Comme ils l’avaient annoncé, les parents d’élèves des écoles élémentaires Bonneveine 1 et Bonneveine 2 ont organisé une journée "cantine morte", ce mardi 11 mars, en remplaçant le temps cantine par un vaste pique-nique revendicatif. Ce faisant, ils entendaient dénoncer des "moqueries, propos dévalorisants, humiliations et privations alimentaires, punitions collectives" que leurs enfants confient subir de la part des tatas durant la pause méridienne.
90 écoliers ont participé
Quelque 90 écoliers ont ainsi participé à ce pique-nique géant avec leurs parents tandis que d’autres rentraient manger chez eux, une poignée seulement mangeait à la cantine. "La Ville est venue à la rencontre des familles et a beaucoup échangé avec elles pour comprendre ce qui nous avait poussé à lancer l’alerte", explique Julie Bourrelly, présidente de l’association pour le développement de la pédagogie Freinet à Bonneveine 2.
Deux réunions entre les tatas, les parents délégués et les représentants de la Ville avaient été organisées vendredi 7 mars et lundi 10 mars "dans le but de faire redescendre les tensions", expliquait-on à la mairie. "On a surtout ressenti un déni très important de la Ville", ont regretté des parents d’élèves.
La Ville, qui assure avoir "pris très au sérieux les signalements des parents", poursuit l’enquête administrative interne pour déterminer si les faits de maltraitance reprochés sont avérés et prendre des sanctions le cas échéant, dans un principe de "tolérance zéro".
90 écoliers ont participé
Quelque 90 écoliers ont ainsi participé à ce pique-nique géant avec leurs parents tandis que d’autres rentraient manger chez eux, une poignée seulement mangeait à la cantine. "La Ville est venue à la rencontre des familles et a beaucoup échangé avec elles pour comprendre ce qui nous avait poussé à lancer l’alerte", explique Julie Bourrelly, présidente de l’association pour le développement de la pédagogie Freinet à Bonneveine 2.
Deux réunions entre les tatas, les parents délégués et les représentants de la Ville avaient été organisées vendredi 7 mars et lundi 10 mars "dans le but de faire redescendre les tensions", expliquait-on à la mairie. "On a surtout ressenti un déni très important de la Ville", ont regretté des parents d’élèves.
La Ville, qui assure avoir "pris très au sérieux les signalements des parents", poursuit l’enquête administrative interne pour déterminer si les faits de maltraitance reprochés sont avérés et prendre des sanctions le cas échéant, dans un principe de "tolérance zéro".
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00:00Il y a une tata qui est méchante et du coup elle trie les personnes, elle dit
00:04oui toi t'es moche, toi t'es gros, toi t'es jolie, etc.
00:09Il y a des enfants, ils font tomber leur plateau et quand il y a le chef qui est là,
00:14ils se font resservir et là il n'y avait pas le chef, du coup il n'a pas mangé
00:18parce qu'il avait fait tomber son plateau et ils ne l'ont pas resservi.
00:30Ce n'est pas cette année qu'il y a ce problème, c'est un problème récurrent
00:44et rien n'est fait, rien n'est fait.
00:47Donc là nous, parents d'élèves et parents, on en aura le bol,
00:51on attend que les choses changent, qu'on soit entendu, qu'on soit reconnu,
00:54que les enfants soient reconnus et non pas qu'il y ait des dénis.
00:59Il y a beaucoup de dénis.
01:00Il va falloir que la mairie s'empare de ce problème, recrute des gens compétents,
01:03qu'il y ait un nombre suffisant d'agents et pas uniquement des agents de service
01:07mais aussi des gens qui aient les compétences pour s'occuper des enfants.
01:17On a déjà mené une première étape d'analyse de la situation,
01:20en rencontrant tous les agents de l'école, en rencontrant également les enfants
01:24parce que c'est important d'accueillir la parole des enfants.
01:26On a également échangé avec la communauté éducative, que sont les directeurs de l'école.
01:30L'étape suivante c'est de pousser l'enquête en passant par une enquête administrative
01:34où on va mandater une équipe qui va interroger tout le personnel
01:37pour mesurer aussi la réalité des faits qui sont rapportés par les parents d'élèves
01:41parce qu'aujourd'hui on a des faits qui sont rapportés et une grande inquiétude des parents d'élèves.
01:45Mais on a aussi un positionnement des agents qui ne se reconnaît pas,
01:47qui estiment ne pas maltraiter les enfants.