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Ils sont nés pour faire le bien autour d'eux ! Ici derrière votre porte, ou à l'autre bout du monde...
Evrard Wendenbaum nous emmène en Indonésie, avec son association Naturevolution, pour secouer les consciences et sensibiliser à l'urgence de préserver la biodiversité de ce paradis menacé par l'activité humaine.
Gravir les montagnes, les nôtres, et les plus mythiques du monde, pour réaliser ses rêves ceux des enfants en rémission de leucémie : Anne-Sophie de Saint-Ours repousse ses limites avec son association Des Sommets pour une Etoile.
Et puis fini le casse-tête pour les anniversaires ! Cécilia Pascal se met en boîte pour offrir un drôle de moment d'évasion... et les adultes se laissent prendre à l'univers de ses Escape Games !
















Télégrenoble, votre chaîne d'infos locale iséroise.
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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:05Bienvenue à tous, très heureuse de pouvoir vous présenter, vous mettre en lien à travers
00:33cet écran avec ces personnes qui sont nées pour faire le bien autour d'elles, que ce soit derrière
00:38votre porte ou à l'autre bout du monde. C'est là où nous emmène cet explorateur des temps modernes
00:43qui donc observe, qui réfléchit, qui agit avec vous face à l'urgence de sauver et préserver
00:49les biodiversités. Gravir les montagnes, les nôtres et les plus mythiques du monde pour réaliser
00:55ses rêves et donc ceux des enfants qui luttent ou ont lutté contre la maladie, cette iséroise
01:00recousse les limites pour eux. Et puis fini les casse-têtes pour les anniversaires, pour les
01:06team building ou juste pour vous évader dans ces mystères. Pour vos jeux, elle se plie en quatre et
01:13se met en boîte, qu'elle nous a apporté d'ailleurs pour le prouver, Cécilia Pascal, créatrice d'Escape Game.
01:19Bienvenue. Merci. Pour tous ou sur mesure, vraiment vous allez changer la vie de ces mamans qui
01:26parfois ont un petit peu du mal à organiser des anniversaires et vous avez tout créé pour eux.
01:31Vous allez nous ouvrir aussi les portes de votre univers qui pourra nous emmener très loin tout en
01:36restant chez nous. Le Mont-Blanc, le Kilimanjaro, la Concagua et d'autres sommets pour une étoile.
01:43C'est non seulement le nom de votre association, c'est le sens désormais de votre vie. Anne-Sophie
01:48de Saint-Ours, bienvenue. Merci. Vous gravissez donc ces sommets pour accompagner les enfants
01:54en rémission de l'ESEMI. Vous nous raconterez cette histoire personnelle et vos prochains défis
02:00dans un petit instant. Explorateur, c'est porteur de légendes, ça nous a tous fait rêver tout petit.
02:07Le métier fait rêver effectivement les tout petits mais le rêve est parfois sorti de cauchemars bien
02:13réels, des terres polluées, des espèces menacées, des populations impuissantes. Évra, Vandenbaum,
02:19c'est votre combat, c'est de secouer les consciences et d'en donner chacun d'entre nous dans cette
02:27mission qui n'a pas de frontières. Bienvenue. Bonjour. Vous êtes explorateur scientifique et
02:33fondateur de Nature Évolution, une association créée pour préserver les mondes perdus et les
02:39populations qui en dépendent. C'est écrit dans le texte. Pourquoi ? Parce que bien souvent on
02:46considère que pour protéger la nature, il faut isoler cette nature de l'humain. Or on n'arrivera
02:53jamais à protéger la nature de cette manière. Il faut bien faire en sorte que les gens qui y habitent
02:57et qui en dépendent aient le loisir et l'envie même de protéger ce territoire dans lequel ils
03:02vivent. Parce qu'en plus on peut s'inspirer. C'est ça, on s'inspire de la nature et du fonctionnement
03:06même de cette biodiversité. Absolument. Puis toute notre vie est régie par le fonctionnement
03:12et par le bien-être de la biodiversité. De toute façon, que ce soit notre vie à des milliers
03:17de kilomètres de là ou même la vie localement de ces communautés. Dans les deux cas, on a besoin
03:22de cette biodiversité. Aujourd'hui, notre travail d'association dépasse largement les frontières de
03:31la biologie, de la science et de la conservation au sens strict. Et on se déploie aujourd'hui beaucoup
03:35plus sur des questions humanitaires pratiquement. Humanitaires ou de développement économique ou
03:40développement social. Parce que de toute façon, en matière de biodiversité, il n'y a qu'une planète,
03:44il n'y a pas de frontières. Et on est tous concernés, que ce soit ici ou à l'autre bout du
03:49monde. On vous a découvert il y a une bonne quinzaine d'années, on va dire, lorsque vous
03:53nous aviez éclairé sur un point, un nouveau presque, sur la carte du monde, le massif du
03:58Makay à Madagascar. Jusqu'ici inexploré car très difficile d'accès. C'est le point de départ de
04:04votre association, de votre démarche ? Complètement. J'y étais allé une première fois en tant
04:08qu'explorateur-aventurier. Je n'avais pas de velléité à protéger ce bout de nature.
04:13Vous vous y êtes fait mal aussi. Mais voilà, je suis tombé amoureux de ce coin-là. Et puis
04:19surtout, j'étais effrayé par la vitesse à laquelle les différentes forêts étaient en train de
04:24disparaître. Donc voilà, l'idée de créer une association pour essayer de protéger ce territoire
04:29est née de là. Mais alors qui êtes-vous ? Alors vous qui êtes originaire de Grenoble et du Grésivaudan,
04:34un scientifique, un militant, un montagneur aussi ? Je ne sais pas, un peu tout ça. Moi je suis géologue
04:41de formation, mais je ne suis pas du tout scientifique aujourd'hui dans mon activité. Je
04:44contribue à de la recherche scientifique, mais je ne porte pas moi-même les recherches. Non,
04:48je suis aujourd'hui dirigeant d'association. Et ça fait déjà une grosse mission, puisqu'on est plus
04:53d'une centaine de personnes aujourd'hui entre la France, Madagascar et l'Indonésie. Trois
04:58territoires, donc, d'activités, une vingtaine de projets différents. Voilà, donc je me sens plus
05:03comme un chef d'entreprise que comme un scientifique ou autre chose. Mais ce que je trouve
05:07génial dans ce métier aujourd'hui, c'est que tous les jours, je change et de destination, si je
05:12puis dire, et d'ambition presque. Là, de temps en temps, on va déployer des projets qui
05:18vont lutter pour la sécurisation alimentaire de certaines populations.
