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[#Reportage] Gabon : l’illégitimité du Conseil national de la démocratie perdure



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00:00Organe d'appui à la promotion de la gouvernance politique et à l'expression démocratique,
00:05le Conseil national de la démocratie est plongé dans une crise institutionnelle depuis l'expiration
00:11du mandat de Serafim Daorembongu. Si à l'heure de la restauration des institutions voulue par le
00:17Comité pour la transition et la restauration des institutions, les partis politiques viviés de
00:23l'expression plurielle des idées auraient pu jouer un rôle plus important, le maintien en
00:28l'état de la principale entité qui réunit l'ensemble des partis politiques légalement
00:34reconnus est une anomalie qui finit d'ailleurs par agacer plus d'un.
00:38À la tête de cette autorité administrative indépendante depuis sa réhabilitation par
00:43Alibongo-Ndimba en 2015, Serafim Daorembongu, qui aurait dû être remplacé depuis au moins
00:502017, fait de moins en moins l'unanimité. En effet, certains en interne s'attendaient
00:56à un renouvellement du bureau du Conseil national de la démocratie à Minima dans la
01:01foulée de la décision numéro 009-CCT du 29 mars 2024 relative à la requête présentée
01:11par le Premier ministre tendant à la constatation de la vacance du bureau du Conseil national de la
01:18démocratie, nommée par décret présidentiel au terme de la loi numéro 023-2022 du 13 février
01:262023 portant réorganisation du Conseil national de la démocratie, le président du CND reste en
01:33fonction pour une durée de quatre ans sans possibilité de reconduction. Il en est de même
01:39pour l'ensemble des membres du bureau. Si, au terme de son mandat, Serafim Daorembongu a été
01:45reconduit à la tête du CND par décret présidentiel numéro 250-PR du 21 août 2017, le bureau
01:55qui aurait dû être renouvelé ne l'a non plus été et ce, même après la promulgation de la loi
02:02numéro 023-2022. Toute chose qui a conduit la Cour constitutionnelle, en réponse à la requête du
02:09Premier ministre de transition, à ordonner aux autorités compétentes de nomination de procéder
02:16à la mise en place en temps opportun de l'ensemble des organes du Conseil national de la démocratie.
02:21Si cette formulation, choisie par la plus haute juridiction du pays, laisse au président de la
02:26transition la latitude de laisser perdurer cette situation en ne procédant pas à la
02:32nomination du nouveau président du CND, plusieurs membres des partis politiques membres de cette
02:38entité ne cachent plus leur agacement, y compris au sein du groupe privé WhatsApp du Conseil
02:44national de la démocratie. On doit avoir un nouveau président et des nouveaux membres. Le changement
02:51qui a commencé depuis le 30 août 2023 doit se poursuivre au CND. Il faut passer le relais aux
02:58jeunes, à lâcher un responsable politique. Si le général Brice Clotaire Oliginguema est
03:04désormais seul maître des horloges dans le renouvellement de cette institution, sa marginalisation
03:11par la transition pose un certain nombre de questions du point de vue démocratique et donne
03:16surtout un mauvais signal à la communauté internationale qui nourrit de forts espoirs
03:22quant à la capacité des militaires à restaurer la démocratie et l'état de droit au Gabon.

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