Au menu de l'émission : le Paris Golf Show, Matthieu Pavon et Tiger Woods
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00:00:00Salut à tous, bienvenue dans Swing, l'émission de Journal Golf sur l'équipe.fr et désormais
00:00:14sur vos écrans, vous le savez, on est émission exceptionnelle, on est au Paris Golf Show
00:00:19et pour commencer, c'est l'émission casting de rêve parce qu'on reçoit Rémi Bedu, l'animateur
00:00:24phare de ce Paris Golf Show.
00:00:25Salut Rémi.
00:00:26Bonjour.
00:00:27C'est Rémi Bessous, le commissaire général de ce salon du golf, de ce Paris Golf Show.
00:00:32Bonjour.
00:00:33C'est, Marc, c'est un retour, on va dire un retour gagnant de ce Paris Golf Show.
00:00:37Alors écoutez, déjà c'est une renaissance, parce que le salon a été créé en 2007,
00:00:45donc ça fait sa remonte et oui, c'est une renaissance, aujourd'hui on a fait un très
00:00:52beau salon, les gens sont contents, on a fait une très belle journée samedi, moins bonne
00:00:57journée dimanche parce qu'il faisait beau et que les golfeurs, voilà, c'est des passionnés,
00:01:01préfèrent aller jouer au golf, je les comprends et puis aujourd'hui, ça a l'air d'être pas
00:01:05mal.
00:01:06Alors, la décision de finalement faire revenir ce salon à Paris parce que pendant quelques
00:01:12années, le salon s'était un peu expatrié, était parti au Golfe National, était parti
00:01:16aussi du côté de Mente à Jolie, voilà, ça a été une décision qui a été facile
00:01:22à prendre.
00:01:23Comment est venu le projet ?
00:01:24Bah écoutez, ça a été très très simple en fait, moi, j'étais sorti de l'univers
00:01:30des salons et j'ai été contacté par Éric Douanel, qui est le président de la PGA
00:01:39en France, que tout le monde connaît, qui est un garçon vraiment très smart, et j'ai
00:01:45été contacté par certains fabricants de matériel et puis par pas mal d'exposants
00:01:50qui m'ont dit...
00:01:51Il y avait une nécessité en fait de revenir à Paris, de revenir...
00:01:53Oui, il y avait une nécessité de revenir et de refaire un salon puisqu'il n'existait
00:01:57plus vraiment, et les Parisiens, les gens de l'Île-de-France avaient besoin de revenir
00:02:03dans un espace peut-être fermé, donc nous avons effectivement pas mal de filets pour
00:02:09les fabricants de matériel, on a à peu près 7 fabricants de matériel qui font tester
00:02:14sur place, on a un putting-in qui est animé par maintenant Rémi Bedu qui est devenu mon
00:02:21ami.
00:02:22Depuis le début, depuis 2007, l'année du premier anniversaire du salon du Golfe, Rémi
00:02:26est une figure du salon du Paris Golf Show.
00:02:28C'est la figure.
00:02:29L'animateur phare, tout à l'heure tu disais, j'aurais presque dit l'animateur historique
00:02:34parce que c'est vrai qu'on a fait la première ensemble en 2007, et moi je me souviens, je
00:02:41vais rebondir sur deux choses que vient de dire Marc, c'est un, je pense qu'il y a une
00:02:46nécessité en France, parce que la France est un pays de golf, donc on a la nécessité
00:02:51d'avoir un salon du golf, donc merci Marc d'avoir pris l'initiative en 2007 de faire
00:02:57ça.
00:02:58Et puis la deuxième chose, on vient d'en parler, c'est l'idée de faire taper dans
00:03:03des filets.
00:03:04Parce qu'à cette époque-là, et on l'a bien vu, dimanche il faisait beau, mais il
00:03:08faisait extrêmement froid, il y avait un vent très froid, et faire des fittings à
00:03:12l'extérieur quand il fait très froid, c'est pas confortable et c'est pas bon.
00:03:17Alors que là, les gars sont au confort, sont au chaud, on a le temps, c'est vraiment
00:03:22les conditions idéales pour faire du fitting.
00:03:25C'était très important que ça soit à l'intérieur, et les gens aussi s'amusent
00:03:34énormément sur le putting green, qui est donc animé par Rémi.
00:03:37On peut gagner plein de choses, plein de lots, encore une fois cette année c'était gâté.
00:03:42Il a fait les choses vraiment en très grand, parce que là, moi j'ai fait gagner, mon
00:03:49job honnêtement il est facile.
00:03:51Il est facile parce qu'on s'appelle Rémi Vedu, c'est plus facile quand on s'appelle
00:03:56Rémi Vedu.
00:03:57On connaît ta passion.
00:03:58C'est un plaisir d'offrir, j'ai offert des chariots, des sacs, des casquettes, j'ai
00:04:03offert des putters, des sandwiches.
00:04:04Des voyages ?
00:04:05Ouais, des voyages, des green filles.
00:04:07En fait Rémi tu fais rêver les gens, t'es un créateur d'émotions, t'es un créateur
00:04:10de passion, c'est ça en fait ?
00:04:12Ouais, mais en tout cas grâce à Marc et puis évidemment grâce à tous les exposants.
00:04:16Là on va les saluer parce que les exposants jouent le jeu et vraiment tu vois ce matin
00:04:23j'ai passé un petit appel et j'ai dit voilà, si vous êtes exposant et que vous avez envie
00:04:27de mettre vos produits, votre marque en avant, venez me voir.
00:04:30Tous sont venus me voir et m'ont dit tiens Rémi, si t'as encore besoin de petits cadeaux,
00:04:34si t'as besoin de nous, on est là.
00:04:36L'engouement est formidable.
00:04:38Marc, c'est dur de draguer justement tous les exposants, de les faire venir, c'est compliqué ?
00:04:43Bah en fait ça me rappelle la première édition parce qu'il n'y a pas eu de salon du golf
00:04:47en réalité réel sur Paris depuis quelques années et j'ai mis 15 mois, 15 longs mois
00:04:55de drague où j'ai courtisé la France et les pays européens parce qu'on a des gens qui
00:05:03viennent du Portugal, d'Espagne, d'Allemagne, de Bulgarie, de Turquie, on a des séjours
00:05:13des pays asiatiques, on a les Etats-Unis, ça a été un travail, un investissement
00:05:18de temps et d'argent énorme et je remercie vraiment tous les fabricants de matériel
00:05:24présents qui sont venus, qui m'ont fait confiance et qui m'ont aidé.
00:05:31Alors aider dans quel sens ? Aider Rémy à faire plaisir aux gens, ce sont les fabricants
00:05:37de matériel, ce sont nos destinations qui sont fidèles.
00:05:42Dès qu'ils ont su qu'en fait Marc Assous reprenait le salon, sans aucune prétention
00:05:46parce que je m'en fous, je suis organisateur depuis 20 ans et que j'ai plus de 60 ans maintenant
00:05:50donc j'ai pas besoin de reconnaissance mais ils m'ont tous aidé et ils ont aidé le monde du golf.
00:05:57Et c'est un salon qui est plus compliqué à organiser que d'autres salons par exemple, un salon du golf ?
00:06:02Le salon du golf c'est un salon qui est compliqué à monter dans le sens où au niveau des practices
00:06:08il faut être en sécurité, au niveau de la distance on tape sur des filets à 6-7 mètres
00:06:16donc on a besoin de trackmans, trackmans ont joué le jeu, je veux pas faire de pub pour trackmans
00:06:21mais ils ont joué le jeu et grâce à ces trackmans on a Haddon Golf avec Guillaume Sauzet
00:06:27qui a été extraordinaire et qui nous a permis d'avoir 3-4 simulateurs
00:06:31il a monté tout ça en pratiquement une nuit donc il lui a fallu un staff énorme
00:06:38donc est-ce que c'est plus compliqué ? Non, un peu mais c'est très stressant.
00:06:44D'ailleurs les simulateurs sont en 2007, est-ce qu'il y en avait déjà des simulateurs de golf sur les salons, ça commençait déjà ?
00:06:49Oui il y en avait un ou deux avec Golf Zone à l'époque je me rappelle.
00:06:52Oui c'était le balbutiement et on avait dit qu'on le dirait pas mais moi j'ai envie de faire cette petite blague
00:06:59parce qu'on t'a taquiné en off mais c'est vrai que le salon du golf pour moi il a évolué en même temps que la chevelure de Marc
00:07:08qu'on a connu en 2007 tu sais avec... Je crois qu'on a vu sur les images tout à l'heure.
00:07:14Et en fait pourquoi je dis ça, parce qu'au départ on a commencé en 2007 avec un petit green
00:07:19et là on est en ce moment sur un salon où on a quatre simulateurs où les gens peuvent venir taper des balles.
00:07:27Ce que je veux dire par là c'est qu'on a su évoluer avec les attentes des gens et vers la modernité.
00:07:33Et c'est pareil on avait au départ en 2007 un point d'animation qui était le phare, qui était le petit green.
00:07:40Là maintenant la preuve on est en train de tourner une émission en live.
00:07:44Il y a des influenceurs qui sont dans les allées du salon du golf et qui sont en train de faire du contenu.
00:07:51Et on a trois, quatre points d'animation.
00:07:54Le centre, le stand PGA, tu parlais de Adden Golf, voilà et donc ça bouge partout.
00:08:03Il y a plein de choses à faire, il y a plein de choses à découvrir.
00:08:06Donc on a su évoluer.
00:08:08Ma plus grande fierté en fait, tous les gens qui sont dans le marché actif du golf, c'est formidable.
00:08:16Ils nous suivent mais ils viennent un peu parce qu'il faut être là.
00:08:20Mais il y a des gens comme Sanisfair.
00:08:24Sanisfair, quand on va jouer au golf, nous les garçons...
00:08:28Les toilettes qu'on peut trouver sur le parcours.
00:08:30Mais ça je trouve que c'est une idée géniale.
