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00:00Sur Europe 1. Parfois, quand on est un peu fatigué.
00:06Voilà, ça m'est arrivé, je crois que ça m'était arrivé ailleurs. Bon, je ne sais pas pourquoi, voilà, je ne sais pas pourquoi, veuillez m'excuser.
00:1320h32, je voudrais qu'on parle d'un sujet, évidemment, dont on a beaucoup parlé et qui va beaucoup faire réagir la fin de C8, évidemment.
00:21Cette semaine,
00:23ce sera la dernière, C8 va fermer ses portes, alors on est là, je crois que vous avez participé à un déjeuner
00:27hier avec l'ami Jules Torres.
00:30Puisqu'il en a parlé ici même, où
00:33vous avez été étonné peut-être par des
00:36phrases que vous avez entendues.
00:38Oui, pour raconter un peu la scène, on était en train de déjeuner, il y avait à côté de nous
00:43trois personnes, en l'occurrence, dont deux principalement qui parlaient et qui expliquaient que voilà,
00:48ils avaient fait ce qu'on leur avait demandé de faire, ils ont viré Hanouna et qu'ils
00:53ricanaient assez péniblement, on va dire, sur
00:56le fait que le groupe se défendent en évoquant les 400 personnes qui se retrouvaient au chômage,
01:00ils avaient l'air de trouver l'argument complètement ridicule.
01:03Voilà, ça a duré quand même un petit moment, ils se sont répondus là-dessus et en finissant
01:07par expliquer qu'ils travaillaient à l'Arkhom, ils ne s'adressaient pas du tout à nous, ils parlaient entre eux.
01:11Il y a deux hypothèses, soit ils n'ont pas reconnu les gens qui déjeunaient à côté d'eux, mais pour des gens obsédés par Cnews,
01:16ça paraît quand même assez
01:19original. Oui, c'est-à-dire que vous êtes un visage identifiable, Charlotte.
01:22Et ensuite... Vous croyez que c'était de la provocation ?
01:25Et il y a de fortes chances qu'il y ait eu beaucoup de provocations de leur part, oui, bien sûr.
01:29Ah, vous pensez qu'ils vous ont reconnu, bien sûr ?
01:31Une provocation qui révèle quand même une forme de cynisme absolu.
01:34Oui, puis non, mais je ne sais pas, surtout d'impunité, la décision, elle est quand même grave pour beaucoup de personnes,
01:39je veux dire, quoi qu'ils pensent de la sensibilité des uns ou des autres, ou du fait que certains se
01:47servent de cet argument assez vite. Je sais pas, ils peuvent en penser ce qu'ils veulent, mais il y a quand même 400 personnes à la fin
01:52qui sont au chômage, c'est la réalité
01:54de cette décision.
01:55Mais d'après ce que disait Jules Torres, ça n'avait pas l'air de les inquiéter, parce qu'ils estiment que ces 400 personnes sont des,
02:00il a dit ça, Jules, hier soir, sur le plateau, des potes d'Hanouna.
02:03Non, mais ils focalisaient en effet toute leur discussion sur Cyril Hanouna, en expliquant que c'était lui qui était visé, que c'était lui,
02:09et bon, le reste avait l'air d'être pertes des profits, d'hommages collatéraux,
02:14de la mission principale.
02:15Ils en parlaient avec à la fois une légèreté, un cynisme, et surtout, bon, moi, ce qui m'agace, déjà les ricanements, de manière générale, m'agacent,
02:21mais sur des sujets pareils, et en effet, avec la proximité, le côté, l'impunité totale, en fait, c'est,
02:28on a fait ça, on s'en fout. Alors, en fait, qu'ils aient pas reconnu ou, donc, qu'ils aient été
02:32sérieux dans cette discussion entre eux, ou qu'ils aient reconnu et que ça relève de la provocation,
02:36dans les deux cas, c'est vraiment pas à leur honneur.
