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00:00Mme Katabi, vous êtes venue rencontrer ces deux médiateurs, comment ça s'est passé ?
00:03Très bien, je pense que c'est une étape nécessaire
00:06après les quelques semaines qu'on a connues qui étaient relativement tendues.
00:09Ils font ça bien, donc moi je les remercie vraiment de prendre le temps
00:12d'être aussi ouvert au dialogue, ça c'est vraiment une chose positive.
00:17Et puis, voilà, c'est une mission d'information,
00:20donc effectivement on a mis en avant les priorités que nous avions pour Bruxelles,
00:24mais j'ai surtout profité de l'occasion pour appeler les informateurs
00:29à inviter tout le monde aujourd'hui,
00:32la majorité comme opposition au Parlement, à donner des signaux positifs
00:35parce que, quand bien même demain il y aurait une majorité qui se dessine,
00:39il faudra encore quelques mois pour qu'elle se mette en place,
00:41mais l'urgence aujourd'hui, elle est celle des douzièmes provisoires,
00:43un budget qui passera début mars,
00:46et donc un premier signal de responsabilité des uns et des autres,
00:49ce serait de faire en sorte d'abord que ça se passe sereinement,
00:51et puis qu'il n'y ait pas de blocage dans le cadre de cet exercice,
00:56de telle sorte que, voilà, certaines associations perdraient encore des moyens.
00:59Donc c'est vraiment aussi un appel à la responsabilité des uns et des autres,
01:04à très court terme aussi.
01:05L'objectif, c'est de repartir de zéro,
01:07c'est possible après tous ces mois de discussion qui n'ont finalement mené nulle part ?
01:11Alors, je le souhaite pour eux.
01:13Je pense que c'est leur ambition et ils sont totalement sincères dans la démarche.
01:18Alors, aux uns et aux autres qui vont autour de la table, de jouer le jeu,
01:22mais je ne vois pas comment une solution pourrait advenir autrement
01:25si on ne part pas d'une page blanche, en effet.
01:27Quelles sont les priorités, vraiment, les choses que vous avez mises en avant
01:31qui sont pour vous incontournables ?
01:33On l'a dit, la question de la transition juste,
01:36c'est-à-dire qu'aujourd'hui, plus aucun budget, plus aucune politique,
01:39que ce soit à l'échelle bruxelloise ou ailleurs,
01:40ne peut se faire en dehors de la gestion de la crise environnementale.
01:44Est-ce que le fait d'avoir un francophone et un néerlandophone de l'autre côté de la table,
01:47c'est quelque chose qui peut amener plus d'ouverture ?
01:51On le souhaite et c'est aussi le souhait des informateurs.
01:54Un des objectifs est de faire en sorte que les uns et les autres,
01:59les francophones comme les néerlandophones, entendent la même chose.