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00:00Je suis en train de m'entendre.
00:05Je ne vais pas vous donner les propositions de loi.
00:09C'est une explication.
00:12Je ne vais pas vous donner les propositions de loi.
00:14Les députés ne vont pas faire l'application de loi.
00:19Les députés vont voter la loi mais les juges vont faire l'application.
00:24L'Assemblée nationale crée la loi.
00:29La justice crée le droit.
00:32Le droit et la loi sont les mêmes choses.
00:35L'Assemblée nationale vote la loi et le juge fait l'application de la loi.
00:42C'est comme si tu étais un juge.
00:46Il y a beaucoup de positions opposantes.
00:49C'est possible que tu sois un avocat ou un juriste.
00:52Ou que tu saches les lois.
00:54Les opposants pensent qu'il y a des sites pour l'abroger.
00:59Après, ils l'abrogeront.
01:03C'est l'entendement de beaucoup d'opposants.
01:06Mais je ne suis pas d'accord avec cette position.
01:10C'est une position différente.
01:14Ce n'est pas juste l'amour.
01:18Il y a beaucoup d'opposants qui pensent qu'avec la loi d'Avnisty,
01:23ils vont abroger Ousmane Sonko.
01:27Même s'ils l'abrogent maintenant parce qu'ils ont une immunité.
01:30C'est un obstacle pour la pursuite.
01:34Mais ce n'est pas comme ça.
01:38La loi pénale crée des droits acquis.
01:45Il y a des droits acquis.
01:47Le droit acquis de Basirou Diama Faye, c'est qu'il a un non-lieu.
01:52C'est terminé.
01:54Et le non-lieu n'a pas d'appel.
01:58Personne n'a fait appel, c'est terminé.
02:00C'est un droit acquis.
02:02Donc, on ne peut pas faire une autre loi.
02:05C'est ce que S7 Assar a dit.
02:08C'est la vérité.
02:11Il faut que, tu vois,
02:14si on ne fait pas attention,
02:16c'est fini.
02:18Si on ne fait pas attention,
02:21Basirou Diama Faye est notre président.
02:24En ce moment, il faut que j'appuie
02:28la loi d'Avnisty, je n'appuie pas la loi d'Avnisty.
02:32C'est ce qu'il faut faire.
02:35D'accord? Personne ne m'a dit ça.
02:37Je ne peux pas appuyer la loi d'Avnisty, je ne peux pas l'appuyer.
02:43Pour quelles raisons?
02:45Parce qu'avec l'Avnisty, on a un non-lieu.
02:48La loi d'Avnisty dit que les faits ont été jugés ou pas.
02:53Pour ce qui les concerne, ça a été jugé.
02:57Pour les autres, c'est eux qui ont été jugés.
03:01Donc, pourquoi les autres n'ont pas été jugés?
03:06Au fronton de la république,
03:11les hommes naissent libres et égaux en droit.
03:14Basirou Diama Faye est le président.
03:17Je n'appuie pas la loi d'Avnisty.
03:19J'ai des privilèges liés aux fonctions qu'il exerce.
03:24Mais en tant qu'individu, il n'a pas plus de droits que moi.
03:27Sur l'élection, il a une voix, j'ai une voix.
03:31Son gardien a une voix, mon gardien a une voix.
03:34Son chauffeur a une voix, mon chauffeur a une voix.
03:37Son chauffeur n'appuie pas mon chauffeur, il n'appuie pas moi.
03:40Donc, on n'est pas d'accord avec la république.
03:44Donc, si on n'est pas d'accord,
03:47il y a des choses sur lesquelles je ne suis pas d'accord.
03:52C'est-à-dire sur la politique et ses promesses.
03:55C'est vrai qu'il y a une part de vérité seulement.
03:58Mais pourquoi il y a une part de vérité?
04:02C'est parce que au Sénégal, il y a des gens
04:05qui participent au pouvoir et qui ne participent pas au pouvoir.
04:10Aujourd'hui, tout le monde participe au pouvoir.
04:13Tout le monde participe au pouvoir.
