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Les faits se déroulent le 9 février dernier. Une jeune femme s'écroule en pleine rue. Elle a pu être réanimée et sans séquelle neurologique grâce à un massage cardiaque de 4h. La docteure, cheffe de la réanimation à l'hôpital de Creil, raconte en exclusivité pour BFMTV cette histoire qui termine bien.

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Transcription
00:00C'est le 9 février qu'une femme de 22 ans est retrouvée
00:03avec des troubles de conscience dans la rue,
00:05dans une commune de Loise, au nord de Paris.
00:07Lorsque le service des urgences de Creil la prend en charge,
00:10la femme est en arrêt cardiaque depuis une heure.
00:13Ses chances de survie sont faibles,
00:15et pourtant, cette docteure va assister à l'impensable.
00:18Au bout de la quatrième heure, la patiente,
00:21alors qu'elle était toujours en massage cardiaque,
00:24a présenté des signes d'éveil.
00:27Elle a commencé à déglutir, à tousser,
00:29à cligner des yeux,
00:31et son cœur était reparti à ce moment-là.
00:33Si aucune séquelle neurologique n'est constatée,
00:36les autres organes ont tout de même souffert de l'arrêt cardiaque.
00:39Mais au bout de quelques semaines de soins,
00:41la femme a pu sortir des urgences en bonne santé.
00:44Pour comprendre un tel rétablissement,
00:46il faut se pencher sur les causes de l'arrêt cardiaque.
00:49C'est un arrêt cardiaque sur une hypothermie.
00:51L'hypothermie, ça va faire diminuer les besoins du corps,
00:53ce qui explique que le corps est capable de beaucoup plus longtemps
00:56tolérer cette hypoperfusion d'organes,
00:58ce qui permet d'avoir des résultats parfois exceptionnels.
01:01Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est de 7%.
01:04Si aucun geste de premier secours n'est pratiqué,
01:06il monte à 35% si les trois gestes sont faits correctement.

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