05:22Le lendemain, on fait un projet de reboisement. Enfin, je dis le lendemain, je contribue en tout cas d'un
05:27jour à l'autre à des projets qui sont très très divers. Et là, effectivement, je suis en train
05:32d'essayer de monter une série d'expéditions scientifiques en Indonésie.
05:36Alors, le point de départ, on a compris, c'était de préserver la biodiversité en rappelant son rôle indispensable pour nous tous.
05:43J'imagine que vous avez grandi en même temps que cette association, finalement. Cette association Nature
05:47Évolution vous a ouvert votre esprit également ? Vous êtes allé plus loin que vous pensiez ?
05:52Oui, c'est possible. Disons qu'au tout début, moi, j'avais créé l'association dans le but d'aider la recherche scientifique
05:58pour que des chercheurs aient l'occasion et la possibilité d'aller dans des territoires très difficiles d'accès, complètement oubliés, etc.
06:04Et l'objectif, c'était de pouvoir se servir ensuite de des arguments et des éléments que les scientifiques,
06:09les éléments irréfutables, on va dire, que les scientifiques pouvaient collecter pour ensuite demander à des États,
06:15donc l'État de Madagascar ou l'État d'Indonésie, de lancer des démarches de conservation.
06:19La réalité nous a rattrapés relativement vite parce qu'on s'est rendu compte qu'on avait beau amener
06:23des centaines de nouvelles espèces d'oiseaux, de mammifères, de ce qu'on veut, en fait, personne ne bouge.
06:29Donc, si tu veux que la nature soit protégée, il faut que tu t'y mettes toi-même, que tu retrousses tes manches et que tu te dises bon,
06:36la science, ça ne suffit pas. Il faut maintenant agir concrètement avec les communautés,
06:39essayer de faire bouger les choses de l'intérieur avec les autorités locales, etc.
06:43Donc, oui, il y a eu une grosse évolution de l'association.
06:47Et puis également, comme je disais à l'instant, on a beaucoup grandi.
06:50On fait beaucoup plus de choses sur beaucoup plus de projets divers.
06:54Malgré ce message aussi porté à la connaissance de tous, d'ailleurs, avec un documentaire dès le début sur Canal Plus,
07:01qui avait alerté beaucoup de monde, une très bonne visibilité, ça ne suffit pas ?
07:04Non, ça ne suffit pas. Déjà, les données scientifiques, elles sont balayées bien souvent,
07:10à l'exception peut-être de certaines données qui touchent à l'archéologie.
07:14On a remarqué que dès qu'on fait des découvertes d'archéologie,
07:17c'est beaucoup plus porteur que tout ce qui touche à la biodiversité.
07:20Donc, les civilisations sensibilisent plus que la biodiversité ?
07:24Oui, il y a un attachement aux ancêtres. C'est relativement basique, mais c'est clair partout.
07:29Que ce soit à Madagascar ou en Indonésie, on vit exactement la même chose.
07:32Donc, on s'appuie beaucoup là-dessus.
07:33C'est aussi pour ça que sur nos missions scientifiques, on a des biologistes,
07:36mais on a aussi tout le temps des archéologues et des anthropologues avec nous
07:39pour essayer de faire des découvertes comme on en a fait là, il y a quelques semaines.
07:42Ça, c'était en 2024, votre expédition, vos expéditions, Wallasea, c'est ça ?
07:47Oui, c'est ça.
07:48Qui nous a conduit en Indonésie, sur l'île de...
07:51Sulawesi.
07:52Sulawesi, voilà, avec ses expéditions.
07:54Alors, à la demande du gouvernement local de...
07:58Sulawesi, Tengara.
07:59Tengara, c'est ça.
08:01Qu'est-ce qu'il vous a demandé, ce gouvernement local ?
08:04Il vous a demandé des arguments, c'est-à-dire un inventaire ?
08:08Au tout début, quand on porte l'idée de protéger un territoire,
08:13c'est parce qu'on a une certaine conscience, on va dire,
08:16qu'il y a un enjeu particulier sur la zone.
08:18Conscience que, j'ai envie de dire, on ne peut avoir initialement
08:21que parce qu'on a eu l'éducation, parce qu'on a des connaissances sur le sujet.
08:26Connaissances qu'on partage ensuite aux autorités locales,
08:29au Bupati, c'est-à-dire le chef district, puis aux gouverneurs de la province, etc.
08:35Et une fois que cette conscience est là et que cette envie est partagée,
08:39d'essayer de protéger ce territoire qui est exceptionnel,
08:42eh bien, les autorités nous demandent des preuves.
08:45C'est pour ça qu'elles font appel à nous ensuite pour nous dire,
08:48bon, moi, je veux bien qu'on dépose un dossier pour faire classer ce site
08:52en parc national ou en géoparc de l'UNESCO, etc.
08:54Mais il me faut des billes, il me faut des trucs clairs
08:56que je puisse aller défendre auprès d'autres autorités,
08:59ou de l'Assemblée nationale, etc.
09:01Donc ça, c'est dans ce cadre-là que nous, on intervient
09:03et qu'on monte des expéditions scientifiques.
09:05– Parce que les obstacles sont beaucoup plus forts que la volonté ?
09:09– Oui, c'est-à-dire que la situation politique et économique en Indonésie
09:16va totalement à l'opposé de notre démarche à nous,
09:19dans le sens où la protection de la nature, aujourd'hui, au niveau politique,
09:25en Indonésie, ça n'existe pas, c'est complètement...
09:28Bon, j'allais dire en Indonésie.
09:30Dans le monde, en ce moment, on voit bien que malheureusement,
09:33c'est loin d'être la priorité des priorités de qui que ce soit,
09:36mais ça ne l'est vraiment pas du côté de l'Indonésie
09:39qui mise tout sur les ressources, les ressources de la terre,
09:42c'est-à-dire soit les monocultures de palmiers à huile, de poivre,
09:45de ce qu'on veut, soit la terre elle-même, la roche,
09:48et donc là, en l'occurrence, il s'agit de nickel.
09:51On parle d'une priorité nationale aujourd'hui,
09:53tout le monde veut aller en Indonésie, extraire le nickel,
09:56c'est le premier producteur mondial de nickel, 51%.
09:59– Notamment dans cet archipel ?
10:00– Notamment dans ce territoire-là, effectivement.
10:03– Qui s'appelle l'archipel de Sombori ?
10:04– Sombori, la Bengui.
10:06– C'est un endroit magique.
10:07– Absolument paradisiaque, en apparence.
10:09– C'est fantastique.
10:10– Donc ça, c'est l'objet de votre prochaine mission au mois d'avril ?
10:12– Oui, c'est ça.
10:14– Donc ces terres qu'on voit ici, elles sont bleues,
10:17cette haut est turquoise.
10:18– Pour le moment.
10:19– Il y a une dizaine d'îles sur cet archipel.
