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Cri du Cœur : Tapé Drépéba, alias la vagabonde de la Charité, lance un appel de secours aux autorités

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Transcription
00:00Si Dieu ne m'avait pas donné ces enfants, oh, je ne vivais pas aujourd'hui.
00:13Tapé Drepeba Juliette, née le 18 mai 1954, opératrice économique exerçant dans l'import-export,
00:20Mme Tapé a créé en 2004 son ONG, dénommé Coeur d'Or, basé à Yopo Gonselmer,
00:26pour soutenir les enfants orphelins et vulnérables, les veuves en situation de précarité,
00:32les enfants de la rue et les travailleuses de sexe, communement appelées prostituées.
00:38Ces enfants, ces orphelins, ces veuves, beaucoup sont mortes.
00:43Il y en a une qui a été imputée d'une jambe, et les enfants, il y en a d'autres qui travaillent aujourd'hui,
00:48il y en a d'autres qui sont aujourd'hui mariées, d'autres sont à l'université.
00:53Pendant la crise postélectorale en Côte d'Ivoire, elle a volé au secours des communautés en situation difficile,
00:59en leur offrant des vivres et non-vivres en compagnie des autorités du pays.
01:04Dieu m'a parlé d'aller à la mairie pour faire une cérémonie de réconciliation.
01:10Et en 2011, à la mairie, j'ai mis 5 millions en recevant les populations.
01:18On m'a recommandé encore de faire une cérémonie de réconciliation.
01:22À la place Henri-Colombe Bédier, à Boudoumé, et je l'ai fait.
01:26Les sinistres de Diokwe ont reçu des cartons de dons de vêtements et de chaussures par ONG Cœur d'Or.
01:33En 2020, l'ONG Cœur d'Or devient une fondation, la fondation Tapé-Drepéba Juliette Moses,
01:39pour l'essor de la nation, œuvrant dans l'environnement.
01:43Malheureusement, cette dame au grand cœur a été contrariée dans ses belles initiatives en 2020
01:49par une maladie qui l'a rendue invalide, au point où elle sollicite le soutien des autorités.
01:56Si Dieu ne m'avait pas donné ces enfants, oh, je ne vivais pas aujourd'hui.
02:02Mais Jacques 1, verset 27, dit « La vraie religion sans tâche consiste à visiter les orphelins et leurs veuves.
02:12Mes enfants, mes enfants. »
02:14Le deuxième, il a fait six mois auprès de moi, il a tout abandonné à Paris, parce que sa mère est malade.
02:21La grande a tout pris à Paris.
02:25Les autres, ils viennent.
02:27C'est à cause de cela, aujourd'hui, je mange et je continue à travailler.
02:31Quand je faisais le lancement de la fondation, comment je suis et comment j'étais dans l'ONG Cœur d'Or.
02:39Ils vont faire la différence.
02:41Je dois aller à l'hôpital, je me fais opérer les yeux.
02:46J'ai beaucoup d'examens à faire.
02:49À cause de ces enfants, je mange.
02:51Je ressens une douleur terrible, mais je ressens la joie.
02:56La paix du cœur.
02:58Les orphelins, où j'ai balayé dans le sang, en 2011, à la rue des Princes, à la selvaire, j'ai crié à Dieu.
03:12Aujourd'hui, où je parle, que les autorités m'écoutent.
03:17Que les autorités viennent à mon soutien.
03:22Je dois installer un orphelinat.
03:25Je dois installer un centre de formation pour les enfants de la rue et les professionnels du sexe.
03:33Le 18 mai, j'ai remis à 71 ans le maire de Yopougon, le premier magistrat, qui m'est reçu.
03:40Le chef d'État, j'ai crié à lui, qui m'est reçu.
03:45Le prix d'excellence, je ne l'accuse pas, ce n'est pas lui, mais je parle aujourd'hui.
03:51Ce qui donne le prix d'excellence aujourd'hui, c'est une doléance.
03:56La première dame aussi qui m'a reçu, j'ai crié à elle.
04:00J'ai besoin de leur soutien, pour ces enfants, pour ces veuves, ces personnes vulnérables.
04:06Je sais que vous vous demandez, mais qu'est-ce que Ouen Jeker doit être devenu ?
04:10Vraiment, je suis là.
04:12Pour une dame qui a tout sacrifié pour prendre soin de ses semblables, il est temps de lui retourner l'ascenseur.
04:19Maintenant, qu'elle se retrouve pratiquement dans la situation des personnes qu'elle a aidées dans le passé.

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