Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, était l'invitée du Face à Face du vendredi 21 février sur RMC et BFMTV.
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00:00Alors, la réforme des retraites, elle permet de réduire le déficit à peu près au niveau de ce qui avait été annoncé,
00:09c'est-à-dire, j'entendais Pierre Moscovici qui disait une dizaine de milliards,
00:14ce qui avait été présenté c'est 13 milliards et demi,
00:17évidemment, on voit que, à la fois l'évolution démographique, sans doute la dégradation de la conjoncture économique,
00:24fait que c'est insuffisant, mais vous savez, si on n'a pas fait plus d'économie...
00:28Vous dites vous-même, ce n'est pas une réforme pour rien, mais ce n'est pas non plus un point final.
00:32Oui, mais moi j'ai tenu à porter une réforme, et j'espère que les organisations syndicales et patronales
00:38qui vont se pencher sur la réforme et les améliorations possibles,
00:43pourront noter que si on n'a pas fait plus d'économie, c'est aussi parce qu'on a pris 7 milliards d'euros de mesures favorables,
00:52dont on a assez peu parlé finalement au moment de la réforme des retraites.
00:55Donc je me réjouis que les organisations patronales et syndicales aient l'occasion de se repencher sur le dossier,
01:01pourront voir le coût de la revalorisation des plus petites pensions,
01:07du fait que ceux qui ont commencé à travailler tôt partent plus tôt,
01:11que ceux qui sont en incapacité ou en invalidité continuent à partir à 62 ans.
01:16Donc oui, moi j'ai voulu faire une réforme qui permettait de combler le déficit tel qu'il était estimé à l'époque,
01:23mais qui en même temps apportait beaucoup d'améliorations pour les retraités.