« Désormais, je veux que vous vous adressiez à moi en tant que’Monsieur le futur Premier ministre’ ». C’est avec son éternel aplomb qu’Andrew Tate a annoncé son entrée en politique au début de l’année. L’influenceur controversé aux 10 millions d’abonnés sur X (anciennement Twitter), banni des autres réseaux sociaux en raison de ses propos misogynes, se rêve désormais Premier ministre du Royaume-Uni. Il a même fondé son propre parti politique, BRUV pour « Britain Restoring Underlying Values » ( ou « Restaurer les valeurs de la Grande-Bretagne », NDLR), qui rassemble 150 000 abonnés sur X. Il promeut un programme d’extrême droite, axé sur l’immigration et l’insécurité, qui promet de redresser « une nation qui autrefois régnait sur les mers, qui se tenait comme le phare de la force et de la liberté ».
Une annonce qui pourrait sembler anecdotique et relever davantage d’une opération de communication que d’un véritable projet politique si Andrew Tate, roi autoproclamé de la masculinité, n’exerçait pas une telle influence sur les jeunes générations et en particulier chez les adolescents britanniques, qui fait débat jusqu’au parlement.
Largement controversé, Tate est accusé de se servir des formations en ligne qu’il propose pour inciter les jeunes hommes à développer des réseaux de cam-girls en leur apprenant à manipuler les femmes. Par ailleurs, en Roumanie, lui et son frère sont actuellement en attente de leur procès pour trafic d’êtres humains et viols. Interdits de quitter le territoire et menacés d’extradition vers l’Angleterre pour des affaires de violences sexuelles, leur sort préoccupe jusqu’à la Maison-Blanche. Selon des informations de médias américains, l’administration Trump - dont Andrew Tate est un des soutiens - avait demandé à la Roumanie de lever les restrictions de voyage visant l’influenceur masculiniste et son frère, et de leur rendre leurs passeports. Le 27 février, les deux frères ont finalement décollé de Bucarest pour atterrir en Floride, après la levée de leur interdiction de quitter le territoire.
Une annonce qui pourrait sembler anecdotique et relever davantage d’une opération de communication que d’un véritable projet politique si Andrew Tate, roi autoproclamé de la masculinité, n’exerçait pas une telle influence sur les jeunes générations et en particulier chez les adolescents britanniques, qui fait débat jusqu’au parlement.
Largement controversé, Tate est accusé de se servir des formations en ligne qu’il propose pour inciter les jeunes hommes à développer des réseaux de cam-girls en leur apprenant à manipuler les femmes. Par ailleurs, en Roumanie, lui et son frère sont actuellement en attente de leur procès pour trafic d’êtres humains et viols. Interdits de quitter le territoire et menacés d’extradition vers l’Angleterre pour des affaires de violences sexuelles, leur sort préoccupe jusqu’à la Maison-Blanche. Selon des informations de médias américains, l’administration Trump - dont Andrew Tate est un des soutiens - avait demandé à la Roumanie de lever les restrictions de voyage visant l’influenceur masculiniste et son frère, et de leur rendre leurs passeports. Le 27 février, les deux frères ont finalement décollé de Bucarest pour atterrir en Floride, après la levée de leur interdiction de quitter le territoire.
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