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Sur CNEWS, lundi 24 février, Régis Le Sommier estime que l’acronyme OQTF «ne veut plus rien dire», suite au nouvel attentat islamiste à Mulhouse.

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00:00Cet acronyme ne veut plus rien dire, le simple fait d'étaler comment la plupart des homicides qui ont eu lieu sur la voie publique récemment
00:09montrent que quasiment tous ont un lien avec une personne sous OQTF.
00:13Moi ce que je trouve absolument effrayant dans ce qui s'est passé à Mulhouse,
00:18c'est qu'on a l'impression que c'est une sorte de, je dirais, de combinaison de tous les dysfonctionnements de notre société,
00:26c'est-à-dire qu'il y a aussi la question des policiers municipaux qui ont leurs armes mais qui n'en font pas usage.
00:32Vous avez une personne qui s'interpose et qui, finalement, est tuée.
00:37Il faut y penser aussi parce que... Et puis vous avez ces dix tentatives de se débarrasser de cet individu
00:45et qui nous fait penser que, comme le profil se multiplie, comme ces gens-là, finalement, sont arrêtés, vont être sous les verrous,
00:54mais combien encore il y en a-t-il dans notre société en liberté de ce type-là ?
00:59C'est-à-dire, en fait, comme...
01:00On le sait, hein ? Fiché FSPRT, on le sait. Et au final, pardonnez-moi, c'est quelques centaines, c'est pas énorme.
01:07Mais ce que vous remarquez, c'est qu'il y en a qui sont fichés effectivement au FPRT.
01:11FSPRT, on en est là.
01:13FSPRT, mais vous en avez d'autres aussi qui passent à l'acte, utilisent des couteaux et qui ne sont pas justement sur ce fichier.
01:21Donc en réalité, ce que ça montre, c'est qu'il y a dans la nature, en France, en liberté, des individus
01:27et qui peuvent frapper aujourd'hui absolument n'importe où, n'importe quand.
01:31Et donc la vraie question, elle est là.

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