04:17Donc, on ne peut pas se dire qu'on va augmenter le salaire de 1%.
04:22Si on le fait, c'est comme si on augmentait le salaire de 1%.
04:27Voilà ce que ça donne, ça va donner tant de milliards qu'il faut le prendre.
04:31Et voici l'implication sur l'inflation.
04:35C'est là que la réunion se déroule.
04:37Ce qu'on peut dire, c'est qu'on peut calculer l'impact sur nos finances publiques,
04:45sur notre administration et même sur notre société.
04:47Par exemple, nous savons que l'essence de carburant est 80% de la taxe.
04:5380% de la taxe.
04:55Normalement, si l'essence de carburant coûte 100 francs le litre,
05:00le prix réel est de 20 francs.
05:0380% de la taxe.
05:05Dans tous les pays du monde, c'est presque pareil.
05:08Donc, si on a une taxe, il y a des conséquences.
05:11C'est la recette du Gouvernement.
05:14Le Gouvernement subventionne l'électricité, donc il y a des conséquences sur la subvention.
05:19Les recettes fiscales diminuent de temps.
05:23On sait avec précision quelle est la consommation moyenne en carburant.
05:28En essence ou en gasoil.
05:31Donc, si on ne paye que 1 franc, on a des conséquences.
05:34Sauf pour le réunion.
05:36Il y a des promesses que l'on ne peut pas faire.
05:39Si c'est irréaliste, à l'instant où on fait la promesse, c'est irréaliste.
05:44Je suis un homme politique.
05:47Les hommes politiques sont comme ils sont.
05:50Si je suis vulgaire, je sais ce que je vais dire.
05:53Mais puisque je ne suis pas vulgaire ici,
05:56les promesses n'engagent que ceux qui veulent bien y croire.
06:01Mais il faut savoir que les promesses politiques
06:05peuvent être appréciées correctement par les populations.
06:08Pendant la campagne électorale.
06:10Si j'avais le droit de faire ceci ou cela,
06:13je n'aurai pas eu le droit de faire autre chose.
06:16Parce que tout le monde me déteste.
06:18Donc aujourd'hui, ce pays a changé.
06:21On a changé de paradigme.
06:23On ne peut pas dire ce que l'on veut.
06:26On ne peut pas dire qu'on veut la loi d'amnistie.
06:29Il y a des droits acquis.
06:32Qu'est-ce qu'on va faire des droits acquis?
06:34Il y a un président qui avait été sous mandat de dépôt.
06:38Il y a un mandat.
06:39Maintenant, qu'est-ce qu'on va faire de ce président?
06:41Voilà les conséquences.
06:42Et là, ils n'ont pas de réponse.
06:44Donc, il y a des choses qu'on ne peut pas dire.
06:48Donc, je considère que la vie politique dans ce pays
06:53va avoir des aléas.
06:55C'est vrai maintenant que c'est dans la société civile
06:58qu'on trouve parfois certaines positions extrêmes.
07:01Parce qu'ils n'ont pas d'engagement,
07:04ils n'ont pas de responsabilité,
07:05ils n'ont pas de légitimité,
07:07c'est-à-dire qu'ils ne vont pas à la collecte du suffrage des citoyens.
07:12Donc, ce n'est pas vrai.
07:14Parce qu'il n'y a pas d'enjeu.
07:16C'est vrai qu'il y a un enjeu de vérité,
07:18un enjeu de pertinence,
07:19mais il n'y a pas d'enjeu de légitimité, de légitimation citoyenne.
07:23Donc, il n'y a pas d'enjeu.
07:24Mais les hommes politiques n'osent plus faire ça.
07:26Parce que ce n'est pas fait.
07:27Bon, la conséquence, on la connaît.
07:29Donc, moi, je pense que c'est vrai,
07:32il est encore, il est maintenant quand même plus facile
07:35de discuter dans ce pays.
07:37De discuter.
07:38Si on ne discute pas,
07:41comme le gouvernement l'a dit,
07:42il faut que j'y aille aussi,
07:45bon, c'est une échappée solitaire.
07:48D'accord ?