00:08:32Le gars qui a créé les toilettes pour tout le monde.
00:08:37Nous les garçons, c'est facile, mais une dame qui va jouer au golf à un certain âge,
00:08:43elle ne peut pas les jouer si elle ne peut pas se soulager.
00:08:46Et là, aujourd'hui, c'est incroyable, mais c'est nécessaire.
00:08:49Une solution existe maintenant et cette solution qui existe aux Etats-Unis,
00:08:53dans les pays d'Europe, n'existait pas en France.
00:08:58Et aujourd'hui, elle est mise en place.
00:08:59Donc ça, c'est génial pour démocratiser le golf.
00:09:02C'est important pour aider les gens.
00:09:04Je trouve que c'est super.
00:09:06Justement, on en parlait, peut-être la création d'un concours lépine
00:09:10niveau golf dans les prochaines années, ça pourrait être quelque chose d'envisageable.
00:09:15Pourquoi pas, si Rémi arrive à brainstormer.
00:09:20Déjà, nous, on a une idée pour faire du quizzing, mais pour l'année prochaine.
00:09:25Alors déjà, l'année prochaine, il y aura un salon du golf.
00:09:27Ça, c'est assuré.
00:09:29Alors moi, j'ai envie de créer la rareté, car la rareté, c'est la cherté.
00:09:34J'ai envie, en fait, d'aller à la rencontre de la France et des golfeurs en France.
00:09:39Donc de délocaliser le salon du golf.
00:09:41Oui, une année sur deux.
00:09:43Aller, par exemple, l'année prochaine à Cannes pour aller voir tout le sud de la France.
00:09:48L'année d'après, peut-être avec Rémi Bedu, toujours dans les valises.
00:09:52Si Rémi n'est pas là, de toutes les façons, c'est la première personne que j'ai appelé
00:09:55quand on m'a contacté pour me dire Marc reprend le salon.
00:09:58J'ai dit ouais, mais moi, il me faut Rémi.
00:10:02Et j'ai appelé Eric Doinel, j'ai dit Eric, il faut aller chercher Rémi Bedu.
00:10:07Ça fait plaisir, ça Rémi.
00:10:08Ouais, mais avec Marc, c'est une grande histoire.
00:10:12Quand même, redire qu'en 2007, quand on s'est rencontrés,
00:10:18tu m'as dit OK, on va faire le salon du golf,
00:10:20mais je ne sais pas ce que c'est qu'un putter, je ne sais pas ce que c'est que le golf.
00:10:24Tout le monde a dit, tout le monde a dit, mais Marc Assous, il est fou.
00:10:28Non, Marc Assous, il est juste visionnaire
00:10:30parce qu'il a vu qu'il y avait une vraie attente du public golf d'avoir un salon
00:10:37et il a su innover, il a su écouter les professionnels du golf,
00:10:43suivre les conseils et du coup, c'est un succès.
00:10:48Les ingrédients du succès, je crois que c'est ça, c'est le culot,
00:10:52l'innovation et écouter les professionnels.
00:10:55Et surtout, être entouré de gens qui sont vraiment compétents.
00:11:01Il y a des gens qui sont compétents qu'on ne connaît pas.
00:11:04Eric Douanel est connu aujourd'hui comme le président de la PSG.
00:11:07Mondialement connu, Eric Douanel.
00:11:09Oui, mais parce que j'aime beaucoup Eric.
00:11:12Mais il y a d'autres gens, d'autres gens qu'on ne connaît pas.
00:11:16Des coachs, par exemple, à l'époque, il y avait Michel Techet.
00:11:19Maintenant, il y a Stéphane Mourgue.
00:11:21Il y a Bachose, il y a tous ces gens-là qui m'ont apporté et qui m'ont dit
00:11:25Marc, non, ne fais pas comme ça, je ne vais pas prêcher dans votre sens,
00:11:30mais Arnaud Thieu, il m'a dit Marc, il faut du simulateur.
00:11:34Je lui ai dit non, tu m'emmerdes, je ne vais pas mettre 20 simulateurs.
00:11:38Et en fait, il avait raison et on a mis quatre simulateurs.
00:11:42Donc, des gens comme Arnaud, qui sont dans l'ombre,
00:11:45sont rédacteurs en chef, qui sont importants au sein du monde du golf,
00:11:49a été un acteur majeur pour moi.
00:11:52Les gens de l'équipe ont été des gens qui ont été vraiment importants pour moi.
00:11:55Et c'est comme ça qu'on a pu réussir.
00:11:57Aujourd'hui, on a fait venir des gens d'Italie.
00:12:01Il y a des golfeurs qui vont aller en Bulgarie, mais c'est génial.
00:12:06En tout cas, Marc, on a hâte d'être à l'année prochaine à Cannes.
00:12:11Peut être un mot pour terminer pour l'année prochaine.
00:12:16Qu'est ce qu'on peut espérer?
00:12:18J'aurais aimé que la fédération, monsieur Pascal Griseau, c'est un appel.
00:12:23On a besoin de vous. On a vraiment besoin de vous.
00:12:27On a besoin que vous nous aidiez et que vous fassiez le maximum pour que le monde du golf existe et que la France,
00:12:38comme je le dis souvent, oui, ce message vous est destiné.
00:12:42La France mérite son salon. J'y ai mis toute mon implication.
00:12:46Il y a 80 stands, 150 marques, 300 familles et on a besoin de vous.
00:12:51Merci beaucoup, Marcasse, d'être passé sur notre studio.
00:12:55Rémi, tu restes avec nous et en attendant, on va retourner dans ce Paris Golf Show.
00:13:01Et justement, il y a des stars aussi au Paris Golf Show et on en raconterait Sonny Anderson,
00:13:05l'ancienne légende de l'Olympique Lyonnais et qui nous parle de sa passion du golf.
00:13:10C'était au stand de Strixen il y a quelques instants.
00:13:13Le golf, c'était tout à fait par hasard. Il y a dix ans, je suis allé manger à Mionnet,
00:13:20et il y avait le coach qui était là-bas, Elvis Galler, qui m'a dit « viens taper des balles ».
00:13:25Je suis allé taper quelques balles avec lui, il m'a expliqué deux, trois trucs.
00:13:28Je suis retourné le lendemain, je suis retourné.
00:13:30Après, pendant les cinq premières années, je passais entre cinq et six heures, voire plus, sur mon parcours.
00:13:36J'ai fait beaucoup d'entraînement, que ce soit l'hiver, que ce soit l'été.
00:13:39C'était comme tout le monde, piqué.
00:13:43La raison pour laquelle aujourd'hui, je peux faire du golf, c'est que mentalement,
00:13:47c'est énormément parce qu'on fait un travail sur soi-même.
00:13:50On était un mois, par exemple, au foot, on était dans un collectif.
00:13:53Et là, il n'y a pas la faute de mon copain qui m'a donné un mauvais ballon.
00:13:56Même si au golf, on a beaucoup plus la mauvaise foi que au foot.
00:13:59Parce que ce n'est jamais de notre faute, c'est la balle qui est passée, c'est le vent, on a parlé et tout.
00:14:05Mais là, en revanche, quand on fait des mauvais coups, c'est moi-même.
00:14:09J'ai dû travailler un autre côté mental, trouver une compétition avec moi-même.
00:14:13Et ça, c'est génial.
00:14:15Donc, tu as retrouvé un petit peu ce que tu avais dans le foot, grâce au golf, la compétition, l'exigence ?
00:14:19J'ai fait la même préparation.
00:14:20Je fais la même préparation, c'est-à-dire quand je vais nettoyer mes clubs,
00:14:24comme je nettoie mes chaussures, je nettoie mes clubs avant, je les laisse toujours propres.
00:14:28Les balles, bien propres.
00:14:30Je prépare mon sac comme c'était mon sac de foot.
00:14:33Ah, mais j'ai plus de peur quand je suis en départ.
00:14:37En penalty, j'ai maîtrisé parfaitement l'environnement.
00:14:40Je pouvais être à 160 000 personnes, 150, 200, 50.
00:14:47J'ai maîtrisé l'environnement.
00:14:49Le golf, je ne le maîtrise pas.
00:14:50Parce que je suis né avec un don et j'ai travaillé ce don-là.
00:14:54Au golf, je travaille quelque chose que je ne connaissais pas avant, un geste.
00:14:57Ça veut dire que là, quand je suis là, trouver un relâchement,
00:15:02trouver cette façon d'oublier ce qu'il y a autour de les gens qui nous regardent,
00:15:06c'est beaucoup plus compliqué au golf.
00:15:08Est-ce qu'il y a plus de plaisir à rentrer à une ficelle de 10 mètres ou alors à un penalty ?
00:15:15C'est mieux de rentrer déjà, de faire déjà un bon départ.
00:15:19Que vous avez la balle, le bon contact de balle.
00:15:22Je ne parle même pas du fait de rentrer un peu.
00:15:25Mais c'est surtout ce bon contact.
00:15:28Au foot, on maîtrise.
00:15:29On savait quels gestes il fallait faire, à quel moment.
00:15:32C'était naturel.
00:15:33Là, le golf, pour moi, ce n'est pas naturel.
00:15:36Dès que je fais un bon coup, je suis hyper content.
00:15:39Nous aussi, quand on fait un bon coup, on est hyper content.
00:15:41Sonny Anderson, en direct du Paris Golf Show.
00:15:43Vous êtes toujours à l'écoute de Swing, l'émission de journal du golf sur l'équipe OFR
00:15:48et désormais sur vos écrans.
00:15:49Louis-Cohen Boyer nous a rejoint.
00:15:52Salut Louis, comment ça va ?
00:15:53Ça va super, merci Jean-Philippe.
00:15:55Merci de votre accueil et Rémi, ravi de te revoir.
00:15:57Et Louis, avec Sonny Anderson, la transition est toute trouvée.
00:15:59Parce qu'avec le journal du golf TV, on a lancé cette émission L'heure du coach.
