• le mois dernier
Transcription
00:00Quand j'entends le mot « violence policière », moi, personnellement, je m'étouffe.
00:05L'état d'urgence sera décrété.
00:08La seconde décision que j'ai prise, c'est la fermeture des frontières.
00:14Ce que ces mots inauguraient
00:16n'était rien de moins que l'amorce d'une lente sortie de l'état de droit.
00:19Nous sommes demandés de choisir notre camp.
00:22Notre camp est français. Ne faites pas de erreur là-dessus.
00:49Pour moi, la genèse de ces problèmes,
00:51c'est quand les élites ont réalisé que ces musulmans étaient là pour rester.
00:54Et qu'en plus, ils osaient demander l'égalité.
00:58Que doivent vivre les 19-20 ans qui sont noirs ou arabes
01:01qui débarquent sur le marché du travail
01:03dans un climat où vraiment l'islamophobie s'est vraiment décomplexée ?
01:07Ce sont souvent les mêmes visages qui reviennent.
01:10Parfois d'autres qui émergent.
01:11Alors maintenant, il est plus que temps pour qu'il y ait une convergence des luttes.
01:14Parce que l'injustice, quand elle commence par taper sur un groupe,
01:18Lorsque les droits d'un groupe sont déniés,
01:20les droits de tous sont menacés.
01:22C'est pourquoi j'ai décidé qu'en novembre prochain, nous sortirons de l'état de droit.
01:26Mais avant cela, de l'état d'urgence, pardonnez-moi.