07:48Une échappée solitaire,
07:50unilatéralisme,
07:51c'est la vérité.
07:52Et pour ça, il faut que ça s'arrête.
07:53Je donne un exemple.
07:54Aujourd'hui, tu vois,
07:58depuis 1992,
08:00on a un code électoral consensuel.
08:03Ce code électoral consensuel,
08:05quand on l'a voté,
08:06on l'a fait.
08:0792.
08:08En 92, il y a eu l'élection,
08:09Abdelbouf a perdu Dakar.
08:12Il a perdu Pikine.
08:13Il a perdu beaucoup de grandes villes.
08:15Abdelbouf ne peut pas gagner en 2000.
08:19En 2000, Abdelbouf a gagné.
08:22En 2012, Macky Salle a gagné.
08:24En 2024, Basile Ndiamaye Faye a gagné.
08:27C'est un bon code.
08:28Mais ce code est bâti
08:30par un consensus.
08:32Ce consensus, actuellement, il est rompu.
08:35Ce code n'a pas été remplacé
08:38par l'élection
08:39ou par la révision des listes électorales.
08:43Ça a été programmé
08:45ou décidé par l'approche législative?
08:47Non, mais là, actuellement,
08:48on est en période de révision des listes électorales.
08:51Il n'y a aucun consensus.
08:53Il n'y a aucune discussion.
08:55Le gouvernement procède par unilatéralisme.
08:58Quand on parle d'élection,
09:00on pense qu'on va aller en campagne.
09:03On va faire du foot.
09:05Ou aller à Djolof.
09:06Ou à Fanen.
09:08Ou à Tamba Kounda.
09:09Il y a des distances.
09:11Il y a des commissions itinérantes.
09:13Quand les commissions partent?
09:15Comment les commissions partent?
09:16Comment on les organise?
09:17Parce que dans les commissions,
09:18il y a l'État,
09:20l'administration territoriale.
09:22Il y a la Sénat.
09:24Il y a les partis politiques.
09:26C'est obligatoire.
09:27Comment on va les transporter?
09:29Quels jours vont être choisis?
09:31Comment ça se fait?
09:32Le gouvernement n'en fait qu'à sa tête.
09:35C'est la première fois dans l'histoire de ce pays
09:38où il n'y a eu aucun dialogue.
09:41Unilatéralisme, échappé solitaire.
09:44Ça veut dire que procède élection,
09:46contestation, qu'est-ce que c'est?
09:47Au Sénégal, il y a des contestations en matière électorale.
09:50Il y en a toujours eu.
09:51Mais bof, c'est des contestations.
09:53Moi, le livre blanc du PDS,
09:55c'est moi qui l'avais rédigé.
09:57C'était écrit sous la direction d'Amandou Salle.
10:00Je sais qu'il y a des choses à contester.
10:02Mais il y a des choses à contester.
10:04Mais le fond, le système, on ne le conteste pas.
10:07C'est certains aspects qu'on va contester.
10:09Or, aujourd'hui, c'est pour le système qu'on risque de contester.
10:11Parce qu'ils vont faire des échappées solitaires.
10:14C'est bon.
10:16Donc, réunis aussi,
10:17il faut qu'on sache comment gérer ça.
10:20Il y a quelque chose qu'on sait,
10:22c'est qu'il y a un phénomène de fitne ici.
10:25Or, vous avez vu ce qu'il y a ici.
10:26Fitne, sur une base bien simple,
10:29était-elle juste, était-elle fausse?
10:31Il y a des soupçons,
10:32est-ce que les soupçons étaient fondés ou passés?
10:34Un autre débat.
10:35Donc, il faut faire le troisième mandat pour manifester.
10:37Combien de morts? 80 morts?
10:3980 morts, oui.
10:40Alors, si on fait une liste électorale,
10:43on verra que l'élection n'y sera pas,
10:45ce ne sera plus 80 morts.
10:47Parce que, je vous ai déjà dit,
10:48la loi d'amnistie, c'est des policiers et des gendarmes.
10:52Si on a des policiers et des gendarmes,
10:53c'est parce qu'ils veulent manifester
10:55parce qu'ils n'accordent pas pour le système électoral.
