Le député de l’Oise et porte-parole du RN, Philippe Ballard, parle de l’attentat de Mulhouse : «C’est l’illustration d’une nouvelle faillite».
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00:00Je voudrais déjà avoir une pensée pour la victime, ces policiers municipaux dont un, d'après ce qu'on apprend, est très grièvement blessé.
00:06Policiers municipaux qui sont bien souvent en première ligne et parfois dans certaines municipalités, écologistes notamment, non armés.
00:13Ça illustre tout simplement une nouvelle faillite, une de plus, parce qu'on a tous les ingrédients, mais les mauvais ingrédients dans cette affaire,
00:20que vous rappelez, c'est quelqu'un qui était fiché ou appelé SPRT, alors c'est au-delà de ficher, ce sont des gens qui sont fichés pour radicalisation,
00:27qui peuvent passer à commettre un acte de terrorisme. Il a passé trois mois dans un centre de rétention administratif et puis il était,
00:35et on en vient toujours à la même chose, sous, au QUTF, obligation de quitter le territoire français, où devait-il se trouver ? En Algérie.
00:45Alors là, maintenant, ça suffit. On va rappeler les propos de Marine Le Pen, de Jordane Bardella. Il faut vraiment employer, faire un véritable bras de fer avec l'Algérie.
00:54C'est-à-dire plus de visas, aucun. L'Algérie a beaucoup plus à perdre qu'à gagner que la France, dans ce bras de fer. On arrête le transfert des fonds.
01:01On va à Bruxelles pour dire stop à ces transferts de fonds, qu'ils soient publics ou privés d'ailleurs. On arrête de soigner la nomenclatura gratos à l'œil en France.
01:09Et une fois retournés à Alger, ils viennent cracher à la figure des Français. Et puis on revient sur les accords de 1968.
01:14Vous savez, souvent dans les questions au gouvernement, le mardi et le mercredi, à l'Assemblée, on a des questions en ce moment sur Boilem Sansal,
01:21injustement détenus dans les prisons algériennes. Et là, le ministre des Affaires étrangères, généralement c'est lui qui répond,
01:27nous dit non mais attendez, on demande plus de fermeté dans cette affaire Sansal. Et on nous dit non, attendez, il ne faut pas brusquer quand même les Algériens.
01:34Il faut maintenir le contact. Attendons, ne les fâchons pas. Non, maintenant, ça suffit, stop. Et puis il y a l'aspect politique franco-français, si je puis dire.
01:42Monsieur Rotaillot, tout à l'heure, vous citiez le tweet de Jordane Bardella. Oui, il faut agir. Sinon, il faut partir. Il se rend, comme faisait M. Darmanin
01:50et ses prédécesseurs, sur les lieux de cet horrible attentat. Maintenant, il y a les paroles et puis il y a les actes. Il faut passer aux actes.
01:59Le problème de M. Rotaillot, il le sait, c'est que le bras de fer avec l'Algérie, on n'est pas prêt de le faire. Il y a les lois françaises qui sont inadaptées.
02:06Il y a les lois européennes dont il faudrait s'écarter. Puis j'en finis juste d'une phrase. Il appartient à un gouvernement où personne n'est d'accord sur cette ligne de fermeté.
02:15Et puis, et j'en terminerai par là, il appartient à un parti, les LR, quand on dépose un amendement sur Mayotte.
02:22Plus exactement, c'est notre allié M. Ciotti qui le fait pour supprimer le droit du sol à Mayotte. Que font les LR ? Eh bien, ils s'abstiennent.
02:29Voilà, M. Rotaillot, c'est un condensé de toutes ces positions des LR.