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00:00Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 9h30 11h avec Thomas Hill et avec M-Pokora ce matin pour son nouvel album.
00:06Il sort aujourd'hui, il est tout chaud, vous l'avez entre les mains, Thomas Hill s'appelle Adrenaline.
00:10Et puis il y a la grande tournée qui commence en novembre à la Maison dans l'Est, évidemment, le 8 novembre à Amnésie, Bruxelles, Amiens, Rouen, Caen.
00:19Et puis surtout le 25 novembre à l'Accor Arena à Paris.
00:22Et alors maintenant on va dresser votre portrait sonore, des petits sons pour mieux vous connaître et alors évidemment tout a commencé avec ça.
00:30C'était il y a 2-3 ans ça, on est d'accord.
00:36M-Pokora, ça vous fait peur si vraiment je connais tout votre corps personnel ?
00:39Non, ça va, ça risque d'être le cas.
00:42Link-Up, le groupe issu de Popstar, vous aviez 17 ans à l'époque et c'est vrai que vous avez trafiqué votre carte d'identité pour pouvoir participer au concours ?
00:49Oui, il fallait être majeur, mais j'avais 17 ans, j'ai dû changer, comme c'était une photocopie de la photo d'identité, c'était facile pour moi de trafiquer les numéros.
00:58Avant Photoshop !
01:00Oui, je suis allé avec une aiguille et de la gouache à l'époque.
01:03Et très vite, vous vous êtes senti un peu à l'étroit dans ce groupe Link-Up ?
01:07Oui, parce que l'univers musical n'était pas celui qui me plaisait le plus et puis je pense que j'ai toujours été dans cette idée de me servir de Popstar à l'époque comme tremplin.
01:19Et après Link-Up, vous vous êtes lancé en solo avec ça notamment.
01:28C'est l'un de vos premiers tubes, c'est le premier, Casquette à l'envers, Baggy, Smurf, c'est les années 2000.
01:42Et ça marque aussi déjà votre envie d'être plus qu'un chanteur, d'être aussi un danseur, un entertainer comme Michael Jackson ou comme celui à qui on vous compare souvent, Justin Timberlake, il y a de ça.
01:53Et lors de votre grand concert pour vos 20 ans de carrière, vous l'avez interprétée avec le look de l'époque.
01:59Elle me contrôle.
02:01Ah oui, sur la dernière tournée, oui, j'ai remis la casquette à l'envers, je n'ai pas mis une casquette à l'envers depuis au moins 15 ans, donc non, c'était un moment sympa.
02:11Elle fera partie des chansons que vous allez interpréter sur votre tour ?
02:15Il n'y a pas une tournée où je ne pourrais passer de ça, de photos de toi, j'en ai maintenant une dizaine qui sont un peu incontournables sur mes tournées.
02:23Les gens viennent pour ça.
02:25Et celle-ci, est-ce qu'elle y sera ?
02:27Dangerous, je fais toujours un clin d'œil, des fois je la mets dans un medley, etc.
02:39J'ai pas eu beaucoup de singles numéro 1, des albums, oui, mais des singles, et ce single était numéro 1 en France pendant deux semaines.
02:49C'était sur votre album MT3, en anglais.
02:51Un album anglais, oui.
02:53Un album qui n'a pas totalement pris comme vous l'auriez voulu.
02:55Paradoxal, alors que le single était numéro 1.
02:57Ce single a très bien marché.
02:59Non, mais comme quoi, il n'y a pas de règles en fait.
03:01Mais oui, après en anglais, on le sait, quand on est français et qu'on chante en anglais, tout de suite, c'est un peu plus compliqué de s'y retrouver pour les gens et de se raccrocher au texte.
03:11On est un pays où de toute façon la musique française prend largement le pas sur la musique anglo-saxonne dans les charts.
03:16Plus compliqué de passer en radio aussi.
03:18Les pays latins de toute façon sont comme ça, c'est toujours beaucoup le vivier local qui prédomine le top.
03:25Sauf les artistes de musique électronique, eux, ils ont le droit.
03:28Ils ont un petit pass.