10:22– Et tout autour, c'est dévasté par des mines de nickel
10:25qui sont en train de fleurir à une vitesse ahurissante,
10:30tout simplement pour les besoins de notre industrie automobile,
10:33puisque l'un des principaux utilisateurs de nickel dans le monde,
10:38c'est les batteries, c'est les fabricants de batteries électriques pour les voitures.
10:43Donc tout ça, tout ce que vous voyez sur ces images,
10:45cette déforestation massive,
10:47en fait, c'est pour avoir des voitures qui ne polluent pas.
10:49Derrière, oui, mais qu'est-ce qu'elles ont pu faire avant ?
10:52Avant d'être dans nos mains et avant de rouler sur nos routes ?
10:55– Malgré la croissance des technologies,
10:57elles aussi pour produire de la manière la plus éthique et la plus propre possible.
11:01– Mais ça, sur le terrain, ça n'existe pas.
11:02– Pas encore.
11:03– Aucune règle qui est appliquée par les compagnies minières.
11:07Donc ils font absolument ce qu'ils veulent.
11:08Tout est corrompu, tout le système est fait pour exploiter, exploiter, exploiter,
11:14y compris exploiter les communautés locales qui en souffrent énormément,
11:17déjà de maladies, de maltraitances en quelque sorte, de mensonges,
11:21parce que tout ça, c'est fait sans jamais leur dire quoi que ce soit.
11:24Ils ne sont absolument pas au courant de ce qui est en train d'arriver à leur corps,
11:28à leur nappe phréatique, au milieu dans lequel ils vivent, etc.
11:31Donc nous, notre but, c'est non seulement d'obtenir des résultats,
11:35des preuves irréfutables de la catastrophe qui est en cours,
11:38mais c'est aussi de pouvoir leur montrer à ces communautés locales
11:42et les aider ensuite à se défendre via des processus juridiques notamment.
11:45– Mais en quoi est-ce que l'exploitation de mines peut nuire à ces coraux, par exemple,
11:50qui sont subis mais qui sont tout autour ?
11:51– C'est relativement simple, c'est-à-dire que quand tu enlèves la forêt de la montagne
11:56qui est juste autour de la mer, il n'y a plus rien pour retenir l'érosion.
12:01– Donc on déboise pour creuser ?
12:03– Oui, c'est ça, on rase tout, puis ensuite on arrache tout
12:06avec des bulldozers, de la dynamite, etc.
12:08On charge tout ça sur des barges immenses,
12:10mais c'est des millions et des millions et des millions de tonnes de roches.
12:14En gros, c'est comme si on enlevait, on enlève toute la substance du sol.
12:18Et puis on arrive à un sous-sol qui est autour de 20 mètres,
12:20qui est bourré de métaux lourds, donc c'est là qu'on trouve le nickel.
12:23Et ce métaux lourd, ce sol, il se retrouve à nu, en fait.
12:26Donc à chaque fois qu'on est sous la pluie, en l'occurrence,
12:28on est pile sous l'équateur, donc il pleut beaucoup,
12:30eh bien tout ça vient se raviner et aller dans les rivières, puis dans l'océan.
12:35Et ça crée un excès de sédiments, mais non seulement c'est un excès de sédiments,
12:38donc déjà ça, les coraux ont du mal à y survivre,
12:41mais en plus ces sédiments sont bourrés de métaux lourds eux-mêmes.
12:44Donc ça étouffe les coraux, ça anéantit littéralement la vie localement.
12:50Et les poissons et autres finissent par fuir.
12:53Et s'ils ne fuient pas, de toute façon, ils consomment ces métaux lourds
12:56qui finissent dans nos estomacs et dans nos assiettes, à nous potentiellement.
12:59Donc tout ça est absolument catastrophique.
13:00Ça s'appelle un écocide et c'est un écocide dont on ne parle jamais.
13:03Et ça n'est pas qu'une question même de respect de la nature.
13:06Elle est indispensable.
13:07Ça, vous le rappelez, la biodiversité, ce sont des mécanismes extrêmement simples,
13:11l'un dans l'autre, qui fonctionnent pour faire tourner la planète.
13:15Oui, qui nous assure de quoi respirer, de quoi boire, de quoi manger, etc.
13:19Exactement, c'est ce qu'on peut découvrir aussi, d'ailleurs, sur votre site Internet,
13:22avec des petites... Vous recensez vraiment des chiffres tout simples aussi
13:26et qui doivent nécessairement heurter les consciences.
13:29On peut participer, nous, à vos missions, comment ?
13:33Bon, alors tout ce que je viens de raconter là ne donne pas trop envie, mais...
13:37Et pourtant...
13:38La réalité, c'est qu'il y a quand même encore des territoires absolument splendides
13:41et que les missions scientifiques dans lesquelles on fait...
13:46C'est là qu'on développe nos missions scientifiques
13:48et on permet à des éco-volontaires, donc à vous, comme moi,
13:52de participer sans forcément avoir des compétences scientifiques ou quoi que ce soit.
13:56C'est juste prêter main forte aux chercheurs,
13:59les aider à faire des observations, à porter leur matériel,
14:03à prendre des recensements d'objets archéologiques, etc.
14:07Et puis, ce n'est pas seulement sur des missions scientifiques,
14:09on propose des missions éco-volontaires sur l'ensemble des actions
14:13que l'association porte en Indonésie et à Madagascar.
14:16Ce qui veut dire que vous pouvez être amené à construire une école,
14:18à faire un potager scolaire, à faire de la transplantation de coraux,
14:24ou de la replantation d'arbres dans des mangroves, etc.
14:27On a une vingtaine de projets et sur tous ces projets-là,
14:29qui sont déployés tout au long de l'année, ce n'est pas ponctuel,
14:31c'est vraiment une action permanente,
14:33les éco-volontaires peuvent nous rejoindre et pour aussi longtemps qu'on le veut.
14:37Avec une grande chance majeure, c'est que c'est défiscalisable,
14:41de la même manière qu'un don.
14:43Ce qui veut dire que quand vous partez pour Madagascar à 3000 euros,
14:46vous pouvez en avoir seulement pour 1000 euros,
14:48ce qui est quand même un gros avantage de notre côté
14:51et qui permet d'avoir du monde.
14:52Je dis ça parce que la démarche de partir en ayant une volonté d'agir,
14:59tout le monde ne l'a pas et donc je pense que cet avantage fiscal
15:02a un grand intérêt d'un certain point de vue.
15:07Merci beaucoup Évrard Vandemboe pour ce sourire déjà aussi,
15:11qui nous rend toujours optimiste.
15:14Ce n'est pas toujours facile avec ces sujets,
15:16mais il faut persévérer.
15:17Absolument, merci.
