Extrait du documentaire « Submersion migratoire - Mythe ou réalité ? » diffusé le 19 mars 2025 sur CNews
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00:00Dans le ministère de l'Intérieur, avec plus de 20%,
00:03l'Île-de-France est de loin la région du pays
00:05avec le plus fort taux d'immigrés dans sa population.
00:08Et depuis quelques temps, pour tenter de la désengorger,
00:10l'État ouvre des CADA,
00:12des centres d'accueil de demandeurs d'asile,
00:14partout en France.
00:15Comme ici, dans le petit village de Besnac, en Corrèze,
00:18qui doit être l'un des seuls endroits en France
00:20avec des panneaux écrits en arabe.
00:22Là, c'est de l'anglais, c'est notre langue.
00:25Et là, c'est de l'arabe.
00:26Vous savez lire l'arabe ?
00:27Non.
00:29Salut, Jeannette.
00:30Il faut dire qu'il y a deux ans,
00:31Laurent et les 360 autres habitants de la commune
00:34ont eu la mauvaise surprise de voir un CADA
00:36s'installer à quelques mètres de chez eux.
00:38Moi, j'habite là.
00:40Le terrain, c'est du terrain agricole,
00:42mais c'est ma ferme.
00:43On y a nos vaches et tout ça.
00:44Et le CADA est là-bas.
00:46La population de Besnac,
00:48qui a appris l'installation de ce CADA par la presse,
00:50a dû radicalement changer sa manière de vivre,
00:53à l'image de Jeanne,
00:54propriétaire d'une résidence secondaire dans le village.
00:57Nous, on y vient beaucoup moins souvent.
00:59Moi, vous voyez, j'y venais avec mes petits-enfants.
01:01Ils allaient faire du vélo.
01:03On n'était pas...
01:04On n'avait même pas besoin de les surveiller.
01:07Et alors, maintenant, on n'y va plus.
01:09Moi, on faisait le jardin.
01:10Maintenant, le jardin, c'est fini.
01:12On n'y va pas tranquille.
01:14Quand moi, je suis seule,
01:15et j'y vais rarement, mais enfin, quelques fois,
01:17je referme avec le cadenas derrière moi.
01:19Je vais sur les derrières.
01:20Je fais ce que j'ai à faire.
01:21Et il faut bien reconnaître qu'au moindre bruit,
01:24instinctivement, quand même, je tourne la tête.
01:26Avant, je ne faisais pas ça.
01:28Il y a...
01:30On n'a pas peur, vraiment,
01:33mais en fait, on n'est pas rassurés.
01:35Voilà, nous sommes ici.
01:37La maison n'est plus juste là.
01:39Il y a la cour devant.
01:40Et voilà, nous avons toutes les habitations,
01:43tout le cadenas est juste derrière la clôture.
01:46Alors, nous avons laissé pousser la végétation en désordre,
01:50mais pour nous masquer un petit peu.
01:53Mais souvent, là, ils viennent par là.
01:55On les a à proximité, vraiment à proximité.
01:58Voilà, c'est toute la...
02:00Là, il y a toutes les maisonnettes qui sont là.
02:02Il n'y avait pas de portail avant.
02:04C'était pas fermé.
02:05Les voisins, quand ils passaient là,
02:06ils me disaient, tiens, t'es dans ton jardin.
02:08Ils rentraient, ils venaient, c'était ouvert.
02:10Et là, maintenant, d'ailleurs, ils me le disent parfois,
02:12ils me disent, maintenant, tu peux être chez toi,
02:14on ne s'arrête pas.
02:16Cette grand-mère, qui assure qu'elle aurait quitté le village
02:19si elle y avait vécu,
02:20a très mal ressenti l'implantation de ce cadenas,
02:23qui a également de lourdes conséquences financières
02:25pour tous les propriétaires du village.
02:27Si on voulait vendre la maison,
02:28si nos enfants, plus tard, quand on ne sera pas là,
02:31vous vous rendez compte,
02:32elle est dépréciée de moitié,
02:35et encore, il faut trouver le client.
02:37Parce qu'il n'est pas certain que...
02:40Quand vous arrivez là-bas,
02:42oh, ben, c'est bien.
02:43Vous avez en face quoi ?
02:46Depuis l'arrivée des migrants,
02:48les rues de Besnac ne sont plus tout à fait les mêmes.
02:51Là, c'est un manque de respect de nos lieux,
02:55quand même, qui sont bien entretenus.
02:58Voilà.
03:00Regarde, regarde.
03:01Ouais, ouais, ouais.
03:02Regarde.
03:03Enfin, regarde.
03:04Je parle de l'emballage.
03:06Non, mais c'est honteux, honteux.
03:08Les habitants de la commune ne comptent pas en rester là
03:10et vont faire tout ce qui est en leur pouvoir
03:12pour déloger le cadenas.
03:14On a créé une association au mois de février 2023.
03:18Et puis, suite à ça,
03:20eh bien, nous nous sommes partagés la tâche.
03:22Nous avons fait une pétition.
03:23Nous nous sommes placés dans les familles,
03:25dans les maisons de la commune.
03:27Nous n'avons pas forcé la main aux gens à signer,
03:29contrairement à ce qui a été dit ensuite.
03:32On a eu énormément de signatures.
03:34Ces signatures ont été déposées
03:36sur le bureau de monsieur le préfet.
03:38Et puis, donc, eh bien,
03:40nous avons attaqué les manifestations.
03:43Nous avons montré que nous existions,
03:45que nous étions contre ce cadenas,
03:48puisque le site de l'amanderie
03:50était quand même mieux voué à être
03:53une résidence pour personnes âgées
03:56plutôt que d'être un cadenas,
03:58puisqu'on est quand même au milieu de nulle part,
04:01proche d'aucune commodité.
04:04C'est le préfet qui a pris la décision
04:06d'instaurer un cadenas sur la commune de Besnac.
04:09Nous l'avons appris par la presse.
04:11Et donc, d'où ce slogan,
04:13un préfet qui s'associe
04:15avec une association frauduleuse.
04:17Des panneaux comme celui-ci,
04:19l'association en a affiché partout dans le village,
04:21avec des messages très clairs envers les autorités.
04:24Aucune restriction pour le cadenas.
04:26Voilà où passent nos impôts,
04:28parce qu'il y a quand même quelques mois
04:30où le gouvernement avait demandé
04:32à ce qu'on fasse des économies,
04:34d'énergie, qu'on éteigne, voilà.
04:36Il faut savoir qu'ici,
04:38c'est Versailles, toute la nuit.
04:40C'est allumé comme si ça vivait...
04:42Et dans le parc aussi, hein,
04:44parce qu'il y a les champs derrière.
04:46La nuit du matin, moi je passe,
04:48c'est Versailles.
04:50Il n'y a pas d'autre mot.
04:52Il faut qu'on fasse des économies,
04:54mais eux, non.
04:56Visiblement, un cadenas,
04:58on ne fait pas d'économies, tout est permis.