- Après une attaque contre des policiers à La Ricamarie, une opération de contrôle a été menée dès le lendemain. Yves Cellier, Directeur interdépartemental de la Police Nationalede la Loire est notre invité.
- À Saint-Étienne, un hommage a été rendu place Arnaud Beltrame aux victimes du terrorisme ce 11 mars.
- À Saint-Chamond, la majorité municipale retire leurs délégations à deux élus ayant rejoint l'opposition.
- La Cité des Aînés s'implante à Firminy avec un projet de 15 000 m² près de la maison de santé.
- À Saint-Étienne, une expo met en lumière 61 femmes engagées dans le développement du territoire.
- Le boulanger des Halles Mazerat poursuit son activité dans un food truck sur le parking des Ursules.
- À Unieux, 10 lycéens présentent leurs plaidoiries sur les droits humains après six mois d'écriture.
- À Saint-Étienne, un hommage a été rendu place Arnaud Beltrame aux victimes du terrorisme ce 11 mars.
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00:00Ce dimanche, trois policiers ont été pris pour cible par une vingtaine d'individus
00:19à la Ricamari.
00:20En réponse, la police nationale a procédé dès le lendemain à un contrôle musclé.
00:25Une personne a été interpellée et ce type d'intervention pourrait bien devenir plus
00:29régulier.
00:30Pour nous en parler, Yves Selyé, directeur interdépartemental de la police nationale
00:33de la Loire, sera notre invité.
00:35Et puis, nous découvrirons un nouveau projet de « Cité des aînés ». Après le succès
00:39rencontré à Saint-Etienne, le concept s'exporte à Firmini.
00:43Nous serons sur place pour vous faire découvrir le projet.
00:45Vous le savez, les almasras à Saint-Etienne ferment leurs portes, certains commerçants
00:50en sont déjà partis et d'autres trouvent des solutions.
00:52C'est le cas de Benjamin Fay, l'artisan boulanger, a lancé un food truck devant
00:56les Halles pour continuer son activité.
00:58Enfin, nous irons à la rencontre des élèves du lycée Jacob Holzer de Firmini.
01:03Ils participaient ce mardi à un concours de plaidoiries.
01:06Nous les avions retrouvés ce lundi pour les répétitions.
01:11Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:13Et je vous le disais dans les titres, c'est une réponse rapide et franche qui a été
01:18donnée ce début de semaine par la police nationale de la Loire.
01:21Dimanche, trois policiers ont été pris à partie par une vingtaine d'individus
01:25lors d'une intervention à l'Aricamary.
01:27Le véhicule de la brigade a été endommagé, mais il n'y a pas eu de blessés.
01:32Le lendemain, la police a procédé à une grosse opération de contrôle.
01:35Et pour nous en parler, Yves Cellier, le directeur interdépartemental
01:38de la police nationale de la Loire, est avec nous.
01:41Bonsoir.
01:41Bonsoir madame.
01:42Alors, il y a eu une réponse forte et ciblée des forces de l'ordre.
01:46Pourquoi ? Expliquez-nous.
01:48Eh bien, dans le déroulé des faits que vous avez très sommairement rappelé ici,
01:53on a, alors que ce sont des policiers qui travaillent sur le centre-ville
01:57de l'Aricamary et qui procèdent au contrôle, puis à l'interpellation
02:00d'un individu qui circule sans permis de conduire.
02:03Ils ont été violemment pris à partie par une vingtaine d'individus
02:07qui se sont rassemblés et qui les ont caillassés, les obligeant,
02:12les contraignant à prendre la fuite pour assurer l'intégrité physique
02:15de la personne qu'ils avaient interpellée.
02:18En conséquence de quoi, alors même qu'on sait qu'à l'Aricamary,
02:22mais pas seulement dans la vallée de Londènes,
02:24on a une activité de vente de produits stupéfiants un peu plus importante
02:29que dans d'autres endroits, et il va de soi que cela fait écho à ces pratiques.
