Retrouvez le replay du skiathlon messieurs 2x10 km des championnats du monde de ski de fond de Trondheim du 01/03/2025.
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00:00:00Le sourire de Paul Manier, sourire en demi-teinte bien sûr, parce qu'il termine 2e de l'Homelop Ethnous Black.
00:00:07Paul Manier qui aura 21 ans le 14 avril prochain.
00:00:10Le vainqueur c'est lui Warren Skold, Sören Warren Skold, le Norvégien bien sûr, lui aussi personnalité atypique.
00:00:17Voilà pour ce podium, Jasper Philipsen qui ne termine que 3e.
00:00:20Je voudrais quand même m'attarder un petit peu sur la performance de Paul Manier
00:00:23qui disputait pour la première fois une classique de ce genre avec ce rôle de leader
00:00:29donc il vient terminer 2e et encore une fois il y a beaucoup de choses à voir avec lui sur la suite de la saison.
00:00:35Paul Manier qui en 4 jours de course terminait cette saison sur 5
00:00:39puisque bien sûr il y a eu cette étape de l'Etoile de Bessèges où il avait dû quitter la route.
00:00:44Il a toujours terminé sur le podium, pire place pour Paul Manier cette année, 3e de la 2e étape de l'Etoile de Bessèges.
00:00:50Le voilà 2e du Newsblad et il a terminé 2e du Feguera championne classique au Portugal juste avant.
00:00:57Il avait bien sûr ouvert sa saison avec une victoire sur l'Etoile de Bessèges pour la 1ère étape.
00:01:01Bref, Paul Manier, retenez ce nom à nouveau, on vous le dit à chaque fois mais il faudra le suivre sur ses prochaines années.
00:01:07Et Warren Scald également, grosse saison pour lui déjà au tout début avec des victoires
00:01:13parce que lui aussi s'était imposé sur les routes de l'Etoile de Bessèges.
00:01:15Bref, voilà pour cet après-midi cyclisme.
00:01:17N'oubliez pas bien sûr la Fond Drôme classique, ce sera 14h demain avec une super start list également
00:01:22et la venue notamment d'Axel Zinglet qui n'était pas là aujourd'hui mais qui sera là demain
00:01:26pour l'équipe Visma, Lease a Bike.
00:01:28On va basculer vers ce que vous suivez maintenant depuis quelques jours et ce sera encore le cas d'une bonne semaine,
00:01:33les championnats du monde de ski nordique avec le Skiathlon.
00:01:37Cette fois c'est un format un peu particulier, une course coupée en deux tout simplement
00:01:41où il y aura un changement de ski et de bâton au milieu de la course
00:01:44mais ça Théo Barbé du Kiel et Alban Gobert vont très bien vous l'expliquer.
00:01:48Bonjour Théo, on bascule déjà sur ce parcours justement.
00:01:51Bonjour Claire, vous découvrez avec nous le profil de cette course.
00:01:55On va partir pour 20 kilomètres Alban, 10 kilomètres en style dit classique, 10 kilomètres en style libre.
00:02:02C'est ça le Skiathlon.
00:02:03C'est ça le Skiathlon, bonjour à toutes et tous.
00:02:06Le Skiathlon c'est l'épreuve la plus complète du ski de fond.
00:02:10On a en effet du classique, le style ancestral, alternatif, classique comme vous voulez
00:02:14et puis le style libre, on le sait, changement de ski pour aller en skating là où on ira encore plus vite
00:02:20avec deux boucles différentes, on découvre la 3 km 300.
00:02:24La bleue c'est la boucle libre et la rouge c'est la boucle classique.
00:02:28Exactement.
00:02:29On ira un petit peu dans la forêt de Trondheim.
00:02:31Oui, de chaque côté avec des profils un peu différents, une boucle bleue qui est finalement assez roulante
00:02:37que l'on aura l'occasion de découvrir à trois reprises aujourd'hui.
00:02:42Bien sûr, on compte sur vous pour nous expliquer un petit peu tout ça
00:02:44comme vous le faites très bien depuis le début de ces championnats du monde de ski nordique en Norvège.
00:02:50Toujours beaucoup de monde, grosse ambiance, c'est ce qu'on nous dit depuis le début également
00:02:54et peut-être aussi des ambitions du côté de l'équipe de France.
00:02:57On va écouter Hugo Lapalue à ce sujet et puis on revient avec vous Alban et Thierry.
00:03:03De toute façon, on s'entraîne toute l'année pour courir pour une médaille ou pour des podiums.
00:03:07Donc quand on prend un départ, ce n'est pas pour jouer une 15e place.
00:03:10Donc voilà, aujourd'hui, je pense que l'ensemble de l'équipe court pour jouer une médaille.
00:03:14Après, il y a beaucoup de paramètres qui vont rentrer en jeu et qui vont faire que oui ou non.
00:03:18Mais en tout cas, on part pour ça et après, la suite nous le dira et on a 20 kilomètres pour faire la différence.
00:03:25Oui, il le voit là justement, Hugo Lapalue.
00:03:27On lui souhaite bien sûr d'aller chercher ce podium avec l'équipe de France.
00:03:31Une interview au micro de Tom Trichereau.
00:03:33Je voulais profiter de cette ambiance également.
00:03:35C'est sympa ces petits feux derrière, ça met en avant.
00:03:38Oui, Claire, on est totalement à guichet fermé à Trondheim.
00:03:41Il y a plus de 45 000 personnes présentes aujourd'hui Alban.
00:03:45C'est la fête du ski nordique, évidemment, dans le berceau de cette discipline.
00:03:48Là, on est sur le plus grand événement que puissent vivre la plupart de ces athlètes.
00:03:54Tant par l'envergure de l'événement que le monde au bord de la piste, c'est vraiment incroyable.
00:03:59Ça va porter tout le monde et ça va rendre cette course encore un peu plus spéciale pour ceux qui vont jouer aux avant-postes.
00:04:06On l'espère, les Français y sont quatre et les quatre peuvent jouer aux avant-postes.
00:04:10Bien sûr, il y a du monde à qui se méfier, mais on est très heureux déjà de voir Hugo Lapalue.
00:04:14Avec son dossard numéro 3, ça fait quelques années qu'on n'a pas vu un Français partir avec un dossard.
00:04:19C'est ce que j'allais dire, première ligne.
00:04:20Première ligne, puisque Hugo Lapalue, simplement pour expliquer aux téléspectateurs,
00:04:25les 15 meilleurs sur cette liste de départ dans le classement général de la Coupe du Monde
00:04:29ont été tirés un petit peu au sort sur cette ligne de départ et ont été placés en fonction de leur classement sur le classement général.
00:04:36Donc les 15 meilleurs sont placés aux avant-postes.
00:04:40Ensuite, on classe par les points physiques les athlètes à partir du 16e, qui sera Jens Burmann avec le dossard 16.
00:04:47Aujourd'hui, le gratin mondial est présent sur ces championnats du monde et on aura un grand nombre d'athlètes, Théo.
00:04:55Oui, ils sont 102 au départ, avec notamment la présence de l'haïtien Stevenson Savard,
00:05:01que l'on a l'habitude de voir sur le circuit Coupe de France dans les différentes compétitions nationales.
00:05:07Il sera au départ Stevenson qui s'est également qualifié pour le 10 km que l'on aura la semaine prochaine durant cette semaine de Trondheim.
00:05:17Les dossards des Français, donc le 3 pour Hugo Lapalue, le 7 pour Mathis Desloges, le 17 pour Jules Lapierre et le 37 pour Clément Paris.
00:05:25On va avoir le temps de redécouvrir ces Français.
00:05:28Clément Paris qui fait partie quand même avec son dossard 37 élevé parce qu'il a eu une saison l'année dernière très compliquée.
00:05:34Il revient sur ce début de saison, mais Clément Paris qui fait partie du garçon expérimenté et son gros dossard ne l'empêchera pas de jouer aux avant-postes.
00:05:41Écoutez. L'ovation pour la figure du ski de fond norvégien Johannes Klebe titré pour la quatrième fois consécutive sur le sprint cet été jeudi.
00:05:56Le champion du monde en titre, Simon Kruger et puis notre Français Hugo Lapalue, ambitieux, moustache au vent et manche courte.
00:06:08Alban signe qu'il fait doux sur Trondheim, conditions de neige qui seront à prendre en compte, notamment pour le style classique.
00:06:16Oui, tout à fait. Surtout pour la phase d'accroche.
00:06:19On va découvrir aujourd'hui sur ces mondiaux la partie classique, en effet, où on a un petit paramètre en plus sur lequel jouer.
00:06:26C'est l'accroche. C'est surtout pour les techniciens.
00:06:29Donc, c'est ce fard qu'on vient mettre sous la zone, sous le ski, sous la chaussure, pardon, et qui va permettre aux garçons de pouvoir monter toutes ces difficultés à engager aujourd'hui.
00:06:40Et on vient de voir Matisse Desloges.
00:06:42Premier départ en championnat du monde pour Matisse.
00:06:4422 ans seulement. C'est, disons-le, sur la distance, c'est le futur de l'équipe de France, Matisse Desloges.
00:06:51Oui, le futur présent même.
00:06:53Le présent futur.
00:06:54À voir comme vous voulez, dans le sens que vous voulez.
00:06:57Il y aura fort à faire aujourd'hui.
00:06:58L'armada norvégienne, ils sont cinq, les Norvégiens, aujourd'hui.
00:07:01Parce qu'il y a un extra quota du champion du monde en titre, Simon Kruger.
00:07:05Voilà, c'est ça.
00:07:05Chaque nation a le droit d'aligner quatre athlètes au maximum et sauf la nation qui a le champion du monde en titre.
00:07:12Et pour le coup, c'est la Norvège.
00:07:15C'est parti donc pour ce ski athlon 10 kilomètres en style classique.
00:07:19Vous voyez donc ce style.
00:07:20Il y aura 10 kilomètres en style libre.
00:07:22On changera de ski tout à l'heure à l'issue de ces trois boucles.
00:07:26Donc avec le départ de Johannes Klebe, Dossard numéro un, Hugo Lapalue, Dossard 3, Matisse Desloges, Dossard 7, Jules Lapierre, Dossard 17 et enfin Clément Paris, Dossard 37.
00:07:39Vous le voyez, ça bouchonne quand même en milieu de peloton.
00:07:42C'est normal vu le nombre de participants.
00:07:44Plus de 100, on le rappelle.
00:07:46C'est une course en masse, comme la masse start sur le biathlon, départ en masse.
00:07:52L'important là pour le début, c'est de pouvoir se replacer assez rapidement une fois que ça va s'ouvrir.
00:07:57Surtout pour Clément, Hugo et Matisse sont aux avant postes.
00:08:01On les voit, ils sont l'un derrière l'autre.
00:08:03C'est vrai qu'il va falloir attendre quelques centaines de mètres, voire quelques kilomètres pour voir ce peloton s'étirer.
00:08:11Surtout être vigilant et se placer tout de suite correctement dans la bonne partie de ce peloton.
00:08:16Alors juste pour rappeler aux téléspectateurs, le style classique a été pendant un petit peu longtemps le parent pauvre, entre guillemets, de l'équipe de France.
00:08:24Là où on avait peut-être nos points de faiblesse.
00:08:28C'est en train de s'inverser désormais.
00:08:30Hugo Lapalue qui est souvent très à l'aise en ce début de saison sur ce style là.
00:08:35Matisse Desloges qui peut faire évidemment le match.
00:08:37On est en train un peu d'inverser la tendance.
00:08:39On n'a plus de complexe dans cette équipe de France.
00:08:41On ne fait plus de différence entre les deux styles.
00:08:45En effet, il y a une vraie évolution du côté de l'équipe de France.
00:08:50Il y a toujours une énorme domination scandinave, norvégienne, mais aussi suédois, finlandais qui dominaient cette partie en classique.
00:08:59La France a été historiquement très forte en skating.
00:09:03Sur la jeune génération, en effet, il y a plus d'athlètes qui peuvent jouer aux avant postes.
00:09:07Hugo Lapalue participe très largement à décomplexer cette équipe de France sur la partie classique.
00:09:14On a pu le voir avec les différents échanges qu'on a eu avec les athlètes français, que ce soit Matisse ou les autres.
00:09:20Aujourd'hui, le skid foncé du classique et du skating et on est capable de jouer aux avant postes sur les deux styles.
00:09:2729 000 personnes dans le stade.
00:09:29Ils sont entre 10 et 15 000 également disséminés partout sur le circuit à Trondheim.
00:09:35C'est un événement d'une ampleur folle en Norvège.
00:09:38Il y a une ambiance de fou.
00:09:39On a perçu Clément Paris se replacer dans cette première bosse.
00:09:42Toujours Hugo Lapalue et Matisse Desloges dans les premières positions.
00:09:46Vous apercevez le dossard 7 de Matisse et ce peloton qui commence à se morceler, évidemment, Alban, sur l'impact de la topographie et du dénivelé.
