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Véronique Rabiot est intervenue lundi dans L'Equipe de Greg pour commenter sa décision de porter plainte après les banderoles et les chants injurieux pendant PSG-OM.

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Transcription
00:00– Véronique Rabiot nous fait l'amitié d'être avec nous en direct ce soir dans l'équipe de Gregg.
00:03Bonsoir Madame Rabiot. – Bonsoir Monsieur.
00:06– Merci d'être avec nous ce soir pour venir témoigner, après cette soirée, ce classique
00:11au Parc des Princes, qui aurait dû être une fête du football et qui ne l'est pas, bien évidemment.
00:15Vous avez décidé de porter plainte après ce qui s'est passé hier, c'est bien cela ?
00:19– Oui, oui, oui, je vais porter plainte.
00:22Pour l'instant, on voit avec les avocats qu'est-ce qu'il est possible de faire exactement.
00:28Mais oui, bien sûr, bien sûr.
00:31– Comment vous avez vécu la soirée ? Est-ce que la colère est retombée, là,
00:35après presque 24 heures après le match ?
00:39– Non, c'est-à-dire que, bien sûr que je suis en colère.
00:45Je suis en colère, pourquoi ? Parce que je trouve qu'il y a toujours deux poids, deux mesures.
00:53C'est ce que j'ai dit à votre confrère ce matin.
00:56Si Adrien fait une erreur, il fait la une de tous les journaux, de tous les médias,
01:04des télés, des radios, on entend parler pendant une semaine, et là, personne n'a bougé.
01:09Juste Loïc Tanzy m'a appelé, m'a écrit hier soir,
01:14et il a été le seul, vraiment, à réagir immédiatement.
01:19Et c'est pour ça que je vous parle aujourd'hui.
01:22– Loïc Tanzy est avec nous autour de la table, évidemment.
01:25Depuis ce matin, vous avez parlé avec notre confrère de France Info,
01:28pour être tout à fait précis, il y a eu une réaction sur Instagram de votre fils,
01:31Adrien Rabiot, qui est en ce moment même à Clairfontaine.
01:34On va la faire découvrir peut-être au grand public,
01:36ceux qui ne sont pas sur les réseaux, une déclaration très forte, je la lis.
01:40« Insultez une mère et un père décédés, trois points de suspension.
01:44Tout se paye un jour, vous ne l'emporterez pas au paradis, croyez-moi.
01:49Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde et même plus.
01:52La classe, ça ne s'achète pas. »
01:54Déclaration très forte d'Adrien Rabiot avec la mise en cause de Nasser Al-Raleifi,
01:57le président du Paris Saint-Germain, sans son nom de famille, sans le PEG.
02:02Il évoque directement le président du PEG.
02:04Est-ce que ça sous-entend ?
02:05Est-ce que ça veut dire que, pour vous, tout cela est orchestré ?
02:10– Non, je n'irai pas jusque-là.
02:11Non, je ne pense pas que ce soit orchestré,
02:13mais je pense qu'il y a une part de responsabilité, évidemment,
02:17parce qu'on ne peut pas rentrer des banderoles de cette taille sans que ça se sache.
02:25Ou alors, si le club n'est pas au courant, c'est que le club est mal géré,
02:30mais on sait très bien que c'était connu à l'avance.
02:37On le sait très bien, tout le monde le savait.
02:39J'ai reçu moi-même des messages sur Instagram où on me disait
02:46« Tu vas voir le traitement qu'on te réserve à toi et à ton fils.
02:50Le père va se retourner dans sa tombe. »
02:56Enfin bon, donc c'était connu.
03:00Je veux dire, tout le monde savait qu'il y aurait forcément des réactions,
03:05et pas gentil, donc voilà.
03:09– Vous savez forcément, et Adrien le sait mieux quiconque,
03:12et on a bien vu sa force de caractère encore hier,
03:14qu'un tel message mettant en cause le président du Paris Saint-Germain,
03:18ça va faire parler, ça va entraîner une réaction.
03:20Comment est né ce message ? C'est Adrien tout seul ?
03:23Vous en avez discuté ensemble, si je peux vous poser la question ?
03:26– Non, non, il a fait parce que c'est un grand garçon,
03:29mais de toute façon, on ne va pas polémiquer.
03:32Les réactions, c'est plutôt les nôtres qu'il faut prendre en compte.
