Retrouvez le replay de l'individuel messieurs 10km des championnats du monde de ski de fond de Trondheim du 04/03/2025.
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00:00:00Musique
00:00:23Passation entre la Suède et la Norvège, entre les championnats du monde de biathlon junior et les championnats du monde de ski nordique.
00:00:29Même programme que la semaine dernière avec encore bien sûr beaucoup de bons résultats et surtout on espère voir les Français briller bien sûr.
00:00:36Alban Gaubert est avec moi en plateau, ça va Alban ?
00:00:38Bonjour Claire, ça va ?
00:00:39Attention, j'ai retenu, c'est le jour où il faut être tranquille.
00:00:41C'est moi qui ai le plus de pression.
00:00:43J'espère bien. On va vite retrouver bien sûr Théo Barbet du KIB qui commente aussi avec vous.
00:00:48Théo, on parlera de la météo dans quelques instants parce que bien sûr il neige là-bas, on a déjà aperçu ça, condition pas facile aujourd'hui.
00:00:54Mais d'abord peut-être un coup d'œil sur la start list avec trois Français qu'on va bien cocher.
00:00:59Clément Paris qui partira avec le Dossard 25, Rémi Bourdin, le jeune tricolore pour son deuxième départ en championnat du monde, aura le Dossard 31.
00:01:09Et puis Hugo Lapalue, course qu'il a coché comme un très grand objectif de médaille sur ses mondiaux de trondheim, partira avec le Dossard 50.
00:01:16Et puis ensuite ce sera les Norvégiens avec Johannes Klebbe le 56 et Simen Kruger, le champion du monde en titre sur cet individuel, partira avec le 64.
00:01:25Vous avez raison parce que Hugo Lapalue, en effet quatrième du classement général de la coupe du monde, n'a cessé de dire que c'était vraiment le journée de son objectif,
00:01:32que c'était aujourd'hui qu'il voulait faire quelque chose. Il n'y a pas que vous qui avez la pression avant.
00:01:36On va l'écouter au micro de Tom Trichot sur les conditions météo qui ont changé, vous l'avez vu cette neige qui tend.
00:01:43Hugo, juste un petit mois avant le début de la course, on le voit juste derrière, il y a beaucoup de neige.
00:01:48A quel point ça va vous changer un peu votre course ? Est-ce que vous avez déjà réfléchi, anticipé ou vous c'est course naturelle et on verra ?
00:01:55Je pense que le temps, il faut le prendre en compte. Après, de là à changer sa physionomie de course, je ne pense pas.
00:02:00Je pense que ça va juste changer sur les résultats, ça peut vraiment avoir un impact.
00:02:05Aujourd'hui, le matériel va avoir beaucoup d'importance et je pense qu'il faut savoir ce qui est sur des neiges un peu difficiles comme celle-ci, un peu fuyantes, un peu lustrées.
00:02:17Moi, j'aime beaucoup ce genre de conditions, un peu des conditions difficiles.
00:02:21C'est cool pour nous, maintenant, il faudra tout mettre en place et il faudra surtout être fort sur les skis si on va aller chercher quelque chose de beau aujourd'hui.
00:02:28C'est un avantage pour vous ces conditions, ça peut être un vrai plus qui peut vous permettre d'aller chercher encore plus haut et peut-être cette fameuse médaille qu'on attend.
00:02:37Oui, c'est clair. Je pense que nous les Français, on aime quand c'est plus difficile, mieux c'est.
00:02:42Je pense que cette neige va ralentir la course et ça va rendre vraiment la course difficile.
00:02:48On a des petits gabarits, des gabarits légers et je pense que ça peut pas mal nous avantager.
00:02:52Après, à nous d'en tirer profit, la course n'est pas faite à l'avance, il va falloir vraiment sortir les doigts.
00:02:58Et du coup, j'ai hâte d'être au départ.
00:03:01Ce n'est pas près de s'arrêter, j'ai l'impression qu'il va neiger comme ça toute la journée.
00:03:05Maintenant, on n'a plus qu'à faire le boulot et ça va être chouette.
00:03:08Merci beaucoup, Hugo.
00:03:09Il faut prévenir la régie qu'il faut mettre des bips parfois sur les interviews.
00:03:12On n'en a pas eu besoin mais on n'était pas loin.
00:03:14Il s'est retenu.
00:03:15Oui, il s'est retenu.
00:03:16Alban, lui, il le dit, ça peut être un avantage aujourd'hui.
00:03:18Pourquoi les Français aiment tant ces conditions difficiles finalement ?
00:03:20Parce que les Français, on a pu le voir même sur les Coupes du Monde, ont cet avantage d'être très caissus.
00:03:25Ils ont un gros moteur donc ça leur permet de tirer leur avantage sur des parties ou des courses qui sont très difficiles.
00:03:32Les conditions de neige tombantes aujourd'hui vont rendre la course encore plus difficile
00:03:36que ce qu'elle allait l'être dans des conditions de neige parfaites.
00:03:40Est-ce que vous mettez Hugo Lapalieu en premier parmi les Français attendus ?
00:03:45Bien sûr.
00:03:46Bien sûr.
00:03:47Je me suis engagé depuis le début de la semaine.
00:03:49Maintenant, je reste engagé.
00:03:51Clairement, Hugo a vraiment des chances.
00:03:53Sur la dernière Coupe du Monde, il est cinquième de ce format-là, course en individuel en style classique.
00:03:59Il monte en puissance.
00:04:00Il montre qu'il peut jouer aux avant-postes sur ce format de course.
00:04:03C'est un peu une première dans l'histoire du ski de fond français que quelqu'un puisse vraiment viser une médaille sur ce format-là.
00:04:08Donc, clairement, il est là.
00:04:09Il est présent.
00:04:10Bien sûr, il y aura les Norvégiens.
00:04:11Bien sûr, il peut y avoir des surprises.
00:04:13On est sur des championnats du monde.
00:04:14Hugo l'a très bien dit.
00:04:15On a des conditions de neige tombantes, neige humide.
00:04:18La piste va évoluer au fil du temps.
00:04:20Ça veut dire qu'il y a des athlètes qui vont peut-être être avantagés s'ils partent un petit peu derrière ou un peu devant en fonction de l'évolution des conditions.
00:04:27Aujourd'hui, c'est un vrai ALA qui aura une vraie incidence sur les résultats à la fin.
00:04:31Donc, la course n'est pas faite.
00:04:32On n'oublie pas bien sûr la présence aussi de Yohannes Clébaut.
00:04:34On ne l'avait pas encore dit, mais il a déjà été double champion du monde sur ces championnats du monde.
00:04:38On va voir ce que ça va donner également aujourd'hui.
00:04:40Vous avez un doute ? J'ai vu un doute dans votre regard en disant ça.
00:04:42Non, je n'ai pas de doute.
00:04:43En tout cas, j'ai un espoir que ce soit sur cette course-là où on peut peut-être éviter une nouvelle médaille d'or de Clébaut.
00:04:49C'est peut-être là où il peut se faire sortir.
00:04:50Eh bien, super.
00:04:51On va plonger dans les coulisses de l'équipe de France puisque vous savez que Tom Trichereau a toujours accès avec l'équipe de France qui ouvre bien tout ça.
00:04:57On va regarder ensemble tout ça.
00:04:58Je voudrais que vous débriefiez un petit peu ce qui est en train de se passer.
00:05:00Là, on voit quoi ? On voit le découpage du parcours ?
00:05:04Oui.
00:05:05Le découpage, c'est ça.
00:05:06C'est qu'il coupe le parcours en plusieurs portions pour faire un repérage précis sur chacune des portions de la course.
00:05:12Et surtout, là, ils sont en train de regarder.
00:05:14Donc, on voit Alexandre Rousselet et le coach des filles, Alexandre Pouillet.
00:05:17Donc, toute l'équipe est autour de ce découpage que ce soit pour les garçons ou les filles.
00:05:21On ne fait pas de différence.
00:05:22Toute l'équipe s'affaire.
00:05:23Et notamment, les techniciens, les entraîneurs, comme pour le biathlon, sont au bord de la piste.
00:05:27Et là, ils sont en train de se répartir sur le bord de la piste pour savoir où ils seront pour donner les informations,
00:05:32être là en cas de pépins, un bâton, un ski cassé, etc.
00:05:36Et là, on est maintenant sur la préparation des skis.
00:05:38Préparation hyper importante.
00:05:39Oui.
00:05:40On est sur le nouveau camion de fartage de l'équipe de France de ski de fond.
00:05:43Tout nouveau camion qui leur apporte vraiment du confort.
00:05:45On a pu le voir à l'image les jours précédents.
00:05:47Et là, on est sur les techniciens qui sont en train de baser les skis, comme on dit.
00:05:51Donc, ils sont en train de préparer la semelle.
00:05:53Et ensuite, on va passer une couche de farte qui sera sous la semelle pour avoir la retenue.
00:05:59Et aujourd'hui, le farte de retenue qui est vraiment spécifique au classique sera déterminant dans la glisse et dans l'accroche.
00:06:07Et bien, on a déjà hâte d'y être.
00:06:08Ambiance incroyable depuis le début de ces championnats du monde de ski nordique en Norvège à Trondheim.
00:06:13Et aujourd'hui, malgré la neige, bien sûr, les spectateurs seront encore bien présents.
00:06:17Théo Barbéduquil.
00:06:18Alors, nous, on l'a un petit peu exploré, mais on a vu qu'on préférait parler des Français.
00:06:21Je vais vous laisser le privilège de parler de Clébeau, justement, aujourd'hui.
00:06:25On l'attend où ? On l'attend comment ? Est-ce qu'il est si insurmontable que ça ?
00:06:29Alban l'a dit, c'est peut-être le format où il est le plus prenable, Johannes Clébeau, aujourd'hui.
00:06:34Alors prenable, certes, mais il a fait deuxième à Fallun sur ce même format il y a quelques jours.
00:06:39Pour vous donner une idée, Claire, il fait toujours trois titres mondiaux dans son histoire avec les championnats du monde.
00:06:46Il y en a déjà deux, donc avec le sprint et le ski-athlon.
00:06:48Ce sera un des énormes favoris du 50 kilomètres, samedi.
00:06:52Donc, on va partir du principe qu'aujourd'hui, ce sera pour Hugo.
00:06:55Quand vous dites qu'il fait trois, il ne peut pas faire quatre, c'est ça ?
00:06:57Ben, c'est la règle.
00:06:59On verra ça, bien sûr.
00:07:01Mais évidemment, en tout cas, il va être très surveillé également, et les Français aussi.
00:07:05Alors, on a parlé de Hugo Lapalue.
00:07:07Il y a aussi Rémi Bourdin, vous l'avez dit.
00:07:09Oui.
00:07:10Il y a aussi Clément Paris.
00:07:11Et tout à l'heure, il y aura Mélissa Gallin, bien sûr, chez les filles.
00:07:13Qu'est-ce qu'on attend du côté de Rémi et de Clément ?
00:07:15Alors, Clément, on est peut-être sur sa dernière course au championnat du monde.
00:07:21C'est un des pierres angulaires de l'équipe de France de ski de fond.
00:07:25Il est là pour aller jouer un top 20, un top 15.
00:07:28Il sort de deux années difficiles.
00:07:31Et finalement, pour Rémi, c'est un peu l'opposé.
00:07:34On l'a vu très bon sur la qualification du sprint.
00:07:37Il n'en a pas manqué beaucoup pour aller chercher la demi-finale.
00:07:40C'était jeudi dernier.
00:07:42Et là, pour Rémi, ça va être prendre de l'expérience.
00:07:44Ce n'est pas son style et sa distance de prédilection.
00:07:48Mais il est là pour engranger de l'expérience devant un public fabuleux.
00:07:53La neige, Théo, regardez ça !
00:07:55Oui, c'est fou.
00:07:56C'est fou.
00:07:57Et regardez le nombre de personnes, surtout dans ces conditions, dans les tribunes.
00:07:59Alors, certes, on est bien équipé du côté de Trondheim.
00:08:02Mais les drapeaux norvégiens sont de sortie.
00:08:04C'est de la pluie-neige, là, presque, non ?
00:08:06Je me demande si ce n'est pas des canons à neige qui souffrent pour faire semblant qu'il y a de la neige à Trondheim.
00:08:11Certainement.
00:08:13Bon, allez, je vous laisse commenter cette course, bien sûr.
00:08:15Attention, médaille obligatoire.
00:08:16Sinon, vous ne revenez pas.
00:08:18Bon, d'accord.
00:08:19Allez, défi accepté.
00:08:21Donc, ça va partir dans quelques instants.
00:08:23Pour ce 10 kilomètres, on va partir à Alban, toutes les 30 secondes,
00:08:27avec des intermédiaires tout au long de la piste.
00:08:30On va découvrir cette nouvelle piste, rapidement, ces conditions de neige.
00:08:33Est-ce que ça ralentit ou ça accélère la piste ?
00:08:37Ça rend les appuis plus fuyants.
00:08:40Comme l'a dit Hugo, ça veut dire qu'il faut être fin skieur.
00:08:43Il faut s'appliquer, il ne faut pas s'exciter.
00:08:45Ça veut dire que la neige va s'accumuler dans les traces, puisqu'on va être en classique.
00:08:50Donc, style classique, on est dans les traces.
00:08:53La neige va s'accumuler dans les traces.
00:08:55La neige va aussi, au fur et à mesure des passages, se lustrer.
00:08:58C'est aussi pour ça que les premiers athlètes ne partent pas.
00:09:00Les meilleurs athlètes ne partent pas dans les premiers,
00:09:02pour éviter d'avoir trop d'incidence avec les conditions de neige tombantes.
00:09:05Et, bien entendu, ça va ralentir au début.
00:09:08Ça va vous ralentir si vous devez sortir de la trace.
00:09:10Si un athlète doit sortir de la trace, changer de trace pour doubler, etc.
00:09:13On peut avoir des phénomènes de bottes, c'est-à-dire que la neige va s'accumuler sous le ski.
00:09:18Ça rend les conditions, en tout cas la course, beaucoup plus instables, je dirais.
00:09:24C'est parti pour le premier départ de ce 10 km style classique de ces championnats du monde
00:09:29sous une neige agressive et tombante.
00:09:32C'est Henri Ross, l'Estonien, qui inaugure ce portillon de départ.
00:09:36Si je vous suis bien, Alban, il vaut mieux être un petit gabarit aujourd'hui
00:09:40pour tirer le profit de ces conditions ?
00:09:43Il vaut mieux avoir une grosse caisse.
00:09:45Généralement, les athlètes qui ont un gros moteur sont des athlètes de plus petit gabarit.
00:09:51Ce sera moins à l'avantage, par exemple, d'un Enving Anger,
00:09:53qu'on verra parmi les premiers favoris à s'élancer aujourd'hui.
00:09:56Les conditions seront peut-être un peu moins à son avantage.
00:09:59Quoique, on voit qu'il a dû neiger 5-6 cm.
00:10:03Les traces ont été nettoyées, notamment sur le départ.
00:10:06Peut-être qu'avec un fond dur, une neige qui est quand même humide en dessous,
00:10:10on l'a vu sur les jours précédents, au fur et à mesure des passages,
00:10:14la trace va lustrer.
00:10:16Peut-être que les gros gabarits ne seront pas si désavantagés que ça.
00:10:19On va avoir des intermédiaires, évidemment, tout au long de ce 10 km.