00:09:55De toute façon, comme la plupart des courses en masse, la première partie de parcours va étirer le peloton.
00:10:01Et on a un écrémage par l'arrière, de toute façon, avec une grosse partie du peloton et je dirais le top 30,
00:10:09voire un peu plus de ce peloton qui va rester aux avant postes.
00:10:14Sauf accident et casse, hélas, il faut être vraiment très vigilant de ne pas casser à ce moment-là,
00:10:19de ne pas tomber, de ne pas chuter parce que c'est très difficile de se replacer après.
00:10:22Sauf donc accident de parcours, on devrait avoir les meilleurs se détacher et un écrémage par l'arrière.
00:10:29Ce qu'on peut se dire, Alban, quand même dans ce format masse, c'est qu'il est quand même assez difficile, finalement, de remonter beaucoup de places.
00:10:35C'est de se faire sa place, tout simplement.
00:10:37C'est un des enjeux aussi de ce format.
00:10:41La course en classique, vous voyez, ça laisse peu de place.
00:10:45Il va surtout falloir être placé, en effet, dès le début.
00:10:50C'est l'avantage qu'ont les Français avec ce petit dossard.
00:10:52Ils sont au contact de qui ? Des Norvégiens, mais aussi avec son dossard numéro 8 à surveiller aujourd'hui, Edwin Anger.
00:10:58Ce jeune Suédois qui est très performant.
00:11:01Donc, le but, c'est de vraiment rester aux armes postes sans trop se montrer, rester à l'abri du peloton.
00:11:05Il y a quand même un effet d'aspiration, un effet de masse.
00:11:08Donc, ne pas trop laisser d'énergie, notamment pour un Hugo qui, on le sait, est très généreux à l'effort.
00:11:13Et en effet, si on est loin derrière, on risque de subir les accélérations avec les effets tampons,
00:11:20notamment lorsqu'il y a des grandes descentes et puis un retour sur une montée où là, on fait l'accordéon.
00:11:26Écoutez l'ambiance.
00:11:34On n'entoure pas beaucoup des formats comme ça, Alban, durant la saison, avec cette ambiance-là.
00:11:40Non, clairement, dans le Biathlon, on a l'habitude de voir des stades remplis.
00:11:44Là, je pense que le ski de fond n'a rien à envier au Biathlon.
00:11:47Regardez, c'est incroyable.
00:11:48On ne voit jamais ça, à part en Norvège et sur des championnats du monde.
00:11:53Ça laisse augurer du remplissage du stade pour le 50 km, qui est l'épreuve reine le week-end prochain.
00:12:01Allez, on a écouté Hugo Lapalue tout à l'heure au micro de Tom Trichereau.
00:12:04Je vous propose d'écouter le dossard numéro 7.
00:12:06Il est juste à côté de Hugo Lapalue.
00:12:08C'est Mathis Desloges qui nous explique un peu, qui nous expose ses ambitions pour ce ski athlent.
00:12:15Ça arrête quoi un peu les pièges sur cette longue distance ?
00:12:19Est-ce que vous avez déjà identifié 2-3 pièges sur le parcours ?
00:12:23Je pense que oui, si je devais en retenir un, ce serait le changement de ski et l'attaque du skate.
00:12:28Donc la première partie de skate, je pense que le premier kilomètre va être très dur.
00:12:32Donc il va falloir être attentif à ce moment-là et être placé.
00:12:36Une dernière question, vous attaquez ces premiers mondiaux, ces premières épreuves.
00:12:40C'est quoi le sentiment ? C'est de l'excitation, un peu de stress ?
00:12:42C'est quoi un peu ce qui se passe à l'intérieur ?
00:12:46C'est un mélange un peu de tout ça.
00:12:49Donc oui, c'est sûr, il y a du stress, mais il y a surtout beaucoup d'excitation et l'envie de bien faire.
00:12:57Mathis qui est lucide et qui parle notamment du changement de ski.
00:13:00On le verra tout à l'heure, le changement de ski qui a une importance majeure,
00:13:04notamment quand on est placé aux avant-postes.
00:13:07Et on espère que Mathis, Hugo et Clément seront passés tout comme le sera Jules.
00:13:13Un peu moins d'avantage sur la partie classique.
00:13:16Mais au changement de ski, derrière, il y a un changement aussi de posture,
00:13:20puisqu'on va partir sur du skating.
00:13:22Et généralement, on a des athlètes qui ont de la difficulté à se mettre sur le style de skating
00:13:27avec tout simplement la physiologie de chaque corps
00:13:31qui nous permet plus ou moins d'assumer ce changement de ski.
00:13:37Une 4e France est toujours dans le peloton de tête.
00:13:39Hugo Lapalue est un petit peu reculé dans cette bosse.
00:13:43Le dossard 25 de Kalle Halvarsson qui s'est replacé en tête de peloton.
00:13:49Qu'est-ce qu'il veut faire le Suédois ou l'Allemand ?
00:13:50Il veut déjà durcir ou se replacer tout simplement ?
00:13:53Kalle Halvarsson, c'est un expérimenté de ce circuit, de ce championnat aujourd'hui, de ces courses.
00:14:01Kalle Halvarsson a déjà rentré dans le top 10 à plusieurs reprises sur les skiatelons en grand championnat.
00:14:06Il a eu un début de saison un peu compliqué.
00:14:09Je pense que Kalle Halvarsson, à l'entrée d'une grande descente comme ça,
00:14:12se protège tout simplement et essaie d'éviter la casse.
00:14:15On voit que c'est assez étroit à cet endroit-là.
00:14:18Notamment, ça ne va pas très vite.
00:14:19Les conditions de neige ne sont pas extrêmement rapides.
00:14:23Ça n'empêche pas de voir que les bulles, une fois de plus, grâce à sa science de la glisse,
00:14:31de se replacer au grand poste.
00:14:33Ça glissait déjà très bien, serein.
00:14:36Rentrer sur le stade pour boucler ce premier tour.
00:14:40On a perçu les Suédois qui étaient en ombre également, autour d'Edwin Hunger, autour d'Halvarsson.
00:14:47Clairement, il va falloir vérifier et surveiller ces garçons.
00:14:52On a un grand absent quand même aujourd'hui, Théo, sur cette liste de départ, sur cette partie classique.
00:14:57Attention, un accrochage, un ski cassé même.
00:15:00Un ski cassé, c'est pas bon.
00:15:01Pour Jens Böhrmann, le Suédois, alors que vous apercevez, d'ailleurs, dans les petits casiers,
00:15:06première image, c'est là qu'on fera le changement tout à l'heure de ski.
00:15:09On est en train de s'affairer parmi les techniciens.
00:15:13L'absent du jour qui a annoncé son forfait sur le ski-athlon et qu'on reverra plus tard,
00:15:17c'est le Finlandais Ivo Niskanen, qui est quand même le grand absent de cette course.
00:15:22Il sera le titre sur le 10 km, cette semaine.
00:15:25Il sera le grand favori, Ivo Niskanen, sur cette distance.
00:15:30Et puis du côté norvégien, il n'avait que 5 quotas, mais on a des garçons qui figurent très bien aussi
00:15:35sur le classement général de la Coupe du Monde, qui n'ont pas été sélectionnés.
00:15:39Ça, c'est le jeu de la sélection, comment dire, la densité des autres nations.
00:15:48Allez, on en a terminé de ce premier tour avec nos quatre Français,
00:15:51toujours dans le peloton de tête.
00:15:54Hugo Lapalue, Mathis Deloche, Jules Lapierre et Clément Paris également,
00:15:56qui s'est replacé un petit peu, qui a grignoté.
00:15:59Il s'était lancé assez loin.
00:16:01Clément, on en reparlera de ce début de saison un petit peu compliqué.
00:16:06Deux dernières saisons même compliquées pour Clément.
00:16:10On va laisser passer, laisser partir ce deuxième tour.
00:16:13Jens Böhrmann qui fait l'effort pour tenter de rentrer.
00:16:15On va revoir ce qui s'est passé.
00:16:16Il a chuté là, il a perdu un ski, arraché la fixation.
00:16:21Et là, c'est au pire moment.
00:16:22C'est vraiment au pire moment.
00:16:24Tomber là, on perd toute la vitesse.
00:16:25Et surtout, il y a énormément de monde qui passe devant.
00:16:30Allez, Martin Jenget, qui a pris les commandes de ce peloton.
00:16:33Il reste encore quelques kilomètres à faire en classique.
00:16:38On marque une courte pause et on se retrouve pour la suite de ce ski-athlon.
00:16:47Trondheim, théâtre de la première course en peloton de ces championnats du monde.
00:16:52Ce ski-athlon, 10 kilomètres classiques, 10 kilomètres libres.
00:16:55Peloton toujours compact avec les Norvégiens, évidemment,
00:16:59et les Allemands qui sont les ultra-favoris de cette course avec le dossard numéro 1
00:17:06de Johannes Klebeu, champion du monde de sprint pour la quatrième fois cette semaine.
00:17:11Ils peuvent tous s'imposer aujourd'hui.
00:17:14Ils peuvent tous s'imposer, en tout cas, ils peuvent tous monter sur la boîte.
00:17:18Tous s'imposer, ce serait une première dans le sport mondial.
00:17:21Je veux dire, individuellement, ils ont la possibilité de s'imposer tous.
00:17:24Bien entendu, Théo, je vous charrie.
00:17:27En effet, Klebeu est un peu à l'abri.
00:17:29Un garçon qui, pour moi aujourd'hui, figure peut-être encore plus ultra-favori,
00:17:35c'est Simon Hestad Kruger que l'on voit, qu'on a vu à l'écran il y a quelques instants.
00:17:40C'est Nenget, le Norvégien, qui mène pour l'instant avec son dossard numéro 5.
00:17:44Kruger porte le dossard numéro 2.
00:17:46C'est plus expérimenté, c'est l'homme des grands championnats, Kruger,
00:17:49champion du monde en titre, mais aussi champion olympique du côté de Pjongchang
00:17:53dans le format du ski-athlon.
00:17:55Il avait fait un coup énorme, il était parti très tôt.
00:17:57Je me coupe à le banc, j'ai l'impression qu'ils sont en train de partir, les Norvégiens, non ?
00:18:00Ils durcissent, ils ne partent pas.
00:18:03Nenget, tout comme Kruger, a tout intérêt à durcir la course assez rapidement.
00:18:09Je dirais qu'entre les Norvégiens, ils ne vont pas se faire de cadeaux.
00:18:13Celui qui est le plus dangereux des Norvégiens sur une arrivée groupée,
00:18:17bien entendu, c'est le dossard numéro 1 de Johannes Klebeu.
00:18:20Par contre, Johannes Klebeu, on l'a déjà vu sur des courses en classique,
00:18:23il peut être en difficulté.
00:18:26On a en gros plan Hugo Lapalue.
00:18:27Il a flairé un petit peu la menace des Norvégiens qui durcissaient un peu le tour.
00:18:34On a Jules Lapierre également, pas très loin.
00:18:36C'est très bien, Jules s'est replacé aux armes en poste.
00:18:38On a Andrew Bosgrave qu'on a vu juste derrière.
00:18:40Attention, il a fait des recos près des grignos, l'Italien,
00:18:43qui porte le dossard 14 que l'on a vu aussi à l'écran.
00:18:46Attention à lui, très expérimenté, filou.
00:18:49Et puis, vice-champion du monde de sprint, tout simplement, vous l'avez compris.
00:18:52Si on arrive au sprint, si on arrive égroupé, ce n'est pas tout de suite,
00:18:55mais ça peut arriver.
00:18:56Avec un Pellegrino dans les skis, on a du souci à se faire.
00:19:00Après, Pellegrino, il n'en court pas beaucoup.
00:19:02Des skiatelons seulement 5 en carrière en Coupe du Monde.
00:19:05Mais le dernier qu'il a terminé, il était sur le podium.
00:19:08Deuxième à Val di Fiume, c'est lui.
00:19:10Cet hiver, Pellegrino, c'est un pur sprinteur à la base,
00:19:13qui a décidé, avec l'âge, avec les années,
00:19:18a décidé de travailler un peu plus les distances.
00:19:21Et ça a l'air de payer.
00:19:22C'est un garçon, quand même, aux qualités hors normes.
00:19:25Stratégiquement aussi, Alban, ce sera ça qui sera important.
00:19:29Essayer de lâcher les garçons qui ont le plus gros finish.
00:19:32Clairement.
00:19:33Comment un peu définir les profils de nos Français ?
00:19:37Quel scénario de course serait le plus profitable pour nos Bleus ?
00:19:41Alors, déjà, nos quatre Français ne sont pas des sprinteurs, à proprement dit.
00:19:46Donc, ce ne sont pas eux qui auront le plus gros finish.
00:19:48Face à Johannes Klebbe, qui est clairement l'homme quasiment imbattable sur un finish.
00:19:53De par sa stratégie, de par ses qualités de glisseur,
00:19:56de par ses qualités de puncher, si on peut parler comme ça.
00:19:59En tout cas, d'attaque et de finish sur un sprinteur.
