Le président de la République, Emmanuel Macron, est arrivé à Washington ce lundi 24 février et a été reçu un peu plus tard à la Maison Blanche, par le président des États-Unis, Donald Trump. Les deux dirigeants échangeront notamment sur la sécurité du continent européen et le soutien militaire de l'Ukraine face à l'invasion russe.
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00:00Écoute, des 300 milliards d'actifs qui sont gelés,
00:05d'actifs russes qui sont gelés,
00:08est-ce que les actifs vont être dégelés ?
00:12On parle quoi ? Des actifs gelés ?
00:14On s'en est déjà servi pour adosser
00:19les prêts qui ont été accordés à l'Ukraine.
00:22Et ça fait partie des sanctions,
00:24donc ça fera partie des discussions.
00:27Après, on respecte le droit international.
00:29Ces actifs sont gelés, on ne peut pas s'en servir.
00:32On ne peut que se servir des intérêts
00:34qu'on génère avec ces actifs-là.
00:38Et nous, on veut respecter le droit international.
00:42Mais c'est très différent, en fait.
00:43Les actifs, eux, on n'y touche pas,
00:45mais les intérêts qu'ils génèrent, on peut s'en saisir.
00:50Et ensuite, les actifs, on s'en sert
00:51dans les négociations à la fin de la guerre.
00:54C'est une guerre qui nous a coûté énormément d'argent.
00:57Et l'agresseur, c'est qui ? C'est la Russie.
00:59Ce sont eux, les responsables,
01:01dont ces actifs gelés doivent faire partie des négociations.
01:06Est-ce que la France appuie une compensation des Etats-Unis ?
01:10Alors, je pense que c'est l'Ukraine, d'abord,
01:12qui doit recevoir une compensation,
01:16parce que c'est le pays qui a le plus pâti de cette agression.
01:20Après, il faudra qu'il y ait une compensation,
01:22mais qu'il soit payé par la Russie,
01:24puisque c'est le pays agresseur.
01:27Alors, juste pour être précis,
01:29l'Europe prête l'argent à l'Ukraine.
01:33Alors, pour être tout à fait honnête,
01:35on paye 60% de l'effort total,
01:40avec des prêts, des subventions, des garanties,
01:44mais il y a aussi beaucoup d'argent qui a été donné.
01:49Après, on a des actifs gelés russes,
01:54mais on s'en sert pas comme garantie.
01:55En fait, ils sont gelés, on n'y a pas touché.
01:58Après, si, à la fin de la négociation,
02:01la Russie veut bien nous donner ces actifs gelés,
02:05on les vendra et on les liquidera.