00:10:23On va découvrir également cette partie de tracé,
00:10:26avec un tracé en deux parties.
00:10:29C'est finalement un début de tour qui est quand même très dur,
00:10:32avec des montées en palier, un peu à la manière du tour qu'on a vu en ski-athlon.
00:10:37Une partie un peu plus descendante au milieu,
00:10:40et ça remonte ensuite pour boucler ce tour.
00:10:44Pour revenir sur le stade, en effet, où on a ces deux fameuses bosses en palier.
00:10:49Ça va être un parcours quand même difficile et exigeant.
00:10:53On est sur les championnats du monde.
00:10:55De toute façon, on a l'habitude d'avoir des parcours
00:10:57relativement difficiles sur les championnats du monde.
00:11:01Il va y avoir aussi le vent qui va jouer un petit peu aujourd'hui.
00:11:05Il va y avoir peut-être des phénomènes de groupes.
00:11:08Il y a des athlètes qui seront dans leur premier tour,
00:11:10et des athlètes qui seront dans leur deuxième tour.
00:11:12Ils vont pouvoir skier les uns avec les autres.
00:11:14On ne l'a pas dit, mais ce sont deux boucles de 5 km à effectuer aujourd'hui.
00:11:17Les organisateurs, notamment sur les championnats du monde,
00:11:20c'est aussi un avantage.
00:11:22On peut produire et proposer une piste de 5 km
00:11:24et parfois, sur la Coupe du Monde, on tourne sur 2,5 km.
00:11:26On l'a tourné 4 fois sur 2,5 km.
00:11:28Aujourd'hui, on aura moins de phénomènes de groupes et d'aspirations.
00:11:31C'est bien, c'est un vrai contre-la-ventre, on peut dire.
00:11:34Premier grand défi également pour les techniciens
00:11:37qui ont des conditions inédites sur ces championnats du monde.
00:11:40Parce qu'on a eu jusqu'ici une neige soit brassée, soit salée.
00:11:45Aujourd'hui, on se retrouve avec de la neige fraîche
00:11:48qui, a priori, va tomber durant tout ce 10 km.
00:11:51Et ça, c'est important.
00:11:53C'est bien si elle tombe tout au long de la course.
00:11:56Comme ça, on ne pourra pas dire que celui qui avait gagné une médaille
00:11:59parce qu'il n'y avait plus de neige, l'a volée.
00:12:02Comme ça, on a des conditions équitables pour tous les athlètes.
00:12:07C'est vrai que c'est de la neige tombante.
00:12:09Tout à l'heure, ça paraissait vraiment impressionnant.
00:12:12Ici, à l'écran, on voit que c'est de la neige humide.
00:12:16C'est de la neige humide qui tombe de toute façon.
00:12:20Est-ce qu'il y a un type de neige qui pourrait tomber en Norvège
00:12:24par rapport aux neiges américaines ou aux neiges asiatiques ?
00:12:27C'est vrai que suivant les continents,
00:12:29on a des grains, des flocons de neige qui sont différents.
00:12:34Les Français sont assez habitués aux conditions scandinaves
00:12:38puisqu'ils y vont régulièrement.
00:12:40On est sur le continent européen,
00:12:42donc on a aussi des neiges qui nous ressemblent.
00:12:45Aujourd'hui, comme je le disais, c'est de la neige tombante, humide.
00:12:48On voit qu'il n'y a pas fait très froid.
00:12:50Les jours précédents, il pleuvait.
00:12:52Là, on est presque à la limite pluie-neige.
00:12:54C'est pour ça qu'on voit que ce sont des gros flocons qui tombent.
00:12:57Ça ne doit pas être si froid que ça.
00:12:59Aujourd'hui, les techniciens français, je pense qu'ils savent faire
00:13:02sur ce type de conditions.
00:13:04On n'est pas trop désavantagé par rapport à d'autres types de neige
00:13:07beaucoup plus froide, où les Scandinaves ont un réel avantage.
00:13:10Juste expliquez-nous, Alban,
00:13:12pourquoi on nous fait ce plan-là
00:13:14alors qu'on n'est pas sur des garçons qui sont en compétition ?
00:13:17Peut-être que le bonhomme de neige ne l'ont plus, d'ailleurs.
00:13:20Les athlètes que l'on vient de voir passer sont les ouverts.
00:13:23C'est généralement les jeunes du coin, du club.
00:13:26Soit du club de Trondheim, soit des comités, des équipes régionales.
00:13:32Ces jeunes-là, notamment aujourd'hui, ont en plus du plaisir
00:13:36de pouvoir ouvrir une course de coupe du monde.
00:13:39C'est traditionnel.
00:13:41Devant autant de monde, ils ont un vrai rôle à jouer
00:13:44puisqu'ils passent dans les traces.
00:13:46Cela permet d'illustrer et d'hisser les traces.
00:13:49On rappelle nos trois Français,
00:13:51Clément Paris, Rémi Bourdin et Hugo Lapalue,
00:13:54qui ont de grandes ambitions sur ce 10 km.
00:13:57On laisse partir le Dossardis de Daito Yamazaki
00:14:00et on marque une première courte pause
00:14:03pour revenir sur le départ de Clément.
00:14:06Ce sera dans quelques instants.
00:14:11Les premiers athlètes aux premiers intermédiaires
00:14:14de ce 10 km style classique alban.
00:14:17Clément Paris va s'y lancer dans un tout petit instant.
00:14:20C'est pour l'information le tchèque Mathias Bauer
00:14:23qui a le meilleur temps au 2 km.
00:14:25Vous le voyez, en un peu plus de 6 minutes et 20 secondes.
00:14:28Clément Paris avec le Dossard 25,
00:14:30premier Français de ce 10 km dans quelques instants.
00:14:33Clément qui a une belle carte à jouer aujourd'hui.
00:14:36Clément qui revient de loin,
00:14:39mais qui est l'athlète français le plus expérimenté
00:14:42de l'équipe de France depuis le départ de Maurice Magnifica.
00:14:45Clément c'est un pilier de l'équipe de France,
00:14:48c'est un pilier du relais.
00:14:50On espère peut-être le revoir dans ce relais.
00:14:53Médaillé avec le relais.
00:14:55Médaillé à multiples reprises,
00:14:57en championnat du monde et aux Jeux Olympiques.
00:15:00C'est vrai que Clément a cette expérience-là,
00:15:03il a l'expérience de ces courses aussi individuelles.
00:15:06On n'en a pas trop parlé jusque-là,
00:15:08mais c'est un contrôle à main
00:15:11Il n'y a pas d'adversaire pour avoir des informations,
00:15:14des indications.
00:15:16On ne peut pas forcément jouer avec le peloton.
00:15:19Le but c'est de se mettre à la planche.
00:15:21C'est celui qui a le plus gros mental,
00:15:23le plus gros cœur et les meilleures jambes du jour,
00:15:25et les meilleurs bras aussi.
00:15:27Ça fait beaucoup de choses qui va l'emporter.
00:15:29Ça c'est l'avantage des Français, notamment de Clément.
00:15:31Avant de développer un peu sur l'histoire de Clément Paris
00:15:34avec l'équipe de France de ski de France,
00:15:36je vous propose de l'écouter.
00:15:38Pour savoir un petit peu plus sur les ambitions de Clément
00:15:40sur ce 10 kilomètres.
00:15:43Clément, avant le départ de ce 10 kilomètres,
00:15:45comment vous vous sentez aujourd'hui ?
00:15:50Les sensations ont l'air plutôt bonnes.
00:15:52On verra comment ça répond aujourd'hui.
00:15:55Mais sur la partie classique du ski-athlon,
00:15:58ça allait plutôt pas mal.
00:16:00Après, j'étais un peu dans les groupes derrière,
00:16:02c'était compliqué de se replacer.
00:16:04Aujourd'hui, il n'y aura pas ce souci.
00:16:06Ce sera tout seul face au chrono.
00:16:08On va voir ce que ça donne.
00:16:12Un petit mot sur ces conditions assez particulières.
00:16:14Beaucoup de neige qui tombe depuis ce matin.
00:16:16Comment vous vous l'appréhendez ?
00:16:19Des conditions particulières.
00:16:21Ça neige beaucoup.
00:16:23Après, il faut qu'on fasse avec.
00:16:25De toute façon, c'est comme ça.
00:16:27Le staff se démène pour nous faire
00:16:29les meilleurs skis possibles.
00:16:31Il y a beaucoup de neige, mais c'est plutôt stable.
00:16:33Ça reste sous la neige tout le temps.
00:16:36Ça facilite un peu le fartage.
00:16:38Ils vont nous sortir pour avoir
00:16:40les meilleurs skis possibles.
00:16:42Merci beaucoup Clément.
00:16:44Le 26ème du ski-athlon, Clément, samedi.
00:16:47Avec cette expérience à mettre à profit.
00:16:51C'est son 18ème départ au championnat du monde.
00:16:54C'est l'expérience qui va parler.
00:16:56Le 18ème du ski-athlon.
00:16:58Il expliquait dans son interview
00:17:00que Clément est parti derrière
00:17:02du fait de deux saisons blanches.
00:17:04C'est un point qui spécifie
00:17:06le classement mondial.
00:17:08Ces points sont mauvais.
00:17:10Il est parti à l'arrière de ce peloton.
00:17:12Qu'est-ce qu'il a eu ces dernières années ?
00:17:15Il a eu une mononucléose l'hiver dernier.
00:17:18Il a pu skier un peu en fin de saison.
00:17:21Mais c'est une saison totalement blanche.
00:17:24Clément passe beaucoup de temps en montagne.
00:17:27Il est en train de passer son guide
00:17:30pour devenir guide de haute montagne.
00:17:33C'est un vrai montagnard passionné de la montagne.
00:17:37Deuxième départ au championnat du monde
00:17:40pour Rémi Bourdin.
00:17:42Après un sprint aussi bon que frustrant.
00:17:45Il nous l'avait dit au micro.
00:17:47Il espérait peut-être un peu plus.
00:17:49C'est parti pour Rémi Bourdin.
00:17:51Deuxième Français de ce 10 km
00:17:53à s'élancer avec son dossard 31.
00:17:55De l'expérience à prendre pour Rémi.
00:17:58Rémi nous a montré qu'il était en bonne forme.
00:18:02Les Français sont en très bonne forme.
00:18:05On le voit depuis le début du championnat.
00:18:08Ça ne bascule pas du bon côté pour les médailles.
00:18:11C'est très frustrant pour nous.
00:18:13Mais encore plus pour eux.
00:18:15Pour tout ce travail qui est mis en place depuis des années.
00:18:18Il est présent.
00:18:20Ça ne s'est joué à rien pour passer en demi-finale.
00:18:23C'est un athlète complet.
00:18:25On le voit de plus en plus.
00:18:27Les athlètes français qui arrivent
00:18:29sont des athlètes qui sont capables
00:18:31de faire la distance et sur le sprint.
00:18:33En classique comme en skate.
00:18:35Il y a l'arrivée de jeunes années
00:18:37de moins de 23 ans.
00:18:39Il a pu jouer aux armes en poste.
00:18:41Il a gagné le classement général de la Coupe d'Europe.
00:18:44Là, on fait toutes les disciplines.
00:18:46Il y a du sprint, de la distance, du classique, du skate.
00:18:49Rémi va essayer de rendre la meilleure copie possible.
00:18:52En plus de ça, il peut espérer chercher des places
00:18:55dans ce top 15 mondial.
00:18:57Il a été dans le top 10 à Valdifieme.
00:19:00Dans ces conditions de neige fraîche.
00:19:03Il apprécie ces conditions-là.
00:19:06Pourquoi pas une très belle surprise
00:19:08du côté de Rémi Bourdin.
00:19:10On l'écoute au micro de Tom Trichereau.
00:19:12C'était juste avant la course.
00:19:16Rémi, juste un petit mot avant le départ de cette épreuve.
00:19:19Aujourd'hui, on le voit, des conditions de neige
00:19:22assez compliquées et inhabituelles.
00:19:24Comment vous vous sentez ?
00:19:26Moi, ça va super bien.
00:19:28J'ai hâte de recourir cet individuel.
00:19:30J'ai fait le sprint jeudi.
00:19:32Là, ça commence à me titiller de recourir,
00:19:34de remettre le dossard.
00:19:36J'espère qu'on va avoir des supers skis.
00:19:38Je pense que je vais vraiment me régaler dans ces conditions.
00:19:41Il y a moyen de poser son ski,
00:19:43de faire des belles choses.
00:19:45J'ai vraiment hâte.
00:19:47On l'avait vu, à la fin de ce sprint,
00:19:49il y avait un peu de frustration.
00:19:51Vous vouliez en faire encore plus.
00:19:53Là, l'objectif, ça va être de tout lâcher aujourd'hui.
00:19:56Au classement total du sprint.
00:19:58J'ai l'impression d'être frustré
00:20:00parce que je n'ai pas réussi à aller chercher la demi.
00:20:03Aujourd'hui, je serai seul contre les éléments
00:20:11et contre la piste.
00:20:13C'est ça qui est kiffant aussi en individuel.
00:20:16Merci beaucoup Rémi.
00:20:18Beaucoup de sérénité, de l'envie dans le visage
00:20:20et dans les paroles de Rémi Bourdin.
00:20:22Il nous le confiait la semaine dernière
00:20:24quand on a un peu pris les contacts
00:20:26avec toute l'équipe de France.
00:20:28Il est là, certes, pour emmagasiner de l'expérience à Le Mans,
00:20:31mais on sent qu'il y a un côté ambitieux avec Rémi,
00:20:34alors que Clément Paris est à l'intermédiaire des 2 km.
00:20:37On a Clément à l'image.
00:20:39Avant de voir l'intermédiaire,
00:20:41qui n'est pas tout de suite,
00:20:43il va falloir attendre un petit peu
00:20:45pour voir si Clément est dans le coup.
00:20:47Sur ce départ, ça va être un des premiers garçons
00:20:49des temps de référence à cet endroit-là.
00:20:51Rémi, il est enthousiaste.
00:20:53Je dirais que là où on voit un Clément
00:20:55qui est assez lucide et qui a cette expérience
00:20:57qui est un peu plus posée,
00:20:59Rémi a envie d'aller au charbon.
00:21:01Il a envie de se faire mal.
00:21:03Peut-être que Clément sait exactement à quoi s'attendre.
00:21:05Rémi aussi, il rigole, bien entendu.
00:21:07Mais je pense que ça fait du bien
00:21:10d'avoir des jeunes comme ça dans une équipe de France,
00:21:12comme Rémi,
00:21:14qui amènent un nouveau souffle,
00:21:16encore plus d'énergie, décomplexé,
00:21:18peur de rien.
00:21:2017 secondes, le retard de Clément Paris.
00:21:22C'est le huitième temps à cet intermédiaire-là
00:21:24parce que Zak Kettersson, l'Américain,
00:21:26signe un temps solide déjà au kilomètre.
00:21:29Il était déjà en tête.
00:21:31Et là, Zak Kettersson,
00:21:33il a pris un vrai temps de référence.
00:21:36Il a mis 8 secondes à Mathias Bauer
00:21:38qui détenait ce temps de référence tout à l'heure.
00:21:43Là, ce n'est pas Estable Team,
00:21:45ce qu'on attend.
00:21:46Là, on est avec Anto, le Finlandais.
00:21:48Évidemment, tout le monde va se succéder.