00:20:01On était sur de la frémille de cyclisme, ça marche.
00:20:03C'est pour faire le lien, en effet.
00:20:07Klebbe est imbattable.
00:20:08Chez les Norvégiens, Arald Amundsen est très bon sprinteur également.
00:20:11On a bien sûr Pellegrino, dont on a parlé.
00:20:15On a également Edvin Hanger avec son dossard n°8, le Suédois,
00:20:18qui sont des garçons qu'il vaut mieux espérer faire sauter.
00:20:22Et pour les Français, être vigilant, ne pas mener la course,
00:20:25puisque les Norvégiens sont ultra favoris.
00:20:27Nos Français ont plutôt une place d'outsider.
00:20:29Mais être là, aux avant-postes, surveiller la moindre attaque.
00:20:32Et peut-être, pourquoi pas, durcir de temps à autre la course sans trop en lâcher.
00:20:36C'est le cas d'Hugo Lapalu, qui est souvent très généreux à l'effort,
00:20:39qui aime bien se montrer aux avant-postes.
00:20:40Il n'est pas son premier, cet intermédiaire-là.
00:20:42Est-ce qu'on pourrait avoir des alliés de circonstance des nations
00:20:46ou des individus qui seraient aussi intéressés par un durcissement
00:20:50de la course assez lointain de la ligne d'arrivée ?
00:20:52Alors aujourd'hui, sur cette partie en classique,
00:20:54ça aurait été un Ivo Niskanen, par exemple.
00:20:56Malheureusement, il n'est pas là, mais ça aurait été un allié de circonstance.
00:21:01Andrew Musgrave, que vous avez vu aux avant-postes,
00:21:03en classique, il est un petit peu moins à son affaire.
00:21:05Il sera très fort sur la partie en skating.
00:21:08Il peut y avoir... On est sur une journée de grand championnat.
00:21:11Il peut y avoir des athlètes qui se dévoilent.
00:21:13Et surtout, il y a du monde qui sait que Clebeu sera imbattable sur un finish.
00:21:17Et si on veut faire mal à Clebeu avant et ne pas l'avoir dans les skis,
00:21:21il y a des Norvégiens, je vous ai parlé de Kruger,
00:21:23qui ont intérêt à durcir la course.
00:21:26Pour l'instant, c'est Nenget, Martin Lundström.
00:21:29Nenget qui emmène tout le monde.
00:21:33Il avait pris la cinquième place du 50 km du côté de Planitza il y a deux ans.
00:21:38C'est seulement son deuxième départ sur un championnat du monde à Martin Nenget.
00:21:43L'effort a été fait de la part de Hugo Lapalue
00:21:45avant le retour dans le stade pour reprendre la deuxième place.
00:21:49On voit sur cette partie descendante qu'il y a un petit trou qui s'est fait.
00:21:55Ce n'est pas mal cette petite situation pour Hugo Lapalue.
00:22:00Hugo, vous l'avez dit tout à l'heure, Théo,
00:22:02est de plus en plus à son aise sur les parties en classique,
00:22:06sur cette première partie de course.
00:22:08Je dirais presque maintenant plus à son avantage sur le classique que sur le skating
00:22:12depuis une ou deux saisons.
00:22:14Il montre qu'il fait partie des athlètes les plus costauds.
00:22:17Le profil de piste lui correspond bien.
00:22:20Il a tout intérêt à skier devant et à faire partie de ceux qui vont durcir la course
00:22:24sans trop en lâcher encore une fois.
00:22:26Et puis il nous l'a dit en micro de Tom Trichereau,
00:22:28il n'est pas là pour faire le nombre.
00:22:29Hugo Lapalue vient sur ce championnat du monde décomplexé.
00:22:33On n'a plus peur des Norvégiens dans cette équipe de France.
00:22:35On veut jouer.
00:22:36Il veut jouer, il a la capacité pour jouer.
00:22:39Il l'a montré tout au long de l'hiver.
00:22:40Il peut jouer aux avant-postes.
00:22:42Jusque-là, ça n'a pas vraiment souri ou transformé sur ses formats mastart.
00:22:46Sur les courses individuelles, il en a fait vraiment son objectif principal.
00:22:49Le 10 kilomètres classique qui viendra ensuite,
00:22:52il sera encore plus ambitieux et attendu.
00:22:55En tout cas, il l'attend lui.
00:22:58Alors là, on en profite.
00:23:00On voit Clément Paris qui passe en 34e position à 22 secondes.
00:23:03Il y a déjà des petits groupes.
00:23:04Des petites classes sur Clément, malheureusement.
00:23:06Mathis Desloges, en revanche, et Julien Laffeyre sont toujours dans le groupe.
00:23:09Hugo Lapalue dans le premier peloton.
00:23:12Clément Paris malheureusement qui a pris un léger éclair dans ce deuxième tour.
00:23:16Ces kilomètres 600, on rappelle les Français qui passent en 3e position
00:23:19avec Hugo Lapalue dans ce groupe de tête qui s'est désormais réunifié.
00:23:24On voit Mathis Desloges, Axel Dossard numéro 7.
00:23:25Mathis Desloges, lui, à l'inverse de Hugo,
00:23:28il va devoir serrer les dents sur cette partie en classique.
00:23:30Le but du jeu, c'est de partir en skating avec les autres athlètes,
00:23:34avec le peloton de tête.
00:23:35Et là, tout peut se jouer.
00:23:36Il nous a montré sur la Coupe du Monde qu'il était très fort sur la partie en skating.
00:23:40Mathis Desloges, ça peut être la sensation du jour.
00:23:43L'objectif, c'est limiter la casse sur ces 10 kilomètres.
00:23:46Clairement, c'est d'être dans le peloton de tête et ne pas laisser partir,
00:23:49ne pas arriver au changement de ski avec un écart trop important.
00:23:53Plus de 30 secondes, par exemple.
00:23:55Peloton qui s'est bien amoindri quand même, Alban, dans ce deuxième tour.
00:23:58Et cette tire, en effet, un parcours en enfilade, beaucoup de virages,
00:24:03des cassures qui peuvent être faites avec des relances importantes.
00:24:06On va le voir tout à l'heure à l'image, juste après cette montée.
00:24:09Et là, on crée des trous.
00:24:11Il faut que Mathis, là, maintenant, arrive à aller recoller et chercher Mika Vermeulen,
00:24:18l'Autrichien avec son Dossard numéro 6 qui est juste devant lui.
00:24:21Il faut rester dans les skis.
00:24:22Pareil pour Jules Lapierre, vous apercevez de dos là, au centre de votre écran.
00:24:27Dossard 17.
00:24:28C'est bien pour Julos, c'est super pour Julos.
00:24:30Julos, clairement, lui aussi, il sera à son avantage et à son affaire sur la partie du skating.
00:24:35Il a eu un début de saison très compliqué, Jules.
00:24:38Il n'avait jamais eu de gros plébiscite jusqu'à présent, mais tous les Français y sont passés.
00:24:43Vous voyez Hugo Lapalue sortir des traces comme à son habitude.
00:24:47Ça ne veut pas dire que le fart n'accroche pas.
00:24:49Ça veut dire simplement qu'il préfère pouvoir skier en dehors des traces.
00:24:53On le voit souvent, pas d'inquiétude.
00:24:55C'est sa manière de skier, presque à courir dans les parties raides.
00:25:00Il peut se le permettre, il a un moteur, une caisse énorme, Hugo,
00:25:04ce qui lui permet de pouvoir augmenter le rythme et la fréquence sans trop en lâcher quand même.
00:25:11Alban, vous parliez de Jules Lapierre.
00:25:13Tom Trichot l'a rencontré juste avant cette course.
00:25:16Écoutez les ambitions de Jules Lapierre sur ce ski, Alban.
00:25:23Il y a une pression de première médaille.
00:25:25On aimerait bien que ce soit aujourd'hui, on verra.
00:25:27Après, je ne me fixe pas forcément, bien sûr, il y a dans ma tête la dernière médaille.
00:25:34Mais pour l'instant, je ne me fixe pas d'objectif, comme ça il n'y aura pas de pression.
00:25:38J'y vais, je vais déjà essayer de me faire plaisir, tenir le classique.
00:25:43Et puis si ça tient le classique, là, je vais me dire que ça peut jouer en skate
00:25:49et que là, c'est mon point fort, donc ça pourra peut-être le faire, on verra.
00:25:55Skiathlon, Alban, discipline qui restera jamais comme celle du premier titre
00:26:01de l'histoire du Skit Front Français avec Vincent Viteause.
00:26:04C'était sur une masse de start en skate.
00:26:08Puisque vous parliez du skating, tout à l'heure, Théo, à très juste titre,
00:26:11vous disiez qu'historiquement, les Français étaient forts en skating.
00:26:14En effet, Vincent Viteause a eu ce seul et unique titre de champion du monde pour l'équipe de France.
00:26:19Et d'ailleurs, c'est le seul podium individuel de l'équipe de France,
00:26:23de l'histoire de l'équipe de France jusqu'à présent.
00:26:25Aujourd'hui, le podium dont parle la médaille, dont parle Jules Lapierre,
00:26:27c'est quelque chose après quoi court l'équipe de France en individuel.
00:26:32Puisqu'on verra qu'en relais, on a l'habitude d'avoir des courses, des médailles, pardon.
00:26:38En effet, ce serait une grande première pour l'équipe de France.
00:26:42Une grande deuxième, du monde.
00:26:54Allez, on regarde les Français.
00:26:59Hugo Lapalue, dans les skis de Martin Jengate,
00:27:02alors que les coachs s'affairent, évidemment, pour préparer le changement de skis qu'il y aura tout à l'heure.
00:27:08Il est en train de préparer les skis de skate.
00:27:11Yann Cassure, qui fait l'effort également.
00:27:14Et derrière, derrière le 223, il n'y a plus grand monde.
00:27:17Derrière Jonas Baumann, le Suisse.
00:27:20Important aussi, c'est le ravitaillement, Alban.
00:27:23Qu'est-ce qu'on peut en dire de ce ravitaillement ?
00:27:26Une course de 45-50 minutes, en gros.
00:27:29C'est ça à quoi on peut s'attendre aujourd'hui sur cette piste qui n'est pas ultra difficile à Trondheim.
00:27:35Le ravitaillement est important, surtout sur cette première partie de course,
00:27:39pour éviter les défaillances en fin de course.
00:27:41Et sur la dernière partie, on voit qu'il y a Yann Cassure et Hugo Lapalue.
00:27:46Le ravitaillement est important maintenant, surtout pour éviter les défaillances, je le disais,
00:27:50sur la deuxième partie de parcours.
00:27:52À partir du moment où on aura changé de style et qu'on sera en skating,
00:27:55le ravitaillement ne sera plus vraiment nécessaire.
00:27:58On va se concentrer sur ce déroulement, peut-être important.
00:28:01Ce premier grand mouvement, avec Mathis Deloge également,
00:28:04qui s'est bien replacé.
00:28:05On a nos deux tricolores dans les premières positions.
00:28:07Johan Esklebe, c'est un petit peu affolé aussi,
00:28:09parce qu'il s'est bien déplacé.
00:28:11On a nos deux tricolores dans les premières positions.
00:28:13Johan Esklebe, c'est un petit peu affolé aussi,
00:28:15parce qu'il s'est bien déplacé.
00:28:22Mathis Deloge, super !
00:28:24Dans les premières positions, avec Johan Esklebe,
00:28:26avec le dossard 4 d'Aralda Munsen également.
00:28:30Pellegrino, vigilant.
00:28:31Ou Yamporoma, on en a parlé.
00:28:33Outsider, le Suédois.
00:28:36C'est un peu plus dur pour Jules, qui va passer maintenant en 17ème position,
00:28:3918ème même.
00:28:41L'angle aussi, c'est compliqué.
00:28:43Une dizaine de secondes.
00:28:46Il y a déjà quelques athlètes, les deux Suédois,
00:28:48Alvarsson, qui finalement s'est montré en début de course,
00:28:51et qui déjà passe avec 12 secondes.
00:28:56On est avec les perdants pour l'instant,
00:28:58de ce 10 km classique, pour l'instant évidemment.
00:29:06C'est bien, Hugo.
00:29:07La stratégie, vous l'avez vu, à l'image d'un Kruger dans le passé.
00:29:11Peut-être que Kruger n'est pas en capacité de le faire aujourd'hui,
00:29:13sur cette partie en classique.
00:29:14Kruger sera la soirée partie en skilting, n'en doutez pas.
00:29:17Et dis donc, c'est Mathis Deloge qui est en 3ème position.
00:29:20J'allais dire que c'est un inguet qui durcit la course.
00:29:23Il le sait, il le sait.
00:29:24S'il veut espérer un titre, s'il veut espérer battre Klebe,
00:29:28il faut rendre la course difficile dès le début.
00:29:30Et c'est lui qui a pris ses responsabilités.
00:29:34L'inguet...
00:29:37porté par le public.
00:29:40L'image peut-être...