15:19Merci beaucoup. La montagne ?
15:22Parce que là on voit la mer.
15:24En fait, ce milieu-là, là on a vu la mer,
15:27mais c'est très montagneux, cette zone, c'est un massif karstique,
15:30donc j'ai tout le temps à grimper, à pagailler, à plonger, etc.
15:33Donc je m'amuse beaucoup, il n'y a pas de souci,
15:35je n'ai plus besoin d'aller dans les hauts sommets.
15:37Je pense que vous allez écouter avec une oreille très attentive Anne-Sophie,
15:40tout de suite.
15:49Anne-Sophie de Saint-Ours, déjà vous aimiez la montagne,
15:52la randonnée, notamment avec vos enfants ?
15:56Oui.
15:56La montagne, vous l'avez toujours pratiquée ?
15:58Oui, je l'ai pratiquée dans mon enfance,
16:00avec mes parents du côté d'Alvar Lébin.
16:02Et puis après, plus tard, j'ai voulu transmettre un peu cette passion à mes enfants,
16:07toujours sur Alvar, sur Annecy.
16:09Et puis après, c'est devenu un projet plus personnel.
16:11Oui, parce que l'un d'entre eux, l'un de vos quatre enfants,
16:14vous a poussé à grimper plus haut, le Mont-Blanc, le Kilimanjaro, la Concagua,
16:19ces limites, vous ne les voyez plus, depuis les premiers mois.
16:23De votre fils Maël, le troisième de vos quatre enfants,
16:28qui a souffert dès son dixième mois d'une leucémie assez rare et grave ?
16:36Oui, tout à fait. Maël a été diagnostiqué d'une leucémie en juillet 2013,
16:41donc il avait dix mois.
16:43Donc il a été traité, soigné, il a été soigné du coup à Lyon,
16:48il a rechuté en 2018, il a été greffé, il a rechuté en 2020,
16:51il a été greffé et il a rechuté en 2022.
16:55Et on savait qu'on partait sur une fin de vie.
16:57Mais avant ça, il m'a encouragé à vivre mes rêves.
17:00Et moi, en 2021, je voulais faire l'association du Mont-Blanc.
17:04Et il m'avait poussée et du coup, je voulais le faire pour lui
17:07et aussi pour récolter des fonds pour des enfants en rémission de leucémie.
17:10Et donc, j'avais récupéré alors un petit peu moins que la hauteur du Mont-Blanc,
17:14donc un peu moins, j'ai récupéré 4500 euros,
17:17à 300 près, que j'avais pu du coup reverser à ces enfants
17:22pour qu'ils puissent eux aussi vivre leurs rêves.
17:24Parce qu'à l'hôpital, on est quand même coupé de tout.
17:27Et donc, ça permettait que, comme elle a pu vivre des rêves,
17:30eux aussi puissent le faire.
17:31Oui, leur offrir cette bouffée, cette respiration ici, cette évasion.
17:36Alors, ce sont des images pour tous parents qui nous regardent,
17:39qui sont tous enfants qui nous regardent, qui sont très durs,
17:41qui sont très lourdes et chargés d'émotions.
17:44C'était important aussi d'intégrer Maël.
17:45Il est toujours avec vous.
17:46Il est toujours avec nous ici dans cette émission,
17:48puisque c'est votre guide et on l'écoute.
17:51C'est lui qui vous a incité donc, qui vous a poussé à réaliser vos rêves.
17:55On l'écoute.
17:56Ma maman, elle va faire une plante dans la nuit du jeudi à vendredi
18:01ou du vendredi à samedi.
18:03Et pour qui elle fait tout ça ?
18:05Pour réaliser son rêve et aussi pour aider l'association Appel
18:09et chacun de son Everest.
18:11Et qu'est-ce que t'en penses, toi ?
18:13Moi, je trouve que c'est bien parce qu'elle réalise son rêve.
18:16Donc, elle aide les associations.
18:19Merci, Maël.
18:20Pour nous, ce n'est pas facile à dire, les associations, c'est sûr.
18:23Le rêve de Maël, c'était de devenir magicien.
18:25Notamment, il adorait faire des tours de magie.
18:27Il adorait faire des tours de magie et il n'expliquait jamais ses tours.
18:32Mais par contre, il était très fort.
18:33Il faisait des scénarios et un de ses rêves a été de rencontrer Eric Antoine.
18:38Et du coup, c'était vraiment super.
18:40Donc, tout ça, vraiment cette dimension très onirique qui est propre à chacun d'entre nous.
18:45Cette illusion, parfois aussi, finalement, qui nous berce et qui nous fait croire aussi à beaucoup de choses.
18:51C'est ce que vous avez ouvert les yeux là-dessus avec Maël,
18:56qui, en plus, avait décidé aussi de vivre comme tous les autres enfants.
19:00Donc, il y avait aussi cette notion d'activité.
19:04Voilà, il se savait condamné.
19:06Oui.
19:06Et malgré tout, il s'est dit finalement,
19:09moi, je serai prolongé avec ma maman, avec ses rêves.
19:14C'est ça le point de départ de votre association ?
19:16Oui, c'est exactement ça.
19:17Des sommets pour une étoile.
19:19Des sommets pour une étoile.
19:20L'idée, c'était de continuer à faire vivre Maël autrement,
19:23de pouvoir redonner ce qu'on a reçu aussi pendant dix ans.
19:26Et tout en gardant ce projet d'alpinisme qui a été finalement découvert grâce à lui.
19:32C'est un peu ce qui vous a permis de résister aussi ?
19:37Oui.
19:38Oui, oui, tout à fait.
19:39Parce que le fait de préparer un sommet, de préparer une ascension,
19:43on dit souvent que l'ascension est terminée quand on revient au point de départ.
19:47Donc, de créer ce projet, d'en parler.
19:49Et après, de se préparer à l'ascension, de la vivre.
19:52Ce sont des moments extrêmement forts.
19:55Et en fait, au sommet du Mont-Blanc, j'y suis restée 30 minutes.
19:58Il y avait juste mon guide, mon binôme et moi.
20:00Et en fait, là, plus rien n'avait d'importance.
20:02C'était juste de profiter du moment.
20:04Une impression de sérénité, d'apaisement.
20:08Et tout de suite, qu'est-ce que je peux faire ensuite ?
20:11Quel prochain sommet ?
20:12Et finalement, on revient avec des questions,
20:15mais il y a un apaisement vraiment important.
20:17Ce qui veut dire que vous vous nourrissez aussi des rêves des enfants, le vôtre.
20:23Également les autres, les enfants qui souffrent de l'euthémie aujourd'hui,
20:27qui sont en rémission de l'euthémie.
20:29C'est important aussi de dire ce mot-là.
