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🇨🇩 En RDC, nous sommes allés à la découverte du centre hospitalier PMKO à Mbuji-Mayi, un établissement financé par la Banque Africaine de Développement qui a pris en charge des milliers de patients au cœur du pays. Sur place, le directeur, le Dr Guillaume Tujibikila Odia, nous parle de ses défis quotidiens et de l'impact positif de cet hôpital sur la région.

En partenariat avec le projet Prise.

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Transcription
00:00Chaque être humain, en son sein, il aurait le sens qu'il est poussé à faire telle ou telle autre chose.
00:06Être au service des autres, c'est cet appel qui m'a poussé à être médecin.
00:11En tant que directeur, j'assume l'administration et aussi le côté médical des consultations, des opérations.
00:34Chacun vous soumet son problème. Il y a des problèmes administratifs que vous résolvez, il y a des problèmes liés aux malades.
00:41Il y a des journées où on est relax, des journées très stressantes, mais nous essayons toujours de faire notre mieux.
00:47Le centre avait été inauguré autour de 2018. Depuis que nous sommes là, nous avons dû baisser sensiblement les taux de mortalité maternelle
00:56qui se faisaient en cours de route ou les accouchements à la maison, je dois vous signaler.
01:01Mais depuis que le centre est là, ça a changé la vie des gens, c'est ce qui est un grand avantage.
01:06Le projet PRISE avait construit ça comme centre de santé, mais avec l'augmentation de la population locale, ça a fait monter les besoins.
01:16C'est ainsi qu'en 2022, l'autorité politique a affecté le médecin. C'est ainsi que le centre de santé a été transformé en centre hospitalier.
01:25Les défis majeurs, c'est notamment le problème d'électricité.
01:29Quand PRISE a construit le centre de santé, on a installé un kit de panneaux solaires.
01:34A l'heure actuelle, toutes les batteries sont foutues et on n'a plus d'électricité, car la nuit, c'est un calvaire.
01:40Et même notre laboratoire ne s'est pas très bien tourné.
01:43Lorsque le microscope est électrique, on est obligé de commencer à les sortir dehors pour les examiner, ce qui n'est pas bon.
01:53Le deuxième problème, c'est un problème d'eau.
01:56Quand c'est la saison de pluie, il y a quand même une petite solution sur la terre, mais quand c'est la saison sèche, c'est un calvaire.
02:05Le centre que vous voyez ici, ce bâtiment, est parti de zéro.
02:08Donc le projet a construit le bâtiment, après le bâtiment, il l'a équipé avec le minimum d'équipement du centre de santé.
02:16Donc on a donné un certain nombre de lits, un certain nombre de matériels, tout ce qui est nécessaire pour les soins.
02:22Aussi, nous avions donné un lot de médicaments d'une valeur au moins de 6.000 dollars.
02:27Donc nous sommes là, avec le projet, pour renforcer les infrastructures socio-économiques de base.
02:33Les bailleurs de fonds et même les bénéficiaires ont été très satisfaits du travail produit par le projet PRISE,
02:40à tel point que le bailleur de fonds nous a ajouté une rallonge du projet.
02:44Avec le projet PRISE-D, on a construit encore un certain nombre d'infrastructures,
02:49et cela a même entraîné d'autres bailleurs de fonds à financer le même genre de projet.
02:54Le projet PRISE, vous savez, a comme objectif de viser plus de 3 millions d'habitants dans la zone centre.
03:01Aujourd'hui, déjà avec un accès de plus de 2,1 millions de personnes regroupées autour de la jeunesse.
03:08Donc les 2,1 millions, c'est la jeunesse congolaise vivant en milieu rural qui bénéficie directement.
03:16Mais la vision en termes de chiffres clés, c'est plus de 3 millions de personnes qui sont visées par les interventions du projet PRISE en milieu rural.
03:32Nous sommes contents de notre centre, petit soit-il, dans ces conditions, mais qui aide notre population.
03:39Nous sommes partis du NEYAN, c'était d'abord le centre de santé,
03:43maintenant c'est le centre hospitalier.
03:45C'est petit à petit que l'oiseau construit son nid.

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