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"Mettre en échec le plus de types de cancers possible, c'est l'objectif ultime."

Recherche sur le cancer : 4 choses à savoir avec Ludovic Deriano, co-responsable de l'Initiative Cancer à l'Institut Pasteur.
Transcription
00:00Chaque année, en France, il y a 157 000 personnes qui décèdent du cancer.
00:05Mettre en échec le plus de types de cancers, donc le plus de cancers possibles,
00:09oui, c'est l'objectif ultime.
00:22On met un casque et on plonge dans un environnement tridimensionnel, 3D,
00:28où l'on va pouvoir, à partir des images et l'imagerie médicale classique,
00:33visualiser, par exemple, une tumeur au sein de son environnement.
00:37Donc cet aspect-là est essentiellement le domaine des chercheurs,
00:40celui de développer cet environnement virtuel le plus précis et le plus efficace possible.
00:47Ensuite, son utilisation, à terme, elle sera utilisée par des médecins,
00:52des chirurgiens qui pourront explorer cet environnement virtuel,
00:55donc utiliser cet avatar pour se préparer, par exemple, à une chirurgie
01:00et faire en sorte que celle-ci soit la plus précise possible,
01:02parce qu'ils auront pu requérir un maximum d'informations
01:05et se préparer avant la chirurgie sur le patient, en temps et au moment réel.
01:16La fonction première du système immunitaire,
01:18c'est de détecter un corps étranger au sein de notre organisme.
01:21Or, lorsqu'il y a développement d'un cancer,
01:24par définition, il y a eu échec du système immunitaire pour détecter ces cellules cancéreuses.
01:28Il existe plusieurs types d'immunothérapie.
01:31Une immunothérapie visant à stimuler vraiment l'efficacité
01:37et l'activité des cellules du système immunitaire.
01:40Cette immunothérapie est utilisée concrètement sous forme d'anticorps
01:45qui sont délivrés à un patient donné.
01:47Il y a un deuxième aspect de l'immunothérapie qui est de donner au système immunitaire
01:51la capacité de détecter les cellules cancéreuses en prélevant aux patients
01:55certaines cellules du système immunitaire.
01:57Elles sont donc extraites d'un patient donné, manipulées en laboratoire,
02:02amplifiées et réinjectées aux patients quelques semaines plus tard.
02:06On estime que 20 à 30% des cancers répondent positivement
02:11aux traitements actuels de type immunothérapie.
02:14Il a été mis en évidence la présence de certains composés du sang
02:18dont les taux et la présence sont liés au développement des cancers gastriques.
02:23C'est ce que l'on appelle un biomarqueur.
02:26Un biomarqueur sanguin peut être détecté et mesuré à partir d'une prise de sang classique.
02:33C'est une technique qui est en cours de développement.
02:35L'espoir dans les biomarqueurs sanguins, c'est d'utiliser des biomarqueurs sanguins
02:40au moment où les lésions ne sont pas détectables par des techniques invasives classiques.
02:46Plus un cancer est détecté de manière précoce,
02:48plus il y a de chances de le traiter efficacement et d'avoir une guérison à terme.
02:58Les guérisons s'expliquent par l'efficacité des traitements
03:01et notamment des traitements plus précis,
03:03comme les traitements de l'hémorragie,
03:05Les guérisons s'expliquent par l'efficacité des traitements
03:08et notamment des traitements plus précis,
03:10plus adaptés à chaque type de cancer et à chaque patient.
03:13Les traitements sont issus de la recherche.
03:16L'initiative Cancer, c'est une action concertée des différents laboratoires
03:20travaillant au sein de l'Institut Pasteur sur la recherche contre le cancer.
03:24C'est 52 équipes et ceci représente 252 chercheurs.
03:28Le cœur de notre métier, c'est de découvrir des choses nouvelles,
03:31des processus biologiques nouveaux qui n'ont pas été mis en exergue auparavant.
03:35C'est la première satisfaction.
03:37La deuxième, c'est lorsque ces connaissances peuvent être exploitées
03:40à but thérapeutique et notamment pour le traitement des cancers.

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