[#Déclaration] Gabon: Déclaration de l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale
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00:00Déclaration de l'Union pour la Démocratie et l'Intégration Sociale.
00:08Gabonaise, Gabonais, chers compatriotes, chères citoyennes et citoyens,
00:16l'Union pour la Démocratie et l'Intégration Sociale,
00:20notre formation politique, est heureuse de vous accueillir une fois de plus
00:26dans ce siège à l'occasion de cette nouvelle déclaration.
00:31Ludice se fait l'agréable et exigeant de voir, de revenir à la charge
00:38autour du seul et unique sujet qui cristallise à ce jour toutes nos attentions,
00:45à savoir le sort injuste et immoral fait depuis quelques mois
00:52à notre Président, M. Hervé-Patrick Opianga.
00:58Parce que nous refusons catégoriquement d'accepter l'inacceptable
01:05et de tolérer l'ignominie, nous n'entendons pour rien au monde
01:10baisser la garde devant l'adversité et les forces du mal
01:15autour de cette affaire politico-judiciaire montée de toutes pièces.
01:22C'est une question de principe et de bon sens.
01:26Il s'agit du droit et de la justice dans un État républicain.
01:32Nul ne peut transiger sur ce point.
01:37Ludice s'est engagée et reste fermement déterminée
01:42à ne rien lâcher aussi longtemps que son Président n'obtiendra pas
01:48la reconnaissance publique du sort qui lui est fait
01:52et de son retour sécurisé dans son pays où il a toute sa place.
01:59Au cours de nos précédentes sorties, nous avons fait la démonstration
02:05éclatante et scientifique que M. Hervé-Patrick Opianga
02:11est victime d'une machination ourdie par des forces obscures,
02:17mue par des motivations mystérieuses et inavouées,
02:21sous le manteau douteux d'une justice manifestement aux ordres
02:26dans un contexte pourtant noble de restauration des institutions.
02:32On en veut pour preuve le simulacre de procédures judiciaires
02:37grossièrement montées par le maître des poursuites.
02:42Doit-on le rappeler, le procureur de la République, M. Bruno Obianvé,
02:49s'est fendu d'une déclaration mensongère sous fond de parjure
02:55en indiquant, pour justifier le déclenchement de l'action publique,
02:58qu'une plainte avait été déposée le 14 novembre 2024.
03:03Des prétentions qui ont été balayées d'un revers de la main
03:07par deux exploits du sié inattaquables, révélant au final
03:12qu'aucune plainte n'a été enregistrée le 14 novembre 2024,
03:18mais plutôt le 25 novembre 2024, soit 11 jours plus tard.
03:26Dans la même veine, la plainte pour rattraper l'infâme bourde judiciaire
03:32déposée par son ex-compagne, Lucie Bilogne, est, elle aussi,
03:37frappée d'un vice de procédure manifeste.
03:42Celui de la qualité à agir de cette dernière dans un contexte
03:47où la prétendue victime est majeure, car âgée de 34 ans
03:53et en pleine possession de toutes ses facultés morales.
03:59À ce fait non négligeable s'ajoute un élément fondamental
04:04qui devrait justifier de l'interruption de la procédure.
04:08Il s'agit de l'absence de victime, l'absence d'infraction
04:13et donc de l'impossible constitution de l'infraction visée
04:18par le procureur de la République.
04:21Le tout mis en relief par une plainte pour diffamation
04:26déposée par Elisabeth Opianga, fille de notre président
04:30et prétendue victime.
04:33Plainte qui, au demeurant, n'a toujours pas produit des effets juridiques.
04:40Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes, chères citoyennes et citoyens,
04:47à la lumière de ces éléments, abondamment relayés par plusieurs médias,
04:52Ludis persiste et signe.
04:55Ce qu'on appelle l'affaire Opianga a été fabriqué et monté de toutes pièces
05:03pour nuire à un homme digne et responsable.
05:08Nos sorties en tant que partis politiques, brillamment renforcées
05:13par les sorties médiatiques de notre président,
05:16nous ont valu la sympathie et de nombreux soutiens au Gabon
05:20dans la diaspora gabonaise et au-delà.
