:50Mamadou Sars, tout le monde vous le décrit
13:52comme un monstre.
13:54C'est-à-dire que ce sont des joueurs
13:56tous haut de gamme.
13:58Ils en ont 15 ou 16.
14:00C'est effectivement la qualité individuelle
14:02dont vous parlez, Olivier.
14:04C'est-à-dire qu'à un moment donné,
14:06ce ne sont pas des joueurs normales.
14:08Emega, ce n'est pas un joueur normal.
14:10Tu l'as fait progresser.
14:12Mais ce sont des joueurs qui valent 10 plaques.
14:14Au minimum.
14:16Il faut quand même avoir ça en tête.
14:18Ismaël Doucouré, c'est un mec
14:20qui était international d'espoir.
14:22Il a fait les U17.
14:24C'est tous ces mecs.
14:26Navi avait raison.
14:28J'étais un peu sceptique.
14:30Vous prenez un entraîneur
14:32qui arrive au dernier moment.
14:34Il faut se souvenir de ça.
14:36Je pensais que ça allait être
14:38le nouveau Patrick Kist-Norbeau.
14:40Il y a un Kist et un Norbeau.
14:42C'est-à-dire qu'on se dit
14:44qu'il va découvrir la Ligue 1.
14:46Il vient avec des joueurs jeunes
14:48qui ne connaissent pas la Ligue 1.
14:50Tous les joueurs vous disent
14:52que quand vous arrivez en Ligue 1
14:54que vous n'êtes pas là.
14:56Et comme beaucoup de joueurs
14:58souvent, quand ils sont prêtés
15:00comme ça, au bout d'un moment aussi
15:02ça ne fonctionne pas trop bien.
15:04Ils se disent que l'année prochaine
15:06ils ne sont plus là.
15:08Et finalement, il y a eu
15:10l'entraîneur à un rôle majeur.
15:12On se fait un petit knack.
15:14On file à Strasbourg, en Alsace.
15:16Patrick Muller.
15:18Le lancement est un peu cliché.
15:20C'est l'équipe du soir.
15:22Mais pose une question
15:24sur l'ambiance à Strasbourg,
15:26à la Méno.
15:28C'est toujours chaud comme une bouillonne,
15:30votre stade, non ?
15:32Ça a été brûlant, j'ai envie de dire.
15:34Ce soir, 19 500 personnes encore
15:36à la Méno.
15:38Pour l'anecdote,
15:40c'est le 56ème match
15:42consécutif à guichet fermé
15:44au Racing Club de Strasbourg.
15:46La Méno est amputée d'une tribune
15:48puisqu'il y a des travaux assez lourds
15:50et conséquents qui sont en cours.
15:52Donc, 19 500 spectateurs
15:54ce soir pour peut-être la plus belle soirée
15:56de la saison
15:58ici, du côté du Racing.
16:00Parce que ça a été un match énorme.
16:02Il faut quand même préciser que c'est le 4ème succès
16:04consécutif pour les hommes de l'IM Rosengård.
16:06Et si je ne m'abuse, 6 victoires
16:08sur les 7 derniers matchs,
16:10avec un match nul aussi sur cette série.
16:12Ça nous fait 19 points sur 21 possibles.
16:14Une première mi-temps ratée
16:16dans les grandes largeurs.
16:18C'est une équipe de Lyon qui s'est créée
16:20beaucoup de situations, beaucoup d'occasions.
16:22Et derrière, une énorme réaction
16:24avec des joueurs qui s'affirment,
16:26des joueurs qui montent en puissance
16:28à l'image d'Andreï Santos,
16:30de Diego Morera, d'Emega.
16:32C'est tout sauf une surprise
16:34et c'est plutôt la grosse confirmation.
16:36Après cette saison dernière pour Strasbourg,
16:38l'an 1 du projet Blouko,
16:40qui était relativement mièvre.
16:42Il y a eu un changement d'entraîneur,
16:44les choses se sont mises en place.
16:46C'est une grande soirée
16:48et une grosse ambiance ici à la Vénus.
16:50Votre intervention est très riche.
16:52Il y avait une choucroute, du cervelat,
16:54il y avait tout ça.
16:56Patrick Jorbon dit
16:58qu'ils sont à un point
17:00la Ligue des champions.
17:02Ce que j'ai lu dans l'équipe,
17:04c'est que ces jeunes Alsaciens
17:06ont les dents qui rillent le parquet.