00:16:05Où justement, on va à la rencontre des gens pour leur donner des leçons.
00:16:10Cette année, pour le mois prochain, on est au Paris Golf Show.
00:16:14On a eu l'occasion de rencontrer Sonny Anderson, qu'on va rencontrer,
00:16:17qu'on va retrouver dans une prochaine émission de L'heure du coach.
00:16:20Sonny Anderson, évidemment, est extraordinaire en tant que sportif.
00:16:23Il se débrouille très bien au golf.
00:16:24J'ai essayé de lui donner 2-3 tips très simplement.
00:16:27Et Louis, vous voyez le QR code, les gens peuvent nous envoyer le swing.
00:16:31Tiens Rémi, tu vas le remontrer, on le voit aussi sur votre écran.
00:16:34N'hésitez pas à scanner ce QR code pour envoyer vos vidéos à Louis-Cohen Boyer,
00:16:38qui va tenter de décortiquer votre swing pour cette rubrique Fix Your Game.
00:16:44Tout à fait, vous venez à notre rencontre, vous nous envoyez des vidéos de votre swing.
00:16:48On l'a déjà fait à plusieurs reprises pour l'émission L'heure du coach.
00:16:51Et on va continuer, on essaie de faire au mieux, de choisir des bons profils
00:16:55et de donner des bons conseils.
00:16:57Alors messieurs, évidemment, swing, c'est l'émission 100% actu.
00:17:01L'actu du golf est assez chaude en ce moment.
00:17:04Et le Playoffs, on est lundi du salon du golf, donc le Playoffs n'est pas encore terminé
00:17:08parce qu'on attend ce playoff entre Rory McElroy et G-Spawn.
00:17:15Mathieu Pavon était dans ce Playoffs Championship, 53ème place pour Mathieu Pavon.
00:17:20Un début de saison un peu mitigé pour Mathieu Pavon qui est finalement en pleine reconstruction.
00:17:24Messieurs, vous êtes coach, c'est compliqué.
00:17:27On le sait qu'il a changé de coach, il a changé de swing.
00:17:29C'est compliqué de digérer un swing, un nouveau swing.
00:17:34Oui, alors là, à n'importe quel niveau, vous le savez, si vous jouez au golf,
00:17:42changer quelque chose, ça peut prendre du temps.
00:17:46Alors là, à ce niveau-là, évidemment, il va y avoir beaucoup de pratiques.
00:17:51Et même s'il change un petit détail, ça fait tellement longtemps qu'il est habitué à faire quelque chose
00:17:56que ce petit détail peut avoir pas mal de bouleversements.
00:18:00Donc ouais, c'est chaud.
00:18:02Alors évidemment, Mathieu Pavon, on va l'écouter dans quelques instants,
00:18:07mais Louis changeait des choses en plus quand on est sur le PGA Tour.
00:18:11Alors évidemment, Mathieu Pavon, il a le confort, entre guillemets, d'avoir gagné la saison dernière.
00:18:16Donc du coup, cette possibilité de pouvoir finalement, avec ces deux années d'exemption,
00:18:20pouvoir changer son swing et le tester dans conditions réelles sur des parcours de classe mondiale.
00:18:25Et je pense que c'est surtout ça qu'il faut souligner,
00:18:28c'est qu'il va jouer sur des énormes parcours.
00:18:30Le player cette semaine, ce n'est pas un cadeau quand on est un peu en train de changer.
00:18:33Donc le temps d'adaptation va être encore un peu plus long, c'est normal.
00:18:36Oui, il y a toujours, il faut faire la différence.
00:18:38Et là, je m'adresse aussi aux amateurs qui nous regardent.
00:18:42Quand on fait des changements, et c'est ce que tu fais dans Fix Your Game, dans les leçons.
00:18:47Au départ, on fait le changement et on le fait sur un swing d'essai.
00:18:50Bon voilà, tout va bien, swing d'essai, tranquille.
00:18:53Après, je le fais au practice avec une balle.
00:18:55Voilà, jusque là, ça va encore.
00:18:57Puis après, je le fais dans l'herbe.
00:18:59Puis après, je le fais en partie amicale.
00:19:01Puis après, je le fais en compétition.
00:19:02Et là, on est en train de parler de changement sur des tournois PGA Tour,
00:19:07sur des parcours qui sont super exigeants.
00:19:08Je crois que c'est d'ailleurs c'est Taylor Woods qui disait,
00:19:10il faut que ça tienne sous pression, en tournoi, en tournoi majeur.
00:19:14Et puis après, sur les 9 années de tournoi majeur.
00:19:16Et moi, j'ai cette petite expression que j'utilise avec mes élèves.
00:19:19Je dis tirer à balles réelles en milieu hostile.
00:19:22Balles réelles, c'est j'en ai qu'une et c'est une balle de jeu et milieu hostile.
00:19:27J'ai plus les pieds à plat, je suis dans l'herbe.
00:19:30Le laï est différent.
00:19:31Donc oui, c'est changement, ça peut être compliqué.
00:19:34Et du coup, quand on regarde les résultats de Mathieu Pavon,
00:19:37quand on voit notamment, on a vu ce 83 à Béhil.
00:19:41Évidemment, quand on est observateur comme ça, on a tendance un peu à se dire,
00:19:44oula, 83, c'est un score qui est lourd.
00:19:46Il ne faut pas s'inquiéter finalement.
00:19:47Non, il ne faut pas s'inquiéter.
00:19:48Béhil, cette année, c'était quasiment injouable.
00:19:51J'ai eu la chance de jouer là-bas à plusieurs reprises.
00:19:53Déjà, c'est très compliqué quand les conditions sont normales.
00:19:55Là, cette année, c'était vraiment encore plus dur que les autres années.
00:19:58Il y avait du rough, les greens ferment, le vent.
00:19:59Enfin, je veux dire, c'est vraiment anecdotique.
00:20:01Et je pense qu'il va vite passer à autre chose.
00:20:03Et je pense qu'il va faire un très bon reste de saison.
00:20:06Il s'entraîne maintenant avec un coach qui est internationalement reconnu,
00:20:10Marc Blackburn.
00:20:11Il était déjà avec un super coach avant, Jamie Gou.
00:20:13Mais je pense que là, il a vraiment touché au plus haut du plus haut des niveaux.
00:20:17Et il a compris qu'il lui manquait un dernier petit truc.
00:20:19Et je pense qu'il va nous en parler.
00:20:21Jean-Philippe, il va vous en parler.
00:20:22Dans quelques instants, on a la chance de l'avoir.
00:20:23Dans quelques instants, Mathieu Pavon.
00:20:26Justement, quand on parle de ce 83, quand on a un score lourd comme ça,
00:20:31sur le papier en tout cas,
00:20:34c'est quoi quand on est joueur pro ?
00:20:35C'est vexant ? On passe vite à autre chose ?
00:20:37C'est le golf ?
00:20:38Il fait ça depuis 15 ans.
00:20:41Il a fait ça à niveau amateur, niveau pro, sur des petits tours.
00:20:44En gros, il n'y a pas de débat, quoi.
00:20:46Ah non, pour moi, il n'y a pas de débat.
00:20:47Je veux dire, le mec, il est complètement passé à autre chose, je pense.
00:20:50Et je pense que quand on est un peu plus jeune,
00:20:52et moi, j'ai eu l'occasion de le ressentir,
00:20:53on peut être un peu vexé.
00:20:55Mais là, il est dans sa trentaine, il est dans ses meilleures années de golf.
00:20:58Je pense qu'il pense beaucoup plus au futur
00:21:00plutôt qu'à ce qui s'est passé il y a quelques semaines.
00:21:02Je reviens sur ce que vient de dire Louis.
00:21:06Moi aussi, j'ai eu la chance de jouer à Bay Hill,
00:21:08puisque j'avais été au PGHO à Orlando.
00:21:11Et donc, on en avait profité pour jouer à Bay Hill.
00:21:14C'est fantastique, comme expérience,
00:21:17de jouer un parcours que tu vois ensuite...
00:21:21À la télé ?
00:21:21Ouais, à la télé, et jouer par les meilleurs joueurs du monde.
00:21:25Et là, vraiment, on se rend compte de la performance.
00:21:30Ou, quand tu as l'occasion de cadeiller un joueur pro
00:21:36sur un parcours préparé au niveau professionnel,
00:21:39si vous avez l'occasion, vraiment, une expérience à vivre,
00:21:42allez suivre l'Open de France et regarder les conditions de jeu.
00:21:48Je trouve que c'est...
00:21:49Tu prends la dimension.
00:21:50Ou même Evian Championship.
00:21:51Ouais, exactement.
00:21:52C'est le seul tournoi majeur en France sur le PGH.
00:21:56Du coup, Mathieu Pavon, on peut s'attendre à quoi ?
00:21:58Évidemment, le player, c'était un autre gros test pour Mathieu.
00:22:01Tipee 6 au Grasse, ce fameux trou 17, évidemment,
00:22:05cette 53ème place, comment on peut la juger ?
00:22:08Comment on peut l'analyser ?
00:22:10Le travail continue, même si les scores ne sont pas prêts.
00:22:12Et je crois que, d'ailleurs, il le disait sur Canal+,
00:22:14qu'il était un peu frustré,
00:22:15il n'avait pas eu trop de chance sur certains coups,
00:22:18certaines conditions.
00:22:19Ouais, moi, je pense que ça va dans la continuité d'un début de saison.
00:22:23Il a eu beaucoup de pression, je pense, par rapport à son année passée.
00:22:27La confirmation confirmée, ce n'est jamais facile.
00:22:28La confirmation, il l'avait déjà annoncé,
00:22:30ça avait été aussi un petit peu plus compliqué pour une Céline Boutier
00:22:33qui avait gagné un majeur et qui, derrière, avait eu un petit peu plus de mal.
00:22:36Maintenant, il y a des gros tournois qui arrivent,
00:22:38il fait quand même le cut au player, il n'a pas à rougir.
