Filmer et diffuser des images de gendarmes et policiers pourrait bientôt coûter un an de prison et 45 000 € d'amende. L'opposition, les syndicats de journalistes et la Défenseuse des droits s'inquiètent d'une restriction de la liberté d'informer…
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00:00Je veux pas voir ça !
00:02Je veux pas voir ça !
00:04Arrêtez ça !
00:30J'en remercie les parlementaires de mettre en œuvre la promesse que j'ai faite aux forces de sécurité de ne pas être jetés en pâture sur les réseaux sociaux.
00:46Et autant j'ai dit aux policiers que je ne souhaitais pas qu'ils soient cagoulés dans les manifestations parce que la police de la République
00:51et l'établissage découverts, sauf exception notamment antiterroristes par exemple bien sûr, autant nous leur devons protection lorsqu'ils sont jetés en opropre dans les réseaux sociaux.
01:09Il n'est pas du tout interdit dans l'article 24 de filmer les forces de sécurité intérieure en train d'intervenir.
01:16Ce qui est interdit et qui fera l'objet d'un délit et qui du coup devrait être apprécié par un juge, c'est la volonté de filmer afin de nuire à l'intégrité physique ou psychique des forces de sécurité intérieure.
01:27La rédaction telle qu'elle est faite, des amendements indiquant qu'il ne sera plus possible de filmer les policiers en intervention sauf à l'écouté,
01:50ça veut dire qu'il n'y a plus de live Facebook, il n'y a plus tout ça etc. et ça ce n'est pas acceptable dans une démocratie comme la nôtre.
02:21Il ne s'agit en aucun cas d'empêcher les journalistes de travailler et le texte ne touche pas au droit d'informer des journalistes ni à celui des citoyens.
02:33Je vais vous donner un exemple, ce sont des forces de l'ordre qui peuvent être reconnues, des agents qui sont reconnus, qui sont identifiables et qui sont jetés en pâture sur les réseaux sociaux avec des appels à la violence,
02:44des appels au représailles et qui peuvent engendrer des conséquences très graves, ça n'est pas un cas d'école.
02:59Vous êtes trop près de nous tout à l'heure, ça va mal se passer.
03:04Si je vois ma tête à la télé, Rémi, Lucien, je vous attaque.