00:21:50Mathias Bauer qui est lui au 6 kilomètres.
00:21:53Il est dans sa deuxième partie de course.
00:21:56Il a déjà effectué un tour.
00:21:58À partir de là, on va pouvoir voir,
00:22:00vous le voyez d'ailleurs à l'écran,
00:22:02le Dossard 33 qui est derrière le Dossard 3.
00:22:04On va avoir des athlètes qui sont dans leur premier tour
00:22:06et des athlètes qui sont dans leur deuxième tour.
00:22:08Bon temps de Aonen à l'intermédiaire des 2 kilomètres
00:22:11avec moins de 4 secondes.
00:22:13Sur ces conditions de neige-là,
00:22:14les Finlandais aujourd'hui,
00:22:15même si ce ne sont pas les plus attendus,
00:22:17et puis surtout, on va parler de l'absence
00:22:19d'Ivo Niskanen.
00:22:20C'est le dernier vainqueur d'une coupe du monde
00:22:22en style classique.
00:22:23Il a gagné les deux 10 kilomètres de la saison.
00:22:25Exactement.
00:22:26C'était le grand favori du jour, clairement.
00:22:28Hugo Lapalue est en plein échauffement.
00:22:30Voici les dernières mises en chauffe de Hugo.
00:22:35Il va partir dans quelques instants.
00:22:38Ivo Niskanen qui est absent,
00:22:40forfait aujourd'hui.
00:22:41Forfait sur le ski-athlon,
00:22:43peut-être forfait sur tous ces mondiaux malades
00:22:45au pire moment de la saison.
00:22:47Il visait clairement le titre mondial aujourd'hui
00:22:49et qui est un des seuls à pouvoir battre les bœufs
00:22:52sur ce format de course.
00:22:54On attend, Rémi Bourdin.
00:22:56Vous voyez le Dossard 29
00:22:57qui arrive à l'intermédiaire des deux kilomètres.
00:23:00Rémi dans deux Dossards.
00:23:01Il était passé dans le coup
00:23:03à l'intermédiaire du kilomètre.
00:23:05Rémi parlait des skis tout à l'heure.
00:23:07Ça va nous permettre de voir
00:23:08si les Français sont présents,
00:23:09en tout cas les Finlandais.
00:23:10Oui, ça glisse bien.
00:23:11Non seulement ça glisse bien,
00:23:13non seulement ce sont des excellents classiqueurs
00:23:15des Finlandais.
00:23:16Les Finlandais, depuis tout le temps,
00:23:18ce sont des excellents classiqueurs.
00:23:20Ils savent faire.
00:23:21Non seulement les athlètes savent faire,
00:23:22les techniciens savent faire.
00:23:23Ces conditions de neige qui sont un peu perturbantes,
00:23:26c'est comme à la maison.
00:23:27Ils ont ça toute l'année.
00:23:28Ils ont d'excellents techniciens,
00:23:31notamment sur la partie accroche du ski.
00:23:35On le voit, en tout cas,
00:23:37ça a l'air de fonctionner pour les Finlandais
00:23:39parce que ce ne sont pas forcément
00:23:40les meilleurs athlètes
00:23:41que l'on voit passer aux avant-postes.
00:23:43Edwin Anger qui se prépare lui aussi
00:23:45avec le Dossar 46.
00:23:46Le Dossar 42 marque d'ailleurs
00:23:48le départ du groupe de tête de série
00:23:51entre guillemets des 15 meilleurs
00:23:52du classement de la Coupe du Monde.
00:23:54C'est ça, top 15 mondial
00:23:55qui est placé entre les Dossar 42, 41, 42 et 70
00:24:01et sont intercalés entre chacun de ces athlètes.
00:24:03On va voir Rémi
00:24:04qui semble être un peu dans le coup.
00:24:05Il faut voir où se trouve son intermédiaire.
00:24:07Il est beau ce temps.
00:24:08Il va s'intercaler entre les Finlandais
00:24:10peut-être juste derrière Antola
00:24:13et entre Antola et Akola.
00:24:15C'est un bon début de course
00:24:16de la part de Rémi
00:24:17qui a l'habitude de construire
00:24:19ses 10 km ou ses 15 km
00:24:20parce que rappelons que
00:24:22la distance classique en Coupe du Monde
00:24:24c'est plutôt 15.
00:24:25Là, on est revenu à 10 en classique.
00:24:28On est revenu à 10 km.
00:24:29Après, ces athlètes-là
00:24:30ont vraiment l'habitude
00:24:31de faire des distances longues
00:24:33que ce soit en entraînement ou en course.
00:24:3515 ou 10, ça ne change pas énormément.
00:24:37Aujourd'hui, ça aura plutôt l'allure
00:24:38d'un 15 km
00:24:39sur les conditions météo.
00:24:41Ce qui me rassure, c'est que
00:24:43déjà, Rémi est dans le tempo
00:24:45mais ça nous permet de nous rassurer
00:24:47sur l'accroche, la glisse des Français
00:24:49parce qu'au vu des temps de Clément Paris
00:24:51qui est peut-être parti un peu en dedans
00:24:53peut-être que Clément met un peu plus de temps
00:24:55à se mettre en route aujourd'hui.
00:24:56On l'espère en tout cas
00:24:57et que ça ira mieux
00:24:58sur la deuxième partie de course.
00:24:59Surtout, on se rassure sur le matériel.
00:25:01On a vu le petit sourire
00:25:03de Hugo Lapalu, manche courte.
00:25:05Il est prêt à partir à la bagarre
00:25:07alors qu'Edwin Anger, lui,
00:25:09sans doute, mettra le
00:25:11premier gros temps sur lequel
00:25:13on se focussera avec Hugo.
00:25:15Même si, Edwin Anger,
00:25:17il faut le rappeler, son début
00:25:19de championnat du monde n'est pas peut-être
00:25:21à la hauteur de ses ambitions
00:25:23avec seulement
00:25:25une 11ème place sur le sprint.
00:25:27Il n'a pas réussi à se qualifier en finale.
00:25:29Ce qui est Athlon moyen,
00:25:3114ème, alors qu'il est quand même
00:25:33deuxième du classement général de la Coupe du Monde.
00:25:35Peut-être qu'on va voir
00:25:37s'il est un peu en méforme,
00:25:39s'il n'arrive pas aussi bien préparé que ce qu'il l'était.
00:25:41Il a quand même beaucoup couru sur le début de saison,
00:25:43le Suédois Edwin Anger.
00:25:45Un autre de ses compatriotes qu'on va surveiller maintenant,
00:25:47c'est Kalé Alfarsson, parce que lui, c'est un gros concurrent
00:25:49et ce serait une première référence importante.
00:25:51Juste Edwin Anger,
00:25:53sur le dernier 10 km classique,
00:25:55c'était à Falun, il y a 15 jours de ça.
00:25:57C'est la dernière référence, c'est une très bonne référence.
00:25:59Il termine à 6ème.
00:26:01Aujourd'hui, c'est clair que Edwin Anger,
00:26:03s'il passe aux avant-postes,
00:26:05il va falloir le surveiller.
00:26:07Tout comme Kalé Alfarsson,
00:26:09et ce qui nous rassure encore pour Rémi Bourdin.
00:26:11On voit vraiment, les Finlandais
00:26:13font un gros coup pour l'instant,
00:26:15à mon avis, au fartage.
00:26:17Kalé Alfarsson
00:26:19qui va être un peu en retrait avec Clément.
00:26:21Dans les temps, Clément. D'ailleurs, Clément qui est passé
00:26:23au 3,2 km avec un retard
00:26:25de 20 secondes sur toujours
00:26:27Zach Kettersson. Il y en avait 17 à cet intermédiaire
00:26:29de kilomètre. Il a reperdu
00:26:31quasiment rien. Un peu plus de 2,5 secondes
00:26:33sur un kilomètre
00:26:35d'eux. Alors que Hugo Lapalue
00:26:37va s'élancer dans quelques instants. Notre chance
00:26:39de médaille côté français. Il a coché
00:26:41cette course. Pourquoi pas ?
00:26:43Pourquoi pas aller chercher un gros coup
00:26:45pour Hugo Lapalue. Débloquer enfin ce compteur
00:26:47pour l'équipe de France de ski de fond
00:26:49qui tourne autour depuis
00:26:51jeudi et le déclenchement et le début
00:26:53de ces championnats du monde de trondheim.
00:26:55On a des conditions qui s'y émerveillent
00:26:57à Hugo.
00:26:59Lui le petit gabarit, le gros moteur
00:27:01de cette équipe de France.
00:27:03Il était cinquième du côté de Falloune
00:27:05à quelques encablures à peine du podium.
00:27:07Il peut aller le claquer aujourd'hui
00:27:09et c'est maintenant, c'est dans quelques instants.
00:27:17Michel Novak, lui il était
00:27:19en finale du sprint le tchèque.
00:27:21Il est dans le coup également dans les temps de Zach Kettersson
00:27:23pour l'instant l'américain
00:27:25avec un retard de 2,5 secondes au 2 km
00:27:27et ça y est, c'est parti pour Hugo Lapalue
00:27:29avec son dos SARS50.
00:27:31La réalisation norvégienne ne l'a pas oublié
00:27:33Hugo Lapalue. Ils l'ont aussi
00:27:35coché comme un garçon à suivre
00:27:37donc on aura la chance de le voir beaucoup plus que les autres
00:27:39français. Et c'est un des seuls en manche courte.
00:27:41Alban a l'impression qu'il en vit dans des cours.
00:27:43Non mais vous savez du côté de Manigault
00:27:45de là où il est dans les Arabies
00:27:47ce sont des solides
00:27:49et il n'a jamais eu besoin d'avoir une combinaison en manche courte.
00:27:51Alex Pouillet dans la bosse
00:27:53pour aller encourager nos français
00:27:55avec ces images proposées par
00:27:57Tom Trichereau en direct de Trondheim.
00:27:59On est dans la première grosse bosse
00:28:01de ce circuit. On est là
00:28:03évidemment en cas on a des bâtons,
00:28:05en cas de problème.
00:28:07Déjà là pour encrocher.
00:28:13On a vu le passage
00:28:15de Hugo. Donc ça veut dire
00:28:17qu'il est quasiment au niveau
00:28:19du bouclage.
00:28:21Il fait glisser.
00:28:25On a entendu un bon start.
00:28:27Il fait glisser.
00:28:29Je pense qu'ils ont eu la consigne
00:28:31sur des conditions comme ça comme je vous le disais
00:28:33avec un peu de neige qui vient de se déposer dans la trace.
00:28:35On peut avoir ce phénomène
00:28:37d'abrasion, abrasif
00:28:39de la neige qui vient se coller sous la semelle,
00:28:41sous le pied
00:28:43et qui peut entraîner ce qu'on appelle
00:28:45un phénomène de botte.
00:28:47La neige vient s'accumuler sous le pied
00:28:49et il n'y a plus du tout de glisse.
00:28:51Donc c'est important de faire bien glisser le ski
00:28:53tout le temps être en glisse.
00:28:55Hugo qui a surtout lui aussi tendance
00:28:57un peu à courir de temps en temps
00:28:59et de ne pas faire assez glisser
00:29:01et ça pourrait lui arriver surtout s'il change de trace.
00:29:03Il sort de la trace, de la neige fraîche
00:29:05qui vient se coller en dessous
00:29:07et derrière on perd totalement la glisse.
00:29:09C'est comme si vous aviez mis un rouleau
00:29:11de ruban adhésif, de scotch double face
00:29:13sous votre ski.
00:29:15La patrouille norvégienne qui va s'élancer
00:29:17avec Martin Jenget,
00:29:19le Dossard 54,
00:29:21vice-champion du monde
00:29:23du ski athlon samedi
00:29:25et qui était 3ème à Ruka
00:29:27sur ce même style en Finlande
00:29:29dans l'ouverture de la Coupe du Monde.
00:29:31C'est un client !
00:29:33On va le surveiller.
00:29:35Comme tous les Norvégiens.
00:29:37Ils sont 5 au départ, on le rappelle aujourd'hui
00:29:39les Norvégiens, puisqu'on a le champion du monde
00:29:41Simon Hrstak Kruger
00:29:43avec son Dossard 64.
00:29:45Le Canadien qui est allé chercher
00:29:47le meilleur temps de Kettersson.
00:29:49Des nouvelles de Rémi Bourdin
00:29:51qui est donc à 10 secondes à cet intermédiaire là.
00:29:53Il est à 4,2 km.
00:29:55Il est à 8,7 secondes.
00:29:57Il reprend un petit peu de temps.
00:29:59Il grignote, Rémi.
00:30:01On va attendre sur Kettersson
00:30:03alors que voici le grand bonhomme
00:30:05pour l'instant de ces mondiaux de ski de fond.
00:30:07Evidemment, il les avait coché chez lui.
00:30:09Johannes Klebbe, double champion du monde.
00:30:11Est-ce qu'il va pouvoir réussir
00:30:13et on écoute l'ambiance.
00:30:15Et le départ à Trondheim.
00:30:25Ils sont tous venus le voir.
00:30:27L'icône du ski nordique.
00:30:29Johannes Klebbe en route peut-être
00:30:31vers un triplé et un 12ème titre mondial.
00:30:33Pour cela, il faudra battre
00:30:35nos Français.
00:30:37On se retrouve dans quelques instants.
00:30:39Le passage de Burman, 5 secondes.
00:30:41On se retrouve dans quelques instants.
00:30:43On marque une courte pause.
00:30:45On retrouve Hugo Lapalue, Rémi Bourdin
00:30:47et Clément Paris.
00:30:53Tous les favoris sont partis dans ce 10 km
00:30:55individuel classique.
00:30:57Eric Valnaise va aller marquer du vert.
00:30:59Il va prendre le meilleur temps
00:31:01sur Edwin Anger.
00:31:03Un petit point pour nos Français.
00:31:05Alban Gobert à mi-cours au 5 km.
00:31:07Rémi Bourdin est plutôt dans le coup.
00:31:09Clément Paris est dans le top 20.
00:31:13Clément est parti un peu plus lentement.
00:31:15Il remonte des places.
00:31:17Malheureusement, le temps perdu au départ
00:31:19ne sera pas repris
00:31:21sur la deuxième partie de course.
00:31:23C'est dommage pour Clément qui fait
00:31:25une bonne deuxième partie de course.
00:31:27Novak Convoy, le tchèque,
00:31:29est dans le top 10 après le passage
00:31:31des meilleurs garçons à 2 km.
00:31:33L'intermédiaire qu'on vient de voir
00:31:35avec les meilleurs, c'est l'intermédiaire
00:31:37où on est sur le début de course.
00:31:39Et à cet endroit-là, c'est Eric Valnaise,
00:31:41le Norvégien qui est passé en tête
00:31:43devant Edwin Anger.
00:31:45Johannes Klebe est troisième à 5 secondes.
00:31:47Un petit mot sur Hugo Lapalue
00:31:49qui passe en 11e position à 12 secondes.
00:31:51Quand même, départ très fort
00:31:53des Norvégiens.
00:31:55Antoine Cyr, le Canadien,
00:31:57est passé en 4e position.
00:31:59Il est dans le coup.
00:32:01Il ne faut pas perdre plus de temps.
00:32:03Il faut relancer la machine.
00:32:05C'est le meilleur sur un gros départ
00:32:07de Rémi et les deux autres Français
00:32:09qui sont un peu plus diesel.