00:22:42Et encore une fois, c'est un énorme test de golf et il fait le cut.
00:22:46Comme il dit, ça ne tourne pas dans son sens.
00:22:48C'est ce qu'on appelle la variance à très haut niveau.
00:22:50De temps en temps, les putts tombent, de temps en temps, les putts ne tombent pas.
00:22:52Mais ça reste quand même quelque chose de plutôt positif que négatif.
00:22:56Allez, messieurs, je vous propose tout de suite de l'écouter.
00:22:59Mathieu Pavon, il a eu la gentillesse de nous accorder quelques minutes
00:23:02juste après ce Players Championship.
00:23:05On l'écoute.
00:23:06Pour me faire un petit retour sur le Players, comment tu analyses la semaine ?
00:23:11C'est vrai que quand j'ai écouté un peu les interviews que tu as données à Canal,
00:23:14tu disais que ton jeu était là,
00:23:16mais que finalement, le score ne reflétait pas trop ton niveau de jeu.
00:23:20Oui, le jeu était là.
00:23:23Du tee jusqu'au green, c'était plutôt solide.
00:23:27Je n'ai pas fait trop de bêtises, pas vraiment de balles dans l'eau
00:23:31ou de choses comme ça sur les trous un peu compliqués.
00:23:36J'ai eu un peu des problèmes de petits jeux.
00:23:41Bizarrement, le rough était quand même moins dense qu'à Bale la semaine d'avant,
00:23:45où j'avais plutôt fait des bons chips.
00:23:48Mais là, c'était un peu plus compliqué.
00:23:49J'ai eu du mal à trouver les bonnes profondeurs au chipping.
00:23:52Et sur les sorties de bunker, il y avait beaucoup de sables sur certains bunkers
00:23:58et sur d'autres, beaucoup moins.
00:24:00C'était un peu irrégulier et j'ai eu un peu de mal pour gérer tout ça.
00:24:05Du coup, est-ce qu'on peut dire que les résultats de tes dernières semaines,
00:24:10c'est un peu des résultats en trompe l'œil finalement ?
00:24:12Dans ta sensation, c'est comme ça qu'on peut l'analyser aussi ?
00:24:17Oui, c'est un peu comme ça que je le vois parce qu'honnêtement,
00:24:21je tape beaucoup de très, très bons coups.
00:24:25Beaucoup de coups que je ne tapais pas forcément l'année dernière.
00:24:31Donc, c'est sûr qu'on aimerait que les résultats arrivent plus vite.
00:24:35Et c'est peut-être aussi pour ça qu'ils mettent un peu de temps à arriver.
00:24:38Mais ça ne reflète pas vraiment le jeu que je peux produire.
00:24:44Tu parlais de taper des meilleurs coups que tu ne tapais pas l'année dernière.
00:24:48Si on peut rentrer dans un peu les détails,
00:24:50c'est quel type de coup que tu arrives mieux à réaliser ?
00:24:54Un peu tout sur le jeu.
00:24:58Il y a eu beaucoup de vent aux players cette année, le week-end.
00:25:04On sait que c'est dans les arbres, c'est des couloirs d'arbres.
00:25:08La sortie de balle, on ne peut pas travailler la balle comme on veut.
00:25:10Il faut un peu plus tight d'outils.
00:25:16Il faut pouvoir sortir la balle dans le milieu des ferrouilles,
00:25:19pas s'aligner très à gauche, pour moi, qui est fader.
00:25:21Donc, ça, c'est quelque chose que je ne pouvais pas faire, par exemple, l'année dernière,
00:25:26où j'avais du mal à taper une balle un peu plus neutre quand j'en avais besoin
00:25:32et où je faisais encore beaucoup de talons, donc une balle qui sortait très à gauche.
00:25:37Et ça, ce n'est plus le cas.
00:25:39Pour la petite histoire, je retiens cette semaine le coup de bois trois du premier tour au neuf
00:25:45et au neuf aussi le dernier tour, où j'ai 295 yards sur un green assez étroit
00:25:53et j'arrive à la poser deux fois sur le milieu du green avec un coup de bois trois.
00:25:56Donc, ça, c'est des choses où je ne me sentais pas vraiment capable de faire l'année dernière.
00:26:03On dit souvent que sur le PGA Tour, il faut faire des balles très, très hautes.
00:26:06Toi, c'est des balles que tu arrivais déjà à faire ou là, c'était vraiment une évolution ?
00:26:10Et ce coup-là dont tu me parles, c'est une preuve que tu l'as mis dans le sac, maintenant, ce coup-là ?
00:26:15Non, ça, j'ai toujours été plutôt bon, je trouve, pour manier la balle.
00:26:21Je n'ai jamais eu trop de mal à faire une balle très basse ou très haute.
00:26:26Donc, ça, ce n'est pas quelque chose qui change beaucoup.
00:26:30D'accord.
00:26:31Juste un mot sur ton fameux 83 ABI qui a fait un peu parler et qui a inquiété un peu tous tes supporters en France.
00:26:38Quand on est golfeur pro, un score comme ça, c'est vexant ou on passe finalement vite à autre chose ou c'est anecdotique ?
00:26:47Non, c'est anecdotique parce que ce que les gens ne voient pas, c'est que ce score, il est presque fait « exprès ».
00:26:56J'ai pas bien du tout démarré ma partie. J'étais plus 5 après 5 trous.
00:27:02Donc, derrière, clairement, avec mon cadet, j'ai dit que j'allais agresser énormément le parcours.
00:27:09J'allais taper quasiment sur tous les trous la solution la plus offensive possible d'utils,
00:27:17des options qui ne ressemblaient pas du tout, par exemple, à ce qu'on pouvait jouer dans des conditions comme ça, avec du vent,
00:27:24et surtout sur le parcours.
00:27:26Pour me mettre dans l'inconfort, pour préparer les tournois qui allaient venir, le player, comme je le disais,
00:27:33c'est un parcours qui n'est pas si facile que ça, où il y a des coups qui nous mettent mal à l'aise.
00:27:38Je me suis dit, de toute façon, quitte à foirer le cut, autant taper tous les coups qui me mettent le plus mal à l'aise,
00:27:45autant taper plus de draws du départ, autant pousser les mises en jeu au maximum,
00:27:52autant attaquer les drapeaux et me manquer short-side dans les greens pour me laisser des chips difficiles et travailler mon chipping.
00:27:57Les gens ne me voient pas, mais c'est comme ça que j'ai essayé de vivre ces douze derniers trous à Bay Hill.
00:28:07Un peu en mode parcours-école finalement ?
00:28:12Oui, c'est juste que je savais que le cut allait être quasi impossible à faire après avoir démarré aussi mal,
00:28:20et qu'il allait falloir faire un pseudo-exploit sur le reste du parcours.
00:28:26Donc j'en ai profité pour, encore une fois, travailler les situations un peu inconfortables en essayant d'aller agresser un peu ce parcours
00:28:34et essayer d'en tirer quelque chose de positif pour la semaine qui allait suivre après.
00:28:40On va parler un peu de l'évolution de ton swing.
00:28:44Justement, est-ce que tu peux nous parler un peu du travail que tu fais avec ce nouveau coach ?
00:28:50Est-ce que c'est le but recherché et est-ce que c'est finalement long à digérer un tel changement ?
00:28:57Ça a pris un peu de temps.
00:28:59Les quatre ou cinq premières semaines de l'année étaient vraiment difficiles, à part à Abu Dhabi où j'avais vraiment très bien joué.
00:29:06Mais ça a pris un peu de temps, grosso modo pour le faire rapidement.
00:29:12Ce qui se passait l'année dernière, c'est qu'il y a eu des semaines qui étaient vraiment excellentes, comme on a pu le voir.
00:29:19Mais ces semaines-là, tout s'était goupillé de la meilleure des façons.
00:29:25Ça veut dire que je tapais bien, je putais bien, je chipais bien, tout était ensemble.
00:29:30Sur les autres semaines, par contre, où j'avais fait des scores plus élevés, comme au PGA Championship, à Croyolo et j'en passe,
00:29:39je manquais beaucoup la face, je faisais énormément de mauvais contacts,
00:29:44énormément de talons, des contacts assez gras, ce n'était pas du tout consistant.
00:29:54Et j'en avais marre de faire des talons, jusqu'à un point où j'en ai fini l'année dernière, même à l'Open de France, à faire deux sockets dans la même semaine.
00:30:05Ça devenait vraiment pesant.
00:30:07C'est pour ça que j'ai décidé de changer un peu, parce que je vise toujours l'étape du dessus en termes d'objectifs dans ma carrière.
00:30:22Et je sentais qu'avec ce ball striking, j'allais être limité à un moment donné.
00:30:29Compte tenu de mon exemption sur le PGA Tour, je préférais entamer un boulot un peu plus gros pour pouvoir essayer de passer à l'étape suivante.
00:30:40En plus, tu le dis, tes années d'exemption, c'est un peu en mode confort.
00:30:46Tu sais que la carte est acquise, c'est plus facile de travailler dans ces conditions-là, on va dire.
00:30:52Oui, bien sûr, c'est le but.
00:30:55Encore une fois, ça peut paraître un peu prétentieux de le dire, mais je vise toujours plus haut.
00:31:04Je sens que je n'ai pas encore atteint ma limite.
00:31:08Même quand j'étais 20ème mondial, je sentais que je pouvais encore devenir meilleur joueur que ce que je l'étais.
00:31:16Mais pour ça, il fallait entreprendre quelques changements, quitte à ce que ce soit difficile pendant une petite période.
00:31:27Après, le jeu, comme je le disais, depuis quelques semaines, est vraiment bon.
00:31:32Donc maintenant, il va falloir calmer ses ardeurs et être patient et laisser venir un peu les résultats.
00:31:47Mathieu, bonjour d'abord.
00:31:50Tu es venu au JO, tu es venu aussi à l'Open de France.
00:31:54Est-ce que tu seras là à Saint-Nan-la-Bretèche pour l'Open de France ?