05:24Nous nous réjouissons de ces réactions, surtout pour notre président
05:29que beaucoup ont découvert, tel qu'il est réellement
05:34et non tel que les clichés grotesques et mensongers
05:38ont tenté de le dépeindre pendant des années.
05:43À cette étape de notre propos, nous voulions nous tourner résolument
05:48vers les autorités actuellement à la tête du Gabon
05:52pendant cette période exceptionnelle de transition
05:56et tout particulièrement vers la première de ces autorités,
05:59M. le Président de la Transition, Chef de l'État,
06:03le Général Brice Clotaire Oligi Nguema.
06:08M. le Président de la Transition,
06:12L'évangile de saint Jean, au chapitre 1, verset 1,
06:17nous rappelle cette vérité essentielle au sujet de la sacralité de la parole.
06:24Au commencement était la parole et la parole était auprès de Dieu
06:29et la parole était Dieu.
06:32Parler est donc un acte divin, un acte grave.
06:38Et le respect de la parole donnée est la marque de ceux qui craignent Dieu
06:43en esprit et en vérité.
06:46Car la parole est esprit et vie.
06:50Rien n'a existé sans elle.
06:54L'union pour la démocratie et l'intégration sociale,
06:58notre parti saisit ce jour.
07:01L'opportunité providentielle de votre discours
07:05devant les communautés religieuses et les chèvreries traditionnelles
07:09au Palais d'Espoir de Libreville, le dimanche 2 mars 2025 dernier.
07:14La rédaction du quotidien L'Union a, du reste,
07:18qualifié votre prise de parole de plaidoyer pour le vivre ensemble.
07:23Toutefois, l'unité s'interroge avec gravité
07:29sur les effets authentiques de ce discours,
07:32tout en fondant de nombreux espoirs dans l'esprit et la lettre
07:37de cet acte divin hautement posé par vous au Palais d'Espoir de Libreville,
07:42devant les fidèles représentants de toutes les obédiences religieuses,
07:47philosophiques et traditionnelles du Gabon.
07:51Monsieur le Président de la Transition,
07:55Ludis s'indigne du fait que, depuis le mois de novembre 2024,
08:01un fils du Gabon, un aîné, est une fois de trop
08:07victime des incohérences de notre justice
08:11et des bassesses de notre système politique.
08:15Un fils du Gabon, qui partage pourtant la même conscience
08:20et la même déférence pieuse pour nos valeurs spirituelles et morales communes,
08:25est pris dans les mailles d'une justice parjure et dévoyée,
08:30instrumentalisée à des fins politiques, pour faire payer le prix fort
08:35à un enfant de cette terre, dont le malheur prend source
08:39dans ce qui fonde toute société véritablement démocratique,
08:43la divergence d'opinion.
08:46Nonobstant, l'iniquité de la procédure, le parjure du maître des poursuites,
08:52l'absence de victime et la non-constitution de l'infraction visée par le ministère public,
08:58ces cris de détresse, ces nombreux appels à la justice et à la charité sociale
09:04ne semblent encore émouvoir personne parmi ses frères et sœurs
09:10des neuf provinces du Gabon, parmi ses compagnons politiques,
09:14parmi ces aînés d'alternance 2023 pourtant interpellés.
09:19Qu'est-ce qui pourrait expliquer ce silence des uns et des autres ?
09:25Est-ce la peur ?
09:27L'indifférence ?
09:29La complicité ?
09:31La duplicité ?
09:33L'hypocrisie ?
09:35Le ressentiment ou l'expression d'un viscéral désir commun de vengeance sur un fils,
09:40un frère, un compatriote ?
09:43Voici ce que semble être le Gabon aujourd'hui.
09:47Une génération indifférente et insensible aux souffrances
09:51et aux injustices subies par les autres.
09:55Gabonaise, Gabonais,
09:58chers compatriotes,
10:00chers citoyens et citoyennes,
10:03dans l'histoire de Joseph, fils de Jacob, vendu par ses frères,
10:08Judas posa cette question à ses frères.
