Le préfet de police de Paris a mentionné le risque sérieux de trouble à l'ordre public, ce qui a conduit à prendre la décision d'évacuer la Gaîté Lyrique, explique notre journaliste.
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00:00Sachez que la Gaieté Lyrique, c'est un bâtiment qui appartient à la ville de Paris
00:04et qui est occupée par le théâtre de la Gaieté Lyrique.
00:07Alors, quand il y a eu cette intrusion de migrants le 10 décembre dernier,
00:12dans le cadre de la flagrance, le préfet de police de Paris pouvait intervenir,
00:17mais dans les 48 heures, mais il fallait l'autorisation des occupants,
00:22des personnes qui sont gestionnaires du site, c'est-à-dire la Gaieté Lyrique,
00:25et ils ont refusé que la préfecture de police intervienne.
00:29La ville de Paris a mis également un certain temps avant d'engager une action en justice
00:34devant le tribunal administratif de Paris.
00:36Ce n'est qu'en janvier que cette action a été engagée.
00:40Le tribunal administratif a rendu sa décision le 13 février
00:43et a considéré que les personnes devaient évacuer les lieux dans un délai d'un mois
00:48et donc ce délai a expiré le 13 mars dernier.
00:51Le préfet de police de Paris attendait que la mairie officialise sa réquisition,
00:58demande aussi l'action des forces de l'ordre,
01:02une demande qui n'a jamais été établie par la mairie de Paris,
01:05et donc le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a pris ses responsabilités
01:10et a publié cet arrêté, un arrêté qui a été publié et diffusé hier soir,
01:16le temps pour les collectifs, pour les migrants, de rassembler leurs affaires
01:20et d'évacuer les lieux, mais vous l'avez vu ce matin,
01:24ça a été assez compliqué, cette évacuation.
01:27Dans l'arrêté du préfet de police de Paris, on peut lire plusieurs motivations à cet arrêté,
01:32comme le risque sérieux de trouble à l'ordre public, des plaintes déposées,
01:36le droit de retrait des salariés de la gaieté lyrique qui, eux,
01:39assuraient la gestion des locaux ou encore la sécurisation et aussi un risque sanitaire.
01:43On en a parlé sur cette antenne, il n'y a pas de moyens pour les migrants
01:48de se doucher ou encore de dormir correctement.
01:51En tout cas, on voit que c'est un lieu qui a suscité beaucoup de préoccupations,
01:56notamment du côté de la préfecture de police de Paris.
01:58Merci beaucoup, Célia, pour toutes ces précisions.
02:01Sarah Salmane, je vous voyais piqué ou sceptique quand on disait...