03:36Je suis désolée, il va y avoir des réactions,
03:39mais on devrait plutôt s'interroger sur ce qui se passe dans les stades.
03:47On n'est pas les seuls, vous avez vu ce qu'il s'est passé à Montpellier, à Nice.
03:50Donc il y a un moment où les pouvoirs publics devraient s'interroger
03:57sur ce qui se passe dans les stades, et pas la réaction d'un seul homme.
04:03– Évidemment, c'est aussi parce qu'Adrien Rabiot est un titulaire incontestable
04:06de l'équipe de France et une star de notre championnat.
04:09Alors nous, on passe notre temps à dénoncer dans cette émission
04:12ce genre de propos abjects, de banderoles.
04:16Franchement, si on pouvait éviter de parler de casse, d'abrutis et de haine,
04:20on s'en priverait largement, croyez-moi bien Véronique Rabiot.
04:24Karim Benhania a une question pour vous.
04:25– Oui, bonjour Véronique Rabiot, vous avez parlé des pouvoirs publics
04:29et je voulais emboîter le pas là-dessus.
04:31C'est vrai, cette semaine, avant le match, il a été dit que ce match pourrait être arrêté
04:38si jamais il y avait des chants racistes, homophobes ou des gestes déplacés
04:42ou des propos déplacés en tribune.
04:43Manifestement, ce fut le cas à votre rencontre, évidemment,
04:46mais également avec d'autres chants qu'on a pu entendre hier au Parc des Princes.
04:50Vous regrettez, hier, que l'arbitre n'ait pas arrêté la rencontre ?
04:54– Alors, je vais vous dire vraiment ce que je pense.
04:57C'est vrai que j'ai dit à votre confrère ce matin,
05:02tout le monde était prévenu, il avait été dit que s'il y avait des chants homophobes ou autres,
05:07que le match serait arrêté.
05:08J'ai dit, le match n'a pas été arrêté.
05:10Il m'a posé la question, est-ce que vous pensez que l'arbitre n'a pas fait son travail ?
05:13J'ai dit, ben oui, je pense que l'arbitre n'a pas fait son travail,
05:17mais je sais aussi que forcément, on n'a pas envie d'arrêter ce genre de match
05:27parce qu'évidemment, il y a tellement d'enjeux que,
05:31comme j'ai dit à votre collègue Adrien Rabiot et Véronique Rabiot,
05:36nous ne sommes pas assez puissants, forcément, c'est le pot de terre contre le pot de fer.
05:41Mais d'un autre côté, je vais vous dire, et c'est ce que j'ai dit à mon fils,
05:44parce qu'il n'était pas avec moi quand j'ai parlé à Julien Frémont,
05:50mais j'ai dit à Adrien, tu sais, d'un autre côté,
05:54je sais que les matchs, si on les arrête, les premiers pénalisés sont les footballeurs
06:00parce que les footballeurs ont travaillé, pour eux c'est important,
06:04et que les joueurs qui sont sur le terrain, les deux équipes, ils sont au-dessus de tout ça.
06:10Et que, effectivement, si on arrête un match, c'est les footballeurs qui sont pénalisés.
06:18– Loïc Tanzier est aussi… – Vous comprenez ?
06:19– Oui, oui, on comprend très bien.
06:20Et d'ailleurs, on avait alerté, nous, vendredi, sur ça,
06:22et on avait Bruno Salomon qui commente pour Ici Paris Île-de-France,
06:27ou encore Loïc qui suit au quotidien pour Le Journal,
06:29on était là, on se demandait si le match irait au bout,
06:31on ne voulait pas faire les oiseaux de mauvaise augure,
06:33la force c'est de constater qu'il y a eu des débordements.
06:35Loïc Tanzier.
06:36– Oui, bonsoir Madame Rabiot, on parlait de la réaction du monde médiatique,
06:40est-ce que ce n'est pas aussi le moment pour les coéquipiers,
06:43Madame Rabiot est dans l'équipe de France en ce moment,
06:45est-ce que ce n'est pas le moment aussi pour ses coéquipiers,
06:47notamment ceux qui jouent au Paris Saint-Germain, qui étaient sur la pelousière,
06:50de réagir, de prendre aussi leurs responsabilités, d'appeler tout le monde au calme ?