00:32:11Est-ce que c'est une surprise
00:32:13de ne pas voir Klebe déjà devant
00:32:15alors que les premiers dossards
00:32:17en terminent avec ce 10 km ?
00:32:19Le meilleur pour Francesco Di Fabiani
00:32:21qui vient d'en terminer.
00:32:25Il est à 5 secondes.
00:32:27C'est Eric Valnaise.
00:32:29Ce n'est pas n'importe qui
00:32:31qui a pris la tête à 2 km.
00:32:33Il met 4 secondes à Edwin Anger
00:32:35et 5 secondes à Johannes Klebe.
00:32:37On est à 2 km.
00:32:39On ne va pas s'exciter.
00:32:41Ça a le temps de changer.
00:32:43On attend le passage de Hugo Lapalue
00:32:45aux 5 km à mi-course.
00:32:47Il est dans le coup.
00:32:49Notre Hugo avec un retard
00:32:51d'une dizaine de secondes à peine
00:32:53sur le meilleur départ
00:32:55pris pour l'instant par Eric Valnaise,
00:32:57le Norvégien.
00:32:59Les Norvégiens sont dans le coup
00:33:01de William Poroma
00:33:03dans les temps de Martin Nienkette
00:33:05que vous découvrez là.
00:33:07Attention à William Poroma.
00:33:09Ça peut être un client
00:33:11sur un style classique.
00:33:13Le voici, Antoine Cyr
00:33:15qui passe désormais derrière
00:33:17Keterson.
00:33:19Parti peut-être un peu vite
00:33:21le Canadien qui, pour l'instant,
00:33:23paye un petit peu ses efforts.
00:33:25Le voici, Zach Keterson
00:33:27qui a du mal à en finir aussi.
00:33:29Il a perdu beaucoup de temps.
00:33:31Beaucoup, beaucoup de temps.
00:33:33L'Américain passe 3e
00:33:35sur la ligne à plus de 10 secondes
00:33:37du temps de référence
00:33:39de Francesco De Fabiani.
00:33:41À 8 km, c'est Villehaunen
00:33:43qu'on va voir bientôt sur la ligne d'arrivée.
00:33:45Le Finlandais qui passe en tête.
00:33:47Les Italiens, Dietmar Knöckler, Giovanni Tico
00:33:49qui passent en 2e et 3e position.
00:33:51Zach Keterson était déjà 5e à 20 secondes
00:33:53à 8 km. Il a vraiment perdu du temps
00:33:55dans cette 2e partie de course.
00:33:57Le premier intermédiaire important
00:33:59pour le champion du monde en titre,
00:34:01Simon Kruger, qui va passer derrière
00:34:03Eric Wallnuss dans les temps
00:34:05de Johannes Klebe, à égalité.
00:34:07Ils sont dans le tempo...
00:34:09Je suis mitigé par rapport à Hugo
00:34:11qui passe à plus de 10 secondes
00:34:13à cet intermédiaire-là
00:34:15alors que tous les favoris
00:34:17sont dans le même tempo.
00:34:19C'est un peu...
00:34:21C'est un peu loin pour vous, Alban ?
00:34:2310 km, c'est rapide.
00:34:2510 km, ça va aller très vite
00:34:27à l'arrivée, simplement pour que
00:34:29nos téléspectateurs suivent.
00:34:31Francesco De Fabiani
00:34:33qui est en tête à l'arrivée,
00:34:35il est en moins de 30 minutes.
00:34:37Il ne faut pas perdre de temps
00:34:39dès le début de la course,
00:34:41même si on peut en récupérer
00:34:43sur la 2e partie de parcours.
00:34:45Perdre 10 secondes, 15 secondes
00:34:47sur les 3 premiers kilomètres,
00:34:49c'est beaucoup.
00:34:51Hugo, 2 km, il est à 5-6 secondes
00:34:53de ce repère-là,
00:34:55notamment pour l'intermédiaire
00:34:57aux 5 km. On l'attend.
00:34:59Hugo Lapalu, il est quand même
00:35:01à 6 secondes du podium.
00:35:03Voilà, ça reste en embuscade.
00:35:05On va vous donner évidemment
00:35:07des nouvelles de Clément Paris
00:35:09et de Rémi Bourdin,
00:35:11notamment aux intermédiaires
00:35:13un peu plus lointains parce qu'ils
00:35:15se sont élancés plus tôt.
00:35:17Clément Paris à l'intermédiaire
00:35:198,2 km, il est passé à 40 secondes
00:35:21et Ulf Hendrich, le Suisse
00:35:23qui détient le meilleur temps
00:35:25à cet intermédiaire-là.
00:35:27Et puis Rémi Bourdin pour l'instant,
00:35:29c'est Ulf Hendrich à 8,2 km,
00:35:31donc à 1,8 km de l'arrivée,
00:35:33passe en tête, devant Villehauneyn
00:35:35à 2 centièmes, à 2 dixièmes
00:35:37et à 10 secondes derrière, c'est Rémi Bourdin
00:35:39qui passe en 3e position. Il y a encore du monde
00:35:41qui va devoir passer, on est loin d'en terminer
00:35:43mais il est dans le tempo, il est mieux
00:35:45que les Italiens, il est mieux que la plupart
00:35:47des Finlandais qui sont partis très fort.
00:35:49Un gros effort
00:35:51d'Edwin Enger dans cette 2e partie de course.
00:35:53Il passe avec plus de 17 secondes
00:35:55d'avance sur Michal Nowak.
00:35:57Gros temps,
00:35:59très gros temps d'Edwin Enger pour l'instant.
00:36:01Rémi Bourdin est repoussé à 26 secondes
00:36:03désormais toujours dans le top 10 à cet intermédiaire-là.
00:36:05Tycho qui vient prendre le temps de référence
00:36:07à Francesco De Fabiani
00:36:09en 29 minutes et 13 secondes.
00:36:11Frédéric Mor
00:36:13passe loin à l'intermédiaire
00:36:15des 2 km.
00:36:17Le meilleur skateur classiqueur
00:36:19à plus de 20 secondes et 28e position.
00:36:21Elles sont chères les secondes.
00:36:23Edwin Enger qui passe en tête avec 17 secondes
00:36:25à 5,9 km. On attend le passage
00:36:27d'Hugo Lapalus à
00:36:29mi-course à 5 km. Hugo Lapalus
00:36:31qui passe à 26 secondes
00:36:33d'Edwin Enger.
00:36:35Edwin Enger a à ce moment-là
00:36:377 secondes.
00:36:39On va la jouer comme ça
00:36:41à l'intermédiaire des 5 km à mi-course.
00:36:435,9 km à 26 secondes.
00:36:45Il est
00:36:47à quelques secondes
00:36:49de Michal Nowak.
00:37:03On a 3 Italiens
00:37:05en tête pour l'instant provisoirement
00:37:07de ce 10 km mais ça va changer
00:37:09avec notamment les arrivées de Nowak.
00:37:11Edwin Enger que l'on attend
00:37:13également.
00:37:15La dernière tête de série
00:37:17avec le Dossard 70.
00:37:19Manon Hevesgaard l'Irlandais
00:37:21qui passe derrière Clément Paris
00:37:23qui passe derrière
00:37:25un peu tout le monde. 39e.
00:37:27Norvegio l'Irlandais.
00:37:29Andrew Musgrave
00:37:31qu'on a vu à son avantage
00:37:33sur le Skiathlon avec
00:37:35prise de risque
00:37:37dans la partie skate.
00:37:39On l'a vu aux avant-postes
00:37:41tenter de jouer avec les Norvégiens.
00:37:43C'était 7e place
00:37:45au final pour lui.
00:37:47Il avait vraiment dynamité ce Skiathlon.
00:37:49Il a été
00:37:51très fort. On ne s'est pas saoulé à la fin
00:37:53mais il a été très fort.
00:37:55Edwin Enger à 5,9 km.
00:37:57Vous le voyez.
00:37:59Allez Hugo !
00:38:01Allez au moins se rapprocher
00:38:03du temps de Michal Nowak
00:38:05à cet intermédiaire-là. Il y a 17 secondes
00:38:07entre Edwin Enger et le Czech.
00:38:09Il est en train de faire
00:38:11une grosse deuxième partie de course.
00:38:13Hugo Lapalue qui passe à 20 secondes
00:38:15au 5,9 km.
00:38:17Jacques Etherson était dans les mêmes temps qu'Hugo.
00:38:19J'ai vu, il me semble,
00:38:21Dossard 25 de Clément Paris
00:38:23qui en avait terminé
00:38:25avec une 8e place provisoire
00:38:27à 51 secondes.
00:38:29Très exactement, désormais,
00:38:31de Villeaonen qui a pris le meilleur temps.
00:38:33Le Finlandais devant les 3 Italiens.
00:38:35Vermeulen.
00:38:39Vermeulen qui est un peu derrière
00:38:41et qui va être
00:38:43dans les temps d'Hugo.
00:38:47Enger est en train
00:38:49de réaliser un très gros
00:38:5110 km. Lui qui avait été un petit peu décevant
00:38:53sur le sprint et le ski-athlon
00:38:55est en train de redresser la barre.
00:38:57Vermeulen qui va s'intercaler
00:38:59entre Enger et Nowak.
00:39:01C'est un peu meilleur pour l'instant que Hugo
00:39:03dans cette partie.
00:39:05Juste la vapeur en train de
00:39:07de changer, de tourner.
00:39:09Parce que Klebeu est passé
00:39:11à 5 km avec
00:39:135 dixièmes d'avance sur Edwin Enger.
00:39:15Johannes Offsloot-Klebeu
00:39:17qui reprend les commandes de la course.
00:39:19Eric Van Ness est 3e à 4 secondes
00:39:21de 4e place
00:39:23pour un autre Norvégien, Njenget.
00:39:25Il est là, Martin Njenget au 5,9 km
00:39:27pour aller chercher les
00:39:2917 minutes et 2 secondes
00:39:31d'Edwin Enger à cet intermédiaire-là.
00:39:33On revient sur la ligne
00:39:35d'arrivée ici avec Acola
00:39:37qui s'intercale lui aussi
00:39:39entre les Italiens.
00:39:41On attend le passage de Martin Njenget.
00:39:43Il est là à l'intermédiaire. Il y a encore quelques mètres
00:39:45à faire sur cette partie classique.
00:39:47Vous le voyez avec cette neige
00:39:49toujours qui tombe et ce public
00:39:51enflammé, ça passe juste derrière
00:39:53pour Martin Njenget à 2 secondes
00:39:55mais devant l'Autrichien Vermeulen.
00:39:59On va peut-être voir Rémi sur la ligne d'arrivée.
00:40:05Allez, Hugo Lapalue, on le rappelle,
00:40:07toujours en lice pour ce top 10.
00:40:09Faire une grosse fin de course, pourquoi pas
00:40:11pour aller jouer les troubles faites.
00:40:13On retrouve Johannes Klebe dans la montée.
00:40:154 secondes désarmées.
00:40:17Aïe, aïe, aïe.
00:40:19Il est en train d'asseoir sa domination
00:40:21pour l'instant Johannes Klebe. Il fait l'effort dans cette bosse.
00:40:23Écoutez l'ambiance.
00:40:275,9.
00:40:29Allez, est-ce que
00:40:31les 17 minutes et 2 secondes
00:40:33d'Edwin Anger sont en danger ?
00:40:35J'ai l'impression qu'il est en train vraiment
00:40:37de mettre sa patte
00:40:39sur ce 10 kilomètres.
00:40:41Il y avait quelques dixièmes
00:40:43tout à l'heure.
00:40:45On va parler en secondes peut-être désormais
00:40:47avec 2 secondes
00:40:49d'avance au 5,9
00:40:51pour Johannes Hofstad Klebe.
00:40:53Vainqueur du sprint, vainqueur du skiathlon
00:40:55en lice pour un triplé consécutif.
00:40:57Arrivée de Rémi Bourdin
00:40:59avec son dossard 31.
00:41:01Je l'ai vu en train de récupérer
00:41:03juste après la ligne
00:41:05d'arrivée.
00:41:0724 secondes.
00:41:094ème position.
00:41:11C'est un bon 10 kilomètres pour Rémi,
00:41:13riche en enseignements.
00:41:15Il va sans doute aller jouer ce top 20
00:41:17sur un disque classique.
00:41:21Valnais qui est parti très très fort
00:41:23on le voit sur les premiers kilomètres.
00:41:25Et puis là, c'est passé dans le rouge
00:41:27depuis 3 intermédiaires, 4,7 kilomètres.
00:41:29Il avait déjà une seconde.
00:41:31Et là, les secondes qui vont s'envoler petit à petit
00:41:33pour Eric Valnais.
00:41:35Un avantage de Valnais Klebe.
00:41:37Le meilleur départ, Eric Valnais.
00:41:39On va voir à l'intermédiaire
00:41:41est-ce qu'il est au moins dans les temps d'Edwin Anger.
00:41:43Là on parle du podium.
00:41:45Entre Valnais, entre Klebe,
00:41:47entre Anger, entre Nienget.
00:41:51Ça va être juste devant.
00:41:53Il a fait jeu égal pour l'instant
00:41:55avec Johannes Klebe. Il n'a pas gagné.
00:41:57Encore Johannes Klebe, loin de là.
00:42:01Et Hugo Lapalue à 7 kilomètres
00:42:03qui vient de passer en 6ème position
00:42:05dans les temps toujours d'Antoine Cyr
00:42:07et toujours à 25 secondes de Edwin Anger.
00:42:09Edwin Anger, on le sait maintenant,
00:42:11ça va être dans les meilleurs temps.
00:42:13Ça va jouer le podium.
00:42:15Hugo Lapalue malheureusement qui n'est pas
00:42:17avec ses meilleurs là.
00:42:19Devant lui, il y a Michel Novak,
00:42:21évidemment. Et seul Edwin Anger
00:42:23est passé à 7 kilomètres
00:42:25parmi le groupe rouge des favoris.
00:42:27Et Anger qui est en quête
00:42:29de sa première médaille individuelle
00:42:31au championnat du monde.
00:42:33Amundsen,
00:42:35évidemment le balai norvégien
00:42:37qui continue
00:42:39avec son Dossard 60.
00:42:41Lui aussi, il ne va pas être très loin
00:42:43de Johannes Klebe.
00:42:45Vous le voyez au dernier intermédiaire à 5 kilomètres.
00:42:47Là il va être dans les temps de Klebe.
00:42:49Amundsen, c'est un gros finisseur.
00:42:51Le podium qui se tient en sept-dixièmes
00:42:53aux 6 kilomètres
00:42:55entre Klebe, Amundsen et Valnais.
00:42:57N'oublions pas Nienget également.
00:43:01On attend Simeone Kruger.
00:43:03Le champion du monde en titre.
00:43:09Kruger était passé en cinquième position
00:43:11aux 3,2 kilomètres dans les temps de Martin Nienget.
00:43:13Michel Novak qui en termine.
00:43:15Il est dans les mêmes temps qu'Hugo Lapalue.
00:43:17Kruger n'est pas dans le tempo non plus.
00:43:19Il est à 23 secondes.
00:43:21Juste devant.
00:43:23Hugo Lapalue.
00:43:25Et là tous les meilleurs sont passés.
00:43:27Amicours.
00:43:31Ça va s'enchaîner évidemment.