00:31:57C'est la première question.
00:31:59Et la deuxième question, est-ce qu'on aura le plaisir de te voir sur d'autres tournois en Europe ?
00:32:03Bien sûr, je te souhaite de rester le plus longtemps possible sur le Tour PGA.
00:32:07Je reviendrai pour sûr en Europe jouer des tournois.
00:32:13Après lesquels, pour l'instant, je n'en sais pas plus.
00:32:17Parce que ça dépendra vraiment de la saison.
00:32:21Tout le malheur que je me souhaite, c'est de ne pas être à l'Open de France.
00:32:26Ce qui serait synonyme de probablement jouer la Ryder Cup la semaine d'après, il me semble.
00:32:32Donc voilà, on va me souhaiter de ne pas jouer l'Open de France cette année.
00:32:36Moi, ce qui m'intéressait, c'était de savoir à son niveau,
00:32:40comment est-ce qu'il s'alimentait, quels problèmes de nutrition il pouvait suivre,
00:32:45est-ce qu'il était suivi par un coach ?
00:32:47Alors à mon niveau, je ne suis pas particulièrement une diète en tournoi.
00:32:58Après bien sûr, on évite de manger trop gras, trop épicé,
00:33:03ou trop de plats en sauce, ou trop sucré le soir.
00:33:06Avant d'aller se coucher, parce que ça influence énormément le sommeil, la récupération.
00:33:11Après, je suis très à cheval sur ce que je mange sur le parcours, par contre.
00:33:15J'ai utilisé un capteur de glucogène sur mon bras pendant dix semaines, il y a deux ans de ça,
00:33:24pour voir quelle barre était la plus adéquate pour le parcours,
00:33:30quel type de nourriture était le plus adapté sur le parcours,
00:33:35et à quelle fréquence il fallait que je les mange.
00:33:37Donc voilà, ça c'est très précis sur le parcours,
00:33:40et on essaie de faire attention en dehors, pendant les semaines de tournoi,
00:33:44pour pouvoir optimiser la récupération.
00:33:46Alors ma question est, est-ce qu'il se sent vraiment comme un des 25 meilleurs mondiaux ?
00:33:53Est-ce qu'il se sent vraiment comme un des 25 meilleurs mondiaux ?
00:33:59Parce que c'est ce qu'il est.
00:34:01Et effectivement, on voudrait le retrouver très très régulièrement dans ce classement.
00:34:07Le problème c'est que je me suis toujours senti comme un outsider.
00:34:14Donc même quand j'ai été 20ème mondial, je me suis toujours senti derrière,
00:34:21et c'est ça qui me pousse toujours à travailler encore plus dur,
00:34:24peu importe mes résultats.
00:34:26Donc non, j'ai eu beaucoup de mal,
00:34:28et ça c'est des choses que me reproche un peu mon entourage parfois,
00:34:32j'ai eu beaucoup de mal à réaliser que j'ai été 20ème mondial,
00:34:38et que c'est quelque chose d'assez incroyable.
00:34:40Mais non, je me suis jamais senti comme tel.
00:34:44Quel est ton retour d'expérience par rapport au JO ?
00:34:46Comment as-tu pu gérer émotionnellement ta préparation de JO,
00:34:50et l'attente qu'il y a eu sur place de l'ensemble des spectateurs français ?
00:34:55Les JO c'était exceptionnel, c'est une expérience que je souhaite à tout sportif de vivre.
00:35:03C'était incroyable de voir autant de personnes se retrouver là pour nous pousser,
00:35:11des golfeurs et des non-golfeurs, c'est ça qui m'a beaucoup surpris.
00:35:15Et ça fait vraiment chaud au cœur de se sentir porté par une nation.
00:35:22Après, émotionnellement, c'est vrai que je pensais de ma petite expérience en majeur
00:35:28et des tournois que j'ai pu gagner, être armé pour surmonter ce challenge.
00:35:34Mais c'est vrai que le jeudi quand je suis arrivé au départ,
00:35:37je ne m'attendais pas du tout à autant de monde.
00:35:39Parce que là, on parlait de toutes ces personnes qui venaient en majorité me porter à moi et Victor Perez.
00:35:48Donc voilà, ça faisait bizarre d'être vraiment au centre de l'attention
00:35:54et d'être vraiment le « joueur » chouchouté par le public.
00:35:58C'est quelque chose auquel je n'étais pas vraiment prêt, mais j'ai appris beaucoup de choses.
00:36:04Et petite anecdote quand même, j'ai réussi à faire birdie à mon premier trou défio
00:36:13alors que j'avais les mains qui tremblaient du départ jusqu'au green.
00:36:17Donc c'était plutôt positif.
00:36:19Oui, je souhaite savoir comment il pensait à sa saison 2025.
00:36:23Comment il projette sur cette saison.
00:36:26Toujours du travail, travail, travail.
00:36:28Je pense que si j'arrive à me poser, à être un peu plus patient,
00:36:34à laisser venir les choses et pas forcer les choses,
00:36:39je pense qu'il y aura de très bons résultats qui vont venir.
00:36:43Encore une fois, c'est sûr qu'on a un début de saison qui est très moyen.
00:36:47Mais il reste quatre majors à jouer, il reste de très beaux tournois encore avec des signature events.
00:36:57Il y a encore de très belles choses à faire cette saison et c'est loin d'être fini.
00:37:02Un grand merci à Mathieu Pavon qu'on retrouvera au Masters début avril.
00:37:09On est toujours au Paris Golf Show.
00:37:11Vous écoutez Swing, l'émission de Journal Golf sur l'équipe.fr, désormais sur vos écrans.
00:37:16Messieurs, évidemment, on est au salon du golf, on voit des gens taper des balles un peu partout.
00:37:21N'oubliez pas l'émission L'Heure du Coach et notamment la rubrique Fix Your Game.
00:37:26Scannez le QR code pour envoyer toutes vos vidéos à Louis-Cohen-Boyer.
00:37:31Louis, toi, tu as eu la chance exceptionnelle.
00:37:35On voyait Sonny Anderson tout à l'heure dans cette émission.
00:37:38Et toi, tu as eu la chance de jouer avec Garrett Bale, encore une légende du golf.
00:37:42C'est la semaine foot.
00:37:44Louis-Cohen-Boyer qui connaît les légendes du golf, du foot.
00:37:47C'était quoi de jouer avec Garrett Bale ?
00:37:49Pour remettre dans le contexte, c'était quoi ? C'était une compétition en foursome, c'est ça ?
00:37:52Un foursome qui se déroulait dans un des plus beaux parcours londoniens, à Sunningdale.
00:37:56On a joué avec un super copain, Hugo Rouillon.
00:37:59On est tombé en équipe de France mid amateur notamment.
00:38:03Il figure aussi de la gougnouillou avec la boulie.
00:38:06On a un bon binôme.
00:38:08On est tombé contre Garrett Bale le premier jour.
00:38:11Par hasard d'ailleurs.
00:38:13Oui, c'est par hasard.
00:38:15Je pense qu'il s'arrange un peu pour les paires.
00:38:18Il a été extraordinaire.
00:38:20Il nous a donné plein d'anecdotes.
00:38:22Dès le trou numéro 2, il est venu me voir.
00:38:24D'anecdotes de foot ?
00:38:26Pardon ?
00:38:27D'anecdotes de football ?
00:38:28Oui, plein.
00:38:29Ce qui nous intéresse, c'est qu'il m'a dit qu'il est venu me voir au fairway du 2.
00:38:33Il me dit très simplement que j'étais plus stressé au départ du 1 que sur le terrain du Real de Madrid.
00:38:38Comme Sonny Anderson tout à l'heure.
00:38:40Sonny Anderson m'a dit la même chose.
00:38:42C'est marrant de pouvoir s'identifier un peu à un joueur.
00:38:46On sent tous la pression au départ du 1.
00:38:48Quand on voit que des grands champions et des grands sportifs ressentent cette pression-là,
00:38:51ça devrait faire réagir des gens qui nous écoutent en se disant que tout le monde le ressent.
00:38:55Il faut juste passer outre ça.
00:38:57C'est quel swing Garrett Bale ?
00:38:58C'est un swing sportif, handicap assez bas.
00:39:01Très athlétique, évidemment.
00:39:05Il est moins 2 d'index ou plus 2.
00:39:07Ça dépend comment on le dit.
00:39:08Il est un très bon joueur.
00:39:09Il n'a rien lâché.
00:39:10Il l'a joué à l'intox à deux reprises.
00:39:12Il a essayé de me déstabiliser un peu.
00:39:14Toujours avec un gros sourire et dans la déconnade.
00:39:16Il n'y avait pas d'agressivité.
00:39:19C'était vraiment une super journée et une super expérience.
00:39:22Rémi, ils sont bluffants ces champions, ces sportifs de haut niveau.
00:39:25On a l'impression qu'on leur met les clopes dans la main et tout de suite, ils savent jouer.
00:39:29C'est le talent ?
00:39:30Oui.
00:39:31J'ai eu l'occasion de discuter avec Alain Boghossian, footballeur aussi.
00:39:37Il était capitaine d'une équipe de France Golf.
00:39:39Capitaine d'une équipe de France Golf.
00:39:41Et du coup, on avait discuté de son expérience de coach de golf pour l'équipe de France et de son vécu de footballeur.
00:39:52Et il disait justement qu'il se servait du mental qu'il avait développé au football pour le redonner aux équipes de France de golf.
00:40:02Et il y a plein de passerelles comme ça parce qu'un sportif, que ce soit un footballeur, je pense aussi au rugby.
00:40:10On voit beaucoup de rugbyman qui jouent au golf.
00:40:13Il y a l'état d'esprit.
00:40:15Je pense à Edgar Gropiron qui est un peu sous le devant de la scène en ce moment, qui a repris le dossier Jeux Olympiques d'hiver,
00:40:21qui lui aussi est un très bon golfeur.
00:40:23Christophe Dugarry, lui il est footballeur aussi.
