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Transcription
00:00Allez on fait une photo. Alors Gérard, vas-y, rapproche-toi. Voilà, comme ça c'est bien,
00:05encore un peu. Voilà, attention, clic. Chaque vie est une aventure et mérite
00:13d'être racontée. On a récupéré des photos de famille dans une brocante et
00:18parmi cette famille, il y avait ce garçon qui semblait être le petit dernier que
00:22l'on voit grandir au fil des photos. C'est marrant parce que quelle que soit
00:26l'époque, on la reconnaît la photo. On la reconnaît sans la reconnaître, tout le
00:30monde a cette photo-là. C'est touchant. J'ai proposé à Florent qu'on fasse un
00:34film à quatre mains. Moi je vais imaginer 24 heures de sa vie en m'inspirant des
00:39photos. On s'est sûr que tu veux à Paris toi ? Oui. Quand il a une idée.
00:43Ça t'intéresse toi la mécanique ? Bah non pas trop. Pas du tout tu veux dire, il veut ouvrir un
00:48restaurant. Et moi je suis parti à sa recherche. Tu vas faire un resto basque ?
00:52Ouais. Ou alsacien. Ah oui bah attends, ça n'a rien à voir.
00:57Ce café me dit rien du tout. C'est incroyable.
00:59Est-ce que ça te dit ? Regarde bien. J'ai la maison à Joriv. Mais non, tu confonds ça.
01:06C'est vieux. Mais est-ce qu'on va les retrouver ces gens-là ? C'est sûr que
01:10dans 500 ans on se souviendra pas de nous mais... Je parle même pas 500 ans, même pas
01:14500 ans. Allez, dans 30 ans, 40 ans, 50 ans maximum, on nous aura oubliés. Qu'est-ce que
01:20je peux me dire de l'avis de ce monsieur ? Il a arrivé à ce qu'il voulait dans sa
01:23vie pour moi, somme l'heure. Il a sauffé l'expérience. On sent qu'il y a le rire qui va fuser, voyez pas ?
01:27Je sais pas s'il est triste ou il est gêné. En tout cas il a le regard fixe. Moi je l'appellerais
01:32bien Georges. Je lui mettrais bien Jean-Michel. Ah, Fénix. Antoine. Charles. Richard Thomson.