00:29:43qui peut poser question.
00:29:44On a Hugo Lapalu dans un premier mouvement de course.
00:29:47C'est pas rare de voir un Français derrière.
00:29:50On peut pas dire qu'il se marche dessus,
00:29:52on peut pas dire qu'il court contre eux.
00:29:55C'est pas contre nature ce que vient de faire Mathis Deloge,
00:29:57c'est-à-dire d'être le premier du groupe de poursuivant derrière Hugo.
00:30:00Surtout, c'était sur une relance, il n'y avait pas trop d'enjeux,
00:30:02il n'y avait plus d'efforts à fournir.
00:30:03On est sur la fin de la partie en classique.
00:30:05Juste voir Mathis Deloge aujourd'hui,
00:30:07ça montre qu'il est en très grande forme.
00:30:09À la fin d'un 10 km en classique sur un ski-athlon,
00:30:12ici, je vous disais tout à l'heure,
00:30:14ça peut être la sensation du jour.
00:30:15Pourquoi pas ?
00:30:16Et nos deux Français sont extrêmement bien placés.
00:30:18Ça y est, c'est le changement de ski.
00:30:20Avec Hugo Lapalu qui va prendre son cassier 3.
00:30:22Mathis Deloge qui était au 7, il s'est bien replacé
00:30:25parce que du coup, il avait un petit peu moins de chemin à faire.
00:30:27C'est un peu comme les cibles du biathlon,
00:30:29quand vous êtes à un dossard proche.
00:30:31Et je crois qu'Hugo est parti le premier.
00:30:33Et il durcit tout de suite la course.
00:30:35Il a raison, il faut partir tout de suite s'il veut le faire.
00:30:38En tout cas, il joue sa carte, Hugo Lapalu.
00:30:40Mathis Deloge sorti en 3ème position.
00:30:42Et dans le groupe, on l'espère, Jules Lapierre,
00:30:44il faut regarder qu'il ne sorte pas trop loin.
00:30:46Il y a une carte à jouer sur la partie en skating.
00:30:49C'est dommage, Jules a fait les 3 quarts du parcours.
00:30:52Avec le groupe de tête, il ressort maintenant.
00:30:54On va voir le pointage à cet intermédiaire-là.
00:30:5724 secondes, Jules Lapierre.
00:30:59Il va falloir faire l'effort pour rentrer.
00:31:00Pourquoi pas sur un Edwin Anger d'abord
00:31:02qui était pointé à 10 secondes.
00:31:04Et pourquoi pas se servir de la locomotive suédoise
00:31:07pour rentrer sur le groupe de tête ou figure.
00:31:10On le rappelle, Hugo Lapalu et Mathis Deloge.
00:31:13Grand espoir de médaille.
00:31:14On va pouvoir y penser un petit peu.
00:31:16Alban quand même.
00:31:17Il y a tout qui est réuni.
00:31:18En tout cas, le public au rendez-vous de Trondheim.
00:31:21Et puis l'adversité et nos Français.
00:31:23Forcément, on suit ça dans un instant.
00:31:26On marque une courte pause.
00:31:27Et la suite de ce ski est plan.
00:31:33Trondheim.
00:31:34Théâtre de la première course en peloton
00:31:37de ces championnats du monde.
00:31:38Ce ski-athlon, 10 kilomètres classiques,
00:31:4010 kilomètres libres.
00:31:41Peloton toujours compact avec les Norvégiens,
00:31:44évidemment, Alban,
00:31:45qui sont les ultra-favoris de cette course
00:31:49avec Dossard, numéro 1,
00:31:52Dossard, numéro 2,
00:31:53Dossard, numéro 3,
00:31:54Dossard, numéro 4,
00:31:55Dossard, numéro 5,
00:31:56Dossard, numéro 6,
00:31:57Dossard, numéro 7,
00:31:58Dossard, numéro 8,
00:31:59Dossard, numéro 9,
00:32:00Dossard, numéro 10,
00:32:01Dossard, numéro 11,
00:32:02Dossard, numéro 12,
00:32:03Dossard, numéro 13,
00:32:04Dossard, numéro 14,
00:32:05Dossard, numéro 15,
00:32:06Dossard, numéro 16,
00:32:07Dossard, numéro 17,
00:32:08Dossard, numéro 18,
00:32:09Dossard, numéro 19,
00:32:10Dossard, numéro 20,
00:32:11Dossard, numéro 21,
00:32:12Dossard, numéro 22,
00:32:13Dossard, numéro 23,
00:32:14Dossard, numéro 24,
00:32:15Dossard, numéro 25,
00:32:16Dossard, numéro 26,
00:32:17Dossard, numéro 27,
00:32:18Dossard, numéro 28,
00:32:19Dossard, numéro 29,
00:32:20Dossard, numéro 30,
00:32:21Dossard, numéro 30,
00:32:22Dossard, numéro 31,
00:32:23Dossard, numéro 32,
00:32:24Dossard, numéro 33,
00:32:25Dossard, numéro 34,
00:32:26Dossard, numéro 35,
00:32:27Dossard, numéro 36,
00:32:28Dossard, numéro 37,
00:32:29Dossard, numéro 38,
00:32:30Dossard, numéro 39,
00:32:31Dossard, numéro 40,
00:32:32Dossard, numéro 41,
00:32:33Dossard, numéro 41,
00:32:34Dossard, numéro 41,
00:32:35Dossard, numéro 41,
00:32:36Dossard, numéro 41,
00:32:37Dossard, numéro 41,
00:32:38Dossard, numéro 41,
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00:33:24Dossard, numéro 41,
00:33:25Dossard, numéro 41,
00:33:26Dossard, numéro 41,
00:33:27Dossard, numéro 41,
00:33:28Dossard, numéro 41,
00:33:29Dossard, numéro 41,
00:33:30Dossard, numéro 41,
00:33:31Dossard, numéro 41,
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00:34:34Dossard, numéro 41,
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00:34:36Dossard, numéro 41,
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00:34:38Dossard, numéro 41,
00:34:39Dossard, numéro 41,
00:34:40Dossard, numéro 41,
00:34:41Dossard, numéro 41,
00:34:42Dossard, numéro 41,
00:34:43Dossard, numéro 41,
00:34:44Dossard, numéro 41,
00:34:45Dossard, numéro 41,
00:34:46L'homme quasiment imbattable sur un finish,
00:34:49de par sa stratégie, de par ses qualités de glisseur,
00:34:52de par ses qualités de puncher, si on peut parler comme ça,
00:34:55en tout cas d'attaque et de finish.
00:34:57On était sur un après-midi de cyclisme, ça marche.
00:34:59C'est pour faire le lien, en effet.
00:35:02Klebe est imbattable.
00:35:04Chez les Norvégiens, Aralda Munsen est très bon sprinter également.
00:35:07On a bien sûr Pellegrino, dont on a parlé.
00:35:10On a également Edvin Anger avec son Dossard numéro 8,
00:35:13le Suédois, qui sont des garçons qu'il vaut mieux espérer faire sauter.
00:35:17Et pour les Français, être vigilant, pas mener la course,
00:35:20puisque les Norvégiens sont ultra favoris.
00:35:22Nos Français ont plutôt une place d'outsider.
00:35:24Mettre là, aux avant-postes, surveiller la moindre attaque
00:35:27et peut-être, pourquoi pas, durcir de temps en temps la course,
00:35:30sans trop en lâcher.
00:35:31C'est le cas d'Hugo Lapalut,
00:35:33qui est souvent très généreux à l'effort,
00:35:34qui aime bien se montrer aux avant-postes.
00:35:35Il n'est pas son premier, cet intermédiaire-là.
00:35:37Est-ce qu'on pourrait avoir des alliés de circonstance,
00:35:40des nations ou des individus
00:35:42qui seraient aussi intéressés par un durcissement
00:35:45de la course assez lointain de la ligne d'arrivée ?
00:35:48Alors, aujourd'hui, sur cette partie en classique,
00:35:50ça aurait été un Ivo Niskanen, par exemple, malheureusement absent.
00:35:52Il n'est pas là, mince.
00:35:53Il n'est pas là, mais ça aurait été un allié de circonstance.
00:35:57Andrew Musgrave, que vous avez vu aux avant-postes en classique,
00:35:59il a un petit peu moins à son affaire.
00:36:00Il sera très fort sur la partie en skating.
00:36:03Il peut y avoir...
00:36:04On est sur une journée de grand championnat.
00:36:06Il peut y avoir des athlètes qui se dévoilent.
00:36:08Et surtout, il y a du monde qui sait
00:36:10que Clebe sera imbattable sur un finish.
00:36:12Et si on veut faire mal à Clebe avant
00:36:15et ne pas l'avoir dans les skis,
00:36:16il y a des Norvégiens, je vous ai parlé de Kruger,
00:36:18qui ont intérêt à durcir la course.
00:36:21Pour l'instant, c'est Nenget, Martin Lundström.
00:36:24Nenget qui emmène tout le monde.
00:36:28Il avait pris la cinquième place du 50 km du côté de Planitsa
00:36:32il y a deux ans.
00:36:33C'est seulement son deuxième départ
00:36:35sur un championnat du monde à Martin Nenget.
00:36:38L'effort a été fait de la part de Hugo Lapalue
00:36:40avant le retour dans le stade
00:36:42pour reprendre la deuxième place.
00:36:44On voit sur cette partie descendante
00:36:46qu'il y a un petit trou qui s'est fait.
00:36:50Ce n'est pas mal, cette petite situation
00:36:52pour Hugo Lapalue.
00:36:55Hugo, vous l'avez dit tout à l'heure, Théo,
00:36:57est de plus en plus à son aise
00:36:59sur les parties en classique
00:37:01sur cette première partie de course.
00:37:03Je dirais presque maintenant
00:37:05plus à son avantage sur le classique
00:37:07que sur le skating depuis une ou deux saisons.
00:37:09Il montre qu'il fait partie
00:37:11des athlètes les plus costauds.
00:37:13Le profil de piste lui correspond bien.
00:37:15Il a tout intérêt à skier devant
00:37:17et à faire partie de ceux qui vont durcer dans la course
00:37:19sans trop en lâcher encore une fois.
00:37:21Il nous l'a dit au micro de Tom Trichereau
00:37:23qu'il n'est pas là pour faire le nombre.
00:37:25Hugo Lapalue vient sur ce championnat du monde
00:37:27décomplexé.
00:37:28On n'a plus peur des Norvégiens dans cette équipe de France.
00:37:30On veut jouer.
00:37:32Il veut jouer, il a la capacité pour jouer.
00:37:34Il l'a montré tout au long de l'hiver.
00:37:37Jusque-là, ça n'a pas vraiment souri ou transformé
00:37:39sur ses formats mast-art.
00:37:41Sur les courses individuelles,
00:37:43on a fait son objectif principal.
00:37:45Le 10 km classique qui viendra ensuite,
00:37:47il sera encore plus ambitieux
00:37:49et attendu.
00:37:51En tout cas, il l'attend lui.
00:37:53On en profite.
00:37:55On voit Clément Parys qui passe en 34ème position
00:37:57à 22 secondes.
00:37:59Il y a déjà des petits groupes.
00:38:01Mathis Deloge, en revanche, et Julien Villiers
00:38:03sont toujours dans le groupe.
00:38:05Hugo Lapalu dans le premier peloton.
00:38:07Clément Parys, malheureusement,
00:38:09qui a pris un léger éclat dans ce deuxième tour.
00:38:11Ces kilomètres 600, on rappelle,
00:38:13les Français qui passent en 3ème position
00:38:15avec Hugo Lapalu dans ce groupe de tête
00:38:17qui s'est désormais réunifié.
00:38:19On voit Mathis Deloge avec son dossard n°7.
00:38:21Mathis Deloge, lui, à l'inverse de Hugo,
00:38:23il va devoir serrer les dents
00:38:25sur cette partie en classique.
00:38:27Le but du jeu, c'est de partir en skating
00:38:29avec les autres athlètes, avec le peloton de tête.
00:38:31Et là, tout peut se jouer.
00:38:33On a dit à tout le monde qu'il était très fort
00:38:35sur la partie en skating.
00:38:37Mathis Deloge, ça peut être la sensation du jour.
00:38:39L'objectif, c'est limiter la casse sur ces 10 kilomètres.
00:38:41Clairement, c'est d'être dans le peloton de tête
00:38:43et ne pas laisser partir,
00:38:45ne pas arriver au changement de ski
00:38:47avec un écart trop important,
00:38:49plus de 30 secondes, par exemple.
00:38:51Peloton qui s'est bien amoindri,
00:38:53quand même, Alban, dans ce deuxième tour.
00:38:55Il s'est tiré, en effet, un parcours en enfilade,
00:38:57beaucoup de virages, des cassures
00:38:59qui peuvent être faites avec des relances importantes.
00:39:01On va le voir tout à l'heure,
00:39:03à l'image, juste après cette montée.
00:39:05Et là, on crée des trous.