00:40:25Et les gars ont cette mentalité et surtout ont une façon de structurer, d'organiser leurs entraînements
00:40:33qui sont bien meilleurs qu'un amateur qui n'aurait pas eu de passé sportif.
00:40:38Il y a une certaine rigueur.
00:40:40C'est ce que nous disait Sonia Anderson à l'instant.
00:40:42Le matin il arrive, il prépare ses clubs, un peu comme il préparait ses crampons à l'époque au foot.
00:40:46Donc il y a quand même des similarités.
00:40:48Et je pense que c'est une très bonne reconversion en fait pour un sportif.
00:40:51Ça permet de passer du temps dehors, de rencontrer des gens, de rester dans un certain réseau.
00:40:55Et effectivement on voit beaucoup de sportifs au golf.
00:40:58Alors Louis, petite question quand même sur Antoine Roser.
00:41:01On sait que vous êtes très proche de ce joueur.
00:41:04Vous le connaissez très bien.
00:41:05Est-ce que vous avez des nouvelles d'Antoine ?
00:41:07Comment va-t-il ? Quel tournoi il va jouer prochainement ?
00:41:10Dites-nous tout sur Antoine Rosner.
00:41:12Il y a des gens, il y a des coachs autour de lui qui seront là pour en parler beaucoup mieux.
00:41:17Mais en tant qu'ami, je sais qu'il était en repos cette semaine à Orlando,
00:41:20proche de là où habite Guillaume Biogeau du journal du golf.
00:41:24Il était dans une semaine de break.
00:41:26Il y a sa petite amie qui est venue.
00:41:28Là il y a Olivier, son frère, qui est parti hier me semble-t-il pour le rejoindre.
00:41:33Et là il va jouer cette semaine à Tampa me semble-t-il.
00:41:35Un tournoi du PG Tour.
00:41:36Il me semble qu'il y a deux tournois de suite.
00:41:38Et ensuite il faudra qu'il se qualifie pour arriver au Masters.
00:41:41Et s'il ne joue pas le Masters, il rentrera cette semaine-là.
00:41:43Oui, il faut quoi pour qu'il se qualifie pour le Masters ?
00:41:46Il faut qu'il fasse des grosses performances, qu'il gagne un tournoi.
00:41:49Si il gagne un tournoi, c'est fait.
00:41:51Il y pense à tout ça ou non pas du tout ?
00:41:54Ou il attend déjà de voir ?
00:41:56Je ne vais pas parler pour lui.
00:41:58Je ne vais pas prendre la place qui n'est pas la mienne.
00:42:00Je pense que oui, ça doit traîner un peu dans un coin de sa tête.
00:42:03Ce sont des sportifs, on parle des golfeurs.
00:42:06Mais ce sont des gens qui sont quand même cadrés pour essayer de faire du mieux possible au quotidien.
00:42:10Sans essayer de penser à la finalité tout le temps.
00:42:12Donc je pense qu'il est dans ses routines d'entraînement.
00:42:14Il doit discuter avec ses coachs.
00:42:15Je sais qu'il y a Mathieu Santer qui le rejoint cette semaine à Tampa.
00:42:18Donc je pense qu'ils vont rentrer dans une semaine d'entraînement vraiment typique.
00:42:22Comme ils ont l'habitude de faire sur le European Tour.
00:42:24Et de là, ils vont essayer de mettre en place des choses pour que ça se passe bien.
00:42:26Mais je ne pense pas qu'au quotidien, chaque heure, il pense à sa qualification.
00:42:31Là, il y a deux choses super importantes.
00:42:33Et que vous qui nous regardez pouvez mettre en place.
00:42:36La première, c'est être patient.
00:42:39Patienté.
00:42:41Et justement, quand tu montes comme ça en gamme.
00:42:45Parce que là, tu arrives sur le PGA Tour.
00:42:47Il faut être patient.
00:42:49Il faut prendre son temps.
00:42:50Et la deuxième chose à retenir.
00:42:52Et tu le dis aussi dans tes leçons dans Fix Your Game.
00:42:55C'est des fois d'oublier l'objectif.
00:42:58Le résultat est de se concentrer sur les moyens.
00:43:01Et si on met les moyens en place.
00:43:04Les objectifs seront réalisés.
00:43:06Donc voilà, patience et s'occuper des moyens.
00:43:09Un petit mot sur Victor Perez qui malheureusement s'est blessé.
00:43:13Blessure au dos lors du player.
00:43:16Il a dû déclarer forfait.
00:43:17Blessure au dos, c'est embêtant quand on est golfeur.
00:43:20On espère qu'il va se remettre rapidement, Victor.
00:43:24Oui, je pense que ça se voit que c'est un sportif de haut niveau.
00:43:28Je pense qu'il a des facultés de récupération qui vont l'aider pour ce petit problème là.
00:43:34Et ensuite, je pense que si ce n'était pas une vraie problématique.
00:43:38Il ne se serait pas scratché du players.
00:43:39Donc je pense qu'il y a quand même un sujet sur cette blessure là.
00:43:42Et je sais aussi qu'il est extrêmement bien encadré.
00:43:44Il a des physios, il a des coachs qui vont le permettre de le récupérer au plus vite.
00:43:48Donc on va le revoir je pense assez rapidement.
00:43:51Allez messieurs, évidemment, ce salon, ce Paris Golf Show, c'est un peu notre fil rouge de cette émission.
00:43:57Et je vous propose tout de suite de retourner dans le salon.
00:44:00On va aller faire un tour chez nos amis de Golfi.
00:44:02Golfi, c'est du voyage, c'est du tourisme et ils nous en parlent.
00:44:06On est maintenant au stand de Golfi avec Stéphane et Christophe qui vont venir nous présenter un peu leur réseau.
00:44:10Bonjour Stéphane, bonjour Christophe.
00:44:12Est-ce que vous pouvez me présenter un peu Golfi, qu'est-ce que c'est ?
00:44:15Alors Golfi, c'est un réseau qui soutient les golfs indépendants.
00:44:19Qui existe maintenant depuis plus de 30 ans, presque 35 ans.
00:44:24Dont l'actionnaire principal et créateur a cédé son affaire il y a à peu près un an et demi.
00:44:33Et là vous avez avec vous la nouvelle gouvernance.
00:44:35Donc l'actionnaire parisien dans le milieu de la santé, représenté par Cap et Christophe.
00:44:41Exactement, on a repris le réseau Golfi en octobre 2023.
00:44:47Et très heureux d'avoir rejoint le golf.
00:44:50Parce que ce n'était pas forcément le moment dans lequel je travaillais avant.
00:44:54Mais on était partenaire avec Golfi depuis plus de 15 ans.
00:44:57Par rapport à notre travail que je faisais, à notre métier.
00:45:01Et je dirais très satisfait d'avoir repris ce golf, d'avoir une équipe dynamique.
00:45:05Et réellement c'est la défense du golf indépendant qui est importante.
00:45:09Un lien historique entre Cap représenté par Christophe.
00:45:14Qui au travers de la restauration notamment, était partenaire de la centrale de Golfi.
00:45:18D'où la connaissance de l'entreprise et des équipes.
00:45:21Et en ce qui me concerne, un véritable saut dans le monde du golf.
00:45:25Puisque je viens du monde des grandes entreprises.
00:45:27Et j'ai rejoint Golfi à la demande d'Alain Jean-Jean le fondateur et de Christophe.
00:45:33Il y a aussi un peu plus d'un an maintenant, pour reprendre la direction du réseau.
00:45:37Et qu'est-ce que ça représente votre présence ici au journal du golf ?
00:45:40En quoi est-ce que c'est important pour vous d'être vu ici au salon ?
00:45:43En fait c'est une belle opportunité de rencontrer nos clients.
00:45:47Et de rencontrer également tous nos partenaires qui sont présents ici.
00:45:50Notamment au travers de la centrale.
00:45:52Mais également de venir avec toutes les équipes et tous les partenaires qui accompagnent le réseau.
00:45:58MSC Croisière, Avas Voyage, notre partenaire Gerard Bertrand.
00:46:03Et également nos partenaires golf espagnol et italien.
00:46:06Donc vraiment une belle vitrine pour le réseau Golfi.
00:46:09On voit juste derrière vous avez un grand réseau de golf.
00:46:12Est-ce que vous pourriez nous dire un petit peu quelles sont les nouvelles tendances cette année pour partir golfer ?
00:46:17Quels sont les golfs qui marchent le mieux pour vous ?
00:46:20Alors nous on a évidemment la volonté d'apporter des clients et du trafic sur tous les golfs.
00:46:26Chacun avec leur singularité.
00:46:28Il y a évidemment quelques-uns qui sont mieux positionnés, qui continuent leur géographie, la zone touristique, etc.
00:46:33Mais les tendances aujourd'hui c'est qu'on continue de se développer sur notamment l'Italie et l'Espagne.
00:46:39On a aujourd'hui à peu près 9 événements dans l'année en B2C.
00:46:44Pour emmener de la clientèle justement sur ces nouveaux parcours.
00:46:47Le nord de l'Italie et toute la partie Catalogne, Riora, etc. en Espagne.
00:46:52Plus évidemment un certain nombre de golfs phares que vous connaissez sûrement sur la France.
00:46:56Donc toujours cette volonté de dynamiser le réseau et d'apporter aussi de nouvelles clientèles internationales.
00:47:01C'est quoi les challenges, les défis, les ambitions pour cette nouvelle année ?
00:47:05Alors les défis il y en a beaucoup.
00:47:08Il y en a un qui nous tient à coeur c'est d'aller encore plus dans le digital.
00:47:11On a signé un partenariat il n'y a pas très longtemps avec Salesforce qui est un éditeur sur le market automation.
00:47:17Et qui va vraiment normalement nous aider à aller chercher beaucoup plus de clientèles
00:47:20et communiquer plus efficacement avec cette clientèle.
00:47:23Puisque c'est un outil qui permet de vraiment personnaliser la relation client.