00:43:33Les athlètes qui se sont élancés
00:43:35en 30 secondes à chaque fois.
00:43:37On retrouve
00:43:39les norvégiens,
00:43:41les suédois aux avant-postes.
00:43:43William Poroma lui aussi bien dans le coup.
00:43:45Il va peut-être aller toper du verre
00:43:47sur cet intermédiaire là.
00:43:49Et oui, il va devancer Johannes Clebeu.
00:43:51Le suspense de dingue, de malade, de mammouth.
00:43:53Sur ce 10 kilomètres individuel,
00:43:55Edwin Hwanger qui poursuit.
00:43:57En 900 mètres, il reprend 8 secondes
00:43:59à Clebeu.
00:44:03Edwin Hwanger, il lui reste 800 mètres
00:44:07pour en terminer sur ce 10 kilomètres.
00:44:09Vous voyez comme c'est dur.
00:44:11On ne se rend pas compte.
00:44:13C'est très très dur.
00:44:15Les traces ont quasiment disparu.
00:44:17Quelles qualités il faut
00:44:19développer pour maintenir ce rythme
00:44:21dans de tels pourcentages ?
00:44:23Vous voyez toutes les qualités possibles
00:44:25sur un humain.
00:44:27Il faut de l'explosivité.
00:44:31Il faut une résistance incroyable
00:44:33à la douleur.
00:44:35Il faut avoir une capacité à récupérer
00:44:37dans tous les petits moments de récupération
00:44:39pour pouvoir éliminer l'acide.
00:44:41L'acide lactique dans les jambes
00:44:43et dans les bras.
00:44:45Et surtout avoir une caisse incroyable
00:44:47pour pouvoir
00:44:49continuer à maintenir
00:44:51un niveau...
00:44:53Une fréquence énorme.
00:44:57Il n'est pas dans le ton, vous l'aviez dit Alban.
00:44:59Le champion du monde en titre
00:45:01ne conservera pas sa couronne.
00:45:03Quand on dit ça et qu'il passe dans le même ton
00:45:05que Hugo Lapalu, ça veut dire aussi
00:45:07que Hugo Lapalu n'est pas dans le ton
00:45:09et malheureusement...
00:45:11Aïe, aïe, aïe...
00:45:13Passé derrière Hugo à cette intermédiaire-là
00:45:15qui est toujours dans le top 10 au 5,9 km.
00:45:17Neuvième à 5,9 km.
00:45:19Passé derrière Rémi Bourdin.
00:45:21C'est terminé pour Kruger.
00:45:23Simon Kruger, pardon.
00:45:25Kruger qui voit les secondes
00:45:27s'envoler. C'est dur pour lui.
00:45:29Je pense que...
00:45:31Pourtant vous voyez, il ne fait pas semblant.
00:45:33Il a la bouche grande ouverte.
00:45:35Ce n'est pas un grand jour pour Kruger.
00:45:37On ne peut pas dire que les Norvégiens n'aient pas
00:45:39trouvé la potion magique sur les skis.
00:45:41En tout cas, pour la glisse et l'accroche.
00:45:43C'est le cas aussi des Suédois.
00:45:45Edwin Younger, première grosse arrivée.
00:45:47Il a son compatriote.
00:45:49Jens Buhrmann
00:45:51en point de mire
00:45:53pour aller chercher d'abord
00:45:55le temps de référence de Cyril Fenrich
00:45:57qui tient toujours sur la ligne d'arrivée.
00:45:59Il ne devrait pas y avoir trop de discussion
00:46:01sur la ligne mais vous voyez ce référentiel.
00:46:03Preuve que Edwin Younger
00:46:05certes fait un énorme temps
00:46:07mais il perd un tout petit peu de temps
00:46:09dans cette deuxième partie de course.
00:46:11Il a navigué entre 26 secondes
00:46:13et 18 secondes d'avance
00:46:15en fonction des portions.
00:46:17Il va arriver sans problème en tête
00:46:19d'ici
00:46:21moins d'un kilomètre maintenant.
00:46:23Son objectif c'est d'aller avaler
00:46:25avant la ligne d'arrivée son coéquipier Jens Buhrmann
00:46:27qui s'est lancé
00:46:29à peine dans cette descente.
00:46:31On va avoir le dernier virage à droite.
00:46:33Il s'en fait mal.
00:46:35Notamment à Jonas Unling sur le ski-athlon
00:46:37dimanche chez les filles.
00:46:41Regardez cette pellicule de neige fraîche
00:46:43qui n'en finit plus de tomber sur Trondheim.
00:46:47Puis Hugo qui va en terminer
00:46:49qui doit être
00:46:51un petit peu derrière.
00:46:53On va devoir surveiller Edwin Younger
00:46:55dans le kilomètre 200.
00:46:57La dernière ligne droite
00:46:59et c'est tenté d'aller chercher Jens Buhrmann
00:47:01qui est à l'envers pour Edwin Younger
00:47:03pour aller chercher cette première médaille individuelle
00:47:05au championnat du monde.
00:47:07Mais est-ce que ce temps suffira-t-il
00:47:09pour aller battre les Norvégiens à domicile
00:47:11chez eux ?
00:47:13Temps de référence de Edwin Younger
00:47:15qui va aller passer sous les 29 minutes
00:47:17assez largement, peut-être même retrouver
00:47:19Jens Buhrmann sur la ligne.
00:47:2121 secondes l'avance sur Cyril Fenrich.
00:47:23Mais ce sont les Norvégiens
00:47:25que l'on attend sur la ligne.
00:47:27Et Hugo Lapalue également.
00:47:29Hugo Lapalue à 9 kilomètres 200
00:47:31qui passe à 32 secondes d'Edwin Younger
00:47:33et qui est toujours en 6ème position.
00:47:35Il peut aller chercher éventuellement
00:47:37Willian Aonen mais devant
00:47:39Cyril Fenrich, le Suisse dont on n'a pas trop parlé
00:47:41qui fait une énorme course.
00:47:43Michael Vermeulen, l'Autrichien
00:47:45que j'avais peut-être un peu enterré trop tôt,
00:47:47lui aussi est dans le coup.
00:47:49Njenget qui bat pour l'instant Edwin Younger
00:47:51de 3 secondes et demie à l'intermédiaire
00:47:53des 9 kilomètres 2.
00:47:55La clameur dans le stade évidemment,
00:47:57écoutez l'ambiance, les encouragements
00:47:59sur le bord de la piste dans la montée.
00:48:01Njenget et Clébeau
00:48:03sont toujours devant à 8 kilomètres 200.
00:48:05On va voir dans quelques instants
00:48:07si ça tient pour Clébeau ou pas.
00:48:09Ils remettent l'intensité.
00:48:11C'est beau.
00:48:13Vous avez vu la différence de relance
00:48:15par rapport à Edwin Younger, le rythme
00:48:17qu'arrive à mettre Njenget sur ces parties-là.
00:48:19Ça fait une énorme différence, vraiment.
00:48:21Un petit point sur le classement des Français
00:48:23évidemment avec Clément Paris
00:48:25qui est 18ème sur la ligne d'arrivée.
00:48:27Rémi Bourdin qui est toujours dans le top 10
00:48:29solidement accroché en attendant les Norvégiens.
00:48:31Il est 6ème pour l'instant Rémi.
00:48:33Rémi qui par rapport à Hugo
00:48:35était à 4 secondes derrière Hugo.
00:48:37Regardez ce que fait Clébeau à le bord.
00:48:397 secondes 5.
00:48:41Il lui reste 800 mètres à Johannes Clébeau
00:48:43pour aller chercher encore,
00:48:45pour être encore en lice
00:48:47pour le Grand Chlem.
00:48:49Regardez l'intensité,
00:48:51la grande relance
00:48:53dans ces derniers pourcentages.
00:48:55Il en remet, Johannes Clébeau.
00:48:57Insatiable.
00:48:59Lui il est capable d'aller chercher
00:49:01d'avoir ce supplément d'âme,
00:49:03de fraîcheur, d'énergie,
00:49:05ces qualités de sprinter dont il peut
00:49:07vraiment exprimer
00:49:09sur ce finish.
00:49:11Quand il a déjà 5 secondes d'avance là,
00:49:13il peut en avoir 10 à l'arrivée.
00:49:15Il l'a avalée cette bosse.
00:49:17On attend l'arrivée de Hugo Lapalue
00:49:19dans quelques instants.
00:49:21Il a toujours ce temps de référence
00:49:23sur la ligne.
00:49:25Mais évidemment la réalisation
00:49:27attend les Norvégiens
00:49:29avec le Dossar 54.
00:49:31On est avec Martin Jenget
00:49:33qui sera le premier de ces Norvégiens
00:49:35à en terminer.
00:49:37Eric Walnes,
00:49:39ça va faire mieux que Martin Jenget
00:49:41à cet intermédiaire là, sensiblement.
00:49:43Un tout petit peu mieux,
00:49:45une seconde et demie,
00:49:47mais c'est déjà repoussé à 6 secondes
00:49:49de Johannes Klebe.
00:49:53Il n'y en a qu'un qui peut venir jouer.
00:49:55C'est William Porona.
00:49:57Ça a été un petit peu plus compliqué
00:49:59dans la fin de course. Il va passer même derrière,
00:50:01peut-être Tycho Nant, il va conserver
00:50:03cette 5e place provisoire.
00:50:05Hugo Lapalue avec son Dossar 50
00:50:07qui vient terminer pour l'instant 5e.
00:50:09Ça sera bon pour le top 15.
00:50:11Ce sera peut-être une légère déception
00:50:13au niveau de ses ambitions là.
00:50:15Mais le reste du peloton était
00:50:17vraiment fort, à commencer par cet homme.
00:50:19La dernière bosse du tour pour Johannes Klebe.
00:50:21Klebe qui place
00:50:23à 8,2 km devant William Porona
00:50:25qui est passé à 3 secondes. Il y a un gros finish
00:50:27pour Klebe. Peut-être une nouvelle médaille d'or
00:50:29pour lui. Allez chercher.
00:50:31Voyez le rythme qu'il est capable de mettre. C'est propre.
00:50:33Voilà, un cas d'école.
00:50:35Si vous voulez montrer du ski de fond
00:50:37chez vous à la maison, du style classique,
00:50:39vous pouvez montrer Johannes Klebe.
00:50:41Un des meilleurs fondeurs de l'histoire devant vous, messieurs-dames.
00:50:43Johannes Klebe pour aller
00:50:45chercher un incroyable, insatiable
00:50:47grand chelem jusqu'à dimanche.
00:50:49Il en est capable. Alors que là,
00:50:51c'est tombé. Le pire moment.
00:50:53Le pire moment à la relance dans la dernière descente
00:50:55pour Martin Jenget qui sans doute
00:50:57vient dire adieu à la médaille
00:50:59avec ce tombe perdu.
00:51:01Il avait 3 secondes sur Amundsen.
00:51:05L'arrivée justement de Martin Jenget.
00:51:07Est-ce qu'il va rester devant Edwin Anger
00:51:09avec cette chute ?
00:51:11Il lui reste 5 secondes pour en terminer.
00:51:13C'est dur.
00:51:15On le sent un petit peu aussi Martin Jenget.
00:51:17Et ça ne glisse pas terrible pour Martin Jenget
00:51:19qui va passer juste derrière
00:51:21pour deux dixièmes face aux Suédois.
00:51:23La déception sur le visage
00:51:25de Martin Jenget.
00:51:27Et Edwin Anger, il en a passé un des Norvégiens.
00:51:29C'est ce qui doit se dire dans sa tête.
00:51:31Ah oui, c'est dur pour lui.
00:51:33C'est dur pour lui parce que ça jouait la médaille.
00:51:35À 9,2 km, Jenget était toujours 3ème.
00:51:37Il était toujours devant Edwin Anger.
00:51:39Il y avait Amundsen.
00:51:41La dernière ligne droite.
00:51:43Il a allumé du verre partout.
00:51:45Presque partout.
00:51:47Alors qu'on nous montre William Poroma
00:51:49qui peut être l'invité surprise
00:51:51sur le podium norvégien.
00:51:53L'arrivée de Johannes Klebbe, le voici
00:51:55pour un troisième titre consécutif
00:51:57ici chez lui à Trondheim.
00:51:59Il va aller chercher le temps évidemment
00:52:01d'Edwin Anger. Est-ce que ça suffira ?
00:52:03Est-ce que personne
00:52:05voudra le battre ?
00:52:0714 secondes d'avance.
00:52:11Et oui, la foule le sait.
00:52:13Edwin Anger va laisser son haut-de-site
00:52:15à Johannes Klebbe. Il n'y avait pas eu de discussion
00:52:17entre le Norvégien et le Suédois aujourd'hui.
00:52:19La quatrième partie de course
00:52:21de Klebbe.
00:52:23Il va en manquer certainement
00:52:25un petit peu pour Eric Valnais
00:52:27qui est passé en 3ème position. C'est William Poroma
00:52:29que l'on va suivre
00:52:31parce que William Poroma n'était qu'à 4 secondes.
00:52:33C'est le match. Depuis le début,
00:52:35Poroma a mis course et est passé devant Klebbe.
00:52:37Klebbe qui est repassé
00:52:39sur la deuxième partie de parcours.
00:52:41Avec Valnais.
00:52:43Lui, il joue la médaille.
00:52:45C'est dur, c'est dur.
00:52:47Il reste encore ce fameux virage.
00:52:49Vous voyez la différence.
00:52:51Klebbe qui est passé il y a quelques secondes
00:52:53qui arrive à en mettre à chaque fois.
00:52:55Une poussée de bâton à chaque
00:52:57pas tournant.
00:52:59Et là, Valnais, il est oxy. Clairement,
00:53:01on le voit même sur la poussée. Il n'arrive même plus
00:53:03à avancer le bassin. Il est plié en deux.
00:53:05Et ça ne glisse pas du tout dans cette ligne d'arrivée.
00:53:07C'est clair, ça ne glisse pas du tout.
00:53:09Il sera derrière et ça va tenir par rapport à Unger.
00:53:11Mais regardez, ça ne glisse plus du tout.
00:53:13Mais il va prendre tout de même la deuxième place.
00:53:15Valnais, 8 secondes pour la médaille d'argent.
00:53:17Avec Eric Valnais.
00:53:19Quelle est dure cette course.
00:53:21Qui fait glisser Edwin Unger à la troisième position.
00:53:23Ouais, chapeau, chapeau.
00:53:25Il n'y a plus que lui.
00:53:27Il n'y a plus que lui pour aller jouer
00:53:29et peut-être éventuellement déloger,
00:53:31priver
00:53:33Monsieur Klebbe d'une nouvelle médaille d'or.
00:53:35Il va falloir faire une dernière montée
00:53:37de mammouth.
00:53:39Pour au moins sauvegarder déjà sa place
00:53:41sur le podium. Arrivée d'un autre
00:53:43Norvégien avec son dossard 60.
00:53:45Harald Amundsen.
00:53:47Il ne termine pas si vite que ça Amundsen.
00:53:49On sait qu'il pouvait en terminer fort.
00:53:51Il est exigeant. Il est tellement dur
00:53:53ce 10 kilomètres.
00:53:55Regardez les conditions sur cette ligne d'arrivée.
00:53:57Vous voyez, les traces n'existent quasiment plus.
00:53:59Il en reste quand même.
00:54:01Il a des qualités de sprinter, de finisher.
