• il y a 12 heures
Gilles-William Goldnadel, avocat, revient sur les déclarations d'Emanuel Macron envers la Russie. «J’ai du mal à considérer Emmanuel Macron comme un chef de guerre», souligne-t-il. 

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Ce n'est pas seulement ça, peut-être, mais ce n'est pas seulement ça.
00:05De vous à moi, ce n'est pas tellement ce qui a été dit,
00:08il y a beaucoup de choses que je pourrais discuter,
00:11mais qui le dit ? Qui parle ?
00:14Pardon, je ne veux pas être offensant,
00:16mais j'ai du mal à considérer M. Macron comme un chef de guerre.
00:22Quelqu'un qui n'ose pas marcher contre l'antisémitisme,
00:27moi je ne marche pas, derrière lui.
00:30Quelqu'un qui, et c'est d'ailleurs une diversion d'une certaine manière,
00:35ne veut pas tenir tête à l'Algérie,
00:41et qui est plus courageux envers M. Poutine qu'envers M. Théboune,
00:46ne m'inspire pas la plus grande des confiances.
00:51Quelqu'un qui considère que les frontières françaises,
00:55qui sont enfoncées de toutes parts depuis les années où il est là notamment,
01:00sont plus précieuses que les frontières de l'Ukraine,
01:03que je respecte, pardon, mais je ne marche pas derrière lui.
01:08En dehors de ça, sur le fond des choses,
01:12je n'ai pas une sympathie débordante pour le dictateur Poutine
01:16qui est l'agresseur contre l'Ukraine,
01:18mais cela étant, je ne tremble pas devant la Russie
01:22qui n'est même pas capable d'arriver à Kiev,
01:25et que je considère pour ma part, et on le verra tout à l'heure sans doute,
01:29que l'islamisme est un danger beaucoup plus grand encore que la Russie poutinienne.

Recommandations