02:39Non, c'est pas à leur honneur. Je voudrais que, parce qu'on va parler de la liberté d'expression, peut-être,
02:44Adrien Matou, qu'on écoute les mots du président de la République, Emmanuel Macron, qui a été
02:49interrogé au salon de l'agriculture sur la fin de C8, et voilà ce qu'il a dit.
02:53C'est pas une décision politique du tout, et d'ailleurs, c'est rassurant, et la loi a été conçue pour que ça ne soit pas une décision politique.
02:58C'est pas à l'arbitraire, ni d'un ministre, ni du président, d'ouvrir ou de fermer une chaîne.
03:04On oublie de dire que ces chaînes, en fait, c'est l'occupation du domaine public, donc c'est normal qu'il y ait une autorisation.
03:08Il y a un cahier des charges,
03:10et la loi est appliquée par une autorité qui regarde, si c'est le cas ou pas. Et elle le fait aussi sous le contrôle du juge,
03:15il y a un droit au recours.
03:16Moi, je suis
03:18dans mon rôle, simplement, à dire qu'il faut que chacun soit dans son rôle, et que personne ne déborde.
03:22Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une pensée pour
03:25les collaboratrices et les collaborateurs qui sont impactés par ces décisions.
03:29Adrien Matou, sur cette décision de fermer C8, évidemment, ça fait beaucoup réagir.
03:36On a beaucoup entendu
03:38une certaine partie des politiques, certaines franches des politiques réagir et s'insurger, puis l'autre, plutôt
03:45ricaner. J'en veux pour preuve ce tweet que l'on me transfère, par exemple, de Manuel Bompard, qui a été posté
03:53à la mi-journée, qui revient sur la fermeture de la chaîne,
03:57où il estime que, bon, cette fermeture, enfin, le problème, c'est que c'est pas un tweet qu'il a fait, c'est un papier
04:03digne de publication dans un nouveau journo.
04:06Non, non, mais Adrien Matou, je ne sais même plus par où commencer. Pardon, excusez-moi,
04:11mais ce que je disais, c'est qu'on n'avait pas beaucoup entendu, quand même, ni les syndicats à gauche, ni les hommes politiques de gauche
04:17s'émouvoir de la situation des 400 personnes qui vont être mises sur le carreau et qui ne retrouveront pas forcément un emploi
04:22dans la foulée, parce que le marché, et c'est ce que disait Alexia Larouche-Joubert, la présidente de Banijé France,
04:28que ça allait être très compliqué pour le marché d'absorber tout le monde.
04:30Donc, ça veut dire qu'il y a des familles qui sont au chômage, qui ne pourront pas
04:33se poser des questions pour payer le loyer, et ça, ça n'a pas l'air, en tout cas, d'émouvoir qui que ce soit à gauche.
04:38Est-ce qu'on peut m'expliquer, Adrien Matou ?
04:41Bon, je ne suis pas là pour parler au nom de la gauche.
04:43Non, non, mais je ne sais pas. Est-ce que vous pouvez expliquer ?
04:46Je vous explique pourquoi ce n'est pas le focus principal.
04:50Si je me mets un peu à la place d'un responsable politique de gauche, il est évident que la décision de fermer C8,
04:56le critère des 400 personnes qui y travaillaient, n'était pas le critère numéro un.
05:00Le critère, c'était évidemment l'émission de Cyril Hanouna.
05:04Sauf qu'on ne le dit pas à aucun moment, effectivement.
05:07Non, mais c'est un élément. Si je suis totalement honnête avec vous, il y a des créneaux de TNT à distribuer,
05:12il y a des chaînes qui ouvrent aussi, qui n'existaient pas avant, il y a des chaînes qui ferment.
05:16Le critère de l'ARCOM, ce n'est pas les personnes qui y travaillent.
05:21Ni le nombre de téléspectateurs.
05:24C'est déjà plus un critère.
05:28Pour être honnête, je ne suis pas le plus grand fan de C8, je ne suis pas le plus grand fan de l'émission de Cyril Hanouna.