06:54– Non, non, je ne pense pas, franchement je ne pense pas, parce que je ne veux pas…
06:59Les gens qui veulent réagir et réagissent, moi je dis que ceux qui doivent réagir,
07:05vraiment, c'est ceux qui ont le pouvoir, voilà,
07:09et qu'on est toujours en train de nous raconter, nous faire de grands discours,
07:15mais qu'en réalité, quand il se passe des problèmes,
07:20eh bien, il n'y a personne qui réagit, voilà, c'est ça,
07:25moi c'est ce qui me dérange, c'est pour ça que je m'indigne, voilà.
07:28– Alors, c'est vrai que ce n'est pas la première fois que ça arrive,
07:30des insultes dans un stade, alors là, évidemment, c'est, comment dire,
07:34sublimé dans le mauvais sens du terme par l'histoire d'Adrien Rabiot à Paris
07:38et par votre histoire familiale, et c'est ce qui rend encore plus dégueulasse,
07:42bien sûr, la banderole, malheureusement, ce n'est pas nouveau,
07:45et je ne sais pas si un jour on en arrivera à l'éradiquer,
07:47vous voyez ce que je veux dire, pour vous, c'est quoi la solution, finalement,
07:50en étant une des victimes de ce genre d'insultes ?
07:54– Mais, moi, je ne me considère pas comme une victime, non plus,
07:59attendez, moi, je veux juste qu'il y ait des gens qui s'opposent,
08:06qui se révoltent, qui bougent, ceux qui ont le pouvoir de le faire,
08:10moi, je n'ai pas le pouvoir de le faire, comme je vous dis,
08:12je ne suis pas assez puissante, mais comment éradiquer, j'en sais rien,
08:18ce n'est pas à moi de trouver les solutions, moi, ce que je vois,
08:21c'est qu'on est dans le monde du sport, que c'est un match de foot,
08:25un match de foot important, il y a des rivalités, et c'est normal,
08:29c'est de bonnes guerres, voilà, ça devrait être bon enfant,
08:34on a dépassé ce stade depuis des décennies,
08:37où il est le football populaire, c'est terminé tout ça,
08:42on est dans un monde de business, dans un monde de fric,
08:46il n'y a plus personne qui veut prendre position,
08:50parce que tout le monde a peur du PSG, c'est ça la vérité,
08:53c'est que tout le monde a peur du PSG, donc bon, levez-vous, parlez,
08:57même vous les journalistes, mon fils vous l'avait dit déjà l'autre fois,
09:00allez-vous, ne vous laissez pas choquer, voilà, il faut prendre position,
09:05il faut appeler un chat à un chat, voilà.
09:07– J'ai eu votre avocat tout à l'heure pour tout vous dire,
09:10quand il m'a dit la presse aussi a été douce,
09:12moi je n'ai pas commencé l'émission à 18 heures,
09:14je suis là et je vous prends en direct avec grand plaisir,
09:17Véronique Rabiot, pour dénoncer ça, il n'y a personne qui peut dire
09:21j'ai aimé ce que j'ai vu au Parc des Princes, de ce côté-là…
09:25– Non, mais moi ce que je veux vous dire…
09:27– Je n'ai pas spécialement peur du PSG en tout cas.
09:29– Non, non, mais la seule personne qui a réagi hier soir,
09:35qui m'a écrit hier soir, c'est Loïc Tangy,
09:38qui m'a demandé si j'allais bien, qui a parlé avec moi,
09:41et il peut vous montrer mes messages, je lui ai dit mais c'est quand même dingue,
09:44c'est qu'un seul journaliste à réagir,
09:47parce que chaque fois qu'il y a eu un problème,
09:50les gens ont réagi immédiatement, les journalistes immédiatement,
09:55ça fait 13 ans que ça dure, ça fait 13 ans qu'on parle de nous,
10:01ça fait 13 ans que chaque fois qu'il a fait un pas de travers,
10:07Adrien, on a fait les télés, les journaux, on a menti,
10:11on nous a insultés, injuriés, on a diffamés,
10:15bon, voilà, on a avalé toutes les couleuvres,
10:19mais je veux dire, ça a été immédiat, pourquoi là ce n'était pas immédiat ?
10:23Pourquoi il n'y avait pas… il y avait des gens dans la corbeille,
10:27il y avait une ministre, il y avait du monde dans la corbeille,
10:33pourquoi ces gens-là, ils ne se laissent pas ?