00:54:03Il a un peu plus de dynamisme
00:54:05que sur la dernière ligne droite de Valnais.
00:54:07Est-ce qu'il va pouvoir aller chercher cette médaille d'argent ?
00:54:09Harald Amundsen.
00:54:118,8 secondes pour aller battre Eric Valnais
00:54:13sur le podium. Ça va passer derrière.
00:54:15Est-ce que ça va battre Edwin Anger ?
00:54:17Oui, assez largement.
00:54:19Pour 3 secondes.
00:54:21Pour Roma pour le match Norvège-Suède.
00:54:23Et on le rappelle à l'arrivée.
00:54:25Il est là.
00:54:27Le seul athlète à pouvoir
00:54:29briser le podium norvégien.
00:54:31Et c'est lui qui va
00:54:33faire sortir aussi Hugo Lapalu du top 10.
00:54:35Sans aucun doute.
00:54:37Pour l'instant, Hugo Lapalu, 10ème à 56 secondes.
00:54:39Et Rémi Bourdin, 12ème
00:54:41à 59 secondes.
00:54:43C'est un bon pari d'aligner Rémi Bourdin.
00:54:45Attention à pas gêner.
00:54:47C'est pas écarté.
00:54:49Il a dû le pousser.
00:54:51Il l'a appelé. De toute façon, quand c'est comme ça,
00:54:53les athlètes font un petit hop
00:54:55et l'athlète devant se décale.
00:54:57Allez, la dernière ligne droite de William pour Roma.
00:54:59Face à la foule norvégienne de Trondheim.
00:55:01Pour briser peut-être
00:55:03la hiérarchie norvégienne.
00:55:05Le podium entièrement norvégien.
00:55:07Est-ce qu'il va tenir ce podium ?
00:55:09L'arrivée de William pour Roma pour aller chercher le temps.
00:55:11La deuxième place d'Éric Valnais.
00:55:13Ça va passer derrière peut-être ?
00:55:15Est-ce qu'Amundsen va pouvoir tenir cette médaille de bronze ?
00:55:17Ça sera un podium 100% norvégien.
00:55:19Parce que William pour Roma
00:55:21va même passer derrière Edwin Anger
00:55:23et Martin Njenget sur la ligne d'arrivée.
00:55:25Il en a manqué un petit peu dans le dernier kilomètre.
00:55:27En 800 mètres,
00:55:29pour Roma, il perd
00:55:3110 secondes en 800 mètres,
00:55:33même plus que ça. C'est incroyable.
00:55:35C'est incroyable.
00:55:37Il perd 11 secondes sur les derniers 800 mètres
00:55:39pour Roma. Je ne comprends pas comment c'est possible.
00:55:41Ça sent bon.
00:55:43Ça sent très très bon.
00:55:45Il n'y avait personne
00:55:47pour aller chercher ce temps
00:55:49de 28 minutes
00:55:51et 16 secondes.
00:55:53La foule l'a compris.
00:55:55Et là pour Edwin Anger qui vient de saluer
00:55:57le roi norvégien.
00:55:59Le roi après le vrai roi.
00:56:01Pour Roma, il doit être déçu.
00:56:03On n'a pas vu à l'image. Est-ce qu'il s'est passé
00:56:05quelque chose ? Est-ce qu'il y a eu un accrochage ? Une chute ?
00:56:07Pour William pour Roma.
00:56:09Perdant 11 secondes sur 900 mètres.
00:56:11C'est quand même énorme.
00:56:13On revoit ce fameux dernier virage
00:56:15de Johannes Klebeu
00:56:17qui a fait une dernière ligne droite de Mammut également.
00:56:19Il arrive à reprendre la vitesse.
00:56:21Mais vous voyez, même lui, il n'arrive pas à se déplier
00:56:23comme on a pu voir les images au ralenti
00:56:25sur le sprint.
00:56:27Les conditions de neige étaient très lentes
00:56:29et les organismes ont souffert aujourd'hui.
00:56:33Une vraie course
00:56:35de charognards.
00:56:37Aujourd'hui,
00:56:39il fallait répondre présent
00:56:41d'un point de vue technique et surtout d'un point de vue physique.
00:56:43C'est l'ensemble.
00:56:45Il fallait être
00:56:47le plus complet.
00:56:49Chaque course, il faut être le plus fort pour gagner.
00:56:51Mais là, il fallait aujourd'hui
00:56:53avoir toutes les qualités dont vous m'avez parlé.
00:56:55Vous m'avez posé la question tout à l'heure, Théo.
00:56:57Il fallait avoir toutes les qualités réunies.
00:56:59Bravo, chapeau
00:57:01Monsieur Klebeu. C'est lui qui les a
00:57:03et il le prouve une nouvelle fois.
00:57:05Et il se rapproche,
00:57:07Klebeu. Il se rapproche
00:57:09de Peter Nortug.
00:57:11On le verra tout à l'heure.
00:57:13Alors que Gus Schumacher,
00:57:15l'Américain, n'en avait pas vu.
00:57:17Ce n'est pas terminé. Il y a quand même des garçons qui peuvent
00:57:19s'insérer dans le top 10
00:57:21et notamment Gus Schumacher. Il passe à 42 secondes.
00:57:23Une petite seconde
00:57:25à 9,2 km. Je parle.
00:57:27Intermédiaire de 9,2 km.
00:57:29Il passe à 1 seconde devant Hugo Lapalue.
00:57:31Alors, ce serait bien que ça bascule
00:57:33quand même du mauvais côté. Même si, bien sûr,
00:57:35Hugo, on espérait beaucoup mieux pour lui aujourd'hui.
00:57:37Une place, c'est une place.
00:57:39Et on va voir.
00:57:41Gus Schumacher qui va en terminer maintenant
00:57:43avec Willer Elmen.
00:57:45Il y a un trou.
00:57:47Entre le 10 et
00:57:49la 10e et la 11e place.
00:57:51Il y a un sacré gap. Il y a de la place.
00:57:53Qu'est-ce qu'elle est dure cette dernière ligne droite.
00:57:55Qu'est-ce qu'elle est dure.
00:57:57Ça risque de passer derrière.
00:57:59Pile poil.
00:58:01Ça va peut-être passer derrière
00:58:03Rémi Bourdin avec un peu de chance.
00:58:054 dixièmes. Rémi fait quand même une solide
00:58:07course également dans le top 20.
00:58:09Énorme course de Rémi.
00:58:11À ce niveau-là,
00:58:13sur une course aussi exigeante, aussi dure,
00:58:15Rémi, on le rappelle.
00:58:17Il a complètement débranché.
00:58:19Oui, Kruger,
00:58:21il a fait son deuxième tour comme un tour de récup.
00:58:23N'étant pas dans le tempo,
00:58:25il a encore des courses à y gagner, notamment le 50 km.
00:58:27Il faudra compter sur Kruger.
00:58:29Pardon Elmen, je vous ai coupé.
00:58:31Oui, mon cher Théo, je suis perdu.
00:58:33Je suis totalement perdu.
00:58:35Rémi, une énorme course.
00:58:37Il était aligné à la fois sur le sprint
00:58:39et à la fois sur une distance. En classique, il est jeune.
00:58:41Il a tout à apprendre.
00:58:43Une fois de plus, il va falloir compter sur lui
00:58:45dès l'année prochaine aux Jeux Olympiques.
00:58:47Il reste évidemment des dossards à arriver.
00:58:49On peut se projeter sur ce top 10
00:58:51que n'intégrera pas,
00:58:53a priori, malheureusement,
00:58:55Hugo Lapalue en 11ème position
00:58:57pour l'instant avec un triplé norvégien.
00:58:59Le titre qui revient encore
00:59:01à un norvégien et au même, surtout.
00:59:03Johannes Klebbe, 14ème place
00:59:05pour Rémi Bourdin.
00:59:07On va voir
00:59:09Clément Paris qui, pour l'instant,
00:59:11est au top 30 également sur ce 10 km.
00:59:13Ce sera peut-être
00:59:15sa dernière course mondiale
00:59:17pour Clément.
00:59:19C'est vrai que ce n'est pas un énorme classique.
00:59:21Les garçons, on le sait,
00:59:23c'est l'avantage de l'équipe de France,
00:59:25notamment c'est la force de l'équipe de France en vue des relais,
00:59:27d'avoir des garçons qui sont complémentaires
00:59:29et qui sont quand même tous capables
00:59:31de jouer aux avant-postes à un moment ou à un autre.
00:59:33Rémi nous montre depuis deux courses
00:59:35qu'il est présent, qu'il est là,
00:59:37qu'il peut être bon en skate comme en classique.
00:59:39C'est un excellent relayeur, un premier relayeur par exemple.
00:59:41C'est ce que j'allais dire. Est-ce qu'il a gagné sa place
00:59:43avec ces deux courses-là ? On aura peut-être le temps
00:59:45d'en parler avec Claire en plateau tout à l'heure.
00:59:47Oui, tout à fait. Je ne suis ni devin,
00:59:49ni sélectionneur et entraîneur de l'équipe de France
00:59:51et il y a des moments
00:59:53où on n'aimerait pas être à leur place.
00:59:55Rémi montre qu'il est présent, qu'il est là,
00:59:57qu'il est en forme, qu'il a l'envie
00:59:59et clairement, il est au-dessus du niveau
01:00:01de Clément sur ces mondiaux.
01:00:05Ensuite, il y a encore du monde. Il y a un team sprint
01:00:07avant ça, demain.
01:00:09Il faudra regarder aussi la forme des garçons,
01:00:11notamment Richard Jouffre qui est lui aussi
01:00:13devenu une pièce essentielle de ce relay.
01:00:17Tout peut être fait
01:00:19et on laissera le choix
01:00:21et le soin aux sélectionneurs
01:00:23et aux entraîneurs de faire ces choix-là.
01:00:25Ils étaient 109 au départ
01:00:27ce matin de ce 10 kilomètres
01:00:29avec Malouni et Weisgaard
01:00:31qui en terminent.
01:00:33On sera derrière Clément Paris
01:00:35avec son dossard 70.
01:00:39Si on reprend le top 10,
01:00:41vous avez aussi première place.
01:00:43Vous avez 4 Norvégiens, 2 Suédois,
01:00:45Cyril Fenrik qui est
01:00:47le Suisse qui fait une énorme course
01:00:49à 35 secondes en 7ème position
01:00:51et de nouveau le Czech
01:00:53Michal Novak. On l'a vu sur le sprint
01:00:55jusqu'en finale. On l'a vu
01:00:57dans le ski-athlon dans l'emballage final
01:00:59et on le voit sur cet individuel Michal Novak
01:01:01qui fait des énormes mondiaux.
01:01:03Un petit peu derrière, dommage.
01:01:05Il n'arrive pas à se mêler à la bagarre
01:01:07avec les Norvégiens mais très présent.
01:01:09Mika Vermeulen est 9ème,
01:01:11Villehaunen 10ème et la 11ème place provisoire
01:01:13de Hugo Lapalu.
01:01:15Aux portes du top 10, Hugo.
01:01:17Il en termine Malouni et Weisgaard
01:01:19avec un retard de plus de 2 minutes 10
01:01:21sur Johannes Klebe
01:01:23qui, je le rappelle, vient aller chercher
01:01:25son
01:01:273ème titre déjà
01:01:29de ces mondiaux, 3ème titre en 3 courses
01:01:31individuelles.
01:01:33Malouni Vestad
01:01:35Thomas
01:01:37Malouni Vestad
01:01:39qui est
01:01:41d'une maman
01:01:43irlandaise et d'un papa norvégien
01:01:45donc il a quand même grandi et participé
01:01:47à toutes les courses de Norvège et c'est pour ça
01:01:49qu'on voit son fan club ici.
01:01:51Il y a du monde pour l'encourager. Il a quand même
01:01:53du sang norvégien le garçon et c'est aussi
01:01:55pour ça que la réalisation s'est un peu attardée
01:01:57sur lui.
01:02:01Piste pour
01:02:03récolter
01:02:05les interviews notamment.
01:02:07On va vite récupérer une interview
01:02:09du côté de Rémi Bourdin, 14ème
01:02:11pour l'instant.
01:02:13Rémi, on en a parlé en avant-course
01:02:15de ces conditions assez particulières.
01:02:17Comment vous vous êtes senti sur la piste ?
01:02:19Je me suis senti pas trop mal.
01:02:21J'ai l'impression d'être à mon niveau.
01:02:23Je suis bien parti. Je suis parti assez cool.
01:02:25J'étais bien dans les inter corrects.
01:02:27Je me suis dit c'est cool, je vais pouvoir accélérer au 2ème tour.
01:02:29En plus, je suis parti quand Hamoudsen a bouclé.
01:02:31Je me suis dit
01:02:33c'est maintenant que ça s'accroche.
01:02:35Au bout de 200 mètres, il m'avait déjà lâché.
01:02:37Je me suis mis un peu dans le rouge.
01:02:39J'ai eu l'impression de ne pas pouvoir
01:02:41vraiment accélérer. C'était long depuis le sprint.
01:02:43J'ai un peu eu du mal à accélérer.
01:02:45Après, ça ne fait pas une course horrible non plus.
01:02:47Je suis à 25 secondes de Fédrich
01:02:49qui fait une très bonne course.
01:02:51C'est quand même loin
01:02:53de ce que j'aurais aimé faire dans ces conditions
01:02:55où d'habitude je me fais vraiment plaisir.
01:02:57On parlait de la frustration
01:02:59après le sprint.
01:03:01Il y a un peu de déception quand même
01:03:03de ne pas pouvoir réaliser la meilleure performance ?
01:03:05Oui, c'est sûr. C'est un petit peu de déception.
01:03:07Mais en même temps, je n'ai pas de regrets.
01:03:09J'ai mis tout ce que j'avais aujourd'hui.
01:03:11C'est déjà le principal.
01:03:13Après, on verra en termes de résultats ce que ça fait.
01:03:15J'ai l'impression que
01:03:17c'est quand même pas horrible comme course.
01:03:19J'aurais espéré peut-être un peu mieux que d'habitude.
01:03:21Mais je pense que ça va être dans les temps d'habitude à peu près.
01:03:23Merci beaucoup Rémi.
01:03:25Rémi Bourdin, le jeune franc-comtois
01:03:27de 23 ans
01:03:29qui répondait à Tom Trichereau.
01:03:31Alban, je sais que c'est toujours la même mécanique.
01:03:33Mais c'est quoi votre analyse de l'interview ?
01:03:37Je ne m'attendais pas
01:03:39à ce que Rémi soit aussi frustré que ça.
01:03:41Il est vraiment frustré.
01:03:43Je pense qu'il se sent fort. Il se sent en forme.
01:03:45Il a envie de bien faire. Il est décomplexé.
01:03:47Il a envie de jouer avec les meilleurs
01:03:49tout simplement.
01:03:51Je pense qu'il aurait plutôt aimé
01:03:53faire un top 5, top 6, top 7
01:03:55plutôt que cette 12ème place.
01:03:5713ème place ?
01:03:5914ème.
01:04:0114ème. Merci Claire.
01:04:03Je trouve que
01:04:05finalement, ça montre qu'il en veut plus
01:04:07et qu'il est certainement capable
01:04:09d'en faire plus, de faire mieux.
01:04:11On parlera bien sûr de la suite du programme.
01:04:13Comme vous l'avez dit dans quelques instants,
01:04:15vous allez me rejoindre en plateau bien sûr.