00:47:26Parfait, un mot de la fin ?
00:47:28Et pour moi je dirais c'est important puisque j'ai un autre métier qui est dans la santé.
00:47:32Et c'est de rapprocher le sport et la santé et avec le handicap également.
00:47:36Et ça on aimerait bien développer des actions qui regroupent le golf et la santé.
00:47:42Donc on a monté une task force avec notre partenaire actionnaire pour commencer à réfléchir à ces passerelles.
00:47:48Sport santé c'est un sujet sur lequel la Fedé travaille aussi.
00:47:51Et je pense qu'il y a des choses à faire à l'avenir.
00:47:53Très beau projet, très belle initiative.
00:47:55Merci beaucoup pour vos mots.
00:47:57On rappelle que Golfi est présent au salon jusqu'à lundi.
00:48:00Messieurs, on l'a dit, un golf sport et santé ça résume bien la définition du golf finalement.
00:48:07C'est du sport, c'est de la santé.
00:48:09On prend une bonne bouffée d'oxygène quel que soit le temps.
00:48:12Et voilà, c'est génial.
00:48:14Le golf vous fait gagner des années de vie.
00:48:16Ça a été prouvé par des études.
00:48:18Venez au golf, vous vivrez plus longtemps.
00:48:20Et venez prendre des leçons avec Fix Your Game.
00:48:23Rémi, peut-être que tu peux remonter le QR Code.
00:48:25Fix Your Game, dans l'émission L'heure du coach, tous les mois.
00:48:29Scanner ce QR Code qui apparaît sur votre télévision.
00:48:32Vous pouvez nous envoyer vos vidéos de vos swings.
00:48:36Et Louis Cohen-Boyer les décortiquera.
00:48:38Alors pas d'ailleurs pas que votre swing.
00:48:40Tout le secteur du jeu, toutes vos problématiques.
00:48:43Ça peut être le putting, ça peut être les sorties de bunker.
00:48:45À partir du moment où vous avez une vidéo de bonne qualité,
00:48:47vous pouvez nous transmettre, on l'analysera et on vous donnera des conseils.
00:48:49Allez, on va basculer dans la dernière partie de notre émission, messieurs.
00:48:53Et quelle partie de cette émission ?
00:48:55On parlait de sport, de santé.
00:48:57Justement, on va parler de Tiger Woods.
00:48:59Sa santé qui n'est pas au mieux en ce moment.
00:49:01Tiger Woods qui a été encore une fois opéré du tendon d'Achille.
00:49:05Messieurs, je n'ai pas envie de vous la poser, cette question.
00:49:08Mais on est obligé de se la poser.
00:49:10Est-ce qu'on se dirige doucement vers...
00:49:13Je vous l'ai dit, je n'ai pas envie de le dire.
00:49:14Vers la fin de Tiger Woods.
00:49:16Tout d'abord, on va bien dire que c'est dommage qu'il ne soit pas parti en 2019.
00:49:21Quand il a gagné le Masters.
00:49:23Quand il a gagné le Masters, c'était le comeback de l'histoire du golf
00:49:28depuis Jack Nicklaus en 1986.
00:49:30C'était peut-être le plus grand comeback dans le sport.
00:49:33Ça a été évoqué à l'époque par des grands sportifs.
00:49:35C'était un exploit extraordinaire.
00:49:37Il aurait pu tirer sa révérence à ce moment-là.
00:49:39Il ne l'a pas fait.
00:49:41Maintenant, est-ce qu'on le reverra au plus haut niveau ?
00:49:43Oui, il sera encore...
00:49:45On a l'impression que c'est plus le cœur qui parle.
00:49:48Est-ce qu'on a plus envie de le voir au plus haut niveau ?
00:49:51Entre l'envie et le pouvoir ?
00:49:54Ce qui est sûr, c'est qu'il a encore des capacités golfiques.
00:49:57Il a encore des vitesses de balle.
00:49:59Il a encore des longueurs.
00:50:00Il a encore évidemment son petit jeu qui lui permettent de jouer au meilleur niveau.
00:50:04Ça, c'est une certitude.
00:50:06Je suis sûr et je suis persuadé qu'il va réussir à être très bon
00:50:09sur un nouveau tournoi du PGA Tour.
00:50:11Un gros tournoi du PGA Tour.
00:50:13En majeur, il n'y a que le Master où il ressent qu'il peut faire quelque chose.
00:50:17On l'avait vu.
00:50:18On l'a déjà dit, mais il y a beaucoup d'élévation et de dénivelé sur ce parcours.
00:50:21Donc là, en plus, avec un problème au tendon d'Achille,
00:50:23je ne sais pas s'il pourra vraiment être en contention encore une fois,
00:50:26être au meilleur niveau.
00:50:27Mais PGA Tour, je prends le pari.
00:50:29Rémi, je sais que tu n'es pas forcément d'accord.
00:50:31Je crois que Rémi n'est pas du tout d'accord.
00:50:32Là, je pense que vous l'avez entendu.
00:50:34Louis parle avec le cœur.
00:50:36On le connaît.
00:50:37Il parle avec le cœur.
00:50:38Moi, je vais parler avec la raison.
00:50:40Qui vous caractérise d'ailleurs, Rémi.
00:50:44Là où on est d'accord, c'est sur les compétences,
00:50:49les qualités techniques de Tiger.
00:50:52Là, il n'y a pas de débat.
00:50:53On est d'accord qu'il peut encore.
00:50:55Mentalement, je pense que c'est une bête de combat.
00:51:00Il n'y a pas de débat non plus.
00:51:01Il n'y a pas de débat non plus.
00:51:02Je ne sais pas comment tu vas t'en sortir.
00:51:04La seule chose qui va décider de l'avenir de Tiger, on est d'accord,
00:51:08c'est son corps qu'il martyrise depuis tant d'années et autant de blessures.
00:51:15Et encore surtout depuis son accident de voiture finalement.
00:51:17On a senti qu'après le Masters 2019, on s'est dit non mais ça y est,
00:51:21il est de retour.
00:51:22Et puis après, quelques mois après, bim, cet accident de voiture.
00:51:24En février 2020, il me semble.
00:51:27On a l'impression que les blessures sont de plus en plus graves.
00:51:30Et à un certain âge, et là, je sais de quoi je parle, les gars.
00:51:33À un certain âge, on a du mal à récupérer.
00:51:36C'est de plus en plus dur.
00:51:37Alors, est-ce qu'il reviendra sur le PGA Tour avec des joueurs qui sont au top
00:51:43et qui sont athlétiques ?
00:51:45Moi, j'ai du mal à y croire.
00:51:47Mais par contre, un truc est sûr, c'est que si physiquement, il peut revenir,
00:51:52il reviendra peut-être sur...
00:51:55Le Champions Tour ?
00:51:56Oui, le Champions Tour.
00:51:57Et là, il aura envie de marquer l'histoire du golf sur le Champions Tour.
00:52:03Est-ce qu'on sait qu'il a un égo de champion, Tiger Woods ?
00:52:06Est-ce que revenir sur le Champions Tour, pour lui, ça ne serait pas...
00:52:09Oui, si c'est pour marquer l'histoire.
00:52:12Ce sera un jubilé.
00:52:13Voilà, il fera son jubilé, il ira un peu partout aux Etats-Unis
00:52:16et il jouera avec des vieux copains.
00:52:18Parce qu'on a vu, Mickaelson, il n'a fait que quelques tournois,
00:52:20il a, entre guillemets, tout rappelé, et après, il est passé sur le livre.
00:52:22Alors, en plus, on parlait du Champions Tour,
00:52:25on a entendu Rory McIlroy, il y a quelques jours,
00:52:27qui a dit de manière très directe qu'il ne jouerait jamais sur le Champions Tour.
00:52:31Enfin, il ne voulait pas jouer de la Rider à une époque, Rory McIlroy.
00:52:34C'est un autre débat.
00:52:35Il peut changer d'avis.
00:52:36Mais je pense que Tiger, il le fera,
00:52:38parce qu'il a besoin encore de partager ces moments-là,
00:52:40il a besoin, je pense, du côté social du golf,
00:52:42il a besoin de retrouver, je pense, des Marc Omera,
00:52:45des Fred Koppels, des Arniels.
00:52:47Je pense que ça lui fera plaisir.
00:52:49Et je pense qu'il a un vrai rôle à jouer pour le golf.
00:52:52Et je pense qu'en plus du Champions Tour,
00:52:54je pense qu'il y a des tournois, et je pense qu'il fera un mix, en fin de compte.
00:52:57Peut-être un petit peu de Champions Tour,
00:52:59peut-être le Masters et deux, trois autres tournois.
00:53:01Parce qu'un Masters sans Tiger Woods,
00:53:03il y a quand même un grand vide quand on voit qu'il n'est pas là au départ.
00:53:07Il faudra s'y habituer, mais c'est vrai qu'un tournoi sans Woods,
00:53:10ça n'a pas la même saveur.
00:53:11Tiger, de toute façon, il continue de marquer le golf mondial,
00:53:17ne serait-ce que par le nouveau concept...
00:53:19La TGL.
00:53:20Bien sûr.
00:53:21Qu'il a inventé, qu'il a porté.
00:53:24On a tous vu les images et le concept.
00:53:27Certes, il n'y a plus le vent, il n'y a plus la pluie,
00:53:30mais ça joue plus rapidement.
00:53:32C'est un vrai choix à l'américaine.
00:53:34Vous imaginez des simulateurs de golf avec des ventilateurs,
00:53:37des brumisateurs qui projettent de l'eau, ça pourrait être marrant.
00:53:41Pourquoi pas ?
00:53:42En tout cas, je pense qu'il y a un public pour ça.
00:53:46Et on parlait de simulateurs.
00:53:49Vous savez qu'en Corée, ils font des compétitions sur simulateurs.
00:53:54Donc pourquoi pas ?
00:53:57Peut-être une ouverture pour Tiger Woods.