20:31C'est pour eux qu'on les voit ici.
20:34C'est pour eux que vous gravissez ces sommets.
20:36Oui, au sommet du Mont-Blanc, j'ai cité tous les enfants que j'avais rencontrés.
20:40Et puis là, il y en avait encore beaucoup d'autres.
20:41Mais oui, ils ont la chance de pouvoir vivre leurs rêves.
20:44Et donc, si moi, je peux apporter aussi avec des sommets pour une étoile quelque chose,
20:49parce que ça coûte de l'argent de faire des rêves pour des enfants.
20:52Pour Maëlle, on avait reçu une cagnotte de 18 000 euros avec la générosité de tout le monde.
20:58Et ça a permis qu'ils voient des dauphins,
21:00qu'on aille en Sicile pour voir le stromboli en éruption.
21:04Et donc, si chacun donne un petit peu,
21:07ça peut faire énormément à l'enfant,
21:10mais surtout à son entourage, les parents, les frères et sœurs,
21:13qui, en fait, souffrent, souffrent tous les jours parce qu'on est séparés.
21:17Donc, demander de l'argent, ouvrir des cagnottes,
21:20vous gravissez des sommets, même le Kilimanjaro,
21:25pour promouvoir cette action, c'est-à-dire que vous le faites pour eux.
21:29Et c'est aussi pour véhiculer le plus loin votre message,
21:32le porter au plus haut en donnant énormément de vous-même.
21:35Ce sont des ascensions très difficiles qui ne s'improvisent pas.
21:38Non, c'est beaucoup de préparation.
21:40C'est, en gros, pour une expédition, c'est à peu près six ou six mois de préparation,
21:44technique, physique, mentale aussi.
21:47Et oui, l'objectif, c'est d'aller le plus haut possible
21:50et puis de revenir après rempli d'énergie à redonner,
21:53à redonner aux enfants et puis à l'entourage.
21:55Et des histoires à leur transmettre.
21:57Vous rencontrez les populations aussi.
21:59Vous êtes accompagnés là-bas.
22:00Oui, alors pour le Kilimanjaro, on était accompagnés avec les porteurs et les mules,
22:05mais les porteurs surtout.
22:06Et du coup, on crée du lien.
22:07Et moi, après, j'ai pu rencontrer des Maasai aussi.
22:09Donc ça m'a permis de voir un peu la culture locale complètement différente de la France.
22:13Et de pouvoir entrer leur raconter des histoires.
22:15Oui, et oui, c'est finalement leur mettre le monde à leur porte.
22:21Justement, à tous et à tous ces enfants.
22:23Elle est toute jeune, cette association.
22:25Là, ça y est, elle est créée.
22:26Oui, ça y est, elle a quelques mois.
22:28Elle est créée, donc il n'y a pas d'adhérents pour l'instant.
22:30Mais l'idée, c'était de lancer le projet.
22:32Alors il y a l'association des sommets pour une étoile.
22:34Et puis le projet que je porte est un projet sur trois ans.
22:38L'idée, c'était d'avoir une symbolique.
22:40En gros, c'est quatre sommets pour les quatre lettres du prénom de Maëlle.
22:44Et l'idée, c'est de réaliser tous ces sommets d'ici 2027.
22:49Avec chaque fois un sommet qui porte son nom.
22:50Donc là, je pars en Alaska dans un peu moins de trois mois
22:54pour réaliser l'association du Mont McKinley.
22:57Donc la lettre M pour Maëlle qui culmine à 6190 mètres.
23:01Et c'est une expédition d'un mois en autonomie totale.
23:05Puis d'autres suivront aussi partout à travers le monde.
23:09La Concagua aussi, un sommet mythique et qui a une histoire aussi avec nos territoires.
23:15C'est aussi pour vous le moyen de montrer qu'il n'y a plus de frontières,
23:20qu'il n'y a pas de limites.
23:21Aussi, quand on se bat, il n'y a pas de limites.
23:23Donc c'est votre vecteur à vous pour pouvoir collecter ces petites sommes,
23:28cette somme de petites sommes finalement pour les enfants.
23:33Pourquoi votre association?
23:34Il y a des associations aussi et un certain nombre,
23:37qu'elles soient locales, qu'elles soient nationales pour les rêves des enfants.
23:40Pourquoi votre association?
23:42C'était important de la créer.
23:43C'est important parce que c'était pour ne pas oublier,
23:46pour ne pas oublier Maëlle, pour le faire vivre autrement.
23:48Et aussi parce que dans la courbe du deuil, il y a cette étape.
23:52Et la dernière étape, c'est comment donner du sens au départ de quelqu'un
23:56et comment se reconstruire.
23:58Et ma façon à moi, c'était de créer cette association pour dire
24:02quand je fais ces sommets, cette étoile, elle est là-haut.
24:05Mais tout le monde a une étoile, finalement, quelque part.
24:08Et donc, si ça peut aussi inspirer quelqu'un qui a perdu un enfant,
24:11de dire la vie ne s'arrête pas, je continue.
24:13Et ce n'est pas facile tous les jours.
24:16Je pense tous les jours à Maëlle.
24:17Mais je me dis, ça me donne l'occasion d'avancer.
24:20Et moi, finalement, Maëlle vit en moi via cette association-là.
24:24S'il était, s'il avait été encore là, je ne l'aurais pas fait, je pense.
24:28C'est construire, c'est un petit peu ça aussi le message
24:31que vous pouvez transmettre à chacun, la manière de s'approprier le deuil,
24:35de le vivre aussi, de s'approprier une longue maladie aussi.
24:39C'était pour vous de construire.
24:41Voilà, tout de suite, poser des petites pierres.
24:43Et puis, c'est quelque chose qui vous permet de respirer.
24:46Oui, c'est ça, parce qu'en fait, à l'hôpital,
24:49il y a beaucoup la partie, les médecins, les traitements,
24:51il y a beaucoup le mental.
24:53Moi, le mental, je l'ai mis en place dès juillet 2013.
24:56Et je me suis dit, si j'arrive à donner mon énergie à Maëlle,
25:00ça va lui rajouter des jours dans sa vie.
25:02Et donc là, maintenant, c'est d'utiliser un peu cette force
25:05pour aller gravir des sommets,
25:07mais aussi pour redonner peut-être de l'énergie ou des rêves à des enfants.
25:11Comme ça, ils pourront eux aussi rajouter des jours à leur vie.
25:15Alors moi, comment je peux faire, par exemple, pour vous aider
25:17et toutes les personnes qui nous regardent ?
25:18Qu'est-ce qu'on peut faire pour faire grandir votre projet et soutenir les enfants ?
25:22C'est déjà d'en parler, enfin déjà de parler du projet.
25:25On a créé une association, donc l'association, elle existe.