02:38Eh bien, il était entendu qu'on puisse signifier à ces personnes
02:42qu'on ne peut impunément prendre à partie les policiers dans ce territoire,
02:47partout en France bien entendu, mais particulièrement dans la Loire
02:51et dans la vallée de Londènes.
02:52– D'où la réponse directe le lendemain.
02:53– D'où la réponse directe, parce qu'on a une infime minorité d'individus
02:59qui imaginent pouvoir privatiser une partie de la voie publique.
03:04On est là pour leur rappeler qu'il n'en est rien
03:06et que la population de l'Aricamary, comme ailleurs,
03:09a le droit de pouvoir circuler librement où elle l'entend,
03:11comme elle l'entend, ce qui est le cas également de la police nationale.
03:14Elle est partout chez elle, c'est pour ça qu'elle est nationale.
03:17– Les policiers sont souvent pris pour cible, comment on gère ?
03:20C'est comme ça qu'on gère ici dans la Loire en tout cas ?
03:23– En tout cas, moi c'est comme ça que je le gère et vous le savez,
03:26le préfet l'a annoncé à la suite des instructions ministérielles,
03:30on est sous le coup d'un plan départemental de restauration
03:33de la sécurité du quotidien et ce type d'action
03:38qu'on développe de manière hebdomadaire peut se faire soit d'initiative,
03:45soit en réaction à des comportements pour le moins inappropriés.
03:51– Alors, il y a eu plusieurs interpellations,
03:54une plainte peut-être déposée par les policiers qui ont été pris à partie
03:58et on en est où aujourd'hui de l'identification des 20 individus ?
04:02J'imagine que c'est compliqué ?
04:03– Oui, alors c'est un travail d'investigation qui est compliqué
04:07parce que c'est assez fugace, parce que des individus peuvent être
04:12sur la voie publique le visage dissimulé,
04:14ce qui est en soi d'ailleurs une infraction, je le rappelle au passage,
04:18et puis il y a donc des exploitations techniques, physiques à réaliser
04:24et donc effectivement c'est un travail au long cours
04:26mais la sécurité des policiers et la sécurité des habitants
04:31se doit de passer par ce travail d'investigation parfois fastidieux.
04:34– Si on les retrouve ou quand on les retrouvera,
04:36est-ce que vous attendez des sanctions exemplaires ?
04:38– Écoutez, la mission de la police nationale c'est de maintenir l'ordre public
04:44mais c'est également d'exercer sa mission de police judiciaire,
04:48c'est de constater les infractions, identifier les auteurs,
04:50rassembler les preuves et les interpeller pour les déférer à la justice,
04:53ensuite notre mission elle s'arrête là.
04:56– Ce n'est pas fini puisque d'autres interventions de ce type
05:00pourraient encore se développer,
05:01ça va être une ligne de conduite un peu pour la police de la loi ?
05:04– Oui, parce que la lutte contre les stupéfiants,
05:06entre autres, est une priorité nationale mais également locale
05:11et puis la pédagogie c'est aussi la répétition
05:13donc en ce moment même, au même endroit,
05:15à la même heure que les faits qui se sont déroulés dimanche soir
05:18et que l'opération de police qui s'est menée hier soir,
05:23eh bien, je vous l'annonce,
05:24elle est en train de se dérouler en ce moment même, au même endroit.
05:27– En ce moment, la même opération que ce lundi soir ?
05:29– Absolument.
05:30– Et vous attendez encore des résultats ?
05:32– Et j'attends des résultats,
05:34en tout cas une satisfaction de la part de la population en général,
05:39une insatisfaction peut-être des délinquants
05:41mais celle-ci me dérange nettement moins.
05:43– Vous êtes en fonction depuis le 1er octobre dans la Loire,
05:47c'est cette ligne-là que vous voulez donner
05:49pour combattre un petit peu le trafic de stupéfiants ?
05:52– Eh bien, ce n'est pas un petit peu,
05:53c'est combattre complètement le trafic de stupéfiants, pourquoi ?