00:53:59En tout cas, on est au Paris Golf Show et on vous a demandé votre avis sur Tiger Woods.
00:54:04Est-ce que Tiger Woods est-il fini ?
00:54:06On a votre réponse, on l'écoute.
00:54:08Petite question, on a vu que Tiger Woods était blessé.
00:54:10Est-ce que vous pensez que Tiger Woods a encore moyen de briller dans les tournois de golf ?
00:54:17Amateur, oui.
00:54:21Parce qu'il a quand même une belle relève derrière.
00:54:23Il va peut-être encore faire des éclats, mais je pense que sa carrière est derrière lui.
00:54:28On n'est jamais fini au golf.
00:54:30Surtout lui.
00:54:31Là, c'est une question de cœur.
00:54:33Je suis très fan de Tiger.
00:54:35Mais c'est comme tout le monde, j'espère qu'un jour il va revenir.
00:54:38Déjà, si on le voit de temps en temps, ce serait bien.
00:54:43Après, gagner, je pense que ça va être difficile.
00:54:46Mais déjà le voir, avec tout ce qu'il a apporté au golf,
00:54:50je pense que les gens de ma génération aiment bien le voir.
00:54:54On a vu que Tiger Woods était blessé.
00:54:56Qu'est-ce que vous pensez de Tiger Woods dans le marché du golf ?
00:54:59Est-ce que vous pensez qu'il est fini ?
00:55:01Est-ce que vous pensez qu'il a encore des chances de briller ?
00:55:05Vous êtes durs !
00:55:06C'est un très grand joueur, très célèbre.
00:55:09Après, effectivement, maintenant, il y a la relève qui arrive.
00:55:11C'est un modèle et je pense qu'il n'est pas fini.
00:55:14Mais il doit être en fin de carrière.
00:55:16Je pense qu'il a ouvert la voie sur plein de choses.
00:55:19Et puis il y a le nouveau concept, depuis quelques temps, qu'il a lancé.
00:55:25Justement, qu'est-ce que vous pensez de la TGL ?
00:55:27Est-ce que c'est un truc que vous trouvez intéressant comme concept ?
00:55:30Très bien. On revient de Floride, justement, et on trouve ça super.
00:55:34C'est innovant.
00:55:36C'est top, en fait, en intérieur, comme ça.
00:55:38Il y a vraiment un genre match, comme dans une ambiance de stade.
00:55:42Et ça, c'est vraiment génial, en fait.
00:55:44C'est une bonne idée.
00:55:47Non, pas plus que ça.
00:55:48Le golf, c'est à l'extérieur, la nature, les marchés.
00:55:52Je trouve ça génial.
00:55:54Je trouve que ça va ramener un nouveau public.
00:55:56En tout cas, peut-être plus jeune, justement.
00:55:58Ça va ramener des choses peut-être plus dynamiques.
00:56:00Avec les technologies actuelles, avec tout ce qu'on peut faire,
00:56:03caméras, etc., tracking de balles.
00:56:05Je pense qu'on se rapproche vraiment de la réalité.
00:56:08Ça va être une nouvelle manière de jouer.
00:56:10Je trouve ça intéressant, vraiment.
00:56:11Ça vous plairait d'avoir ce concept-là en France ?
00:56:13Vous pensez que ça pourrait attirer du monde ?
00:56:14Oui, carrément.
00:56:15Les jours de pluie ou en hiver, où c'est un peu décourageant,
00:56:18il y a de plus en plus de salles, en tout cas avec des traceurs,
00:56:21que ce soit Trackman ou autre qui ouvrent.
00:56:25Je ne sais pas.
00:56:26Je trouve ça intéressant.
00:56:27J'aimerais bien qu'il y ait quelque chose comme ça à côté de chez moi.
00:56:29Oui, clairement.
00:56:30Oui, carrément.
00:56:31Même aller le voir, je pense qu'il y a de l'ambiance,
00:56:33il y a des bons joueurs, des gros joueurs aussi.
00:56:35Je pense que ça serait bien qu'en France ça existe aussi.
00:56:37Il regarde tout, il écoute tout.
00:56:39Vous êtes de retour au Paris Golf Show sur le stand studio,
00:56:44le journal du Golf TV avec Rémi Bedu et Louis-Cohen Boyer.
00:56:48On entendait les visiteurs du salon qui parlaient évidemment de Tyreuse,
00:56:54mais aussi de cette IGL.
00:56:55Les gens sont plutôt séduits du concept.
00:56:57Évidemment, c'est nouveau, c'est moderne.
00:57:00Et puis on adhère.
00:57:01C'était sympa à regarder.
00:57:02Messieurs, on va terminer notre émission avec un mot sur le Tour européen,
00:57:05le DP World Tour qui est à Singapour.
00:57:07Et Rémi Bedu, vous avez un joueur que vous connaissez très, très bien.
00:57:10C'est Pierre Pinault.
00:57:11Pierre Pinault qui est rookie cette année sur le DP World Tour.
00:57:14Comment ça se passe pour Pierre ?
00:57:16On sait qu'il a pris l'avion pour aller à Singapour il y a peu de temps.
00:57:20La saison est longue, mais il faut marquer beaucoup de points quand même.
00:57:25Oui, mais tu l'as dit, la saison, elle est longue.
00:57:29Et donc, on en parlait tout à l'heure à propos de Mathieu Pavon,
00:57:33c'est exactement la même chose.
00:57:34Quand tu montes du challon chaud sur le DP World Tour, il faut de la patience.
00:57:38Il faut prendre ses marques.
00:57:40Alors, heureusement, Pierre avait déjà joué des tournois du DP World Tour.
00:57:45Alors qu'il était sur le champ chaud parce qu'il avait eu des invitations.
00:57:48Tu parles de patience. Il a travaillé cette patience.
00:57:50On sait que c'est quelqu'un qui peut être un peu nerveux, un peu impatient.
00:57:53Justement, c'est une école de la vie.
00:57:56Il y a deux choses.
00:57:59Evidemment, tu as dit tout à l'heure, moi, je le connais très bien parce que c'est mon fils.
00:58:04Mais il est à la fois capable d'avoir de la patience.
00:58:07Ça, il n'y a aucun problème.
00:58:09Et oui, il a parfois besoin d'extérioriser ses émotions.
00:58:13Mais les grands champions ont besoin de ça.
00:58:17Et moi, je trouve que c'est très bien.
00:58:21Et si Pierre gardait pour lui ses émotions, il ne serait pas au niveau où il est.
00:58:27Il ne serait pas le joueur qu'il est.
00:58:30Et ce n'est pas son style de rester avec un électrocardiogramme complètement plat.
00:58:36Chacun doit avoir son style.
00:58:40Je voulais dire, on aime les joueurs de caractère.
00:58:43Quand un joueur est trop plat, sans émotions, on n'arrive pas trop à s'identifier.
00:58:47On s'énerve tous un peu sur le parcours.
00:58:49Donc, quand on voit des joueurs avec un peu de caractère, un peu de punch, ça nous fait plaisir.
00:58:54Ça rend le joueur plus attachant, limite ?
00:58:56Oui, attachant.
00:58:58Quand c'est un électrocardiogramme un peu plat et qu'il n'y a pas de haut et de bas,
00:59:03on n'a pas l'impression qu'il se passe des choses.
00:59:06Ça donne un petit peu moins d'attachement, de saveur.
00:59:10Pour qu'on soit content quand quelqu'un réussit, il faut voir qu'il a du mal de temps en temps aussi.
00:59:15Sinon, ça paraît trop simple.
00:59:17Donc, un peu de patience.
00:59:19Et puis, on le disait tout à l'heure, et c'est vraiment la même parallèle avec Mathieu Pavon.
00:59:24Ils sont en train de faire un job techniquement avec Guillaume Bioujo, qui est son coach.
00:59:29Vraiment un très bon travail.
00:59:32Et là, Pierre est en train de s'intéresser.
00:59:35On le disait tout à l'heure, aux moyens plutôt que tout de suite aux objectifs.
00:59:39Et je vous promets que les objectifs vont arriver bientôt parce qu'il met les moyens en place.
00:59:46Aussi bien physiquement.
00:59:48Moi, je n'ai jamais vu Pierre travailler physiquement autant qu'il le fait actuellement.
00:59:53Mentalement, il est très bien suivi.
00:59:55Il fait des progrès énormes avec un travail sur la méditation, respiration.
00:59:59Donc, vraiment fabuleux.
01:00:01Par un coach.
01:00:03Et au niveau de la stratégie, là, il tourne maintenant avec un nouveau caddie, Rudy Tellier,
01:00:10qui est l'ancien caddie d'Alex Lévy.
01:00:13Le binôme fonctionne super bien.
01:00:15Donc, les moyens sont là.
01:00:17Avec Guillaume Bioujo, je viens de le dire, le travail est fantastique.
01:00:20Donc, les résultats vont arriver très, très vite.
01:00:24Écoutez, messieurs, c'est déjà la fin de cette émission.
01:00:27Merci beaucoup.
01:00:28Un petit mot pour terminer.
01:00:29Louis, évidemment, si vous voulez envoyer vos vidéos pour analyser votre swing,
01:00:33on va le répéter encore une fois.
01:00:34Fix your game dans l'heure du coach pour, évidemment, qu'on vous aide à améliorer votre jeu.
01:00:40C'est important.
01:00:41On est là pour ça.
01:00:42Louis est là pour ça.
01:00:43Et il prend énormément de plaisir à faire cette émission, l'heure du coach,
01:00:46tous les mois sur Journal du Golf TV.
01:00:47Merci beaucoup, messieurs.
01:00:49On se retrouve très, très vite pour de nouvelles aventures.
01:00:52On va suivre évidemment Pierre Pinot avec impatience.
01:00:55Et nous, on vous dit à très, très bientôt.
01:00:57On remercie Hugo Ponce à la réalisation également.
01:01:00Et on vous dit à la semaine prochaine.
01:01:02Salut.