L'entraîneur de Brest Eric Roy se dit "épaté" par le PSG de Luis Enrique contre qui le club breton est tombé lourdement en barrages de la Ligue des champions.
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00:00de ce PSG qui a mis fin au parcours de Brest en Ligue des Champions.
00:04Je sais qu'il y a quelques mois déjà, tu t'avais trouvé qu'ils étaient très forts.
00:08Moi, je l'avais dit dès le match à l'épreuve.
00:09Voilà, c'est ça, c'est en septembre.
00:10Dans la conférence de presse après match, les matchs à l'épreuve,
00:12je les avais joués.
00:13On les avait joués l'année dernière,
00:14on avait réussi à faire un bon match minute de deux au Parc, justement.
00:17On avait perdu d'un but à la dernière seconde au match à l'épreuve, l'année dernière.
00:21Et...
00:23Ils sont plus forts que son BAPE ?
00:24On fera le débat à 21h, tout à l'heure sur RMC, mais...
00:27La réalité, c'est que c'est une véritable équipe aujourd'hui.
00:29Et qu'il n'était pas une équipe quand il y avait Neymar, Messi, Mbappé,
00:33ou quels que soient les joueurs.
00:35Et qu'aujourd'hui, c'est une véritable équipe.
00:37Et la réalité, c'est que nous, à notre niveau,
00:39on est une véritable équipe aussi.
00:40Et c'est pour ça qu'on a fait une saison exceptionnelle l'année d'avant.
00:44On finit troisième.
00:46Parce que ce n'est pas la qualité des joueurs intrinsèques,
00:48c'est la qualité du collectif et du groupe.
00:50Et le PSG, c'est une véritable équipe.
00:52Donc, ils ont ça.
00:53Mais en plus, ils ont les individualités à l'intérieur
00:56qui font souvent...
00:57En plus, qui se subliment souvent à l'intérieur d'un collectif qui est fort.
01:00Parce qu'il y a une individualité.
01:01Bien sûr qu'à un moment donné, elle peut gagner des matchs.
01:03Elle va te marquer des buts.
01:04Mais elle est encore plus forte s'il y a un collectif fort derrière et avec elle.
01:08Donc, aujourd'hui, c'est ce qu'on voit avec tous les jeunes.
01:11Moi, ce qui me pâte en plus à cette équipe du PSG,
01:13c'est qu'on ne le dit pas assez,
01:14mais 90% de l'effectif, ils ont moins de 23 ans.
01:19Ils ont construit une équipe pour les 5 ans, les 6 ans à venir.
01:22Tu les vois aller au bout cette année ?
01:23Parce qu'en plus, eux, quand ils se révèlent, les joueurs,
01:25ils ne les laissent pas partir.
01:26Parce que tu peux les acheter.
01:27Alors que toi, quand tu es Brest,
01:29tu es un joueur qui devient bon,
01:30et après, tu ne l'as plus.
01:35En fait, aller au bout, c'est toujours pareil.
01:38Tu les as joués plusieurs fois.
01:39Tu as joué le Real,
01:40tu as joué le Bayer Leverkusen,
01:41tu as joué les grands aussi.
01:42Sincèrement, ils ont l'équipe pour la gagner.
01:47Mais après, tu sais comment ça se passe.
01:49Tu es en quart, tu es en demi,
01:50tu as des matchs.
01:51Des fois, ça se joue.
01:52La France, elle a été championne du monde.
01:55Tu as fait un doublé,
01:56tu gagnes à un moment donné le but en or,
01:58avec Blanc.
02:00Après la finale, Zidane,
02:01tu as marqué deux buts sur corner.
02:03À un moment donné, il faut des choses
02:04qui sont quelque part un peu irrationnelles.
02:06Il faut une équipe très forte,
02:07et il faut après, en plus, que tu aies la réussite.
02:09Combien de fois le PSG est arrivé dans le Money Time,
02:12et qu'ils n'avaient pas
02:13deux, trois joueurs importants blessés,
02:15qu'il en manquait des joueurs,
02:16et tout ça, machin.
02:17Donc, tu sais,
02:18ça se joue à pas grand-chose.
02:19Les équipes sont très fortes,
02:20pour différentes raisons.
02:21Et tu es dégoûté de les jouer ?
02:22Oui, parce que,
02:23pas le fait de jouer contre le PSG,
02:24de jouer contre une équipe française,
02:25c'est tout simplement.
02:26Nous aussi, c'est vrai qu'on s'est dit,
02:27c'est dommage, quoi.
02:28Et je veux dire,
02:29nous, en plus,
02:30c'est malheureux à dire,
02:31mais on sait qu'on y retournera peut-être plus jamais.
02:33Enfin, Brest,
02:34j'espère pas,
02:35mais certainement peut-être plus jamais.
02:37Donc, on a joué des équipes autrichiennes,
02:38on a joué des équipes allemandes,
02:40on n'a pas joué d'italien,
02:42on n'a pas joué d'anglais,
02:43on n'a pas joué de portugais,
02:44on avait la chance,
02:45au tirage à 50-50,
02:47de jouer le Benfica,
02:48on préférait jouer le Benfica.
02:51Je pense sincèrement,
02:52contre le Benfica,
02:53on aurait pu exister,
02:54même si c'est une très bonne équipe.