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Alors que LFI récuse toute «signification antisémite», Bernard Cohen-Hadad, président cercle de réflexion, s’indigne : «Tout ce débat d’excuses médiatiques d’une partie de LFI fait partie de la poudre aux yeux». 

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Transcription
00:00Je ne crois pas que ce soit une erreur.
00:02Je dirais au président Maillard, je ne crois pas que ce soit une erreur.
00:05Je crois que ça a été fait à dessein pour faire en sorte de récupérer cette clientèle islamo-gauchiste.
00:13Je crois que ça a été fait à dessein pour jeter l'anathème sur Sylvain Nanouna
00:19parce que c'est un animateur médiatique qui fait de l'audience, parce que c'est un animateur qui est libre,
00:24qu'on soit d'accord ou pas avec sa façon d'animer, parce qu'il est juif,
00:28parce que ça fait partie d'une ambiance de montrer qu'un certain nombre de personnalités de la communauté juive
00:34sont dans l'entreprise, sont dans les médias, sont dans la politique,
00:38et puis parce qu'il y a une volonté de montrer qu'on est au-dessus de tout ça
00:43et qu'on défend le Hamas, y compris dans une guerre au quotidien en France.
00:47C'est ça que je crois.
00:48Donc ça a été fait à dessein, avec ses références odieuses, honteuses, nazies,
00:55et ça a servi aussi la polémique d'aujourd'hui.
00:58Donc tout ce débat de négation d'excuses médiatiques d'une partie de l'FI,
01:05tout ça, ça fait partie de la poudre aux yeux, la volonté vraiment,
01:10et je le crois sincèrement, c'est de cliver, vous l'avez bien dit, monsieur le président,
01:14de cliver une partie de la population entre ceux qui stigmatisent Israël, les sionistes,
01:20la vie des Juifs en France, et ceux qui considèrent qu'aujourd'hui,
01:25pour gagner une élection, il faut être soutenu par une partie de la population islamo-gauchiste
01:31et anti-républicaine.
01:32Joseph.

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