25:27Donc c'est parler du projet.
25:28Après, c'est aussi peut-être, moi, j'aimerais partager avec des enfants
25:32qui font de la montagne, j'aimerais témoigner.
25:35J'aimerais, pourquoi pas rencontrer des parents aussi.
25:37Mais c'est surtout, voilà, donner surtout pour les enfants.
25:41Il y a des cagnottes ?
25:42Oui, il y a une association, sur l'association,
25:45il y a le site Eloasso, des sommets pour une étoile.
25:47Et là, du coup, vous pouvez se donner comme vous le souhaitez.
25:50C'est défiscalisé aussi.
25:52Donc, voilà, si vous donnez 10, ça vous coûte 4.
25:55Mais il faut savoir que des projets, en gros, une semaine avec un organisme,
25:59c'est à peu près 2 000 euros.
26:01Organiser une rencontre avec un artiste, c'est 400, 500 euros.
26:05Un petit voyage à Disney, c'est les rêves qu'avaient les enfants.
26:08Voilà, c'est 100, 200 euros.
26:10Mais peu importe, l'idée, c'est d'avoir une petite contribution
26:12qui va faire vraiment beaucoup pour les gens.
26:14Et même vous contacter pour vous proposer un réseau, tout simplement.
26:17Ah, je connais un tel, je connais le moyen de rencontrer.
26:20Donc, voilà, c'est ça, en fait.
26:22Exactement.
26:22Nourrir aussi toutes les idées et faciliter vos démarches.
26:25Oui, merci beaucoup, Anne-Sophie.
26:28Je rappelle, ça s'appelle des sommets pour une étoile.
26:30Anne-Sophie de Saint-Ours, merci vraiment pour le message
26:33que vous nous avez véhiculé ici, ici, sur ce plateau.
26:36Merci.
26:36Vous savez où nous trouver, en tout cas, pour vos prochains.
26:38Et vous nous tenez au courant au fil de ces massifs très, très hauts
26:43et absolument mythiques.
26:44Allez, tout de suite, on repart à l'aventure.
26:51Le Lapin Blanc, c'était pour le Lapin Blanc, le lapin avec la petite...
26:55Qui est en retard.
26:56Oui, le lapin qui est en retard et qui court contre le temps dans Alice
26:59au Pays des Merveilles.
27:00Oui, c'est le nom que vous avez choisi pour votre boîte.
27:04À vous, qui êtes créatrice d'Escape Game avec cette sémantique du jeu,
27:09du ludique.
27:10Oui, suivre le Lapin Blanc, c'est partir un peu à l'aventure aussi.
27:13Et on ne sait pas trop ce qui va se passer, mais c'est ça,
27:15c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
27:18Oui, et puis le temps, on ne l'a pas toujours pour organiser des activités.
27:22Quand on veut se rapprocher de ses collègues,
27:24quand on veut proposer quelque chose qui change pour ses administrés,
27:28quand on organise des anniversaires.
27:30C'était votre but, finalement, c'était de divertir.
27:34C'est ça, divertir et surtout ce que nous a raconté Anne-Sophie,
27:37ça m'a rappelé pourquoi je crée ces jeux.
27:40C'est pour profiter de ce qu'on aime, de ce qu'on aime pas,
27:43de ce qu'on aime pas, de ce qu'on aime pas,
27:46c'est pour profiter de ce qu'on aime quand on est tous là encore
27:50et de pouvoir partager des moments, des vrais moments,
27:54pas se retrouver devant la télé ou ça.
27:57Ou ça, voilà, parce qu'on pense que c'est ça qui va sauver le...
28:00Oui, nécessairement, il y a des jeux là-dessus aussi,
28:03mais quand on voit, on se redécouvre et on cherche ensemble
28:07et vraiment vivre quelque chose ensemble.
28:09Et je trouve que les jeux sont un bon moyen pour ça,
28:11pour nous rapprocher de ce qu'on aime
28:14et sont aussi un moyen pour faire passer des messages sérieux,
28:17comme vous le faites avec Nature Évolution.
28:20Ou redécouvrir ce qu'on aime pas.
28:21Non, mais pourquoi pas ?
28:23Non, mais c'est vrai que vous créez aussi pour les entreprises,
28:26on peut avoir plein d'a priori sur son nouveau collègue.
28:29Et finalement, en cherchant ensemble, en cherchant des solutions,
28:32en mettant toute une stratégie,
28:35on se dit mais en fait, je suis bête, il est pas si...
28:38Voilà, mais c'est aussi le but.
28:40Ça peut permettre de mettre en avant
28:43un peu les atouts des uns et des autres et finalement,
28:45découvrir des compétences insoupçonnées d'un collègue
28:48qui n'était pas valorisé sur ça.
28:50Par exemple, par exemple.
28:51C'est vraiment pour vous illustrer jusqu'où vont vos activités.
28:55Donc à Lapin Blanc, il n'y avait pas nécessairement de spécialité au départ.
28:59Peut-être cette...
29:01Je sais pas, qu'est-ce qui peut faire le lien entre vos différents escape games ?
29:05Le mystère, l'énigme, ce n'est pas nécessairement difficile.
29:10C'est des petites choses parfois marrantes.
29:12Oui, le lien, c'est les énigmes, c'est s'amuser.
29:15Et moi, ce que je veux, c'est vraiment apporter
29:20des moments de partage et de jeu et de joie aux gens,
29:25que ce soit au sein de l'entreprise,
29:27que ce soit dans le cercle familial, avec les amis.
29:29Il ne faut pas forcément se creuser les ménages.
29:31Parfois, c'est assez simple.
29:32Un peu quand même.
29:33Parce que c'est ça qui peut aussi nous rebuter.
29:35Parfois, en se disant ça, on va devoir réfléchir.
29:38Il faut s'investir.
29:39Parfois, ça vient tout seul.
29:40On se met tout de suite dans le jeu.
29:43Ce que j'aime dans les escape games,
29:44par rapport peut-être aux jeux de société,
29:46c'est qu'il y a un côté un peu plus immersif.
29:48On nous raconte une histoire.
29:49On est là pour résoudre une quête.
29:50Et finalement, du coup, on se laisse embarquer.
29:52Voilà, si on lâche prise, on se laisse embarquer par l'intrigue.
29:56Et ça nous porte.
29:56On n'a pas besoin d'apprendre des règles,
29:58de comprendre vraiment la mécanique du jeu.
30:01Et effectivement, je propose des jeux d'énigmes de difficultés variées
30:03pour ceux qui aiment se creuser les ménages
30:06ou ceux qui préfèrent des choses plus légères.
30:09D'accord, donc il faut forcément inventer une histoire au départ.