05:36Pour moi, la problématique, c'est la raison de cette décision.
05:40C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron, c'est un petit peu ambigu.
05:42Il a dit que ce n'est pas une décision politique parce que ce n'est pas une décision arbitraire.
05:45Alors certes, ce n'est pas le Président de la République, vu qu'on n'est pas dans une république bananière,
05:49qui choisit de fermer ou non la chaîne.
05:51Mais c'est le Président de l'ARCOM et le Conseil d'État.
05:53C'est l'ARCOM, dont le Président est désigné par lui-même, et le Conseil d'État, dont il désigne aussi les représentants.
06:01Donc il y a un soupçon.
06:02Après, si je me fais l'avocat du diable, il y a aussi quand même des critères pour attribuer les créneaux de la TNT.
06:10Et c'est vrai que C8 ne nous a pas tous respectés.
06:13Il y a quand même eu des problèmes avec l'émission de Cyril Hanouna.
06:15Qui ont été sanctionnés, des amendes ont été payées.
06:18Moi, je ne suis pas scandalisé par la décision, pour être tout à fait honnête.
06:21Je ne suis pas scandalisé.
06:22Par contre, il est évident que...
06:24Vous n'êtes pas scandalisé, pourquoi ?
06:25Non, je ne suis pas scandalisé, parce que je vous l'ai dit, je ne suis pas un grand fan de l'émission de Cyril Hanouna.
06:29Mais ça n'a rien à voir !
06:30Ça n'a rien à voir, ne regardez pas !
06:32Et la mienne, vous aimez bien ou pas ?
06:34Laissez-moi, je préfère !
06:38Vous vous rendez compte ?
06:39Parce que là, vous avez quelqu'un qui, de fait, va perdre son émission.
06:44Il y a un nombre de créneaux limité.
06:48Les critères de l'ARCOM sont notamment ce que l'émission apporte au débat public.
06:53Mais pas l'émission !
06:54Il y a une chaîne, les animaux de la 8, vous croyez que ça a posé des problèmes ?
06:58William Mendy dit que ça ne pose pas de problèmes.
07:00On ne va pas se mentir, cette émission...
07:02Donc, c'est bien une décision politique.
07:04Attendez, laissez-moi dérouler mon raisonnement.
07:07Est-ce que l'émission qui représente 90% de ce pour quoi les gens regardent C8, c'est l'émission de Cyril Hanouna ?
07:13Vous n'allez pas me dire que c'est pour les autres programmes.
07:16Est-ce que cette émission-là apporte quelque chose au débat public ?
07:21Je pense qu'il y a d'autres émissions qui pourraient apporter plus, qui pourraient apporter moins.
07:24Après, là où je vous rejoins, c'est qu'effectivement,
07:27cette émission avait pris une tournure politique qui n'était pas celle de l'exécutif.
07:31Elle a été de plus en plus critique vis-à-vis de l'exécutif.
07:34Et je pense qu'effectivement, les gens qui sont à l'ARCOM sont très hostiles politiquement à ce qu'incarne C8.
07:39Donc, le soupçon d'une décision politique...
07:42On ne va pas prouver que c'est une décision politique.
07:43On ne va pas prouver que ce n'est pas une décision politique.
07:45Il va toujours être là.
07:46Mais c'est très grave quand même.
07:47C'est vrai, factuellement, ce que vous dites, Adrien Matou, pardon, mais c'est extrêmement grave.
07:52Mais on ne peut pas affirmer que c'est une décision politique.
07:54Elles sont des critères objectifs qui ne sont pas que politiques.
07:57Le vrai problème, c'est qu'on ne puisse pas...
07:58J'entends ce qu'on dit.
07:59Pardon, mais moi, je ne peux pas prouver que cette décision est arbitraire.
08:02En revanche, je ne peux pas prouver que toutes les décisions de l'ARCOM ne le sont pas.
08:05Ça, c'est un véritable problème.
08:06Parce que comment fonctionne l'ARCOM ?