01:04:17Théo, on continue ?
01:04:19On est aux alentours de quelle place ?
01:04:21On attend les dossards
01:04:2375, 76.
01:04:25Il y en avait 109 au départ.
01:04:27On va clôturer
01:04:29tranquillement cette start list
01:04:31avec des nations qui sont
01:04:33beaucoup moins dans la discussion.
01:04:35Avec des nations qui sont
01:04:37pas habituées
01:04:39forcément à jouer les premiers rôles.
01:04:41On a des Australiens, on a des Islandais,
01:04:43on a des Turcs également.
01:04:45C'est ce qui fait aussi
01:04:47la beauté des championnats du monde.
01:04:49Autre place d'un Français,
01:04:51c'est celle de Clément Paris,
01:04:5328ème aujourd'hui sur cette course.
01:04:55Ici, sur l'individuel
01:04:57classique. On va l'écouter encore au micro
01:04:59de Tom Trichot.
01:05:01Clément,
01:05:03on en parlait de ces conditions
01:05:05particulières, beaucoup de neige.
01:05:07Comment vous vous êtes senti, vous, sur la piste ?
01:05:09Ça n'allait pas trop mal.
01:05:11C'est agréable à skier.
01:05:13C'est des conditions que je trouve assez sympas.
01:05:15Ça fait des jolies courses, ces conditions
01:05:17à la rap.
01:05:19Un peu de mal dans les parties
01:05:21où il faut la mettre de la puissance.
01:05:23Un peu de mal
01:05:25sur ces parties. Il en manque un peu.
01:05:27Des départs sur les
01:05:29championnats du monde, vous en avez connu.
01:05:31C'est quelle saveur, aujourd'hui,
01:05:33à Trondheim, pour vos 6ème mondiaux,
01:05:35de prendre part à cette compétition ?
01:05:37J'en ai quelques-uns.
01:05:39J'ai quelques départs
01:05:41aux championnats du monde.
01:05:43Mais là, à Trondheim,
01:05:45c'est vraiment du monde. Il y a une ambiance de fou.
01:05:47C'est...
01:05:49Dans la fin de mon deuxième tour, j'ai skié un peu avec Clébeu.
01:05:51C'est une ambiance de fou
01:05:53sur le bord de la piste.
01:05:55J'ai rarement vu autant de monde.
01:05:57C'est vraiment chouette.
01:05:59Vous m'avez dit, vous avez skié avec Clébeu.
01:06:01Il est comment ? Parce que là, on l'a vu
01:06:03très fort, encore une fois, aujourd'hui.
01:06:05C'est impressionnant d'être à ses côtés.
01:06:07Non, non. Là, il est
01:06:09juste monstrueux, en ce moment.
01:06:11Je ne sais pas.
01:06:13Il y a un Suédois qui joue un peu, là.
01:06:15Il était en train de lâcher à peine. Il avait repris 4 secondes.
01:06:17Mais à voir. Est-ce qu'il va
01:06:19s'envoyer toutes les courses ? Ce serait
01:06:21juste incroyable.
01:06:23Merci beaucoup, Clébeu.
01:06:25Ça fait rire, Clément Paris, en tout cas.
01:06:27Et ce Suédois qui a essayé de résister, également.
01:06:29On rappelle, c'est vrai, 3e titre
01:06:31pour Johannes Clébeu. 3e titre
01:06:33sur 3 possibles, jusqu'à maintenant, après
01:06:35le sprint libre et le
01:06:37ski-athlon, également. Théo, je retiens.
01:06:39Vous avez dit 3, mais jamais 304.
01:06:41Ça ne fonctionne pas.
01:06:43C'est toujours dans le bon ordre.
01:06:45Ça veut dire qu'il ne devrait plus s'imposer.
01:06:47Jusqu'à dimanche.
01:06:49C'est votre théorie.
01:06:51J'ai l'impression que ça va être compliqué d'aller le chercher.
01:06:53Il faut oublier toute théorie possible
01:06:55avec Johannes Clébeu.
01:06:57C'est fou.
01:06:59On se disait en avant-course que c'était
01:07:01peut-être la course où il avait le moins de marge
01:07:03par rapport à ses adversaires.
01:07:05Là, il prouve encore qu'il sait répondre
01:07:07présent au moment
01:07:09où il faut.
01:07:11Vous l'aviez dit, 3 médailles à chaque fois sur chaque
01:07:13championnat du monde disputé depuis 2019.
01:07:15Les championnats du monde qui ont lieu tous les deux ans.
01:07:17Alban, qu'est-ce qu'il a de plus
01:07:19cette année ? Est-ce qu'il a un truc en plus
01:07:21ou est-ce qu'il est totalement égal à lui-même ?
01:07:23Je pense qu'il a un peu
01:07:25plus d'expérience d'année en année.
01:07:27Il est toujours
01:07:29aussi fort.
01:07:31On le voit, c'est un athlète qui donne
01:07:33tout pour son sport.
01:07:35Comme l'a dit Clément,
01:07:37il n'y a pas d'explication.
01:07:39S'il y avait une vraie explication
01:07:41et qu'on pouvait l'analyser et
01:07:43recopier ça, je pense que beaucoup d'athlètes
01:07:45le feraient. Il est juste
01:07:47cet athlète incroyable, au-dessus
01:07:49du lot, qui est capable de s'adapter
01:07:51à toutes les conditions. Là, on est sur une course
01:07:53qui est totalement l'opposé du sprint qu'on a vu
01:07:55l'autre jour. Un sprint en style libre, une
01:07:57confrontation directe. Là, c'est un individuel
01:07:59contre la monte sous des conditions de neige
01:08:01tombantes, horribles, où on se dit
01:08:03peut-être qu'il a un peu moins de marge parce qu'il faut
01:08:05avoir une caisse énorme pour pouvoir
01:08:07remporter cette course. Il est quand même
01:08:09là.
01:08:11Si vous voulez mettre toutes les qualités physiques
01:08:13possibles pour un être humain dans un même corps,
01:08:15vous prenez une escliveux et vous l'avez.
01:08:17Théo, sa prochaine course, ce sera quand exactement ?
01:08:19A priori, le sprint
01:08:21par équipe.
01:08:23Je parlais d'individuel.
01:08:25Non, je me suis mal exprimée. C'est de ma faute.
01:08:27Il va déjà faire le team sprint,
01:08:29c'est sûr. Il va faire le relais aussi.
01:08:31Donc là, clairement, deux chances de médaille d'or.
01:08:33Parce que ça ne dépend pas que de lui,
01:08:35mais clairement. Et puis, le 50 km
01:08:37dimanche, pour aller chercher
01:08:39une sixième place,
01:08:41peut-être.
01:08:43Ça a l'air tellement crédible
01:08:45quand vous le dites comme ça.
01:08:47Le relais hommes, ce sera à suivre
01:08:49jeudi, en effet, notamment. Et nous, on va
01:08:51continuer à suivre tout ça. Il y aura
01:08:53la course des filles aussi, juste après,
01:08:55qu'on suivra avec plaisir.
01:08:57Mais vous allez me rejoindre bientôt
01:08:59en plateau, Mélissa Gallin, qui va prendre
01:09:01le départ. On verra un petit peu quelles sont
01:09:03ses chances, notamment. Et on aura
01:09:05aussi d'autres interviews au micro
01:09:07de Tom Trichereau avec Hugo Lapalup.
01:09:09On attend également le mieux classé des Français,
01:09:11mais en dehors du top 10, aujourd'hui,
01:09:13sur cette compétition.
01:09:15Théo Alban, est-ce que la neige particulièrement
01:09:17a changé quelque chose à la lecture
01:09:19de la course ?
01:09:21Ça l'a rendue plus difficile. Ça a sans doute
01:09:23accentué, peut-être,
01:09:25les petites différences physiques qu'il y avait aujourd'hui.
01:09:27Je pense qu'il y a une chose
01:09:29que j'ai dit tout à l'heure, qui n'était pas totalement
01:09:31juste, et j'aurais dû y penser moi-même.
01:09:33Clément a dit dans ses conditions à l'arabe.
01:09:35À l'arabe, ça veut dire qu'il n'y a pas de farde sous les skis.
01:09:37On vient juste poser un petit papier
01:09:39de verre. On vient frotter un petit peu
01:09:41la zone d'accroche sous le pied.
01:09:43Ça permet d'avoir le minimum d'accroche
01:09:45puisque ce sont déjà des neiges très abrasives,
01:09:47peu glissantes. Ça, c'était déjà
01:09:49un paramètre à tenir compte
01:09:51aujourd'hui.
01:09:53Certainement que
01:09:55les techniciens
01:09:57norvégiens,
01:09:59qui sont une armada, une armée par rapport
01:10:01aux techniciens français,
01:10:03ont trouvé encore un peu plus
01:10:05le matériel aujourd'hui.
01:10:07Ça permet certainement de faire un peu plus de différences.
01:10:09En tout cas, il faudra voir l'analyse d'Hugo
01:10:11pour savoir s'il était vraiment un petit peu
01:10:13un ton en dessous ou s'il
01:10:15sentait que le matériel n'était pas tout à fait
01:10:17au niveau des meilleures équipes
01:10:19aujourd'hui. Ça peut arriver. Ça ne veut pas dire
01:10:21que les techniciens n'ont pas fait du bon boulot.
01:10:23Ça veut juste dire qu'il y en a qui sont très forts dans ces conditions-là.
01:10:25On attend bien sûr cette réaction
01:10:27au micro de Tom Trichereau.
01:10:29Je sais qu'il vous entend, Tom,
01:10:31donc il posera certainement cette question.
01:10:33En tout cas, il s'agissera de creuser également.
01:10:35On voit toujours des concurrents arriver, Théo ?
01:10:37Oui, avec le Colombien,
01:10:39ici, avec le Dossard 87.
01:10:41C'est
01:10:43Frédéric Fauchetat.
01:10:45Ça a été un naturalisé
01:10:47à priori.
01:10:49Mais regardez ce que ça coûte
01:10:51d'aller au bout d'un 10 km,
01:10:53au bout de soi-même,
01:10:55avec un retard de plus de 3 minutes sur la ligne
01:10:57face à Yohannes Clébeu
01:10:59qui a récupéré en 2-3 minutes.
01:11:01Oui,
01:11:03de toute façon, vous voyez les écarts.
01:11:05On a un top 10
01:11:07en 37 secondes
01:11:09et la 11e place de Hugo Lapalu
01:11:11est à 56 secondes déjà sur un 10 km.
01:11:1356 secondes, c'est énorme.
01:11:15Il y a des écarts importants qui se sont faits
01:11:17notamment par rapport à ces conditions météo
01:11:19qui imposaient
01:11:21au-delà d'être très fort physiquement
01:11:23de savoir bien poser son ski.
01:11:25Peut-être que c'est aussi
01:11:27ce qui a pu manquer à Hugo Lapalu
01:11:29d'avoir cette qualité de glisseur,
01:11:31de fin skieur
01:11:33pour pouvoir
01:11:35jouer aux avant-postes.
01:11:37Là encore, on le verra.
01:11:39On pourra peut-être le demander à Hugo.
01:11:41En fait, vous demandez à Théo
01:11:43à Tom qui va demander à...
01:11:45Je ne veux pas que Tom se fasse taper dessus non plus.
01:11:47Il faut qu'il ait du tact.
01:11:49Il dirait que c'est de votre faute.
01:11:51En général, c'est ce qu'on fait et ça passe plutôt bien.
01:11:53On va regarder le tableau de Ménahy.
01:11:55Bien sûr, grâce à Clébeau
01:11:57notamment, mais surtout
01:11:59la suprématie de la Norvège.
01:12:01Oui, là on n'est pas en plus que sur le ski de fond
01:12:03mais la Norvège évidemment
01:12:05caracole en tête
01:12:07de ses propres mondiaux de Trondheim.
01:12:09Je rappelle qu'on n'y était plus allé
01:12:11depuis 1997 à Trondheim
01:12:13pour un championnat du monde.
01:12:15Derrière, la Suède fait un peu de la résistance
01:12:17de Heba Andersson
01:12:19notamment sur le ski-athlon.
01:12:21Les Norvégiens, en tout cas
01:12:23dans le circuit masculin
01:12:25sur le tableau masculin
01:12:27est en domination totale.
01:12:29A Planitsa, ils n'avaient pas laissé le moindre titre.
01:12:31Pour l'instant, c'est parti pour
01:12:33également ici à Trondheim.
01:12:35Ce n'est pas une surprise à Levant de voir la Norvège aussi haute ?
01:12:37Vous voyez un peu
01:12:39clair le foot en France.
01:12:41Le ski de fond
01:12:43en Norvège, c'est pareil.
01:12:45C'est clair qu'ils ont une école.
01:12:47Tout le monde fait du ski de fond.
01:12:49C'est le sport national, il y a une ferveur.
01:12:51Il y a des moyens énormes qui sont mis.
01:12:53C'est une éducation
01:12:55autour du ski de fond.
01:12:57Ce n'est surtout pas une surprise.
01:12:59C'est le cas depuis
01:13:0130 ans que ça dure.
01:13:03On a d'autres équipes
01:13:05qui arrivent à jouer de temps à autre
01:13:07sur différentes périodes.
01:13:09On espère que les prochaines équipes qui arriveront
01:13:11à ébranler la Norvège
01:13:13ce sera l'équipe de France.
01:13:15On voit les Suédois qui arrivent à le faire, notamment chez les Dames.
01:13:17Ils n'apparaissent pas dans ce tableau des médailles
01:13:19mais il y a les Américains et notamment
01:13:21les Américaines. On a parlé un petit peu
01:13:23des Américains aujourd'hui, les garçons qui sont
01:13:25en train de monter en puissance.
01:13:27Les Américaines, sous l'impulsion d'une
01:13:29fille extraordinaire qui est
01:13:31Jessie Diggins, ont réussi à aller claquer des médailles
01:13:33sur des mondiaux, sur des Jeux Olympiques
01:13:35et vraiment renverser cette suprématie norvégienne.
01:13:37Ce n'est pas impossible, ça peut se faire.
01:13:39Ça prend du temps et il faut arriver à construire
01:13:41avec une base d'athlètes et d'individus
01:13:43à la base qui est moins importante
01:13:45qu'en Norvège où tout le monde fait du ski de fond.
01:13:47Tout simplement.
01:13:49On l'a compris au micro de Tom.
01:13:51En attendant, encore d'autres concurrents
01:13:53qui terminent. Théo, je vous laisse la main.
01:13:55Oui, on va commenter les derniers d'Aussard.
01:13:57Ils étaient 109, je le rappelle
01:13:59au départ. On suit d'ailleurs
01:14:01l'arrivée du d'Aussard 92.
01:14:03Yenout Alexandrou Kostéa
01:14:05qui est un jeune espoir.
01:14:07Il a seulement 21 ans.
01:14:0919 ans, pardon.
01:14:11Kostéa.
01:14:13On peut voir qu'en plus de partir
01:14:15à l'arrière parce qu'ils sont
01:14:17moins forts, ils ont des conditions qui se dégradent.
01:14:19En dehors des traces,
01:14:21la neige s'accumule puisqu'il neige depuis le début de la course.
01:14:23Donc là,
01:14:25ça fait plus d'une heure qu'il neige non-stop.
