«La problématique du retour des OQTF n’est pas franco-algérienne», pour l’ancien député européen Karim Zéribi au sujet des tensions entre la France et l’Algérie. #180minutesInfo
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00:00Deux grands pays face à face, la France et l'Algérie, qui doivent se parler avec respect, qui doivent se parler par des voies diplomatiques.
00:05On ne doit pas utiliser le thème France-Algérie tel un thème de politique intérieure.
00:09Moi je dis, et je l'affirme haut et fort, que Bruno Rotailleau aujourd'hui, il en fait un enjeu de politique intérieure.
00:15Et que le président Macron l'a désavoué sur plusieurs sujets, notamment les accords de 68.
00:20Le président Macron a dit, on ne peut pas aujourd'hui mettre un terme à ces accords de manière unilatérale, on doit le faire en discutant.
00:26Et d'ailleurs, lors de mon dernier voyage, j'avais dit au président Tebboune que je voulais qu'on mette l'accord sur la table.
00:32Il n'était pas défavorable à cela. Parce que quand on se parle poliment, on obtient des résultats.
00:38Et Darmanin, contrairement à ce que vous dites, je vous le dis, regardez les chiffres de près, je reviendrai avec lors de la prochaine émission.
00:44Donc il avait beaucoup plus d'expulsions que Nana Rotailleau aujourd'hui.
00:47Mais Darmanin, il ne faisait pas matin, midi et soir du tambour et de la trompette sur le thème de l'Algérie.
00:52Il ne briguait pas la présidence LR, il était ministre de l'Intérieur, il voulait atteindre des objectifs.
00:56Et il commençait à les atteindre. Et pas qu'avec l'Algérie.
00:59Parce que comme je vous l'ai dit, la problématique de retour des OQTF n'est pas un problème franco-algérien.