08:08Vous l'avez dit, là, aujourd'hui, notamment l'émission de Cyril Hanouna a été à plusieurs reprises sanctionnée.
08:14Certaines affaires ont été devant la justice.
08:17Les amendes ne sont pas les mêmes.
08:18Donc, l'ARCOM revient en suce à donner des amendes qui, parfois, sont absolument disproportionnées à ce que prononce la justice.
08:28Et l'ARCOM se permet, par ailleurs, parfois, de sanctionner lourdement des propos qu'on ne peut pas poursuivre devant les tribunaux en vertu des lois françaises.
08:37Moi, pardon, ça me pose un énorme problème, en fait.
08:39Quel est ce pouvoir accordé à l'ARCOM de sanctionner des propos que le législateur élu par les Français n'a pas décidé de sanctionner ?
08:47C'est le premier problème, à mon avis, dans le giron de l'ARCOM.
08:51C'est un premier problème.
08:52La deuxième chose, c'est l'opacité totale sur les saisines que l'ARCOM retient ou non.
09:03C'est-à-dire que vous avez des propos à la télévision.
09:06Franchement, et d'ailleurs, c'est ce qu'avait dit Rocco Livièmes devant des étudiants.
09:09Souvenez-vous de cette phrase.
09:10L'ancien patron de l'ARCOM.
09:12L'ancien patron de l'ARCOM, oui.
09:14Tout le monde est tellement tendu dans le débat public aujourd'hui, les réseaux sociaux, etc.,
09:18que si on écoute toutes les saisines qu'on reçoit, on ferme toutes les chaînes.
09:22Voilà ce qu'il avait dit.
09:24Ce qui veut bien dire que, dans les saisines qu'ils reçoivent, toutes les émissions sont visées de la même manière.
09:28Donc, derrière, quand on vient m'expliquer, oui, en fait, C8 ou CNews a plus de sanctions que les autres,
09:35je vais leur répondre, bah oui, mais c'est à vous de nous expliquer pourquoi.
09:37Puisque vous avez des saisines sur toutes les émissions de France.
09:40On peut expliquer cette persévérance à frapper toujours les mêmes.
09:44Parce qu'évidemment qu'il y a des propos qui tombent parfois sous le coup de la loi,
09:48des propos d'intervenants ici et là, sur ces chaînes-là comme sur les autres.
09:52Ils sont parfois poursuivis devant les tribunaux et la justice répond, très bien.
09:55Et ensuite, il y a ce que poursuit ou non l'ARCOM.
09:57Que ce soit les passes d'armes entre un animateur ou un député,
10:02comme on l'a vu sur d'autres plateaux.
10:03Que ce soit l'insulte à une personne élue.
10:05Ça a coûté 3,5 millions à la chaîne, mais la justice a estimé que ça en valait 4 000 euros.
10:09Voilà, par exemple.
10:10Que ce soit des propos...
10:11C'est vrai, il y a une petite différence, effectivement.
10:13Et en fait, c'est vraiment ça le problème.
10:15Et en plus, en effet, le tout avec des instances, une agence dans un cas et le Conseil d'État dans l'autre,
10:20qui ont à leur tête, qui ne sont pas comparables dans leur fonctionnement,
10:24mais qui ont à leur tête une personne nommée par le Président de la République.
10:27Et on l'a vu récemment avec le débat sur Richard Ferrand,
10:30le débat autour de la nomination de Richard Ferrand,
10:32avec un soupçon immense, un soupçon de politisation de ces instances,
10:38évidemment aggravé par le manque total de confiance dans la classe politique.
10:42Manque qui est alimenté par beaucoup d'autres décisions, évidemment,
10:45que celles qu'on est en train de commenter,
10:46mais qui s'alimentent par des années d'un fossé qui s'est creusé.
10:50Alors évidemment, il y a un marqueur immense qui est le référendum de 2005,
10:54la dernière fois qu'on a demandé leur avis aux Français et qu'on s'est passé de leur avis dans la foulée.