17:08On m'a même dit à Patrick Kistorbo,
17:10nous ce qu'on veut c'est la Coupe d'Europe.
17:12Aliam Rosenier,
17:14excusez-moi Patrick Kistorbo,
17:16tout à l'heure je me suis pris l'épée dans le tapis.
17:18On dit à Rosenier
17:20qu'on vise la Ligue des champions.
17:22Vous nous confirmez ce qu'il se dit ?
17:24On n'en est
17:26évidemment pas encore là.
17:28Vous connaissez parfois la tièdeur
17:30de certains des propos
17:32qui relèvent de la communication.
17:34Ce qui est sûr, c'est que l'objectif annoncé
17:36dès le début de la saison, c'était une Coupe d'Europe.
17:38C'était même un enjeu vital
17:40compte tenu des investissements qui ont été effectués.
17:42C'était une Coupe d'Europe.
17:44Quelle sera sa nature si les Strasbourgeois
17:46continuent sur cette lancée ?
17:48C'est vrai qu'il va falloir commencer à se poser la question.
17:50Mais la Ligue Europe 1, ce serait déjà
17:52très très bien.
17:54Même si ce n'est pas le discours officiel,
17:56compte tenu des résultats
17:58actuels, c'est un objectif
18:00qui commence à s'affirmer et s'affiner de plus en plus.
18:02Évidemment que
18:04ça brise dans les travées de la
18:06Ménos, cet objectif européen.
18:08Ligue des champions,
18:10clairement il faut commencer à en parler
18:12parce qu'encore une fois, la série est énorme et qu'on se rapproche
18:14maintenant à quelques encalbures
18:16du sprint final.
18:18Patrick, je vous garde parce que je sens que vous êtes seul.
18:20Je sens que vous avez envie de parler, je vous garde un petit peu avec vous.
18:22On fait un petit saut sur le plateau ?
18:24Parce que le Paul Scholl...
18:26Laissez-moi diriger l'émission
18:28sinon c'est un rouge direct.
18:30Le Paul Scholl s'est parlé du côté de Dazone.
18:32C'est Barco qu'on a découvert. Qu'est-ce qu'il dit ?
18:34Il s'est satisfait de la performance
18:36de son équipe. On joue très bien, on est très fort
18:38à domicile, on n'a peur de personne.
18:40On est prêt à se battre pour se qualifier
18:42pour la Ligue des champions. Vous avez décidé
18:44de s'avoter toutes mes interventions.
18:46Non mais c'est monsieur Tété.
18:48En tout cas, Barco a passé une belle journée parce qu'il est
18:50devenu papa d'une petite fille en début d'après-midi
18:52et puis une belle victoire contre Lyon ce soir.
18:54On a quand même passé des très belles journées.
18:56La vie c'est chouette avec vous Léna.
18:58Patrick Buller, on a parlé
19:00des supporters, on a parlé des ultras.
19:02Les ultras sont contre la multipropriété.
19:04Ils font grève des encouragements à chaque minute.
19:06Les 15 premières minutes,
19:08ils boudent et tout ça.
19:10À la fin, ils encouragent
19:12ou pas nos amis ultras quand même ?
19:14Ils sortent l'orchestre
19:16et tout ça ? Ou pas ?
19:18Ou ils boudent ?
19:20Ils se rattrapent une fois qu'effectivement
19:22ce premier quart d'heure
19:24réglementaire est passé.
19:26C'est quelque chose qui a été institutionnalisé
19:28en début de saison. 15 minutes
19:30d'encouragement sur chacun des matchs
19:32à domicile pour marquer leur refus de la copropriété.
19:34Ce club de Strasbourg
19:36qui appartient désormais à Blouko, propriétaire
19:38notamment de Chelsea.
19:40Derrière, ils se rattrapent.
19:42Je peux vous dire que clairement, ils ont encore mis une grosse
19:44ambiance ce soir. C'est un cup
19:46où tout le monde est debout maintenant.
19:48Il y a 5 à 6 000 personnes
19:50dans ce cup Strasbourg
19:52joue avec notamment les Ultra Boys 90
19:54qui ont été assez vindicatifs.
19:56Ils ont été dans l'encouragement de leur équipe
19:58et encouragés notamment par le scénario en deuxième mi-temps.