00:39:07Il faut que Mathis, là, maintenant,
00:39:09arrive à aller recoller,
00:39:11à chercher Mika Vermeulen,
00:39:13l'Autrichien, avec son dossard numéro 6
00:39:15qui est juste devant lui.
00:39:17Il faut rester dans les skis.
00:39:19Pareil pour Jules Lapierre.
00:39:21Vous apercevez le dos, là,
00:39:23le dossard 17.
00:39:25C'est bien pour Julos.
00:39:27C'est super pour Julos.
00:39:29Sur la partie du skating,
00:39:31il a eu un début de saison très compliqué.
00:39:33Jules n'avait jamais eu de gros plépins
00:39:35jusqu'à présent, mais tous les Français
00:39:37y sont passés.
00:39:39Vous voyez Hugo Lapalue sortir des traces
00:39:41comme à son habitude.
00:39:43Ça ne veut pas dire que le fart n'accroche pas.
00:39:45Ça veut dire simplement qu'il préfère
00:39:47pouvoir skier en dehors des traces.
00:39:49On le voit souvent. Pas d'inquiétude.
00:39:51C'est sa manière de skier, presque à courir
00:39:53dans les parties raides.
00:39:55Il peut se le permettre.
00:39:57Il a un moteur, une caisse énorme,
00:39:59ce qui lui permet de pouvoir
00:40:01augmenter le rythme
00:40:03et la fréquence
00:40:05sans trop en lâcher.
00:40:07Alban, vous parliez de Jules Lapierre.
00:40:09Tom Trichot l'a rencontré juste avant cette course.
00:40:11Écoutez
00:40:13les ambitions de Jules Lapierre
00:40:15sur ce skateboard.
00:40:19Il y a une pression de première médaille.
00:40:21On aimerait bien que ce soit aujourd'hui.
00:40:23On verra.
00:40:25Je n'ai pas forcément
00:40:27bien sûr dans ma tête
00:40:29la médaille.
00:40:31Pour l'instant, je ne me fixe pas d'objectif.
00:40:33Pas de pression.
00:40:35J'ai déjà essayé de me faire plaisir
00:40:37et tenir un classique.
00:40:39Si ça tient un classique,
00:40:41je vais me dire
00:40:43que ça peut jouer un skate
00:40:45et que c'est mon point fort.
00:40:47Ça pourra peut-être le faire.
00:40:49On verra.
00:40:51Skiathlon Alban,
00:40:53ce n'est pas jamais comme celle
00:40:55du premier titre,
00:40:57de l'histoire du skate front français
00:40:59avec Vincent Vitoz.
00:41:01C'était sur une masse.
00:41:03Puisque vous parliez du skating,
00:41:05tout à l'heure, Théo a très juste titre.
00:41:07Vous disiez que, historiquement,
00:41:09les Français étaient forts en skating.
00:41:11En effet, Vincent Vitoz a eu ce seul
00:41:13et unique titre de champion du monde
00:41:15pour l'équipe de France.
00:41:17C'est le seul podium individuel
00:41:19de l'histoire de l'équipe de France
00:41:21Le podium dont parle la médaille
00:41:23et dont parle Jules Lapierre,
00:41:25c'est quelque chose après quoi
00:41:27court l'équipe de France en individuel.
00:41:29On verra qu'en relais,
00:41:31on a l'habitude d'avoir des médailles.
00:41:33Ce serait une grande première
00:41:35pour l'équipe de France.
00:41:37Une grande deuxième.
00:41:51Allez, on regarde les Français.
00:42:21Ravitaillement, Alban.
00:42:23Qu'est-ce qu'on peut en dire
00:42:25de ce ravitaillement ?
00:42:27Une course de 45-50 minutes,
00:42:29c'est ce qu'on peut s'attendre
00:42:31sur cette piste qui n'est pas
00:42:33ultra difficile à Trondheim.
00:42:35Le ravitaillement est important
00:42:37sur cette première partie de course
00:42:39pour éviter les défaillances
00:42:41en fin de course.
00:42:43On voit qu'il y a une cassure.
00:42:45Hugo est dans la bonne.
00:42:47Le ravitaillement est important
00:42:49pour éviter les défaillances
00:42:51sur la deuxième partie de parcours.
00:42:53À partir du moment où on aura changé de style
00:42:55et qu'on sera en skating,
00:42:57le ravitaillement ne sera plus nécessaire.
00:42:59On va se concentrer sur ce déroulement
00:43:01peut-être important.
00:43:03Ce premier grand mouvement
00:43:05avec Matisse Desloges
00:43:07qui s'est bien replacé.
00:43:09On a nos deux tricolores
00:43:11dans les premières positions.
00:43:13Yoann Esclébe s'est affolé
00:43:15parce qu'il a compris
00:43:17qu'il n'allait pas s'arrêter.
00:43:19Matisse Desloges, super !
00:43:21Dans les premières positions
00:43:23avec Yoann Esclébe,
00:43:25le Dossard 4,
00:43:27Darald Amundsen,
00:43:29Pellegrino Vigilant,
00:43:31William Poroma,
00:43:33le Suédois Outsider.
00:43:35C'est un peu plus dur pour Jules
00:43:37qui va passer maintenant
00:43:39en 17ème position,
00:43:4118ème même.
00:43:43Il y a quelques athlètes
00:43:45qui s'est montré en début de course
00:43:47et qui passe déjà
00:43:49avec 12 secondes.
00:43:51On est avec les perdants pour l'instant
00:43:53de ce 10 km classique.
00:44:01C'est bien Hugo.
00:44:03La stratégie, vous l'avez vu,
00:44:05c'est à l'image d'un Kruger dans le passé.
00:44:07Kruger n'est pas en capacité de le faire aujourd'hui
00:44:09sur cette partie en classique.
00:44:11Kruger sera la soirée partie en skating,
00:44:13c'est Matisse Desloges qui est en 3ème position.
00:44:15J'allais dire que c'est un inguet
00:44:17qui durcit la course.
00:44:19Il le sait.
00:44:21S'il veut espérer un titre,
00:44:23s'il veut espérer battre Clébeu,
00:44:25il faut rendre la course difficile dès le début.
00:44:27Et c'est lui qui a pris ses responsabilités.
00:44:29Un inguet
00:44:33porté par le public.
00:44:35Une image peut-être
00:44:39qui peut poser question.
00:44:41C'est un premier mouvement de course.
00:44:43Ce n'est pas rare de voir un Français derrière.
00:44:45On ne peut pas dire qu'il se marche dessus.
00:44:47On ne peut pas dire qu'il court contre eux.
00:44:49Ce n'est pas contre nature
00:44:51ce que vient de faire Matisse Desloges.
00:44:53C'est-à-dire d'être le premier du groupe de poursuivant.
00:44:55Surtout, c'était sur une relance.
00:44:57Il n'y avait pas trop d'enjeux.
00:44:59Il n'y avait plus d'efforts à fournir.
00:45:01On est sur la fin de la partie en classique.
00:45:03Juste voir Matisse Desloges aujourd'hui,
00:45:05ça montre qu'il est en très grande forme
00:45:07à la fin d'un 10 km en classique
00:45:09Je vous disais tout à l'heure
00:45:11que ça peut être la sensation du jour.
00:45:13Pourquoi pas ?
00:45:15Nos deux Français sont extrêmement bien placés.
00:45:17C'est le changement de ski
00:45:19avec Hugo Lapalue qui va prendre son cassier 3.
00:45:21Matisse Desloges qui était au 7,
00:45:23il s'est bien replacé parce qu'il avait
00:45:25un petit peu moins de chemin à faire.
00:45:27C'est un peu comme les cibles du billet de long
00:45:29quand vous êtes un dossard proche.
00:45:31Je crois qu'Hugo est parti le premier
00:45:33et il pursuit tout de suite la course.
00:45:35Il a raison, il faut partir tout de suite
00:45:37et dans le groupe, on l'espère,
00:45:39il faut regarder qu'il ne sorte pas trop loin.
00:45:41Il y a une carte à jouer sur la partie en skating.
00:45:43C'est dommage,
00:45:45Jules a fait les 3 quarts du parcours
00:45:47avec le groupe de tête, il ressort maintenant.
00:45:49On va voir le pointage
00:45:51à cet intermédiaire là.
00:45:5324 secondes, Jules Lapierre.
00:45:55Il va falloir faire l'effort pour rentrer.
00:45:57Pourquoi pas sur un Edwin Anger d'abord
00:45:59qui était pointé à 10 secondes.
00:46:01Et pourquoi pas se servir de la locomotive suédoise
00:46:03pour rentrer sur le groupe de tête.
00:46:05On le rappelle, Hugo Lapalue
00:46:07et Matisse Desloges, grand espoir de médaille.
00:46:09On va pouvoir y penser un petit peu.
00:46:11Alban quand même, il y a tout qui est réuni.
00:46:13En tout cas, le public
00:46:15au rendez-vous de Trondheim
00:46:17et puis l'adversité et nos Français.
00:46:19Forcément, on suit ça dans un instant.
00:46:21On marque une courte pause
00:46:23et la suite de ce ski à plomb.
00:46:35...
00:46:37...
00:46:39...
00:46:41...
00:46:43...
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00:53:57Ils sont 18 dans ce groupe de têtes
00:53:59Et 2 français à le bang au beurre pour jouer les médailles
00:54:02Hugo Lapalue, Mathis, déloge plus que jamais dans la course au podium
00:54:06Podium en individuel
00:54:08On n'a pas eu beaucoup dans l'histoire du ski de fond français
00:54:11On n'en a pas eu beaucoup
00:54:13Et surtout, les plus rapides sont le Pit Stop
00:54:16Changement de ski, on vient de voir le synthé à l'écran
00:54:19Mathis déloge
00:54:21Et Hugo Lapalue, comptez le plus rapide au changement de ski
00:54:24En effet, on n'en a pas eu beaucoup mon cher Théo
00:54:26Et je m'excuse d'ailleurs parce que j'étais parti sur les titres de champion du monde
00:54:29Et c'est eu de Vincent Vitoz
00:54:31Mais je n'ai pas oublié, bien entendu, Maurice Magnifica
00:54:33Et le titre de Aplamitza, en tout cas la médaille de bronze
00:54:37Aplamitza de Julien Chabaz
00:54:40Il y a eu Jean-Paul Piera également sur le 50 km
00:54:42Mais ça, ça remonte hein
00:54:44Vous êtes bien remonté loin dans la course
00:54:451978 à Lattie
00:54:48Ensuite, on a eu beaucoup de relais évidemment
00:54:50Médaillés en ski de fond
00:54:53C'est à faire
00:54:54Les français, Hugo Lapalue qui est ressorti en tête de ce changement de ski
00:54:57Après le disque classique
00:54:58Mathis déloge dans le coup
00:55:00Après le disque classique, c'était aussi incroyable
00:55:03Sur les autres français
00:55:05Jules Lapierre sorti en 20ème position à 23 secondes
00:55:08Et Clément Paris, un peu plus loin malheureusement
00:55:10Quasiment à 1 minute 50 secondes
00:55:12En 30ème position
00:55:14Pour raconter à nos téléspectateurs albans
00:55:16Avec ce changement de ski là, on change tout ?
00:55:18On change les bâtons ? On change les spatules aussi ?
00:55:20On change tout ?
00:55:21On change les skis, on change les skis, on change les bâtons
00:55:23Les bâtons de skating sont plus grands que les bâtons de classique et d'alternative
00:55:26Qui nous permettent d'amener plus de puissance sur l'eau du corps
00:55:29Puisqu'on va aussi plus vite
00:55:30Et les skis, là où les skis de classique sont un peu plus
00:55:34Pour vulgariser la chose
00:55:36Sont un peu plus longs et plus plats
00:55:38Et ils ont une zone d'accroche
00:55:39Où on vient appliquer un fart
00:55:41Qui permet d'accrocher dans les montées
00:55:42Pour pouvoir monter les skis parallèles
00:55:44Les skis de skating, eux, comme sur les skis en biathlon
00:55:48C'est exactement les mêmes skis
00:55:49N'ont pas du tout de zone d'accroche
00:55:51Et uniquement sont préparés pour glisser le plus rapidement possible
00:55:54Mais ce sont des skis un peu plus durs
00:55:56Avec plus de cambres
00:55:57Qui permettent d'avoir un peu de rebond
00:55:59Sous le pied, au patin
00:56:01On inaugure une nouvelle boucle
00:56:03Et ouais, on part sur la boucle
00:56:05A effectuer trois fois également
00:56:07La boucle de 3,3 km du skating
00:56:09Que l'on découvre avec vous
00:56:12Comme on a pu le voir sur une partie
00:56:14Sur les épreuves du Combiné Nordique
00:56:16Hier, notamment sur le relais, en effet
00:56:18On restera ensemble, d'ailleurs, à Leban
00:56:20Pour suivre le Combiné Nordique masculin
00:56:23Avec le concours individuel Petit Tremplin
00:56:26Avec trois Français en lice, tout à l'heure
00:56:29Laurent Multhaler, Gaël Blondo
00:56:36Et Edgar Vallée
00:56:39Alors qu'Yohannes Clebeu
00:56:41A pris les choses en main
00:56:43Avec Simeone Kruger, également le champion du monde en titre
00:56:45Là, ça skie fort, Albra
00:56:47Ouais, là, de toute façon
00:56:49Sur ces 10 km
00:56:51En skating sur un championnat du monde
00:56:53Que dire, ça va skier fort de bout en bout
00:56:55Hugo Baptiste, toujours là
00:56:57Troisième et cinquième à cette intermédiaire
00:56:59Là, pour les Français, il n'y a pas le choix
00:57:01Il faut rester au contact
00:57:03Serrer les dents
00:57:04Il y a encore beaucoup de monde dans ce groupe
00:57:07Avec les battus du jour
00:57:09Jules Lapierre, à l'image
00:57:11Alors, Jules est dans ce petit groupe
00:57:13Il faut qu'il s'accroche, rester avec ce groupe-là
00:57:15Avec lui, c'est Michel Novak
00:57:21Michel Novak, il était en finale du sprint
00:57:23Jeudi, non ?