05:56Parce que, outre le fait qu'elle est en elle-même un cancer pour notre société,
06:01pour notre pays et pour notre département,
06:04elle est aussi la matrice, la mère d'un très grand nombre d'autres infractions,
06:10aussi en luttant contre ce qui est la tête de pont des infractions
06:14que l'on peut retrouver au quotidien,
06:16que ce soit de l'insécurité routière, de la violence intrafamiliale,
06:20du trafic d'armes, des usages d'armes, de la délinquance,
06:22de prédation, d'appropriation, des vols, des vols avec violence.
06:25Enfin, vous le voyez, c'est un carrefour délinquentiel, le trafic de stupéfiants,
06:28donc en s'attaquant au trafic de stupéfiants,
06:30on s'attaque à toute chapelette d'infractions halogènes
06:34à ce trafic de stupéfiants et qui pourrit la vie de nos concitoyens au quotidien
06:38par une occupation, ça n'aura échappé à personne,
06:41à certains endroits autour des points d'Île,
06:43une occupation insupportable, disproportionnée de la voie publique
06:47au détriment des gens qui veulent habiter dans ces lieux paisiblement.
06:51– C'est une belle et grande mission que vous avez devant vous.
06:55Merci beaucoup Yves Cillay d'avoir répondu à nos questions
06:58et on va vous retrouver en image d'ailleurs,
07:00puisque vous étiez ce matin place Arnaud-Beltrame à Saint-Etienne
07:04pour rendre hommage aux victimes du terrorisme,
07:07comme tous les 11 mars, une journée de mémoire est organisée
07:10pour ne pas oublier, je vous propose d'écouter
07:12Alexandre Rochat, le préfet de la Loire, il est au micro de Martin Beau.
07:16– Au mort !
07:20En fait on est en train de célébrer toutes les victimes du terrorisme
07:23en France et en Europe,
07:24c'est pour ça qu'on a entendu l'hymne européen aussi tout à l'heure,
07:27la date anniversaire c'est il y a 21 ans,
07:30les attentats de la gare d'Atocha à Madrid
07:32qui ont été les premiers grands attentats avec beaucoup de victimes,
07:36attentats islamistes en Europe,
07:38et donc depuis cette date, on célèbre tous les 11 mars,
07:42on célèbre en fait les victimes du terrorisme.
07:43Et ici symboliquement on est sur la place d'Arnaud-Beltrame
07:46qui est un colonel de gendarmerie qui a pris la place d'un otage
07:50qui avait été pris par les terroristes à Trèbes, près de Carcassonne
07:53et qui est mort, tué par les terroristes.
07:55– Musique –
08:00En politique, ça bouge du côté de la mairie de Saint-Chamond.
08:03L'équipe municipale a pris la décision
08:05de retirer les délégations de Jean-Paul Riva,
08:07adjoint délégué aux travaux d'espace public et de bâtiments,
08:11et celle de Jean-Marc Laval,
08:13conseiller municipal délégué aux relations avec les entreprises
08:16et à la gestion des moyens généraux et des bâtiments.
08:19Depuis plusieurs semaines, la majorité municipale
08:22a perdu confiance envers ces deux élus
08:24qui auraient rejoint le clan de Grey,
08:27comprenez le groupe d'opposition créé par l'ancien élu de la majorité,
08:31Jean-Luc de Grey.
08:32À travers un courrier, les 26 élus de la majorité
08:35ont demandé au maire Axel Duga de clarifier la situation.
08:39Je vous propose de l'écouter, il est au micro de Brigitte Maestraci.
08:43– On a pris des décisions aujourd'hui
08:44et vraiment c'est une décision collective, une décision d'équipe.
08:47Aujourd'hui nous sommes 27 dans la majorité municipale,
08:50c'est plus qu'à Rouen, c'est plus qu'à Saint-Etienne,
08:52mais avec des gens à qui on peut faire confiance
08:53et surtout ils se sont tous engagés dans ce courrier,
08:56tous engagés à rester jusqu'en mars 2026
08:58pour Saint-Chamond et pour les Saint-Chamonnet.
