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Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël et aux États-Unis, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce mardi 25 février.

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Transcription
00:00Je pense que d'abord, comme tous les Européens, le Président de la République et les Ukrainiens, le Président de la République est quand même inquiet par les signaux qui sont envoyés par les Etats-Unis.
00:09Hier, ce qui est quand même sans précédent dans l'histoire, à l'Assemblée Générale des Nations Unies, les Etats-Unis, me vous rendez compte, ont voté avec la Russie, la Corée du Nord, l'Érythrée, le Nicaragua contre tous leurs alliés occidentaux et ont refusé de qualifier la Russie d'agresseur de l'Ukraine.
00:29Et on a tous ces messages qui semblent prouver, en réalité, une sorte d'amitié, de rapprochement personnel entre Donald Trump et Poutine.
00:39Et donc, l'inquiétude de tous les Européens, c'est que Trump ne livre l'Ukraine, pieds et mains liés, à la Russie.
00:46Et donc, d'une certaine manière, vous savez, le voyage d'Emmanuel Macron à Washington était un peu un voyage de la dernière chance.
00:54Les Européens se sont très inquiets et il est allé là-bas un petit peu pour éviter le pire.
01:01Il était le seul à pouvoir le faire d'abord parce que les Allemands sont en élection, les Britanniques ont quitté l'Union Européenne et lui a conservé de bonnes relations avec Donald Trump.
01:12J'étais ambassadeur au cours du premier mandat de Donald Trump et je peux en témoigner.
01:16Il a su, et ce qui n'est pas facile avec ce personnage un peu versatile et colérique, il a su maintenir une bonne relation de travail.
01:24Donc il est allé, c'était vraiment mission impossible, c'était un peu mission impossible et il a essayé de faire de son mieux.
01:31Est-ce qu'il a réussi, puisque c'est votre question ? Je crois que nous le verrons dans les jours qui viennent.

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