10:57C'est sûr que forcément la confiance a été un peu détruite dans la foulée.
11:00Mais vous savez, sur cette question de la liberté d'expression,
11:02on parle beaucoup de la liberté d'expression à l'occasion de la fermeture de C8.
11:05La question, et beaucoup de gens répondent,
11:07vu l'offre qu'il y a médiatique, on peut absolument parler de tout.
11:12Oui, mais la véritable liberté d'expression en démocratie,
11:15ce n'est pas le fait de pouvoir parler de tout.
11:17C'est le fait de savoir, est-ce qu'il y a des opinions exprimées,
11:20qui ne relèvent ni de l'injure, ni de la diffamation, ni des tribunaux,
11:23qui peuvent être considérées en dehors du débat démocratique,
11:28plutôt que d'autres, et sur décision de qui.
11:30Et qui établit ces critères-là ?
11:32C'est évidemment tout ça qui pèse sur le fonctionnement de l'ARCOM,
11:34et qui appelle à revoir la manière dont ce fonctionnement est assuré,
11:38notamment pour que les décisions n'aient pas l'air de relever de l'arbitraire
11:43dans la tête de tel ou tel en fonction des décisions qui sont prises.
11:46C'est vrai que c'est extrêmement opaque, et pardon, mais ailleurs en Europe,
11:48il n'y a pas de système comme l'ARCOM.
11:50Il n'y a pas de système administratif adhérent à tout.
11:52Ça dépend des pays, il y a des systèmes de régulation.
11:54Ça pose quand même quelques problèmes sur la liberté d'expression,
11:57sur la démocratie dans laquelle nous vivons.
11:59Moi, ça ne me choque pas qu'il y ait une régulation.
12:01Une régulation ? Sur quelle base ? Elle a raison, Charles Dormedas.
12:04Justement, j'y venais, oui.
12:06L'existence d'un organe comme l'ARCOM ne me choque pas,
12:09parce que je ne pense pas qu'il ne faille aucune règle,
12:12et que ce soit juste la loi du plus fort.
12:14Le problème, c'est que le président de l'ARCOM,
12:16le fait qu'il soit nommé par le président, c'est un gros problème, par exemple.
12:20En fait, on devrait être informé de toutes les saisines qui ont lieu,
12:23de celles qui sont rejetées, celles qui sont acceptées,
12:26et peut-être qu'on peut imaginer un autre mode de nomination,
12:28par les parlementaires, par exemple,
12:30ça serait peut-être un peu moins soupçon de partialité.
12:33Là, il y a un peu ce côté limite monarchique,
12:37c'est-à-dire que le bon vouloir du président...
12:39Il a la main sur l'ARCOM, il a la main sur le Conseil constitutionnel,
12:42il a la main sur beaucoup de choses.
12:44Reprenons l'émission de Cyril Hanouna,
12:46je donne juste un exemple,
12:47il y avait une histoire de publicité dissimulée,
12:49vous savez, il y a une marque qu'on voit.
12:51Franchement, ça a duré deux secondes,
12:52la même chose au quotidien,
12:53ça n'a posé aucun problème à l'éco-partie.
12:54Mais voilà, c'est ça le problème,
12:55c'est-à-dire que dans un cas, ça génère une amende,
12:58et dans d'autres cas qui sont relevés
13:00et portés à la connaissance de l'ARCOM,
13:01il n'y a pas de poursuite.
13:02Il n'y a pas d'uniformité des décisions.
13:03Donc c'est quoi le ressort ?
13:04Comment voulez-vous que les gens qui regardent aujourd'hui C8,
13:07et des différentes émissions qu'il y a sur C8,
13:12comment voulez-vous que les gens imaginent
13:13qu'ils ne sont pas dans le misère en particulier ?
13:15C'est pas uniforme,
13:16les décisions ne sont pas uniformes et pas transparentes.
13:18Ça pose quand même quelques questions.
13:20Il est 20h45 sur Europe 1.

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