10:12Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang ?
10:18Vendons-le aux Ismaïlites plutôt que de le tuer, car il est notre frère.
10:25Ses frères l'écoutèrent.
10:28Genèse chapitre 37, les versets 26 et 27.
10:33Ludis pose la même question à toutes les filles et à tous les fils des neuf provinces du Gabon
10:39et aux tenants du pouvoir actuel.
10:43Que gagnerez-vous à tuer votre frère Hervé-Patrick Opianga ?
10:51N'est-il pas votre frère et votre compatriote ?
10:55Le chef de l'État l'a dit.
10:58Le vivre ensemble n'est pas une option, c'est notre destin commun.
11:03Citant le prophète Mohammed, le président de la transition a pris à son compte la parole suivante.
11:11Celui qui dort rassasié, tandis que son voisin a faim, ne croit pas en Dieu.
11:17Alors, comment pouvons-nous rester indifférents face à la situation de précarisation et de clochardisation
11:26des 7 000 employés de la holding HPO et associés depuis près de 4 mois aujourd'hui ?
11:35Le Gabon que nous voulons bâtir est un Gabon où chaque citoyen a sa place,
11:41où chaque enfant a un avenir,
11:44où la prospérité n'est pas le privilège de quelques-uns mais un droit pour tous,
11:50a souligné le chef de l'État devant les chefs religieux et les chefs traditionnels.
11:57Question.
11:58M. Hervé-Patrick Hopianga,
12:01les 7 000 employés de la holding HPO et associés et leurs familles respectives,
12:06sont-ils définitivement exclus de ce nouveau Gabon que nous voulons bâtir ?
12:13Ont-ils un pays de rechange autre que le Gabon ?
12:17Le plaidoyer pour le vivre ensemble du 2 mars 2025 est-il véritablement inclusif ou exclusif ?
12:26Dans son adresse historique aux responsables des conférences religieuses, des confessions religieuses,
12:31le chef de l'État, faisant référence à la Bible, aux courants et à nos religions traditionnelles
12:38et prenant comme référence fondamentale de sa vision du vivre ensemble,
12:42du respect des droits de l'homme et des relations humaines dans notre société,
12:46affirme ceci.
12:48La dignité humaine, valeur cardinale de notre transition, n'est pas négociable.
12:56Chaque Gabonais, quelle que soit son origine, sa confession ou ses convictions,
13:02mérite respect, dignité et considération.
13:08Faut-il y croire ? Faut-il s'en convaincre ?
13:13S'agit-il d'un simple vœu pieux ou d'une conviction sincère ?
13:18Comment comprendre alors le traitement réservé à M. Hervé-Patrick Opianga sous cette transition ?
13:26Cette dignité humaine est-elle respectée ?
13:30Pourquoi ce citoyen gabonais n'a-t-il pas droit au respect, à la dignité et à la considération
13:38prônés ici par le détenteur du pouvoir exécutif ?
13:42Comment croire, sans risque de nous tromper, que nous avons tous profondément encore conscience
13:48de la responsabilité sacrée qui nous incombe en ce moment charnière de notre histoire ?
13:54La dignité humaine est-elle encore une valeur cardinale et non négociable dans notre Gabon ?
14:00Et que dire des valeurs d'unité nationale, d'harmonie sociale des vertus de paix, de justice,
14:07de tolérance, de pardon et de réconciliation, de préservation de la vie et d'harmonie sociale,
14:14d'écoute mutuelle, de recherche du consensus, de respect des aînés
14:19et de solidarité communautaire prônée par le président de la transition ?
14:24L'amour du prochain est-il vraiment encore la boussole qui guide nos actions en République gabonaise ?
14:32En définitive, quelles sont les valeurs qui éclairent notre chemin vers la félicité ?
14:39Ludis s'interroge.
14:42Dans le même esprit de sa déclaration, M. le président de la transition proclame
14:48« Nos religions, dans leur sagesse millénaire, nous enseignent les vertus de la paix, de la justice,
14:55de la tolérance et du pardon. »
14:58J'insiste sur le mot « pardon » parce que pour qu'une nation se réconcilie,
15:04il faut que l'oppresseur demande pardon pour que l'opprimé accepte le pardon.