00:57:25Michel Novak était en finale du sprint, tout à fait
00:57:27Avec Lucas Canava et Richard Jouve
00:57:32Et Jules Chapas, pardon
00:57:35Richard Jouve que l'on retrouvera sur le team sprint
00:57:37Mais qui sera en finale du team sprint, tout à fait
00:57:39Vous avez raison, regardez les images
00:57:41À l'image à l'écran
00:57:43Thomas Jensen
00:57:45Qui a réalisé ses meilleurs coups sur la saison
00:57:47Sur ce format du skiathlon
00:57:49Attention à lui
00:57:51Deux podiums cette saison sur ce format-là
00:57:54Ils ont raison, les Français
00:57:56On a dans ce groupe de tête, on va avoir un intermédiaire
00:57:58Dans quelques instants
00:58:00Hugo Baptiste
00:58:02Baptiste Dossard 7, Hugo Lapalue Dossard 3
00:58:04William Poroma, le Suédois
00:58:06Attention, le Suédois William Poroma
00:58:08D'ailleurs, dans une interview, il y a quelques jours
00:58:10Yvon Liskamen
00:58:12Livrec, pour lui, un des grands hommes
00:58:14De ces championnats du monde
00:58:16Ce serait William Poroma
00:58:18Qui avait un début de saison très compliqué
00:58:20Qui retournait se préparer à la maison
00:58:22Il porte le Dossard 11
00:58:24Il skie sur la droite, c'est un saudois
00:58:26C'est Simon Kruger
00:58:28Le champion du monde en titre
00:58:30C'est le boss
00:58:32Non pas dans sa roue, mais dans ses skis
00:58:34Hugo Lapalue, Baptiste Desloges en 3ème position
00:58:36Derrière le Dossard 5
00:58:38C'est Martin Jengel qui a accéléré tout à l'heure
00:58:40Johannes Klebeu est toujours là
00:58:42Derrière, ça fait l'élastique
00:58:44Il faut regarder, je n'ai pas vu Pellegrino
00:58:46Je l'entends voir au fond
00:58:48Je surveille aussi les purs sprinters
00:58:50Attention, Edwin Anger
00:58:52Un peu détaché pour les garçons qui vont être dangereux
00:58:54Sur un finish
00:58:56C'est ces garçons-là qu'il faut éliminer maintenant
00:58:58Je disais tout à l'heure qu'ils étaient 18
00:59:00On en a perdu un tout petit peu en route
00:59:04Encore une quinzaine de garçons
00:59:06Qui forment ce groupe de tête
00:59:14Retour sur le stade, dans la clameur
00:59:16Dans la chaleur
00:59:18Faire attention à ce virage
00:59:20Regardez ces images
00:59:22Elles sont incroyables à Trondheim
00:59:24Plus de 20 000 personnes
00:59:26Regroupées dans ce stade
00:59:28Pour acclamer les héros de la nation
00:59:30Mais peut-être que ces héros seront français
00:59:32Aujourd'hui
00:59:34Quelques jours de résultats
00:59:36Déjà, chapeau
00:59:38Chapeau les gars pour la course que vous êtes en train de réaliser
00:59:40On espère que ça va aller au bout
00:59:42On prend cet intermédiaire-là
00:59:44Et puis on le garde pour le podium
00:59:46On s'arrête là
00:59:48Stop the count
00:59:50A 13,3 km dans ce peloton
00:59:52Toujours, on a des grands favoris
00:59:54Les Norvégiens sont tous là
00:59:56On a William Porama
00:59:58Exactement
01:00:00On a également en 10ème place
01:00:02Gaston Macker
01:00:04Le Britannique Andrew Musgrave
01:00:06L'Italien Federico Pellegrino
01:00:08Toujours dans ce groupe
01:00:10Ce bon diable de Pellegrino
01:00:12Mika Vermeulen
01:00:14La pierre qui passe cet intermédiaire
01:00:16A 36 secondes
01:00:18A noter également Edwin Unger
01:00:20Qui a fait un joli rapproché
01:00:22Il a recollé Edwin Unger
01:00:24Vous savez quoi Théo ?
01:00:26Dans le jargon et dans le milieu
01:00:28On dit quand vous allez sauter une fois
01:00:30Vous sautez deux fois
01:00:32C'est-à-dire qu'une fois que vous êtes sorti de l'OTAN
01:00:34Et du groupe
01:00:36C'est une première fois généralement
01:00:38Que vous n'allez pas au bout
01:00:40Il faut se méfier
01:00:42Et ce n'est pas toujours vrai
01:00:44Il faut s'en méfier
01:00:46Mais ce sera peut-être vrai pour Edwin Unger
01:00:48Jules qui est en chasse-patate
01:00:50Il est toujours avec Michal Novak
01:00:52Et l'Irlandais
01:00:54Thomas Maloney
01:00:58Il s'esquie un petit peu moins
01:01:00Edwin Unger a pu se replaner
01:01:02Pour Romain il est toujours là sur la droite
01:01:04On a Musgrave
01:01:06C'est Batisque un tout petit peu reculé
01:01:08À l'issue de cette descente
01:01:10Un faux plat montant
01:01:12Hugo a choisi son cheval en tout cas
01:01:14Simeone Kruger
01:01:16Il sait que Kruger s'impose
01:01:18Et il faut être là au moment où Kruger va démarrer
01:01:20Il ne lâche pas Simeone Kruger
01:01:22Et il a raison
01:01:24Comment analyser la course de Clébeu
01:01:26Pour l'instant Alban
01:01:28Qui a été si fort sur le sprint
01:01:30C'est pas forcément la discipline
01:01:32Où il est le plus impérial
01:01:34Ce skiathlon
01:01:36Il est toujours là
01:01:38Clébeu on le sait
01:01:40Là où certains athlètes
01:01:42Ne seront pas capables de porter des accélérations franches
01:01:44Il est capable de le faire
01:01:46Il est capable de se replacer
01:01:48En montée, en descente
01:01:50Il a l'égalité physique pour se replacer quand il veut
01:01:52Il peut se permettre de redescendre
01:01:54Comme on le voit
01:01:56Il doit passer en 6ème ou 7ème position
01:01:58Il peut se permettre de reculer comme ça dans le peloton
01:02:00Parce que dans une enfilade comme celle-ci
01:02:02Il peut reprendre de place
01:02:04Et à la fin du virage prochain
01:02:06Il peut être devant
01:02:08La grosse relance
01:02:10Batisque Deloche toujours bien placé
01:02:12Un petit peu reculé
01:02:14Malheureusement dans ce groupe
01:02:16Hugo Lapalue en 2ème position
01:02:18Edwin Langer tout seul à 16 secondes
01:02:20On le voit sur le synthé
01:02:22Il skie tout seul
01:02:24Et derrière on a un groupe de chasse
01:02:26Dans lequel devrait se trouver Julien Lapierre
01:02:28Comment se fait-il que tout à l'heure
01:02:30Il soit passé à 5 secondes
01:02:32Il a pris un éclat peut-être à la relance
01:02:34Parce que c'était les écarts en temps réel
01:02:36Il faut faire attention
01:02:38Il faut peut-être pondérer ça en effet
01:02:40Il reste un tour
01:02:42Un tour et demi
01:02:44Un tour quasiment
01:02:46Hugo Lapalue
01:02:48De Sartre 3
01:02:50On fait le point du côté de William Poroma
01:02:52On s'est retourné
01:02:54On jauge un peu tout le monde
01:02:56Mels Greve qui s'est replacé
01:02:58Le britannique
01:03:02Ils sont là en tout cas
01:03:04Les vainqueurs du jour sont dans ce groupe
01:03:06En effet Matisse Deloche est un peu reculé
01:03:08Il va falloir tenir
01:03:10Pas trop rester en queue de peloton
01:03:12Pas trop subir les accélérations
01:03:14Patiner rapidement
01:03:16Se relancer, ça semble être un peu dur
01:03:18Physiquement pour Matisse maintenant
01:03:20Il a beaucoup donné sur cette partie en classique
01:03:22Il voulait absolument rester avec le groupe
01:03:24Il l'a fait, il a fait un énorme classique
01:03:26J'espère qu'il ne va pas trop le payer
01:03:28Quoi qu'il arrive c'est de l'expérience
01:03:32Plus de 30 minutes de course dans ce 20 kilomètres
01:03:34On a disputé plus de 10 kilomètres
01:03:36En style classique
01:03:384,7 kilomètres
01:03:40Précisément
01:03:44Intermédiaire de 15,3 kilomètres
01:03:46Avec l'effort
01:03:48D'Andrew Musgrave
01:03:50Le britannique qui a pris les commandes
01:03:52De ce ski à plomb
01:03:54Experimenté Andrew Musgrave
01:03:56Il y en a un qui n'a pas montré le bout de son nez
01:03:58Si vous avez l'occasion de regarder votre course
01:04:00Dans l'hiver, il a fait exactement
01:04:02Cette même stratégie, il est patient
01:04:04Il est très bon, c'est Federico Pellegrino
01:04:06Il est la hangar
01:04:08Confirmation que c'est dur
01:04:10Pour le jeune suédois
01:04:12Edwin Hangar qui ne se mêlera pas
01:04:14A la bagarre de ce top 13
01:04:16Malheureusement
01:04:18Et on aimerait bien revoir Julie Lapierre
01:04:20Dans quelques secondes
01:04:22Et dans le groupe juste derrière
01:04:24Allez Julo, il faut aller se chercher
01:04:26Il y a Noto Baba
01:04:28Et Baumann, allez se chercher
01:04:30Pour un top 15
01:04:32Il était toujours avec Michel Novak
01:04:34Avec Maloney Vesgaard
01:04:36L'Irlandais
01:04:38Kalle Halvorsen
01:04:40Dans les premières positions du peloton
01:04:42A nettement reculé le Suédois
01:04:44Qui est plus à son avantage
01:04:46Sur cette partie
01:04:48C'est un bon compagnon
01:04:50C'est un bon compagnon de route
01:04:52Hugo qui se redresse
01:04:54Il n'y a pas de problème de glisse
01:04:56Pour les Français
01:04:58C'est le micro moment
01:05:00On peut un peu souffler
01:05:02Notamment pour Matisse
01:05:04Il faut voir aussi
01:05:06Que les skis de Matisse
01:05:08Vont un peu moins bien
01:05:10Même si ce n'est pas flagrant
01:05:12Il s'est retourné à la fin de ce plat descendant
01:05:14Matisse Dello
01:05:16Tout à fait
01:05:18Tous ces petits moments
01:05:20De flottement
01:05:22Ou en tout cas de glisse
01:05:24Sont hyper importants
01:05:26Parce que dans les montées
01:05:28Ça ne se regarde pas
01:05:30Il la connait bien cette bosse
01:05:32Il sait qu'il n'a pas intérêt
01:05:34A ce que la course se durcisse trop tout de suite
01:05:36Il sait que de toute façon
01:05:38Personne ne peut le battre sur un finish
01:05:40Il a tout intérêt à rester aux avant-postes
01:05:42Et c'est ce qu'il fait
01:05:44Il temporise Clébeu
01:05:46Musgrave ne l'entend pas comme ça
01:05:48Est-ce qu'il est capable d'avoir une accélération franche
01:05:50Pour faire du mal ?