30:12Oui, donc des histoires qui peuvent être des histoires de pirates,
30:15des histoires polaires, peut-être un peu aussi.
30:18Alors, tout est possible.
30:20Tout est possible.
30:20Votre univers, il est...
30:21Vous avez des petites préférences quand même ?
30:24Comme vous avez choisi le lapin blanc.
30:25Ma préférence, c'est de varier les plaisirs.
30:27Donc j'aime bien créer des choses ultra variées
30:29et surtout trouver des énigmes qui vont utiliser des mécaniques différentes,
30:32des objets surprenants.
30:34Moi, c'est ça un peu mon guide.
30:36C'est pouvoir mettre des étoiles dans les yeux des gens.
30:38Donc trouver un petit truc qui va être étonnant, qui les amusera.
30:42Alors, des étoiles dans les yeux des mamans qui organisent des anniversaires.
30:47Ça, c'est exactement la tête que je fais quand je reçois des enfants à la maison,
30:51radieuses, heureuses, au calme.
30:55Heureusement, ce que vous préférez, c'est de mobiliser ces petits autour d'une intrigue avec...
31:03Alors, je ne sais pas si je prononce bien le trésor de Saptarasa.
31:06Oui, le trésor de Saptarasa, c'est un escape game façon chasse au trésor
31:11pour les anniversaires des enfants, 6-11 ans.
31:14Et du coup, qui est clé en main.
31:16Donc, on n'a rien à écrire, on n'a pas de petits papiers.
31:19Il y a des petites choses à préparer, mais c'est très, très léger.
31:23Moi qui suis maman aussi de deux jeunes enfants,
31:25je sais ce que c'est d'être débordée par le quotidien,
31:27d'avoir envie du meilleur pour ses enfants,
31:30mais de ne pas avoir le temps pour le faire.
31:32Donc, moi, j'ai créé un jeu pour aider les parents
31:35qui veulent proposer une super animation pour leur anniversaire
31:39et qui veulent n'avoir rien à faire.
31:41Tout est déjà prêt.
31:42Donc, soit on a ce coffret, voilà, qu'on peut commander sur votre site Internet.
31:47Sur mon site Internet, exactement.
31:48D'accord, c'est petit, ça rentre bien dans la boîte.
31:51Et là, déjà, des ballons. Qui sait gomper des ballons ici ?
31:56Non, on n'est pas obligé.
31:57Il y en a toujours un qui sait faire.
31:58On trouvera quelqu'un ou une petite pompe, je ne sais pas.
32:00Voilà, une petite pompe, ça, c'est bien.
32:02Oui, après, il y a toujours un petit livret avec toutes les explications,
32:06comme on voyait sur la photo tout à l'heure.
32:08La maman qui découvre le jeu.
32:10Les instructions.
32:11Pour avoir la connaissance du jeu,
32:13pouvoir décoincer les enfants s'ils sont bloqués sur une énigme.
32:15Même si après, ils sont en autonomie pour jouer.
32:17D'accord, d'abord, elle doit travailler un peu pour être sûre d'avoir toutes les...
32:20Pour avoir un peu l'assurance de connaître mieux que les enfants.
32:23Mais finalement, ils y arriveront peut-être mieux.
32:25Certainement, en tout cas, ça se contrôle.
32:28On ne les laisse pas tout seuls.
32:29Donc, des instructions.
32:30Et surtout, des checklists pour pouvoir mettre facilement en place le jeu.
32:36Voilà, c'est tout expliqué.
32:37Il y a juste à se laisser porter.
32:38On suit les étapes un à un.
32:39Pas besoin de brancher le cerveau.
32:41Et on l'adapte à toute la maison, tout type de...
32:43Que ce soit maison, appartement, jardin.
32:45En intérieur, en extérieur.
32:46D'accord.
32:47On va aller cacher, voilà, des différents éléments dans la maison.
32:52Ah, petit serpent.
32:53Pour que les enfants découvrent, voilà, des petites fiches et des petites énigmes à résoudre.
32:57D'accord, qui nous conduisent vers un autre...
33:00Voilà, c'est en mode chasse au trésor.
33:01Donc, c'est vraiment...
33:02On résout une énigme.
33:03On trouve un lieu.
33:04Les enfants se précipitent vers le lieu.
33:06En général, pas vraiment dans le calme.
33:09Non, oui, mais tant qu'ils se précipitent, c'est...
33:11Ils trouvent l'élément suivant.
33:12Ils résolvent l'énigme, etc.
33:14Jusqu'à la fin, le trésor.
33:16Et juste pour vous montrer un petit peu...
33:17Oui.
33:18Ah, ça nous rappelle un jeu...
33:20Non, on est où, là ?
33:20On est sur quelle île, Evran ?
33:23On se trouve ici.
33:24C'est aussi coloré que les images qu'on a vues tout à l'heure.
33:27Bah oui, il y a des belles tortues.
33:29Des serpents, des tortues.
33:30C'est Anna Griot, une illustratrice jeunesse
33:34qui a fait les illustrations pour ce jeu.
33:36Parce que j'aime beaucoup travailler avec des illustrateurs,
33:38illustratrices professionnelles
33:40pour pouvoir créer un jeu qui soit aussi beau.
33:42Je pense que ça aide à passer un bon moment.
33:45Et puis, travailler avec des gens dont c'est le métier
33:47plutôt qu'avec l'IA, par exemple.
33:49Par exemple !
33:50Cette fameuse l'IA.
33:52Et on peut aussi colorier.
33:54C'est-à-dire, ils peuvent participer à...
33:56Oui, oui.
33:56Alors, il y a plein de petites activités.
33:58Et les énigmes sont très variées.
33:59Il y a des moments dont on se pose.
34:01Voilà, là, il y a un coloriage, mais un petit peu mystérieux à faire.
34:04Il y a des moments où on doit décoder quelque chose.
34:07Des moments plus manuels.
34:08Donc, un message secret à faire apparaître avec un sèche-cheveux.
34:11Donc, ça, les enfants, c'est magique pour eux.
34:14Ou même, appeler un numéro de téléphone
34:16et c'est le répondeur qui donne une information.
34:18Donc là aussi, c'est un peu étonnant pour eux.
34:20Le téléphone, ça va les amuser.
34:22En tout cas, ça les occupe pour un moment.
34:24Voilà. Et donc, le fait qu'il y ait ces énigmes variées,
34:26ça crée vraiment une dynamique.
34:27Des temps qui se posent, qui sont un peu calmes.
34:29La dynamique, tu relances avec un autre jeu ensuite.
34:32Et donc, ça occupe les enfants non-stop.
34:34On ne perd personne pendant une heure.
34:36Une heure de tranquillité.
34:37Normalement, c'est une heure de tranquillité.
34:39Mais voilà, on ne se bagarre pas.
