All american
All American, vidéo d' Henri Taïb; 2006, 7 minutes.
All American est une installation vidéo. Il s'agit d'une boucle vidéo de sept minutes, composée à partir de photographies des enseignes lumineuses de New York.
Les multiples enseignes en néons apparaissent et clignotent sur un fond noir, dessinant la carte d'une ville imaginaire. La boucle conduit dans un premier temps à ne percevoir que cette profusion de signes visuels, à l'image de celle qui caractérise la topographie des grandes villes américaines. Cependant c'est une véritable et complexe narration que propose Henri Taïb./...
.../Le début et la fin de la boucle fonctionnent comme un titre: dans l'association d'un gratte ciel et d'avion, on lit le nom de New York.
La séquence qui suit produit des effets rétiniens, tous les signes apparaissant, indissociables les uns des autres, d'abord illisibles, hermétique, comme une masse.
Des groupes signifiants vont petit à petit se dégager de l'ensemble, pour construire le lexique qui servira à décrypter le système de signes qui se met en place, invitant à rentrer dans l'oeuvre.
Les série signifiantes sont désignées par leur clignotement par famille: les femmes nues (qui sont légion), les néons support de texte et de slogans, les animaux...
Une fois mis en place ce vocabulaire, des phrases commencent à naître, vrais rébus./...
.../Le néon est inscrit dans l'histoire de l'art depuis les années soixantes par l'utilisation qu'en on faite les artistes américains (Bruce Nauman, Dan Flavin...), qui s'en sont emparé comme du nouveau matériaux que leur offrait la modernité. Henri Taïb s'inscrit avec humour dans cette histoire.
Auriane Bel
All American est une installation vidéo. Il s'agit d'une boucle vidéo de sept minutes, composée à partir de photographies des enseignes lumineuses de New York.
Les multiples enseignes en néons apparaissent et clignotent sur un fond noir, dessinant la carte d'une ville imaginaire. La boucle conduit dans un premier temps à ne percevoir que cette profusion de signes visuels, à l'image de celle qui caractérise la topographie des grandes villes américaines. Cependant c'est une véritable et complexe narration que propose Henri Taïb./...
.../Le début et la fin de la boucle fonctionnent comme un titre: dans l'association d'un gratte ciel et d'avion, on lit le nom de New York.
La séquence qui suit produit des effets rétiniens, tous les signes apparaissant, indissociables les uns des autres, d'abord illisibles, hermétique, comme une masse.
Des groupes signifiants vont petit à petit se dégager de l'ensemble, pour construire le lexique qui servira à décrypter le système de signes qui se met en place, invitant à rentrer dans l'oeuvre.
Les série signifiantes sont désignées par leur clignotement par famille: les femmes nues (qui sont légion), les néons support de texte et de slogans, les animaux...
Une fois mis en place ce vocabulaire, des phrases commencent à naître, vrais rébus./...
.../Le néon est inscrit dans l'histoire de l'art depuis les années soixantes par l'utilisation qu'en on faite les artistes américains (Bruce Nauman, Dan Flavin...), qui s'en sont emparé comme du nouveau matériaux que leur offrait la modernité. Henri Taïb s'inscrit avec humour dans cette histoire.
Auriane Bel