01:05:52Il faudrait partir d'un coup d'un seul
01:05:54Pour l'instant on fait le jeu de Clébeu
01:05:56De Pellegrino
01:05:58Il revient se placer aux avant-postes
01:06:00On va revenir dans le stade
01:06:02Pellegrino de Sar 14
01:06:04Combinaison bleu marine
01:06:06C'est l'italien qui est dans
01:06:08Les skis d'Andrew Musgrave de Sar 13
01:06:10Le britannique Hugo Lapalue
01:06:12A pris le bon wagon également
01:06:14Allez Matisse
01:06:16On s'accroche
01:06:18Tout à fait
01:06:20C'est dur
01:06:22Allez on va écouter un petit peu l'ambiance
01:06:24Dans ce stade
01:06:26Et au prochain tour Théo
01:06:28Au prochain tour ici
01:06:30Ils partiront tout droit sur cette fameuse ligne droite
01:06:32Ce dernier virage qui va être crucial
01:06:34Déterminant même
01:06:36Le hannes clébeu
01:06:38En quête d'un 11ème titre mondial
01:06:40A Trondheim
01:06:42Pour l'instant
01:06:44La partition est parfaite
01:06:46Pour le Norvégien
01:06:48Qui n'a laissé partir personne
01:06:50Il reste un tour
01:06:52Messieurs
01:06:54Un tour
01:06:56Le Roi de Reims
01:06:58Il va se faire un petit coup
01:07:00Et il va se faire un petit coup
01:07:02C'est le moment
01:07:04Un tour pour décider qui sera champion du monde de ce ski athlône.
01:07:09A noter d'ailleurs qu'à Le Mans, cette distance de ski athlône était un petit peu raccourcie
01:07:16pour coller aux distances féminines pour la première fois, les championnats du monde.
01:07:21Au niveau des distances, on a les mêmes du côté des garçons et du côté des filles.
01:07:26Oui, tout à fait.
01:07:27C'est un ski athlône qui est plus court que ce qu'il avait l'habitude de faire.
01:07:30C'est quoi ? 2 fois 15 ?
01:07:312 fois 15 kilomètres.
01:07:32Maintenant, on a lissé les distances, au moins c'est plus lisible pour tout le monde.
01:07:37Les filles font un peu plus, elles faisaient 2 fois 7,5, elles font 2 fois 10 maintenant.
01:07:41Les garçons font un peu moins, ils faisaient 2 fois 15, ils font 2 fois 10 maintenant.
01:07:44Donc on a égalé et aplani tout ça.
01:07:47Maintenant, c'est un format un peu plus court, un peu plus dynamique, un peu plus dense.
01:07:52Et la semaine prochaine, les filles feront un 50 kilomètres pour la première fois ?
01:07:56Exactement.
01:07:57Et à l'inverse, les filles, on ne leur a pas fait de cadeau sur cette très longue distance.
01:08:02Elles passent de 30 kilomètres à 50.
01:08:03Allez Musgrave qui dure aussi la course.
01:08:05Qui a tout intérêt à durer ça maintenant s'il se sent bien, Andrew Musgrave.
01:08:09C'est maintenant, c'est parti en montée, qu'il peut faire du mal.
01:08:11Surtout éviter une arrivée au sprint pour lui.
01:08:14Outsider clairement de cette course.
01:08:17Et Iones Clébeau colle, colle au britannique.
01:08:20Et malheureusement, Clébeau n'est même pas distancé dans ses parties les plus difficiles.
01:08:25Il est même acteur.
01:08:26Nos deux Français ont un petit peu reculé sur l'accélération d'Andrew Musgrave.
01:08:29C'est dur.
01:08:30Il fait mal à tout le monde.
01:08:31Il fait mal à tout le monde.
01:08:32C'est pour Romain qui est en train de faire la cassure.
01:08:33Et derrière, il va faire l'effort.
01:08:35Et notamment pour le champion du monde antique qui doit faire l'effort pour revenir.
01:08:38Kruger.
01:08:39C'est Njenget, le deuxième Norvégien qui est derrière Iones Clébeau.
01:08:43Et c'est Kruger qui fait l'effort pour essayer de recoller pour la cassure qui a été faite.
01:08:47Pour Romain, lui n'arrivait pas à suivre le rythme dans cette bosse.
01:08:50Rythme imposé par Musgrave.
01:08:53C'est chacun pour soi.
01:08:54Quand on dit qu'il n'y a pas de course d'équipe, les Norvégiens skient sur les Norvégiens.
01:08:59Pour revenir, c'est l'univers impitoyable du ski de fou en Norvège.
01:09:03Ça y est, c'est recollé.
01:09:04C'est Amundsen.
01:09:05Ce n'est pas Kruger.
01:09:06C'est Amundsen qui a fait l'effort et qui va faire rentrer tout le monde.
01:09:10Ça va arranger le petit Français quand même.
01:09:12Mathis, Hugo toujours là.
01:09:14Qui ferme la marche de ce groupe.
01:09:16Hugo qui n'a pas lâché les avant-postes sur la partie en skating jusqu'à présent.
01:09:21Et là, qui est un peu plus en difficulté, qui ski avec Mathis.
01:09:24Les deux sont en ski en ski.
01:09:26Oui, ça va vite.
01:09:27Ça va très très vite.
01:09:32Je me demandais si on avait Frédéric Mohr.
01:09:34On n'a pas en parlé.
01:09:35Frédéric Mohr, l'Allemand qui porte le Deux Sars n°9.
01:09:39Oui, tout à fait.
01:09:40Qui est bien dans ce groupe.
01:09:42Excellent skater également.
01:09:44Grand espoir du ski de fou en Allemand.
01:09:46C'est normal de le voir là.
01:09:47Oui, tout à fait.
01:09:48On n'en avait pas parlé.
01:09:49Qui a un petit peu de mal à confirmer en Coupe du Monde.
01:09:51Mais qui la répond présent dans ces championnats du monde.
01:09:53Et Musgrave qui continue.
01:09:55Avec son travail de sape.
01:09:56Et Yann Esfébeu en personne.
01:09:58Qui prend les rênes de ce peloton.
01:10:00Simeone Kruger s'est replacé.
01:10:03On a fait mal cette accélération.
01:10:05On a pu quand même apercevoir, Théo, les forces en présence pour ce finish.
01:10:11Et on a vu malheureusement que nos Français jusqu'à là étaient un peu limite.
01:10:15Oui, mais ils sont là.
01:10:16Ils sont là.
01:10:17Ils jouent encore le podium.
01:10:18Rien n'est fait dans ce 20 kilomètres.
01:10:19On peut se refaire la cerise dans cette partie-là.
01:10:21On peut se refaire la cerise.
01:10:23Allez Mathis, s'arracher, garder les skis.
01:10:26Derrière c'est Gus Schumacher qui ferme la marche de ce peloton.
01:10:30L'Américain qui a du mal sur cette relance à s'accrocher au ski de Mathis Desloges.
01:10:35Mathis qui est revenu dans le ventre mou un petit peu de ce peloton.
01:10:39Vous l'avez vu, vous l'avez dit sur cette partie glisse.
01:10:41Vous l'avez vu, Hugo qui est sur la gauche maintenant a réussi à se replacer.
01:10:45Mathis Desloges s'est fait détacher.
01:10:47Je ne suis pas sûr qu'il y ait des grands skis aujourd'hui pour Mathis.
01:10:50Et pour les Américains non plus.
01:10:52Puisqu'on l'a vu sur le sprint déjà avec Ben Ogden.
01:10:55Les skis des Américains n'ont pas l'air...
01:10:57Je ne suis pas sûr que les techniciens américains ont trouvé le produit magique
01:11:02pour ce championnat du monde jusque-là.
01:11:04En tout cas, c'est bien.
01:11:05Mathis s'est replacé.
01:11:06Hugo est là aussi.
01:11:07Tout est relancé.
01:11:08Hugo Lapalue qui fait l'effort.
01:11:12Ça skie moins.
01:11:13Ça skie moins.
01:11:14Les Norvégiens ont pris la course à leurs mains.
01:11:16Et ils ne skient même plus du tout.
01:11:19C'est arrêté.
01:11:20C'est arrêté.
01:11:21On est reparti sur une course de vélo, Théo.
01:11:23C'est à vous.
01:11:24Justement, ça ne va être que de la tactique.
01:11:26Albon, éclairez-nous.
01:11:27Yann Esclébeau, il veut un sprint.
01:11:28Pellegrino, il veut un sprint.
01:11:29Tout à fait.
01:11:30Et Pellegrino, c'est dommage.
01:11:31Parce que là, on voit qu'il a la bouche grande ouverte.
01:11:33Je ne suis pas sûr qu'il soit vraiment très à l'aise.
01:11:36Est-ce que ça nivelle les qualités de sprint aussi, le scénario de course ?
01:11:40Un Pellegrino après 20 km, il sera forcément moins efficient
01:11:43qu'un Pellegrino après 20, 3 km ?
01:11:46Un Pellegrino, il faut s'en méfier de bout en bout, mon cher Théo.
01:11:49Un Pellegrino, il peut être totalement en carafe, la bouche grande ouverte là maintenant.
01:11:53Et puis, sur une partie, ses qualités lui permettent de récupérer aussi très vite.
01:11:57Sur une partie de crise comme celle-ci, il a récupéré ce qu'il lui faut.
01:12:00Il a récupéré le petit plus qui fera la différence par rapport à quelqu'un
01:12:04qui n'a pas les qualités de sprinter.
01:12:05Et puis, il est capable aussi, Pellegrino, d'aller se mettre totalement à la planche.
01:12:10Minable, exactement, pour aller chercher une médaille.
01:12:12Il l'a montré sur le sprint, on ne l'attendait pas forcément.
01:12:14Même si on sait qu'il joue les finales, il n'était pas aussi fort depuis le début de saison.
01:12:18Il va être là, et c'est maintenant.
01:12:20Allez, Musgrave, toujours là.
01:12:23Le suspense est total pour l'issue de ce 20 kilomètres à Skiathlon.
01:12:26C'est un groupe d'une dizaine de coureurs, d'athlètes, qui se jouent la victoire.
01:12:31L'accélération de Jensen.
01:12:33Jensen, il joue sa carte maintenant.
01:12:35Pellegrino, pardon, Clébeu qui contrôle.
01:12:38Et Pellegrino qui se remplace.
01:12:39Il est là, Pellegrino.
01:12:40Et voilà, et voilà.
01:12:42Aïe, aïe, aïe.
01:12:43Oussang Matisse et Hugo dans un deuxième rideau.
01:12:47Pour l'instant, elle a fait mal, cette accélération des Norvégiens.
01:12:49Surtout de Jensen, qui en a mis pas mal dans cette première partie montée.
01:12:52Et Clébeu qui contrôle, qui a l'air si facile.
01:12:54C'est incroyable.
01:12:55Clébeu qui a l'air sur une autre planète.
01:12:57Pellegrino qui regarde.
01:12:59Pellegrino sur un dernier virage.
01:13:01Attention à lui, il va plonger à l'intérieur.
01:13:02Quatre Norvégiens.
01:13:03Quatre Norvégiens aux arrepostes.
01:13:05Pellegrino en cinquième position.
01:13:06Ça va être dur pour nos Français.
01:13:08Clébeu en deuxième position.
01:13:11Nos Français sont en deuxième partie de groupe.
01:13:13Ce sont les Norvégiens qui vont arriver en tête dans le stade.
01:13:15Pellegrino, ça va se régler au sprint, tout ça.
01:13:17C'est le remake de jeudi.
01:13:19Clébeu avait gagné devant Pellegrino.
01:13:21Est-ce que les autres Norvégiens vont pouvoir priver
01:13:23Yoannes Clébeu d'un deuxième titre mondial ici à Trondheim ?
01:13:27Il est parti en tête.
01:13:29Yoannes Clébeu vers son destin.
01:13:31Pour aller s'imposer une deuxième fois le doublé sans doute.
01:13:34Pour Yoannes Clébeu, il est seul au monde.
01:13:37Yoannes Clébeu.
01:13:39Derrière, les Norvégiens vont faire deux et trois.
01:13:41Mais c'est bien Yoannes Clébeu en patron.
01:13:43Onzième titre mondial pour Yoannes Clébeu derrière.
01:13:46On est en train de s'écrouler pour le podium.
01:13:48Nos Français seront dans le top 10.
01:13:50Matisse Desloges sixième.
01:13:52Incroyable, énorme, énorme Matisse.
01:13:54Sixième pour ses premiers championnats du monde.
01:13:57Ça laisse augurer de belles choses.
01:13:59Chapeau les gars, chapeau.
01:14:01Quel final, ils sont tous à terre.
01:14:03Et regardez, champion du monde en titre.
01:14:05Dernier de ce groupe.
01:14:06Douzième, Simon Ejstad-Kruger.
01:14:11Et les vivas de la foule pour recharger les batteries de tous ces hommes-là à terre.
01:14:16Quel final nous a offert ce ski-athlon.
01:14:19Yoannes Clébeu qui s'impose en patron.
01:14:21Mais derrière, la place de deux et trois.
01:14:23Pellegrino va être le puni de ce sprint.
01:14:28Le puni, c'est un des trois Norvégiens qui a jeté le pied
01:14:31et qui sur la photo finish va sortir du podium.
01:14:34A priori, c'est Yoann Thomas Jensen.
01:14:36Mais il a encore de belles années devant lui.
01:14:38Qui est le moins expérimenté de tous.
01:14:41Hugo Lapalion.
01:14:43Hugo qui a le sourire.
01:14:45En tout cas, il a joué, il a joué.