03:30Et alors vous êtes revenu au français, Matt Pokora, et vous avez renoué avec le succès grâce notamment à ça.
03:49Ce qui est génial et ce qui a été très fort chez M Pokora, c'est que moi je le connaissais, mais ma fille pas forcément.
03:54Et en fait, elle a appris à connaître M Pokora avant Goldman, avec cet album-là.
03:59C'est des dingues !
04:01Elle avait 5 ans à l'époque.
04:03Ils ont vu l'engouement de ce titre qui était resté numéro 1 tout l'été 2011 en France.
04:10Et du coup, derrière, ils ont fait la génération Goldman et on connaît à l'époque le succès de la génération Goldman.
04:15Là, vous avez touché un nouveau public plus jeune que ceux qui vous suivaient depuis le début.
04:18Là, c'était plus jeune, parce qu'il y avait le côté solaire, etc.
04:21Et ce qui est drôle, c'est que la chanson a eu un meilleur classement dans les charts que celle de Jean-Jacques.
04:26C'était marrant, mais voilà, j'avais eu la bénédiction de Jean-Jacques, le boss, et c'est pour ça que je l'ai fait.
04:35Et alors vous êtes allé un cran encore plus loin en faisant tout un album hommage.
04:46Énorme succès, votre album de reprise de Claude François.
04:49Est-ce que vous-même, ça vous a surpris à quel point le public vous a suivi dans ce projet-là ?
04:54Ah oui, on ne s'y attendait pas.
04:56Ça a été un raz-de-marée.
04:58On a vécu des émotions incroyables en tournée.
05:01Et même moi, j'ai vécu des émotions incroyables.
05:03Le fait de travailler avec ses fils sur cet album,
05:06de me retrouver à voir des gens qui ont travaillé aux côtés de Claude François,
05:11qui viennent me voir sur la tournée, qui finissent en larmes dans mes bras après les concerts,
05:15parce que ça leur a appelé une époque incroyable.
05:18Et le plus beau compliment que j'ai eu, c'est qu'un jour, un de ses collaborateurs m'a dit
05:28qu'un jour, un de ses collaborateurs m'a dit
05:32que si Claude l'avait fait aujourd'hui, cette tournée, il l'aurait fait exactement comme ça.
05:37C'était fort d'avoir des membres de sa famille, de son staff, des auteurs-compositeurs.
05:44C'était incroyable.
05:46Et puis en 2019, vous êtes revenu avec un album très très réussi.
05:58Tombé, c'est l'un des tubes de l'album Pyramide, triple disque de platine.
06:03Là, vous êtes au sommet.
06:05Mais alors, problème, c'est que votre tournée, qui était à guichet fermé,
06:08elle a été interrompue par le Covid.
06:10En plein milieu.
06:11D'abord reportée, ensuite annulée.
06:13Parce qu'en fait, pour les événements de plus de 5000 personnes, comme vos concerts,
06:16il y avait des règles qui étaient impossibles à mettre en place.
06:18Impossible.
06:19Après, il disait un siège sur deux, mais comment on retrouve ça ?
06:23C'était injouable.
06:24C'était de mettre une règle, mais qui était impossible à appliquer,
06:27que ce soit pour moi ou pour les autres.
06:29À partir du moment où les salles sont déjà vendues, les concerts,
06:32on ne peut plus aller chercher les gens un par un, leur dire vous, vous ne revenez pas.
06:36Ça n'avait aucun sens.
06:38Et là, vous allez pouvoir retrouver le public avec cette grande tournée
06:41dans toute la France en ce moment.
06:43C'est incroyable.
06:44C'est incroyable.
06:45C'est incroyable.
06:46C'est incroyable.
06:47C'est incroyable.
06:48C'est incroyable.
06:49C'est incroyable.
06:50C'est incroyable.
06:51Avec cette grande tournée dans toute la France, en Suisse, en Belgique,
06:54à partir du mois de novembre, Matt Pokora.
06:57Dans un instant, on va parler gastronomie.
06:59Bien sûr, je suis là pour ça, cher ami.
07:01Vous avez ramené quelque chose à manger ou pas ?
07:03On va parler d'un plat que normalement Matt Pokora devrait apprécier.