Au moment où Volodymyr Zelensky débute les premières discussions avec les Américains en vue d'un accord de paix, Moscou a été visée par une attaque «massive» de drones. Le général Bruno Clermont livre ses explications : «Ce n'est pas parce qu'on parle de paix que la guerre s'arrête»
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00:00Alors là vraiment le nombre est impressionnant.
00:02Il y a déjà eu des attaques des Ukrainiens sur des sites très loin dans la profondeur,
00:06y compris la ville de Moscou, mais là si 91 ont été interceptés sur la rue,
00:10ça veut dire que le double a été tiré, c'est un nombre considérable.
00:12Ça rappelle deux choses, d'abord que la guerre n'est pas terminée,
00:15que ce n'est pas parce qu'on parle de paix que la guerre s'arrête instantanément.
00:18Et puis la deuxième chose, c'est que ça se produit au moment où justement
00:21Zelensky est en Arabie Saoudite et commence ses premières discussions avec les Américains
00:26en vue d'un accord de paix.
00:27Je raconte qu'un accord de paix, la meilleure position d'un accord de paix
00:30pour deux Belges gérants, c'est d'en être dans les positions de force maximum.
00:33Donc ce n'est pas anormal qu'au moment où on parle de paix, la guerre s'intensifie
00:36parce que chacun veut montrer sa détermination et sa force
00:39pour avoir les meilleures conditions possibles dans ce fameux accord de paix.