09:00Aujourd'hui on va retrouver de la sérénité,
09:01on va continuer à travailler pour les Saint-Chamonnet.
09:04Vous savez, ils ont voulu désunir l'équipe et ils ont fait l'inverse,
09:07ils ont uni l'équipe de la majorité municipale ensemble pour Saint-Chamond,
09:11ils ont démultiplié notre motivation,
09:14nos ambitions pour aujourd'hui et pour 2026.
09:18– À noter que Jean-Paul Rivard reste adjoint,
09:20mais sans délégation jusqu'au prochain conseil municipal
09:23qui aura lieu le 15 avril,
09:25car l'entièreté du conseil doit voter pour lui retirer son poste.
09:29Après Saint-Etienne, la Cité des Aînés exporte son modèle à Firminy.
09:34Près de 15 000 m2 de terrain a été réservé,
09:38place Dumas, à côté de la Maison de Santé pour son implantation.
09:41Ce mardi, les différentes parties ont signé la convention
09:45pour officialiser le projet, plus d'explications avec Thibaut Rivière.
09:49– Les travaux commencent le 25 mars et dans plus de 4 ans,
09:53une Cité des Aînés toute neuve arrivera en centre-ville de Firminy,
09:57à la place du carrefour.
09:58Le but est de remplacer les services seniors actuels.
10:02– Elle est importante parce qu'on avait 3 structures d'accueil senior globalement,
10:062 EHPAD et une résidence senior qui aujourd'hui avaient fait leur temps,
10:10qui ne permettaient plus d'accueillir nos seniors dans des conditions optimales
10:15par rapport à leur vie sociale,
10:16par rapport au respect qu'on leur doit dans la prise en charge.
10:19Et donc il était important pour nous d'évoluer
10:21sur une autre mode de prise en charge.
10:24Et on a été séduits par, on va dire, la capacité de la Cité des Aînés
10:29à pouvoir proposer pour les seniors une fin de vie décente, intéressante,
10:35où il se passe des choses, où on n'est pas dans la fatalité d'attendre la mort,
10:40mais où on est encore dans une possibilité
10:43d'être complètement un acteur de la vie sociale.
10:46– 167 lits seront dédiés à l'EHPAD, 70 pour les résidences en autonomie
10:51et 19 adaptés.
10:53Ça représente plus de 40 lits en plus que la Cité des Aînés de Saint-Étienne.
10:57Et effectivement, ce ne sera pas une réplique de celle de la capitale ligérienne.
11:02– On va tirer les enseignements de ce que nous avons fait de bien,
11:05donc ça sera au produit, et ce que nous avons de moins bien
11:09dans le sens où finalement la société évolue.
11:12Et je pense que dans le projet de Fermini,
11:14la dimension sanitaire sera très importante,
11:16mais la dimension également de la vie sociale sera très importante.
11:20Il y aura beaucoup d'habitats dédiés aux personnes âgées
11:23qui sont en autonomie complète.
11:25– En 2021, Fermini comptera 3 101 seniors de 60 à 74 ans.
11:31– Allez, restez avec nous, dans quelques instants,
11:33nous irons à la rencontre des élèves du lycée Jacob Holzer.
11:3610 d'entre eux ont été sélectionnés pour participer à un concours de plaidoiries
11:41qui se déroule ce mardi soir.
11:44Mais d'abord, elles sont entrepreneuses, chercheuses, étudiantes ou bénévoles
11:49au sein de Saint-Étienne Métropole.
11:51Ces 61 femmes contribuent chacune à leur manière à faire vivre et évoluer le territoire.
11:56Leur engagement et leur parcours sont mis à l'honneur dans une exposition,
12:00Portrait de Femmes, que vous pouvez découvrir dans le hall de la mairie de Saint-Étienne.
12:04Siam Labiche, vice-présidente de Saint-Étienne Métropole, vous en dit plus, regardez.