01:14:27Ensuite, on a aussi
01:14:29des athlètes, des traces
01:14:31qui sont dégradées. On a une glisse qui est dégradée.
01:14:33Donc en plus de partir
01:14:35en arrière, d'être moins fort
01:14:37que les athlètes qu'on a vus avant,
01:14:39ils ont des conditions encore plus dures.
01:14:41L'occasion pour nous, Claire, de rappeler qu'il y a eu
01:14:43une qualification, c'était un jour
01:14:45avant l'ouverture officielle de ces
01:14:47championnats du monde, une qualification pour tous ces pays
01:14:49un petit peu
01:14:51j'allais pas dire exotiques, mais en tout cas
01:14:53un peu plus étrangers au circuit de la Coupe du Monde
01:14:55avec les meilleurs temps qui se qualifiaient justement
01:14:57pour le 10 km. Et pour la petite histoire,
01:14:59on avait un garçon qui était entraîné par
01:15:01notre consultant, Frédéric Jean
01:15:03de Biathlon, Simon Sensé
01:15:05qui est un froco-sans-mariné
01:15:07et qui a participé pour la première fois
01:15:09de l'histoire de 100 marins
01:15:11à des championnats du monde de ski nordique. Malheureusement,
01:15:13il n'a pas réussi
01:15:15à se qualifier pour ce 10 km.
01:15:17Il avait cet objectif aussi un peu
01:15:19plus lointain d'aller marquer des points pour la qualification
01:15:21olympique du côté de
01:15:23Milan-Cortina l'année prochaine. Malheureusement,
01:15:25ça n'a pas trop souri.
01:15:27Il y a eu des belles histoires quand même dans
01:15:29ces championnats du monde, avec notamment le Maltais
01:15:31Frédéric Arthur Croseto
01:15:33qui est devenu l'athlète le plus âgé
01:15:35de l'histoire des mondiaux cette semaine
01:15:37à l'âge de 61 ans.
01:15:39On vous voit sur des skis
01:15:41à 61 ans ?
01:15:43Oui, mais pas aux championnats du monde !
01:15:4561 ans, incroyable !
01:15:47C'est la première fois que Malte avait
01:15:49un représentant aux championnats du monde
01:15:51de ski nordique.
01:15:53Pour le rapprochement avec le Biathlon, on avait
01:15:55un Danois, Joachim-Wil Rosbeau
01:15:57qui lui a pris la 4ème place
01:15:59de ses qualifications il-est sur ce 10 km.
01:16:01Et bien lui, il a pris le départ
01:16:03des championnats du monde de Biathlon, il y a deux semaines
01:16:05du côté de Lenzerheide.
01:16:07Il y a plein de petites histoires dans la grande
01:16:09et ces athlètes-là le méritent aussi.
01:16:11J'adore ces images qu'on n'a pas forcément
01:16:13le temps d'admirer quand on voit les
01:16:15arrivées. Qu'est-ce qu'il a exprimé là ?
01:16:17Je vous ai entendu souffler !
01:16:19Je ne sais pas, soit il voulait montrer ses fesses à la canard
01:16:21soit, en tout cas,
01:16:23il l'a réussi, soit il montrait
01:16:25peut-être qu'il avait une crampe, c'est possible
01:16:27sur ces parties de constats.
01:16:29Allez, on part sur cette option.
01:16:31D'accord.
01:16:33Et les images de clip, vous pouvez apprécier son style.
01:16:35Claire, avec le Dossard 104
01:16:37également, on avait Stevenson Savard
01:16:39un haïtien
01:16:41bien connu du circuit de la Coupe de France.
01:16:43Oui, et puis dans les courses de sélection aussi
01:16:45je fais un petit clin d'œil à Samuel Ypkevan
01:16:47qui faisait partie de, alors moi
01:16:49je ne l'ai pas entraîné, mais il était dans l'équipe que je manageais
01:16:51dans les années précédentes.
01:16:53Ypkevan qui est aussi
01:16:55des athlètes qui ont des doubles nationalités
01:16:57qui ont grandi, ont couru en France
01:16:59et puis qui profitent de cette double nationalité
01:17:01pour représenter les couleurs
01:17:03de leur pays
01:17:05et qui,
01:17:07malheureusement, on ne l'a pas vu
01:17:09sur ces 10 de départ, qui ne s'est pas qualifié Samuel.
01:17:11Oui, mais Stevenson Savard
01:17:13avec le Dossard 104, il a pris la 5ème place
01:17:15des qualifications, c'était sur
01:17:177,5 km, mercredi
01:17:19et donc ça lui a donné le droit
01:17:21évidemment de courir.
01:17:23Ce 10 km, on va sûrement d'ailleurs l'avoir à l'image, Claire
01:17:25dans quelques instants sûrement, puisqu'on est avec le Dossard 101
01:17:27Ici, de Mika Bohol
01:17:29le coureur du Liechtenstein
01:17:33C'est là qu'on se rend compte,
01:17:35c'est pareil sur chaque sport, chaque discipline
01:17:37mais c'est vrai que souvent, on trouve ça facile
01:17:39quand les premiers passes arrivent
01:17:41en termes de technique et tout, et on se rend vite compte
01:17:43derrière que parfois, c'est même d'ailleurs
01:17:45très exigeant physiquement.
01:17:47Vous avez raison, Claire
01:17:49les images parlent d'elles-mêmes, tout simplement
01:17:51on voit même là la difficulté
01:17:53en plus, il y a une visibilité qui est complètement réduite
01:17:55Après, j'imagine
01:17:57que les téléspectateurs qui sont déjà montés
01:17:59sur des skis de fond ont très rapidement compris
01:18:01je ne sais pas si c'est votre cas, Claire
01:18:03mais vous avez très rapidement compris que c'était un sport assez difficile
01:18:05quand même
01:18:07et c'est vrai que ça demande
01:18:09au-delà des capacités physiques
01:18:11pures, ça demande énormément
01:18:13de technique et contrairement
01:18:15à ce qu'on pense, souvent le classique
01:18:17l'alternative qu'on voit avec cette dernière arrivée
01:18:19est beaucoup plus technique
01:18:21à ce niveau-là que l'est le skating
01:18:23Et pour la petite histoire, le Liechtenstein
01:18:25il n'y avait pas une petite histoire avec Peter Nortug ?
01:18:27Avec le Liechtenstein ?
01:18:29Oui, en fait, Peter Nortug a peut-être
01:18:31une histoire avec chaque pays
01:18:33Je rappelle que Peter Nortug a pris sa retraite
01:18:35et il l'ambitionnait
01:18:37peut-être de participer aux Jeux Olympiques de Milan-Cortina
01:18:39sous cette bannière
01:18:41Oui, et puis il avait aussi évoqué
01:18:43l'idée de participer
01:18:45l'envie en tout cas de participer à ces championnats du monde
01:18:47il aurait fallu qu'il se qualifie
01:18:49et à la régulière, au sein de cette équipe
01:18:51norvégienne, il a fait d'excellentes courses
01:18:53sur des championnats de Norvège
01:18:55il était quand même dans le top 10 sur certaines courses
01:18:57donc il n'était pas ridicule loin de là
01:18:59ça n'a pas suffi pour être sélectionné
01:19:01et je pense qu'à un moment il a laissé entendre
01:19:03qu'il voulait trouver une autre nationalité pour participer
01:19:05à ces mondiaux, il ne l'a pas réussi
01:19:07certainement dans les temps, ou peut-être qu'il a abandonné
01:19:09l'idée, en tout cas
01:19:11Peter Nortug fait toujours couler de l'encre en Norvège
01:19:13je pense que c'est ça qui l'intéresse
01:19:15un petit peu aussi
01:19:17et nous on attend toujours, Hugo Lappalieu
01:19:19au micro de Tom Trichon qui l'aperçoit
01:19:21donc il ne va pas tarder à arriver en direct
01:19:23également, je propose qu'on continue
01:19:25peut-être d'aller jusqu'au bout, on va aller jusqu'au bout
01:19:27on va les accompagner, ils le méritent bien
01:19:29bien sûr, le voilà
01:19:31Stevenson Savard, Alban, avec son Dossard 104
01:19:33oui
01:19:35on est allé jusqu'où dans cette
01:19:37109, avec le gagnant
01:19:39de la qualification d'ailleurs
01:19:41j'avais le 101
01:19:43allez, là
01:19:45il faut tenir
01:19:47et c'est bien, regardez, même si
01:19:49le rythme, bien entendu
01:19:51la fréquence n'est pas la même
01:19:53que les leaders
01:19:55il skie bien, il skie de manière posée
01:19:57il arrive à allonger, à faire glisser ses skis
01:19:59la relance sans trop
01:20:01de problèmes
01:20:03et puis quoi qu'il arrive, pour lui, il a participé au championnat
01:20:05du monde à 10 km
01:20:07c'est un petit bonnet de l'équipe de France ça, il me semble
01:20:09oh peut-être
01:20:11non, ce serait étonnant quand même
01:20:13ce serait étonnant
01:20:15on a l'impression de lire FFS
01:20:17ah non, je pense pas
01:20:19allez, le dernier virage
01:20:21pour Stevenson Savard
01:20:23on rappelle qu'ils étaient 109 au départ
01:20:25et pour l'instant ça va faire
01:20:27beaucoup de place de gagné finalement
01:20:29par rapport à son Dossard
01:20:31s'il arrive à tenir cette dernière ligne droite
01:20:33et en remettre un petit peu
01:20:35pour aller finir dans les 100 premiers
01:20:37vous l'avez dit, Théo, c'est un garçon
01:20:39qui, sur la Coupe de France
01:20:41a réussi à se hisser sur des podiums
01:20:43récemment
01:20:45vous montrez aussi le niveau, le gap
01:20:47entre le niveau national
01:20:49et ce niveau
01:20:51hyper international
01:20:53il va terminer à 4 minutes 50
01:20:55il y a du boulot
01:20:57pour tous ces athlètes
01:20:5978ème place provisoire
01:21:01pour Stevenson
01:21:03félicitations
01:21:06il n'a pas moins donné
01:21:16cette neige qui continue de tomber
01:21:18ça sera une des données à prendre en compte
01:21:20également pour la course féminine
01:21:22on attend Mélissa Gall
01:21:24côté français
01:21:26avec une liste de départ qui s'est peut-être
01:21:28un petit peu ouverte
01:21:30avec le forfait, on en parlera de Jessie Diggins
01:21:32pour ce 10 km, la tenante du titre qui ne sera pas alignée
01:21:34sur ce 10 km classique
01:21:40c'est un peu la surprise, Jessie
01:21:42qu'on a vu un petit peu en dedans
01:21:44en tout cas en mes formes
01:21:46sur le skiathlon, on s'attendait à ce qu'elle puisse jouer
01:21:48de bout en bout, pesée sur la course
01:21:50elle ne l'a pas pesée une seconde
01:21:52dès la partie en classique, elle a été distancée
01:21:54on sait qu'elle avait des problèmes
01:21:56avant de venir
01:21:58des problèmes au niveau du pied
01:22:00c'était un petit peu incertain pour elle
01:22:02une préparation un petit peu
01:22:04mouvementée et houleuse à cause de ça
01:22:06et j'imagine que c'est pour cela
01:22:08Théo, qu'elle n'est pas là
01:22:10aujourd'hui
01:22:12et peut-être pas là jusqu'à la fin des mondiaux
01:22:14le grand favori des garçons
01:22:16Yvon Iskanen, on le rappelle qu'il n'était pas non plus là
01:22:18au départ sur ce 10 km
01:22:20mondial de Trondheim
01:22:22pris par des problèmes
01:22:24cette semaine
01:22:26il était malade
01:22:28au pire moment de la saison
01:22:30aujourd'hui
01:22:32les Finlandais ont montré
01:22:34qu'ils avaient du bon matériel
01:22:36avec le matériel qu'avaient les Finlandais
01:22:38il faut réunir toutes les conditions
01:22:40pour battre Klebe aujourd'hui
01:22:42Yvon Iskanen dans une belle journée
01:22:44pouvait jouer, j'en suis certain
01:22:46c'est comme ça, il n'est pas là
01:22:48c'est la conse d'un jour
01:22:50c'est ainsi malheureusement
01:22:52malheureusement pour lui
01:22:54et tant mieux pour Klebe
01:22:56qui peut partir
01:22:58et utiliser un grand chlème
01:23:00à la maison
01:23:02ce sera samedi le 50 km
01:23:04puisque ce sera la course féminine
01:23:06qui clôturera dimanche ces mondiaux
01:23:08de Trondheim
01:23:10d'ailleurs ce dernier week-end
01:23:12qui coïncidera avec le retour
01:23:14de la coupe du monde de biathlon
01:23:16du côté de Nové Mesto
01:23:18Quel dossard vous avez dit en dernier Théo ?
01:23:20109
01:23:22après ça ne veut pas dire que le dossard 108 ou 107
01:23:24c'est vrai
01:23:26peut-être que notre ami chinois est allé avaler
01:23:28l'islandais
01:23:30ou le danois qui est parti
01:23:32plus tôt que lui
01:23:34il reste quelques petits dossards derrière
01:23:36c'était quand même bien de dire
01:23:38que c'était le dernier de la liste
01:23:40c'est vrai que c'était le dernier de la liste
01:23:42il a fait un bon temps le chinois
01:23:44qui s'est hissé dans les 80 premiers
01:23:46est-ce qu'il voit sur balai pour prévenir
01:23:48que c'est le dernier ou pas ?
01:23:50on n'est pas sur la faune Ardèche classique
01:23:56par contre bien entendu
01:23:58les informations sont données
01:24:00au niveau de l'organisation
01:24:02tout le monde, les starters et les chronométreurs
01:24:04sont informés
01:24:06de qui est encore en piste
01:24:08et là, quand on a ce synthé
01:24:10ça veut dire que la course est terminée
01:24:12Théo, le classement final
01:24:14du coup ce top 10 final
01:24:16triplé norvégien Clébe devant Valnès et Amundsen
01:24:18Edwin Anger vient prendre la 4ème place
01:24:20top 15 pour nos deux français
01:24:22Rémi Bourdin et Hugo Lapalue
01:24:24Rémi Bourdin, 14ème
01:24:26on l'a entendu un peu frustré
01:24:28mais c'est plein de promesses cette 14ème place
01:24:30légère déception, on l'entendra peut-être au micro de Tom Trichereau
01:24:32avec Hugo Lapalue, 11ème
01:24:34Clément Paris, 28ème
01:24:36le solide et expérimenté
01:24:38Clément Paris qui vient prendre une place
01:24:40une nouvelle fois dans le top 30
01:24:42après son top 30 du skiathlon
01:24:44nos trois français dans le top 30
01:24:46il en manque un tout petit peu pour la médaille
01:24:48mais ça ne va pas tarder c'est sûr
01:24:50restez avec nous puisque Théo et Alban vont me rejoindre
01:24:52en plateau pour continuer à parler
01:24:54de ces championnats du monde de ski nordique
01:24:56et surtout on attend Hugo Lapalue au micro
01:24:58de Tom Trichereau, Hugo 11ème
01:25:00de cette course, ce n'est pas terminé
01:25:02ni pour aujourd'hui puisqu'il y aura la course féminine
01:25:04en classique 10 km également
01:25:06avec une française au départ Mélissa Gall
01:25:08et il y aura également d'autres compétitions
01:25:10à suivre, on parlera du reste des ambitions
01:25:12de l'équipe de France