La commune expérimente l'éco-pâturage : des vaches remplacent les débroussailleuses dans les collines du Tallagard. Un dispositif gagnant-gagnant entre l'éleveur salonais et la mairie. roquer les engins mé- caniques contre des
vaches. L'éco-pâturage,
mode d'entre- tien des espaces verts par les animaux, est prisé par la Ville de
Salon-de-Provence.
Elle vient de lancer un partenariat avec un éleveur salonais qui fait paitre ses génisses sur les parcelles municipales. Les 25 bovins ainsi que leurs veaux ont donc investi une
partie des collines du Tallagard de- puis fin février. "C'est une idée étrange qui se concrétise, sourit Nicolas Isnard, le maire.
Mais c'est une fierté pour Salon". Un dispositif gagnant-gagnant qui évite à l'éleveur de louer des parcelles et à la commune de faire passer des engins méca-
niques pour débroussailler. Plus écologique, économique et mis à disposition gracieuse- ment, ce projet était présenté hier par le maire et l'éleveur, Jérôme
Crouzet.
"Dès qu'on en a la possibilité, la commune achète des terrains dans ce massif. Les avantages ? La terre est occupée, protégée et utile pour tous, indique Nicolas Isnard. Une méthode que la Ville expérimente déjà avec un troupeau de moutons depuis
quelques années. Un moyen de lutter
contre les incendies Outre l'entretien des terrains, l'éco-pâturage est un moyen efficace contre les incendies dans une région souvent tou- chée par la sécheresse. Le tra- vail des vaches permet donc de limiter la propagation du feu sur les terrains difficiles d'accès, mais aussi le long des routes. L'idée est simple : les sujettes aux incendies de forêt abritent jusqu'à mi- juin des vaches qui mâchent et
piétinent la végétation sèche et abritent jusqu'à mi- juin des vaches qui mâchent et
piétinent la végétation sèche.
vaches. L'éco-pâturage,
mode d'entre- tien des espaces verts par les animaux, est prisé par la Ville de
Salon-de-Provence.
Elle vient de lancer un partenariat avec un éleveur salonais qui fait paitre ses génisses sur les parcelles municipales. Les 25 bovins ainsi que leurs veaux ont donc investi une
partie des collines du Tallagard de- puis fin février. "C'est une idée étrange qui se concrétise, sourit Nicolas Isnard, le maire.
Mais c'est une fierté pour Salon". Un dispositif gagnant-gagnant qui évite à l'éleveur de louer des parcelles et à la commune de faire passer des engins méca-
niques pour débroussailler. Plus écologique, économique et mis à disposition gracieuse- ment, ce projet était présenté hier par le maire et l'éleveur, Jérôme
Crouzet.
"Dès qu'on en a la possibilité, la commune achète des terrains dans ce massif. Les avantages ? La terre est occupée, protégée et utile pour tous, indique Nicolas Isnard. Une méthode que la Ville expérimente déjà avec un troupeau de moutons depuis
quelques années. Un moyen de lutter
contre les incendies Outre l'entretien des terrains, l'éco-pâturage est un moyen efficace contre les incendies dans une région souvent tou- chée par la sécheresse. Le tra- vail des vaches permet donc de limiter la propagation du feu sur les terrains difficiles d'accès, mais aussi le long des routes. L'idée est simple : les sujettes aux incendies de forêt abritent jusqu'à mi- juin des vaches qui mâchent et
piétinent la végétation sèche et abritent jusqu'à mi- juin des vaches qui mâchent et
piétinent la végétation sèche.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00L'idée c'est de pouvoir protéger nos terres grâce à ce mécanisme qui s'appelle l'éco-pastoralisme.
00:06Plutôt que d'amener des engins et de la mécanisation, nous on fait protéger nos terres par des animaux et par des pratiques tout à fait naturelles.
00:14Un troupeau de vaches au cœur du massif du Talagar, en pays salonné à quelques centaines de mètres à vol d'oiseaux du quartier des Canourgues.
00:21C'est l'idée qu'a eue la mairie pour lutter contre les incendies.
00:26Cisal c'est ça ?
00:28Ouais c'est ça.
00:29C'est belle ça.
00:30L'idée ici c'est d'abord de montrer ce que peut faire une ville pour protéger ses terres naturelles.
00:36Les terres qui sont derrière moi ce sont des terres qu'a acheté la ville dans les collines de Salon.
00:41A chaque fois que des espaces collinaires sont en vente dans cette ville, nous essayons d'acheter ces espaces.
00:46Pourquoi ? Parce qu'en les achetant nous pouvons d'abord les protéger, les entretenir, notamment les protéger des risques d'incendie.
00:53Et puis nous pouvons aussi leur donner une vocation inédite, et c'est le cas des terres qui sont derrière moi,
00:58qui une fois qu'elles ont été achetées ont été concédées gracieusement à un agriculteur, en l'occurrence un éleveur de Salon,
01:04qui depuis deux ans maintenant il fait paître ses vaches.
01:08Un pari gagnant-gagnant puisque si la mairie n'a vu que des points positifs, à cueillir ses bovins dans sa campagne,
01:14de son côté l'éleveur a pu augmenter son cheptel grâce à cet espace.
01:19Elles se seraient trouvées... Je ne les aurais pas eues, tout simplement.
01:25En fait j'ai pu augmenter mon troupeau parce que j'ai réussi à avoir cet herbage-là de printemps.
01:29Si je n'avais pas eu cet herbage de printemps je n'aurais jamais pu augmenter le troupeau.
01:32Alors ça ce sont des tarines, du coup la tarine c'est une vache de la vallée de la Tarentaise en Savoie.
01:37Cette vache-là c'est une vache qui a un très très bon pied, qui est capable de marcher très longtemps,
01:41elle a l'habitude des herbages de la montagne, de la difficulté, c'est une vache qui va chercher l'herbe facilement,
01:46comme là elle se nourrit de choses qui ne sont pas simples pour tous les animaux à manger,
01:53et du coup ça permet de pouvoir valoriser nos espaces dans les collines provençales.
01:58Après les moutons, ce sont donc les vaches qui apparaissent dans les collines salonnaises,
02:03et selon certaines indiscrétions, des ânes pourraient bientôt faire leurs apparitions sur des sentiers reculés de la ville.
02:10C'est la vie, je pense qu'après les veaux...