10:56Tu penses que les policiers et les gendarmes vont se battre?
10:59Croiser les bras.
11:00Ils vont croiser les bras.
11:01Or, s'ils croisent les bras,
11:02ils vont se battre.
11:03C'est-à-dire que, dans une bataille de rue,
11:05le pouvoir n'a aucun intérêt.
11:08Et les gens, avec les contestations,
11:11le mécontentement,
11:12ça leur donne des problèmes.
11:13Des problèmes.
11:14Donc, on n'a aucun intérêt
11:16à cette échappée solitaire.
11:18Si on se battre,
11:20si on se battre,
11:22si on se battre,
11:24si on se battre,
11:26si on se battre,
11:28si on se battre,
11:29où est-ce qu'on ira demain?
11:31Ah, mais là-bas, il y a longtemps qu'on ne se batte pas.
11:33Oui, c'est vrai.
11:34C'est-à-dire qu'il n'y a pas de Bougalep,
11:36ni de Tombowali.
11:37Oui, il y a longtemps.
11:38Oui, il y a longtemps.
11:39Mais là-bas,
11:41les militaires ont disparu récemment.
11:43Mais là, c'est différent.
11:44C'est différent.
11:45C'est différent.
11:46Il n'y a jamais eu
11:4880 morts
11:49par des Alkati.
11:51Il n'y a jamais eu
11:52des cas précis
11:54d'un homme
11:56dans un commissariat
11:57qui a fait ça.
11:58Tu sais, je dis toujours,
11:59encore une fois,
12:00moi, je ne fais pas de propagande politique.
12:03Donc, je crois à ce que je suis.
12:06Tu vois,
12:08ceux qui ont attaqué les Alkati,
12:09ils ont été tués.
12:10Ceux qui ont attaqué les gendarmes,
12:12ils ont été tués.
12:14Ceux qui ont attaqué les avocats,
12:15ils ont été tués.
12:16Il y a des Alkati qui ont été tués.
12:19Violent.
12:21Il y a des magistrats qui ont été tués.
12:24Il y a des avocats qui ont été tués.
12:26Mais il y a une exception.
12:28D'une manière générale,
12:29les magistrats font leur job.
12:31D'une manière générale,
12:33les avocats font leur job.
12:34D'une manière générale,
12:35les policiers font leur job.
12:37D'une manière générale,
12:38les gendarmes font leur job.
12:39Les douaniers font leur job.
12:40C'est pour ça que l'Amérique est en paix.
12:42S'ils ne faisaient pas leur job,
12:43l'Amérique ne serait pas en paix.
12:44Mais c'est parce qu'à l'intérieur,
12:45il y a des bruits de galère,
12:46ça existe.
12:47Dans tous les pays du monde.
12:49Dans tous les pays du monde, ça existe.
12:51Donc, il ne faut pas qu'on jette le bébé avec l'eau du bain.
12:54Donc, il y a des Alkati qui ont été condamnés.
12:59Il y a des magistrats qui ont été condamnés.
13:01Il y a des avocats qui ont été condamnés.
13:02Mais il n'y a qu'une seule chose.
13:03Mais ici, il y a 80 mois,
13:07on veut dire qu'il y a 80 mois
13:09que les Alkati et les gendarmes ont été tués.
13:10C'est là qu'on veut aller.
13:11On veut vous inhiber.
13:14On veut vous inhiber.
13:16Tout le monde est inhibé.
13:18C'est tout le corps qui risque d'être inhibé.
13:21Dans un contexte de crise,
13:24d'unilatéralisme
13:26et aussi de négation ou de violation des droits.
13:29C'est ça la réalité.
13:30L'unilatéralisme que tu parles,
13:32tu penses que l'opposition n'est pas en paix.
13:34D'autant plus lors de l'élection législative.
13:36Jean-Baptiste Titine n'était pas là pour parler de l'opposition
13:40avant d'aller à l'élection.
13:41Mais tu es d'accord.
13:42Oui, je suis d'accord.