10:35Pourquoi ils ne parlent pas ?
10:37– La réalité, c'est qu'il faut aussi que ce soit fait médiatiquement,
10:40vous voyez, là, ce soir, on vous donne la parole,
10:42il fallait que ce soit fait, mais se lever dans un stade,
10:45quand vous êtes au milieu de 48 000 personnes,
10:47peut-être que ça aurait été un symbole, je ne sais pas,
10:50très sincèrement, en tout cas, j'entends votre cri de colère,
10:52soyez-en persuadés.
10:53– Non, mais quand, vous savez, quand il se passe quelque chose,
10:57les gens vont sur Twitter immédiatement, immédiatement, je veux dire,
11:03il y a des gens qui auraient pu réagir tout de suite après le match
11:06ou même pendant le match, ben non, ça ne s'est pas fait.
11:10– Hier, dans la corbeille, vous avez parlé des officiels,
11:12effectivement, il y avait Rachida Dati, la ministre de la Culture,
11:15il y avait Vincent Labrune, qui était là également, le président de la Ligue.
11:19– Mais bien sûr !
11:20– Vous regrettez que ces personnes-là n'aient pas pris la parole
11:22après le match ou même ce matin ?
11:24– Mais bien sûr, mais c'est ce que je dis, c'est exactement ce que je dis,
11:29ceux-là et d'autres, voilà, c'est quand même incroyable.
11:35– Mais malheureusement, des banderoles, et quand on a vu ce qui s'est passé
11:38à Montpellier aussi dans l'après-midi, c'est pas la première fois,
11:41et moi, je peux malheureusement vous le certifier.
11:43– Non, mais enfin, c'est pas la première fois, mais écoutez…
11:45– C'est pas la dernière.
11:46– Non, mais c'est même pas ça, c'est pas la première fois,
11:49mais enfin, là, c'était quand même assez violent, vous reconnaissez.
11:51– Bien sûr.
11:52– Qui est ton vrai père ?
11:56Qui est ton vrai père ? Avec quatre noms de footballeurs,
12:00non mais attendez, et qu'ils ont chanté
12:03« Véronique est une salope », « pute de mère en fils »,
12:08mais dites-le, enfin franchement, et il n'y a personne qui réagit,
12:11ça ne dérange personne, ça ne gêne personne.
12:14– Moi, j'ai le sentiment que ça nous dérange,
12:16puisqu'on vous donne la parole, on vous laisse donner en tout cas,
12:18on est là, je sais bien que c'est pas nous que vous ciblez,
12:20c'est pas la question là-dessus.
12:21– Non, c'est pas vous que je cible, et je dis que quand il s'agit
12:25de réagir immédiatement, tout le monde sait le faire,
12:29immédiatement, immédiatement après le match,
12:32immédiatement pendant le match, voilà.
12:35– Vous êtes en colère contre le président de la Ligue,
12:37contre la FED, contre les présidents des clubs ?
12:40– Non, je suis en colère tout court, je ne sais pas qui,
12:45je ne vise personne en particulier, ce que je vous dis,
12:49c'est qu'à chaque fois qu'Adrien a fait un pas de travers,
12:51ça a été immédiat, on a fait toutes les télés, toutes les radios,
12:56ça a duré pendant une semaine, et c'est parti très fort dès le départ,
13:00voilà, c'est ça que je dis, voilà.
13:03– Je vais me faire juste deux secondes, l'avocat du Diable,
13:05pas sur ce qui s'est passé hier, je vous le dis tout de suite
13:07avant que vous ne provoquiez une colère sur moi,
13:09quand on est une star médiatique du football, et qu'on est dans des grands clubs,
13:13et qu'on est tout ça, il peut y avoir aussi un traitement
13:15qui est lié aussi à cette puissance que représente Adrien,
13:17mais là, vous pensez que c'était la goutte d'eau, ça y est,
13:20vous ne laisserez plus rien passer ?
13:24– Non, ce n'est pas la goutte d'eau, non,
13:26ce n'est pas que je ne laisse plus rien passer,
13:28c'est que là, c'est vraiment, c'est hors sujet, c'est hors football,
13:36écoutez, vous avez lu la banderole, qui est ton vrai père ?
13:42Non mais franchement, ça ne vous choque pas ?
13:45Ça ne vous choque pas ?