34:41Non, là, en l'occurrence, c'est assez...
34:43D'accord. Il y a un trésor, c'est bien.
34:45Oui, alors le trésor, c'est aux parents de le choisir.
34:47Puisque ça soit adapté quand même aux enfants.
34:50Voilà, il y a quand même des petites choses à préparer.
34:51Mais ça peut juste être le gâteau.
34:54Oui, bien sûr.
34:56Ou les cadeaux amenés par les copains.
34:58Ce serait dommage.
34:59Mais vous proposez aussi de le télécharger.
35:01C'est-à-dire, on n'est pas obligé d'acheter la boîte.
35:03Oui, on peut aussi avoir ce jeu en version standard à imprimer chez soi.
35:08Donc, on reçoit juste le PDF.
35:09On gère les impressions.
35:10Par contre, c'est à chacun après de préparer, de découper,
35:12de rassembler le petit matériel.
35:14Voilà, il y a des petits objets, un petit cadenas.
35:16C'est des choses très simples que tout le monde peut trouver facilement.
35:18Mais je trouvais ça bien de proposer un coffret zéro charge mentale.
35:22Oui, oui, oui.
35:23Nous aussi, on trouve ça très bien.
35:24D'ailleurs, Anne-Sophie, d'accord, on essaiera aussi.
35:29C'est vrai que parfois, ils sont de plus en plus actifs, les enfants.
35:31Tu nous prépares une chasse au trésor.
35:33Tu nous... Voilà, ils sont beaucoup dans le demande.
35:35Auparavant, on pouvait penser qu'ils s'amusaient avec un bout de bois.
35:37On les laisse faire.
35:38Alors certains, oui, mais d'autres sont très demandeurs d'activité.
35:41Donc, c'est en cela que vous aidez beaucoup les parents et les grands aussi.
35:45Puisque les soirées filmes, les soirées raclette, c'est bien.
35:49Mais il y a aussi les soirées défis gastronomiques.
35:54Et là, vous venez au secours des adultes pour animer leurs soirées.
35:59Qu'est ce que c'est que ça ?
36:00On n'est pas obligé de boire de... Non ?
36:01Non, non, non. C'est des bouteilles vides.
36:03Il y a juste l'étiquette qui compte.
36:06Après, chacun est libre de faire ce qu'il veut.
36:07Si vous les mettez sur des bouteilles non vides, c'est...
36:10Mais vous créez des défis gastronomiques, alors.
36:12Ça fait partie de vous.
36:13C'est un escape game que je propose autour de la gastronomie française
36:18qu'on peut utiliser pour faire une soirée jeu chez soi.
36:21C'est un jeu qui va, comme celui-là, demander une mise en place.
36:24Donc, il nécessite un maître du jeu qui va préparer le jeu,
36:27cacher des petits éléments et animer la partie.
36:29Alors, ce jeu, il est sympa à faire avec deux équipes qui vont un peu se tirer la bourre.
36:33Et en général, il y a vraiment une bonne ambiance.
36:35Et tout le monde se précipite à la fin pour avoir le dernier élément en premier.
36:38Même si tout le monde réussit au final, évidemment.
36:42Oui, alors je pense qu'il y en a vraiment pour tout le monde.
36:45On peut aller voir sur votre site un lapin blanc escape game.
36:48Il y en a des tartines.
36:50Il y en a forcément un ou même plusieurs, justement, qui vont et qui vont vous animer.
36:54Certains sont très, très demandeurs.
36:55Ici, c'est local.
36:56Vous êtes grenobloise, on le rappelle.
36:57En tout cas, grenobloise entre Grenoble et le Vercors, c'est ça?
37:00Oui, voilà.
37:01Et également, on a vu tout à l'heure un escape game au Grand Séchoir.
37:06Devinez, les professionnels font aussi appel à vous
37:09pour créer des escape games sur mesure.
37:12Tout à fait.
37:13Oui, parce que je travaille aussi pour les collectivités, les musées,
37:15les hôpitaux, pour créer des jeux vraiment sur mesure.
37:18Donc là, c'est soit des jeux pour de l'événementiel,
37:21comme prochainement pour la fête du vélo avec le SMAG,
37:24ou bien c'est des jeux permanents comme le jeu dont vous parliez au Grand Séchoir.
37:27Donc c'est un escape game qui permet de visiter ce musée,
37:31le musée de la Noix à Vinet.
37:33Donc ça permet de donner un petit attrait, on va dire,
37:36pour un public plus jeune, adolescent, peu habitué au musée
37:39et pour les attirer vers la culture.
37:41Bien sûr, alors vous pouvez réfléchir tout de suite
37:43pour les 20 ans de Télégrenoble en octobre 2025.
37:48Cette année, comment découvrir les locaux de Télégrenoble
37:51en planquant plein de petits trucs partout, là.
37:54Des journées portes ouvertes, l'idée, elle est lancée.
37:56Ça y est, on le fait, pourquoi pas ?
37:58Je vous laisse vous arranger avec notre direction.
38:00Mais ça, ce serait vachement marrant.
38:01Merci beaucoup, Cécilia Pascal, donc créatrice d'escape game.
38:06On a 30 petites secondes pour un petit bon plan.
38:09Allez, tout de suite.
38:11Oui, parce que cette émission était sous le signe de l'évasion
38:23et on s'évade avec vous, mais pas très, très loin d'ici.
38:25Le paradis existe là, juste à côté.
38:29Anne-Sophie ?
38:30Oui, du coup, mon plan, mon petit bon plan, c'est Chamchaude.
38:34En Chartreuse.
38:35En Chartreuse, puis au sommet.
38:36Hiver comme automne.
38:38L'automne est pas mal aussi.
38:39L'automne est bien aussi, j'y suis allée il n'y a pas longtemps, en hiver.
38:42J'ai fait demi-tour, je ne suis pas réussie à y aller,
38:45mais c'est vraiment un bel endroit que je vous conseille.
38:47D'accord, donc en hiver, regardez Chamchaude, au printemps ou en été,
38:50allez-y, voire en automne.
38:54C'est vrai, avec le Mont-Blanc, la Concagua et le Chamchaude, ouf !
38:58Oui, en fait, la hauteur n'a pas d'importance,
39:00c'est vraiment le paysage et le partage avec les autres.
39:04Merci beaucoup, Anne-Sophie, et merci aussi, Cécilia et Evra,
39:08de nous avoir emmenées dans vos aventures.
39:10On vous suit, bien sûr, fidèlement, ici, sur Télé Grenoble.
39:13Et j'espère avoir attiré le plus de public vers vos belles missions.
39:17Merci encore à tous et merci à vous.
39:19À très vite.
39:31Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan Résidence.
39:38Sous-titrage Société Radio-Canada

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