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Le 21 février 1995, Ibrahim Ali, 17 ans, était tué d'une balle dans le dos par des colleurs d'affiche du FN aux Aygalades (15e). Trente ans après, à la Savine (15e), sa cité des quartiers Nord de la ville, ses proches perpétuent sa mémoire.
"J'ai mal, ils m'ont eu." Ce sont les derniers mots d'Ibrahim Ali. Ce 21 février 1995, ce jeune homme de 17 ans, fils unique d'un couple d'immigrés comoriens, était assassiné aux Aygalades, à Marseille (15e), par des colleurs d'affiches du Front national alors qu'il revenait d'une répétition avec son groupe de rap B.Vice. Trente ans plus tard, à la Savine (15e), il ne reste presque plus rien de la cité de son enfance. Les tours ont été démolies ; les friches sont le terrain de jeu des dealers ; les nouveaux immeubles, plus petits, moins nombreux, sont plus bas. Comme si en rasant les murs, on pouvait faire table rase du passé.

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