13:47Avec quatre noms de footballeurs ?
13:50– Bien sûr que si, je ne peux pas vous répondre autre chose que ça,
13:52bien sûr que si ça nous choque, et je comprends votre douleur,
13:54surtout quand on connaît votre histoire.
13:56– Mais ce n'est pas ma douleur, je ne souffre pas, je suis indignée monsieur,
14:00c'est totalement différent, votre collègue m'a posé la même question,
14:04vous êtes blessée ? Non, je ne suis pas blessée, je suis indignée,
14:07je suis indignée parce que je trouve qu'il y a toujours deux fois deux mesures,
14:12c'est ce que je suis en train de vous expliquer,
14:14on a tapé sur Adrien à chaque fois qu'il a fait un pas de travers,
14:18et ça a été immédiat, et là, personne ne réagit.
14:21– Vous vous portez plainte, l'Olympique de Marseille…
14:24– Je me rappelle, je me souviens, quand il ne s'est pas rendu en équipe de France,
14:29tout ce qui a été dit, on voulait même lui enlever sa nationalité française,
14:32et c'est parti très très fort, en plus il y a eu des mensonges à cette époque-là,
14:37on ne va pas revenir sur cette histoire, ce que je veux dire,
14:40c'est qu'à chaque fois qu'il y a eu un sujet, tout le monde s'en est emparé,
14:45au moment de l'équipe de France, on avait même demandé son allié
14:49au président de la République, il y avait même le porte-parole de l'Elysée
14:54qui avait donné son avis, tout le monde s'en était mêlé,
14:59c'est parti très fort, et là, hop, comme par hasard, ça ne dérange personne.
15:03Il n'y a pas de traitement possible.
15:08– Bien sûr, une dernière question, l'Olympique de Marseille va porter plainte,
15:11vous portez plainte, Adrien Rabiot va-t-il aussi porter plainte ?
15:14– Bien sûr, l'Olympique de Marseille, je ne peux pas répondre
15:18à la place de l'Olympique de Marseille, mais sachez qu'effectivement,
15:22le club me soutient et que nous discutons pour savoir
15:27ce qu'il convient de faire exactement, pour ne pas faire d'erreur,
15:30parce qu'évidemment, ça nous serait reproché,
15:35mais le club est derrière moi, évidemment, ils me soutiennent
15:40depuis et même avant le match, parce que pour cette raison,
15:45le coach avait donné le brassard de capitaine,
15:48parce que tout le monde savait ce qui allait se passer,
15:51alors il n'y a pas que l'OM qui savait ce qui allait se passer,
15:54tout le monde savait ce qui allait se passer,
15:56donc oui, bien sûr, ils me soutiennent, et oui, moi je vais porter plainte
16:01et Adrien va porter plainte, ça c'est sûr.
16:03– Je voudrais qu'on termine au moins avec un sourire,
16:05Adrien a l'air heureux et épanoui à Marseille,
16:07il y a l'équipe de France qui arrive avec de beaux objectifs,
16:10maintenant ils sont concentrés sur les sportifs.
16:12– Je suis à Clairefontaine, je suis venue pour l'entraînement ouvert au public,
16:17ce que je disais à monsieur De Gores, c'est qu'il faut que les supporters parisiens
16:25sachent que rien ne peut déstabiliser Adrien quand il est sur un terrain,
16:30et de toute façon ça ne changera jamais, et voilà, il a fait son match,
16:35et il fera toujours ses matchs, parce qu'il est serein,
16:39il était serein même hier quand il a quitté le terrain, voilà.
16:45– Et pour info, la Fédération française de football, peut-être que vous êtes au courant,
16:49je ne sais pas, en tout cas, me permet de donner l'information,
16:51peut-être à vous, en tout cas à nos téléspectateurs,
16:53va également faire un communiqué sur ce qui s'est passé,
16:56et j'imagine pour soutenir Adrien Rabiot.
16:58– Eh bien c'est gentil.
17:00– Je vous en prie, je vous remercie d'être venue en direct nous faire part
17:02de votre indignation, j'ai bien compris.
17:04– Avec plaisir, monsieur, et je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de m'exprimer,
17:08ce n'est pas tous les jours, donc je vous remercie.
17:11– Je vous en prie, merci pour votre témoignage très fort,
17:13bonne soirée Véronique Rabiot.

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