12:09– Aujourd'hui, nous avons cette exposition qui reflète 61 portraits de femmes de la métropole,
12:16toutes engagées sur le plan associatif, sur le plan politique ou sur le plan professionnel
12:21et qui ont réussi à avoir un parcours de vie exemplaire parce qu'elles ont pu oser.
12:28Nous avons fait un appel à manifestation, beaucoup de femmes ont répondu présentes,
12:33ont répondu volontaires pour s'afficher.
12:36Elles ont souhaité également contribuer à démontrer que les femmes ont pleinement leur place
12:40dans notre société et qu'elles contribuent à faire en sorte qu'on construise une société
12:45plus juste et plus inclusive.
12:48– Des propos recueillis par Martin Beau.
12:50Nous en parlions ce lundi de la fin des Halles Mazra.
12:54Alors que certains commerçants ont baissé le rideau,
12:56l'artisan boulanger des Halles a trouvé une solution temporaire.
13:00Le pain de Benjamin va également continuer son activité.
13:04En attente d'un nouveau projet, ils ont pu s'installer dans un foot truck
13:09côté parking des Ursules.
13:10Plus d'explications avec Alexandre Crouset.
13:13La vente continue comme des petits pains.
13:15Malgré la fermeture des Halles Mazra ce dimanche 9 mars,
13:18la boulangerie Le Pain de Benjamin, autrefois à l'intérieur, a pu trouver un système D.
13:22Grâce à un accord avec la mairie,
13:24le gérant a pu installer ce foot truck pour vendre ses produits.
13:27– Moi je fais partie des commerçants qui ont payé leur loyer,
13:30donc moi je trouvais ça normal qu'il y ait une juste rétribution à ça,
13:34c'est-à-dire que la mairie me donne une place.
13:37C'est pour garantir l'emploi, aujourd'hui c'était 7 salariés qu'on licenciait.
13:43Aujourd'hui, c'est quand même important pour moi de garder l'emploi,
13:46parce que c'est des gens que j'ai formés pendant presque 3 ans,
13:49que j'ai accompagnés, donc je pense que c'est important aujourd'hui
13:52en tant que chef d'entreprise de répondre pas par l'inaction mais par l'action.
13:57Le but ça va être aussi de garder toute ma clientèle dans le quartier,
14:02donc le temps que je conserve, les clients pourront toujours nous retrouver ici.
14:07Un bouche à oreille qui fait effet,
14:08depuis ce mardi matin, les clients, habitués ou pas, répondent présents.
14:12Chaque fois que je venais en ville, je prenais mon pain à l'intérieur,
14:16en espérant pour eux qu'ils trouvent rapidement un autre établissement.
14:19Je ne connaissais pas vraiment, c'est une amie qui m'a dit qu'elle venait ici
14:23prendre son pain, qu'il était très bon, qu'il n'y avait que pas possible,
14:26et elle m'a dit que normalement la vente devait continuer à côté des Halles.
14:31Quand j'ai vu le camion, j'ai pensé, donc je suis venue et je me renseigne pour la suite.
14:36C'est bien, pour eux déjà, puisqu'il y avait une bonne clientèle,
14:41puis on s'entend bien avec Rachel, tout le monde, voilà.
14:44Pour l'heure, aucune visibilité sur la durée de ce système D,
14:46même s'il se murmure que la boulangerie pourrait retrouver un local
14:49dans le quartier des Halles d'ici quelques mois.
14:52A noter que Sibyl Toky a annoncé aux commerçants la fin des ventes dimanche dernier,
14:55le caviste Marcon continue son activité à l'intérieur des Halles jusqu'au 31 mars.
15:02Après avoir écrit des plaidoiries depuis septembre,
15:05dix élèves du lycée Jacob Holzer de Firmini vont les présenter ce mardi soir
15:10au cinéma Le Quarto du Nieu, à l'origine de ce concours de plaidoiries
15:14sur le thème des droits humains, un enseignant d'histoire-géographie.
