Sanjivani, qui souhaite offrir une vie meilleure à ses enfants et à elle-même après le suicide de son mari agriculteur, lutte non seulement contre les structures d’une société patriarcale qui handicape et rend invisibles les veuves comme elle, mais aussi contre la montagne de dettes que lui a laissée son défunt mari. Ce n’est que lorsqu’elle rejoint un groupe de discussion réunissant d’autres veuves d’agriculteurs suicidés qu’elle découvre qu’elle n’est pas la seule à éprouver du désespoir et du chagrin - le taux de suicide parmi les paysans qui ont mis fin à leurs jours face aux mauvaises récoltes et au dumping des prix sur le marché mondialisé est effrayant : 400 000 au cours des vingt dernières années. Forte de sa communauté, des histoires de résilience qu’elle partage et d’une solidarité inattendue, Sanjivani se fraie prudemment un chemin vers l’avenir.
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00:00Le télétrafic ne va pas encore s'arrêter.
00:03Il y a une bonne idée à trouver.
00:06Il faut prendre soin des êtres humains.
00:09Il ne faut pas mourir pour ça.
00:12Il y a de l'argent pour faire la paix.
00:15Il faut accroître la santé de nos enfants.
00:18Ce n'est pas du tout un problème pour nous.
00:21L'argent est tout pour les enfants.
00:24Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas encore en mesure de se désigner.
00:27J'ai pris beaucoup de pain, mais ce n'est pas du tout...
00:31J'ai pas encore le temps de manger du pain, c'est juste ça.
00:37Les agriculteurs ont commis des morts !
00:39On a commis aussi dans notre pays !
00:42Mais nous ne restons pas à l'égard de l'État,
00:44sans une révolution, c'est ça ?
00:46Les problèmes sont là,
00:48le problème de l'année dernière n'était pas le même.
00:57...