Cinq mois après la cession de sa marque Doliprane, Sanofi va se séparer de son usine d'Amilly (Loiret), qui fabrique notamment l'Aspegic
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00:00Pour les syndicats de Sanofi, l'annonce de la vente de l'usine d'Amii n'est pas une surprise,
00:05mais le projet du repreneur est vu comme bien trop flou.
00:08On n'a rien sur la table qui nous dit ce que le repreneur a envie d'amener.
00:11Donc dire on va garantir l'emploi, c'est sûr qu'on ne va pas avoir des licenciements dans l'année
00:16ou une fermeture dans l'année. Par contre, combien d'années on va garantir l'emploi, on n'en sait rien.
00:20Et combien d'années on va garantir l'activité, pour l'instant on n'en sait rien.
00:23L'usine est pourtant stratégique, c'est ici que sont fabriqués l'aspégique et le cardégique,
00:27médicaments couramment prescrits à base d'aspirine.
00:30Après l'annonce de la vente de Doliprane l'an dernier,
00:33Sanofi poursuit sa stratégie de cession des médicaments dits grands publics et peu chers, selon cet économiste.
00:39Pour se concentrer exclusivement sur le développement et la commercialisation de vaccins
00:44et de biothérapie en général, c'est-à-dire sur des produits dits innovants et à forte marge.
00:52Alors avec ces ventes, faut-il craindre une pénurie de ces médicaments à l'avenir ?
00:56Tout va dépendre des projets des repreneurs et c'est pour cela que l'Europe doit être plus ambitieuse
01:01en ce qui concerne sa souveraineté, d'après cette association.
01:05Il faudrait que l'Europe soit un producteur et aussi diversifier les approvisionnements
01:10parce que de garantir un approvisionnement s'il y a un seul producteur en Europe, ce n'est pas suffisant.
01:15En 2023 en France, l'agence de sûreté du médicament a reçu près de 5000 signalements de rupture
01:20ou de risque de rupture sur des médicaments.