01:14:48Chapeau Hugo, chapeau Hugo.
01:14:49Il a pris la course à sa main quand il le fallait.
01:14:54L'arrivée de Jules Lapierre en 19ème position.
01:14:56Top 20 pour Jules.
01:14:58Bravo Julos.
01:15:00Lui aussi qui a une préparation si compliquée.
01:15:04C'est déjà une très belle performance pour Jules Lapierre.
01:15:07Il a arraché une 19ème place ici sur ces mondiaux.
01:15:10Mais deux Français ont joué jusqu'au bout.
01:15:13Mathis Desloges, superbe sixième.
01:15:15Et l'arrivée à l'instant même.
01:15:17Pour son premier départ.
01:15:18On le rappelle Alban, en championnat du monde.
01:15:20Clément Paris, 26ème.
01:15:22Nos quatre Français dans le top 30 de ce ski-athlon.
01:15:26Oui, c'est...
01:15:28Bravo les gars.
01:15:32Vous montrez que vous faites jouer égal avec les Norvégiens.
01:15:35Ils en manquent un petit peu sur le finish.
01:15:38Eux aussi, ils sont quatre, ils sont cinq même dans ce finish.
01:15:41Pour pouvoir contrôler la course.
01:15:43Ils sont à la maison.
01:15:44Il y a un petit plus qui fait que ça ne bascule pas forcément du côté.
01:15:48On reste forcément un petit peu du bon côté pour les Français.
01:15:51On reste un peu frustrés.
01:15:53Et Clément qui est un nouveau dossard de champion du monde.
01:15:57Alors derrière, deux et trois.
01:15:59Alban, il faut se mouiller.
01:16:00On n'a pas vu la photo finish encore.
01:16:02Ça se joue entre qui ?
01:16:04Nien Nien, Tamuzen et Jensen.
01:16:06C'est ça ?
01:16:07Oui, c'est ça.
01:16:09On attend la confirmation.
01:16:11Sur la ligne d'arrivée, on n'a pas la photo arrêtée.
01:16:15Mais ce qu'on a pu voir, c'est qu'à priori...
01:16:18On va peut-être la revoir.
01:16:20Alors, qu'est-ce qui compte sur la ligne ?
01:16:22Quelle est la partie du ski ?
01:16:24C'est la fixation, l'avant de la chaussure.
01:16:27Pour moi, c'est Jensen.
01:16:29Ça c'est Franck.
01:16:31Il y a quoi là ?
01:16:33Il y a quelques millimètres.
01:16:35Quelques centimètres.
01:16:36Et il y a une petite chaussure, une vingtaine de centimètres.
01:16:39On se croirait sur un sprint d'Amstel Gold Race.
01:16:42Hein Claire ?
01:16:43Pas mal, pas mal la phase D.
01:16:45Vraiment, Théo, je vous trouve bon dans cette salle-là depuis trois jours.
01:16:49En tout cas, ce qu'on va faire, c'est qu'on va écouter surtout les Français.
01:16:52On l'a dit, sixième et onzième pour Mathis Delage et Hugo Lapalut.
01:16:55On va les écouter au micro de Tom Trichereau.
01:16:57Et puis, on fera un bilan tricolore avant, bien sûr, le ski atlant féminin demain.
01:17:08Dans le groupe toujours bien placé et ce finish sur cette ligne droite,
01:17:11c'était une super course pour vous, j'imagine.
01:17:13Oui, c'est sûr que c'était une course de fou.
01:17:16Je n'ai jamais couru dans une aussi grande ferveur et un public comme ça.
01:17:20Au bord de la piste, on ne s'entendait même pas respirer.
01:17:23Donc, sincèrement, ça fait pousser les ailes.
01:17:26Quand je vois que j'arrive à finir avec Pellegrino et rien du podium,
01:17:30sincèrement, la forme est là.
01:17:32C'est une ambiance de fou.
01:17:34J'ai pris énormément de plaisir et j'ai déjà hâte de prendre le prochain départ.
01:17:39Hugo, vous aussi, vous étiez très souvent en tête de ce groupe.
01:17:43Comment ça s'est passé ? Il manquait un petit peu à la fin pour finir un peu plus haut, c'est ça ?
01:17:48Oui, je pense que la course s'est plutôt bien passée.
01:17:53Il en manque en skate un peu sur la fin, sur le finish.
01:17:57Je ne suis pas un très bon finisher, il va falloir que je travaille un peu là-dessus.
01:18:00Mais sinon, sur l'ensemble de la course, je pense qu'on a montré de belles choses,
01:18:03on a développé une belle forme.
01:18:05On a montré qu'on pouvait être bien là au classique, tenir en skate
01:18:09et être à la bagarre pour une médaille.
01:18:12On est à 2-3 secondes de la médaille, peut-être moins pour Matisse même.
01:18:16Mais je pense que c'est vraiment de bon augure.
01:18:19On est sur la bonne voie, on est sur la voie pour aller chercher des podiums.
01:18:23On est au contact avec les meilleurs et c'est pour ça qu'on s'entraîne.
01:18:26On ne rentre pas avec une médaille aujourd'hui, mais on n'en est pas loin
01:18:29et il reste encore pas mal de courses.
01:18:31Merci beaucoup, messieurs.
01:18:33Merci aussi à Tim Fouchereau, bien sûr, qui va récupérer à chaque fois
01:18:36toutes les réactions du clan tricolore, notamment.
01:18:39Alban, qu'est-ce qu'on pense de ces débriefs de Matisse et Hugo ?
01:18:43C'est vrai qu'on voit l'image, l'arrivée de Matisse qui fait encore une fois
01:18:47une dernière ligne droite incroyable. Il en manque un petit peu.
01:18:50Lucide. Moi, j'aime bien la joie et la fraîcheur, bien entendu, de Matisse
01:18:55qui est totalement décomplexé. Dans les propos d'Hugo, je ressens
01:19:00un petit côté de revanchard. Un petit côté revanchard.
01:19:04Je pense qu'il faut l'attendre sur l'individuel classique.
01:19:07Ils sont très lucides. Ils le montrent et ils le disent.
01:19:10On est sur une pente ascendante. Ils sont quand même assez jeunes.
01:19:14Je pense qu'ils montrent que l'équipe de France, aujourd'hui,
01:19:16à part les quatre Norvégiens, il y a deux Français.
01:19:18C'est la deuxième équipe forte, je dirais, si on parle d'équipe.
01:19:22Ça annonce du beau, non seulement pour les courses individuelles à venir,
01:19:25mais aussi pour le relais. On va pouvoir compter sur eux.
01:19:28Je les trouve surtout dans un superbe état d'esprit.
01:19:30On rappelle juste la date de l'individuel classique, Alban ?
01:19:33Oui, tout à fait. C'est clair.
01:19:36Théo ?
01:19:38C'est mercredi, je crois.
01:19:40Je crois que c'est mercredi, c'est ça.
01:19:41En clair, il faut être là toute la semaine.
01:19:43Surtout pour Mathis, c'est le premier départ en championnat du monde.
01:19:47Pour ce jeune homme, il termine sixième au contact des meilleurs.
01:19:51Il y a une année olympique l'année prochaine.
01:19:53C'est un porteur de très grandes promesses.
01:19:56Allez, on continue à balayer un petit peu les résultats de cette équipe de France.
01:19:59Jules Lapierre a dû terminer 19e, top 20.
01:20:02Donc, on l'écoute toujours au micro de Tom Prichaud.
01:20:07Jules, on vous avait vu, vous étiez dans ce compte de tête jusqu'au bout.
01:20:11C'est un peu coincé. Qu'est-ce qui a manqué aujourd'hui ?
01:20:14C'est un petit peu sur la fin de la partie classique où je me suis mis un peu dans le rouge.
01:20:20Du coup, j'ai lâché le groupe de tête.
01:20:22Pas grand-chose, 20, 15, 20 secondes.
01:20:25Et du coup, j'arrive au changement déjà un petit peu dans le rouge.
01:20:28Et avec ce petit retard.
01:20:30Et en fait, sur la partie skate, ça a tendance à faire quand même des petits groupes.
01:20:35Après, une fois que les petits groupes sont formés, c'est très très dur de recoller entre les groupes.
01:20:40Du coup, je n'ai pas réussi à attraper ce groupe de tête.
01:20:43J'étais un petit peu dans le rouge.
01:20:45Et du coup, j'ai subi cette partie skating qui est normalement ma partie un peu favorite.
01:20:51Mais bon, je ne savais pas trop où j'allais être là sur ce kételon.
01:20:55Et je suis plutôt satisfait parce que j'arrive quand même avec un classique qui est correct.
01:20:59Et les sensations qui sont quand même globalement qui reviennent, plutôt bonnes.
01:21:03Pas encore au top du top, mais ça va vraiment dans la bonne direction.
01:21:07Donc, je suis confiant pour la suite.
01:21:10Avec le résultat pour Clébeu qui s'est encore imposé aujourd'hui.
01:21:14L'individu à classique, ce sera mardi.
01:21:16Et la compétition par équipe, mercredi.
01:21:18La chance de médaille des deux côtés, bien sûr.
01:21:20Alors Jules, il nous a un peu expliqué ce qu'on n'a pas forcément toujours très bien vu.
01:21:26Oui, tout à fait.
01:21:27Jules, finalement, il nous explique qu'il a joué sa carte sur le classique.
01:21:31Il ne savait pas du tout dans quel état de forme.
01:21:33Et en tout cas, comment se situer par rapport aux autres athlètes sur cette course aujourd'hui.
01:21:37Jules, il a une préparation très compliquée.
01:21:39C'est une des grandes premières fois où il a une préparation compliquée dans sa carrière.
01:21:44Il ne savait pas trop se situer.
01:21:46Il nous rassure surtout, Jules.
01:21:48Il nous rassure sur sa forme, sur ce format de course.
01:21:51C'était une reprise, un retour.
01:21:53Je pense qu'on pourra compter sur lui pour la suite et notamment pour le relais.
01:21:56Allez, il en reste un, bien sûr, à écouter.
01:21:58C'est Clément Paris, toujours au micro de Tom.
01:22:0026e pour le français.
01:22:03Clément, la course vient de se finir.
01:22:05Peut-être pas le résultat que vous espériez, mais c'est quoi le sentiment ?
01:22:09J'imagine qu'il y a quand même de la satisfaction quand on voit tout le public qu'il y avait au bord de la piste.
01:22:13J'imagine que c'était assez incroyable à vivre.
01:22:15Oui, c'est sûr, déçu du résultat.
01:22:17C'est compliqué aujourd'hui, même si la forme revient aussi de mieux en mieux.
01:22:22Donc ça, c'est plutôt un bon point.
01:22:24Après, sur le bord de la piste, c'était incroyable.
01:22:26Du bruit et du monde comme ça.
01:22:29Je n'ai jamais eu d'une ambiance comme ça sur les championnats.
01:22:33Ça, c'est vraiment chouette.
01:22:35Vous avez eu une saison un peu compliquée.
01:22:37Vous arriviez sans trop de repères.
01:22:39Est-ce que c'était un peu compliqué sur le début ?
01:22:42Comment s'est passée votre gestion de votre course ?
01:22:45La gestion de la course, il fallait essayer que je me replace sans mettre trop de cartouches là-dedans.
01:22:53C'était assez compliqué.
01:22:54C'est vraiment dur de se replacer sur cette piste parce qu'elle est étroite.
01:22:58J'ai vraiment eu du mal à le faire en classique.
01:23:00Je pense que j'en ai mis un peu trop au début du classique.
01:23:02Je l'ai payé sur la fin.
01:23:04Les groupes se font.
01:23:05Je suis mal placé.
01:23:06C'était vraiment difficile.
01:23:08Il y a un peu de frustration de la saison passée qui a été blanche.
01:23:12Avec le début de saison, ça m'a fait des gros points.
01:23:16Je suis pas loin sur la ligne de départ.
01:23:18Je pense que ça se paye un peu aujourd'hui.
01:23:19Théo, il a commencé à l'expliquer.
01:23:21C'est vraiment une saison atypique pour Clément Paris.
01:23:23C'est sixième mondiaux à Clément Alban.
01:23:26Il revient de loin Clément.
01:23:28Clément, saison blanche, il l'a dit.
01:23:30Il a tout expliqué saison blanche l'année dernière.
01:23:32Ce qui veut dire qu'il prend des gros points.
01:23:34Il part très loin.
01:23:35Il est obligé de faire un énorme effort pour se replacer.
01:23:37On en a parlé sur cette partie en classique.
01:23:39Il laisse trop d'énergie malheureusement.
01:23:41Il n'est pas au meilleur de sa forme.
01:23:43Il a une expérience de dingue Clément.
01:23:45Ce sera un homme du relais.
01:23:47C'est le plus expérimenté.
01:23:48Clément, sur ces mondiaux, il a terminé trois fois dans les 10
01:23:53sur ce format de course.
01:23:55Chapeau Clément de toujours être là malgré les gros pépins
01:23:59de santé qu'il a eus.