13:43Jean-Baptiste Titine est bien gentil mais c'est mon ami.
13:47On se connait, c'est mon frère.
13:49Je n'ose pas dire que c'est mon petit frère.
13:50C'est mon petit frère.
13:52C'est juste mon ami, c'est quelqu'un de bien.
13:55Mais l'homme politique, c'est un général.
13:57Et lui, avec tout ce qui est bien
14:00ce n'est pas lui qui décide.
14:01Il mène une politique de gouvernement.
14:05Lors de l'élection, les règles de l'élection
14:08sont déjà discutées.
14:10Après, on y va.
14:11Les règles sont déjà prises.
14:13Mais on vaillait le temps aussi.
14:14Et après, on se discutait à l'Assemblée.
14:19On allait au conseil constitutionnel.
14:22Le conseil constitutionnel était là-bas.
14:24On était là-bas pendant 2-3 mois.
14:26On ne pouvait pas y aller.
14:28Donc, on ne pouvait pas y aller.
14:31Donc, ils ont tout fait tout seuls.
14:35Ils ont tout fait, tu sais quand on est venu
14:37on devait rester dans la cuisine
14:40tu devais t'asseoir, tu devais t'asseoir
14:42tu devais t'asseoir, tu devais t'asseoir
14:43quand on discutait, qu'est-ce qu'on discutait?
14:45Qu'est-ce qu'on discutait?
14:47Tu t'asseois, tu t'assoies, c'est ça.
14:48Ils ont tout fait tout seuls.
14:50Bon, il est bien gentil, il était brave
14:52il est brave le général Tin, d'accord?
14:54Mais bon, à ce moment-là, on lui dit
14:56qu'on ne pouvait pas discuter.
14:57D'accord.
14:58Qu'est-ce qu'on discutait?
14:59D'accord.
15:00D'accord?
15:00Bon, donc, ce que je veux dire
15:02c'est qu'on ne peut pas, dans ce pays-là
15:04Aujourd'hui, avec tout ce qu'on a vécu
15:07avec tout ce qu'on a vécu
15:08est-ce que, c'est vrai peut-être qu'ils étaient plus jeunes
15:12mais quand même, en 1978
15:15Aboulaye Wad et Senghor
15:16sont venus ici pour une campagne électorale
15:19Senghor ne l'a pas fait comme il l'avait prévu
15:21Aboulaye Wad ne l'a pas fait comme il l'avait prévu
15:22ils sont venus ici pour discuter, pour faire une élection
15:25et quel que soit ce qui s'est passé après
15:28mais Aboulaye Wad, Senghor, il ne l'a pas fait
15:30parce qu'il n'avait pas le droit de faire de la politique
15:32il est venu, il a fait, il est allé sur la télévision, il est allé partout
15:35il est allé partout, c'est vrai qu'on l'a attaqué de partout
15:38où il est allé, le comité d'action du PS
15:41nous l'a attaqué de partout, où il est allé, on l'a attaqué
15:43c'est ça qui a amené d'ailleurs les calots bleus
15:45alors, on ne peut pas prendre des gens comme Aboulaye Wad
15:49pour former les gens pour qu'ils aient des calots bleus pour assurer sa défense
15:52D'accord? C'est ce que le Sénégal n'a jamais fait
15:54D'accord
15:54Donc, on ne peut pas y aller, on ne peut pas venir
15:56le temps que l'élection vienne
15:58c'est important
15:59on ne sait pas si les élections locales seront anticipées ou pas
16:02mais, comme ça, les élections locales seront contestées
16:05les élections législatives seront contestées
16:08les élections présidentielles seront contestées
16:10et les policiers, les gendarmes, les militaires vont croiser les bras
16:14on va nous laisser nous seuls nous battre sur le terrain
16:17c'est ça, c'est ça, c'est ça
16:18c'est pour ça qu'on est venus ici, c'est ça, c'est ça
16:19c'est pour ça qu'on est venus ici
16:20D'accord
16:20mais il y a un mot que je ne sais pas si tu le connais
16:22c'est l'état des libertés
16:23parce que là où on est