20:00Mais ils sont aussi dans la revendication
20:02par rapport à ce qui se passe dans l'actualité.
20:04Vous le savez, les prises de position
20:06notamment du miss de l'intérieur.
20:08Il y a eu beaucoup de banderoles à ce sujet-là.
20:10Mais oui, ils ont mouillé le maillot
20:12puisqu'on est dans le cliché mon cher Olivier.
20:14Patrick,
20:16entre les Ultra et entre les supporters
20:18strasbourgiens, les autres,
20:20ils s'entendent bien ou finalement
20:22monsieur Tout-le-Monde qui est dans les autres tribus
20:24d'annexe, ils disent non mais
20:26les Ultra ils font un peu chier ?
20:28Disons que le supporter
20:30lambda est un petit peu plus mesuré
20:32par rapport à la radicalité des
20:34Ultra Boys 90.
20:36Et les Ultra Boys 90 les regardent un petit peu
20:38en chien de faïence en disant
20:40quand on arrête d'encourager, vous ne faites pas grand-chose,
20:42vous ne prenez pas vraiment le relais.
20:44Donc gardez vos critiques.
20:46Il y a eu des tentatives aussi de l'entraîneur
20:48ces dernières semaines, du capitaine
20:50à ce moment-là, Habib Diara
20:52alors que les Lyonnais passent derrière moi
20:54pour un certain nombre d'entre eux.
20:56Il y a eu des tentatives de rameuter
20:58les Ultra Boys 90 et de leur dire
21:00voilà, commencez à nous encourager
21:02dès les premières minutes parce qu'on sera encore un petit peu plus
21:04fort mais pour l'instant ils se tiennent
21:06à cette ligne de conduite.
21:08C'est-à-dire 15 minutes de grève d'encouragement
21:10sur chaque début de match ici à l'Avignon.
21:12Fin de la grève, merci beaucoup. Vous allez reprendre
21:14votre métier, ceux d'intervieweurs hors pair,
21:16des Strasbourgeois et peut-être pas des Lyonnais
21:18qui sont passés sous votre nez mais ça c'est de ma faute.
21:20Patrick, on vous embrasse.
21:22Bonne soirée. Information importante ou lecture
21:24d'une information importante par Grégory Schneider
21:26puisque Strasbourg vise la sienne ou en tout cas
21:28à quelques points de la quatrième place.
21:30Mais en multipropriété
21:32il y a Chelsea.
21:34Et tu ne peux pas disputer la même Coupe d'Europe.
21:36Après tu peux essayer de trafiquer, de dissocier.
21:38C'est pas si simple,
21:40c'est quand même délicat et on touche
21:42à une délimite. Alors on peut célébrer la multipropriété
21:44mais là normalement, réglementairement c'est pas possible
21:46donc il faut un peu truander.
21:48Mais enfin c'est pas idéal.
21:50C'est un grand problème même.
21:52Par exemple le Red Bull Leipzig
21:54avait réussi par rapport à Salzbourg
21:56alors c'était un faux nom, ça s'appelait...
21:58Une autre entité.
22:00Oui mais il y a quand même quelque chose
22:02qui là ne va pas.
22:04Ils vont créer une autre société.
22:06C'est pas qu'un jeu d'écriture, c'est pas si simple.
22:08Et tu passes devant une commission
22:10à l'UFA et c'est pas si simple.
22:12Il y a aussi les joueurs que tu balances
22:14entre les deux clubs.
22:16Vu le nombre de clubs qui sont comme ça,
22:18ils vont s'adapter et trouver une solution.
22:20En revanche la bonne nouvelle
22:22pour Strasbourg, ce serait d'accrocher
22:24une des compétitions européennes
22:26parce que ça pourrait prolonger la vie de cette équipe.
22:28Il y a eu un pacte entre les joueurs.
22:30Si on est en Coupe d'Europe, on reste.
22:32Après c'est pas eux qui décident.
22:34Ils décident pas de tout.
22:36Mais prolonger la vie, ça veut dire
22:38Coupe d'Europe, ça veut dire aussi vitrine
22:40et vitrine aussi pour le propriétaire.
22:42Parce que si t'as des joueurs en Europa League
22:44ou en Ligue des Champions, ça peut augmenter leurs valeurs.
22:46Parce que le nerf de la guerre dans cette histoire, c'est quand même le business.