15:18Louvala est allée à leur rencontre lors d'une répétition, regardez.
15:22Elles sont pourtant plus de 120 000 à vivre dans la rue et représentent 40 % des SDF.
15:28Inscrite au concours de plaidoiries,
15:29Lison a choisi d'aborder la situation des femmes sans domicile fixe.
15:33Pour ses camarades et elle, participer à ce concours,
15:36c'était l'occasion d'en apprendre plus sur des sujets
15:38qu'ils jugent trop peu médiatisés.
15:40Chaque matin, des personnes croisent des femmes, des hommes dans la rue
15:44sans même leur porter attention et pourtant c'est des vraies personnes,
15:47elles ont une vie aussi.
15:48J'ai appris tout ce qui est par rapport au centre d'hébergement,
15:50comment ils font pour vivre, comment ils arrivent à se débrouiller.
15:54J'ai choisi le sujet de la surveillance en Chine
15:57et je voulais voir et déterminer les limites de l'informatique
16:01avec des problématiques sociétales.
16:02La précarité étudiante.
16:03Beaucoup d'étudiants sont touchés et ça se trouve,
16:06même moi, je serais concernée dans quelques années.
16:07Il y a l'aspect personnel qui est important, qui a fait partie des recherches,
16:10mais on a aussi nos propres recherches qu'on a dû faire de notre côté.
16:14On va s'occuper d'animer la soirée,
16:15faire les phases de transition entre les différents candidats.
16:17Cessez-en d'être les belles au bois dormant,
16:19à la disposition de princes pas toujours si charmants.
16:22Pour être plus éloquent et adopter les bonnes attitudes sur scène,
16:25les lycéens ont été accompagnés par un comédien.
16:27On leur apprend à se tenir sur scène,
16:31à se tenir droit, à bien prononcer,
16:32on a des exercices pour ça,
16:35des exercices de confiance en soi,
16:37des exercices de respiration,
16:39des exercices de voix,
16:41voilà, toute une panoplie d'exercices.
16:43À la fin, on est sur des détails.
16:45Là, aujourd'hui, on est dans le quarto.
16:48C'est la première fois qu'on accède au plateau du théâtre.
16:51Avant, on répétait dans une salle qui n'était pas une salle de théâtre.
16:54Donc, du coup, on doit s'adapter,
16:56on doit prendre nos repères, les distances,
16:59travailler avec le micro, avec l'acoustique,
17:01avec ce rapport à une grande salle.
17:03Révélez l'invisible, entendre l'indicible.
17:06Là, on abordera une facette peu médiatisée du mouvement MeToo.
17:09En ayant choisi le thème des droits humains,
17:11ce concours dépasse l'exercice d'éloquence.
17:13L'atelier Horatio s'est aussi et surtout
17:15pour former les lycéens dans leur citoyenneté
17:18et leur regard sur le monde.
17:19La manière de s'exprimer est un élément discriminant.
17:22Donc, nous devons fournir des outils aux élèves
17:25pour qu'ils puissent s'exprimer correctement,
17:27quelles que soient les situations.
17:29Et puis, si on prend la question des thématiques,
17:31leur montrer que tout n'est pas centré sur eux-mêmes
17:34ou sur la France,
17:35mais qu'il y a des problèmes universels
17:37qui nous concernent tous
17:38et qu'il est important de défendre des valeurs fondamentales
17:41dans un monde, comme je l'ai dit précédemment,
17:44où la démocratie ne cesse d'être attaquée.
17:46Le concours de plaidoiries revient donc cette année
17:48pour une troisième édition.
17:50L'année dernière, les lycéens participants à l'atelier Horatio
17:53avaient travaillé leur éloquence sur des textes d'auteurs.
17:56Et c'est la fin de cette édition.
17:58Merci de l'avoir suivi.
17:59Votre prochain journal, c'est mercredi, 19h.
18:02Et l'actu continue sur notre site internet et nos réseaux sociaux.
18:05Merci de votre fidélité.