15:10Ces paroles sont lourdes de sens.
15:14Y croit-on vraiment au moment où on les prononce ?
15:19Quand sur un dossier juridique fictif, donc vide, la justice enclenche une persécution contre un individu,
15:28le traquant et attentant à sa vie, en s'en prenant assez proche et assez bien,
15:34sommes-nous certains d'agir selon les enseignements de la sagesse millénaire de nos religions ?
15:41M. le président de la transition.
15:45Le cas concret du compatriote Hervé-Patrick Hopianga prouve-t-il que nous appliquons
15:52les vertus de la paix, de la justice, de la tolérance et du pardon ?
15:58Nous vous rappelons au demeurant ces paroles dites par vous-même devant les religieux.
16:04La dignité humaine, valeur cardinale de notre transition n'est pas négociable.
16:12M. le président de la transition, par quoi s'explique votre silence ?
16:19M. le président de la transition, vous qui avez promis redonner la dignité au peuple gabonais,
16:27le cas de ces 7 000 compatriotes, avec leurs familles livrées à l'extrême précarité depuis novembre 2024,
16:36ne constitue-t-il pas une raison suffisante d'œuvrer pour une rapide sortie de crise
16:43dans cette affaire qui n'a que trop duré ?
16:47Chaque Gabonaise, chaque Gabonais, et les 7 000 compatriotes employés dans les entreprises de M. Hervé-Patrick Hopianga
16:56se posent en bon droit cette question.
17:00Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes, chers citoyens et citoyennes,
17:07l'UDIS prend à témoin les mânes de nos ancêtres, l'opinion nationale et internationale
17:15au sujet du maintien injuste des poursuites judiciaires contre son leader.
17:22Et nous nous réservons le moment opportun, le droit d'ester en justice au plan national et à l'international
17:30sur cet énième cas de violation burlesque et grossier des droits de l'homme et des conventions internationales
17:39en rapport avec la protection de la vie et de la dignité humaine.
17:44Mieux, en fustigeant avec la dernière énergie certaines brebis égarées de notre justice,
17:52l'UDIS réaffirme son respect, sa reconnaissance et sa solidarité avec le nombreux combats menés par le Cinemag
18:02pour garantir l'indépendance de la justice et protéger les magistrats de la précarité.
18:09L'Union pour la démocratie et l'intégration sociale appelle en outre les autorités à prendre toutes leurs responsabilités
18:18afin que la situation du pays ne se dégrade pas davantage.
18:23Dans le même ordre dit l'UDIS, pour nous l'affaire Opianga est un test grandeur nature
18:31pour la volonté politique des autorités du Gabon
18:34et considérant les nombreux et flagrants vices de procédure constatés, les mensonges et les parjures,
18:42l'UDIS exige la prononciation du non-lieu et le retour en toute sécurité de notre leader politique,
18:52M. Hervé-Patrick Opianga, car avec lui pas moins de 6 000 âmes sont en peine.
19:00Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes, chers citoyens et citoyennes,
19:09en 1962, un certain John Langsot Austin a écrit un livre au titre évocateur,
19:18« Qu'en dire c'est faire ».
19:21À l'UDIS, nous espérons de tous nos voeux que le discours du chef de l'État,
19:26devant la notabilité religieuse de notre pays, réuni le 2 mars 2025 au Palais des Sports,
19:33ne soit pas une simple litanie de bonnes intentions,
19:38mais plutôt l'expression authentique d'un engagement à œuvrer pour la justice,
19:44la démocratie, la paix et le vivre ensemble.
19:49L'UDIS jugera le maçon du Nouveau-Gabon au pied du mur,
19:53non pas celui des lamentations, mais le mur de la réhabilitation sociale, économique et politique
20:00de M. Hervé-Patrick Opianga qui, objectivement, doit rentrer
20:06et ainsi regagner en toute sécurité la terre de ses ancêtres.
20:12Dieu bénisse le Gabon, je vous remercie.