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Même si la LFP et DAZN sont en conflit ouvert, La chaîne cryptée n'est pas prête à ouvrir de négociation pour les droits de la Ligue 1.

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Sport
Transcription
00:00C'est Canal, Raphaël, qui ne devrait pas rentrer dans la danse des droits télé que nous suivons depuis quelques jours.
00:06Oui, exactement, on le rappelle ce conflit entre Dazen et l'LFP.
00:09Le 28 février, on attend la décision du tribunal des activités économiques de Paris
00:14concernant les 35 millions d'euros qui ont été mis sous séquestre.
00:17Et en attendant, le groupe Canal+, avec Arnaud Hermant et Étienne Moati, ont échangé ce matin,
00:22font savoir qu'ils ne sont pas sur le dossier des droits.
00:25Il n'y a pas de discussion aujourd'hui envisagée pour venir suppler Dazen,
00:28même si de nombreux acteurs du football européen en rêveraient.
00:31Je viens vous voir exprès, Benoît, parce que par rapport à Ambre, qui travaille aussi chez Dazen,
00:37non mais je préfère qu'on dise les choses, c'est une réalité, on ne peut pas mentir aux gens,
00:42par rapport à Vincent et Loïc qui sont au journal, qui sont aussi très bien informés,
00:46par rapport aux informations qu'on va vous donner dans quelques minutes,
00:48vous avez peut-être un regard un petit peu plus extérieur, un peu plus grand public
00:51par rapport à cette histoire-là. Et c'est ce regard-là qui m'intéresse.
00:54Là, souvent, je vous demande votre avis de joueur, là, c'est celui des spectateurs.
00:57On a quand même le sentiment, maintenant que vous venez régulièrement dans les émissions,
01:00que ça bouge beaucoup en ce moment, qu'il se passe des choses qui seront peut-être fondamentales
01:04pour le football français.
01:06– Effectivement, depuis qu'il y a eu le scandale un peu Médiapro,
01:11forcément, là, avec Dazen qui a mis sous séquestre les 35 millions d'euros,
01:16forcément, ça pose… – Vous êtes inquiets un peu ou pas ?
01:19– Il y a pas mal de questions qui se posent et on n'a surtout pas envie
01:22que le phénomène Médiapro se reproduise, en fait.
01:25– L'argent est là, contrairement à Médiapro.
01:26– Bien sûr, mais tout le monde a un petit peu peur.
01:28Je pense que les clubs, aujourd'hui, ils sont quasiment presque à 1 ou 2 millions près.
01:33On l'a vu, même du côté de Angers, que janvier, ça a été compliqué.
01:37Heureusement, ils ont vite trouvé une solution, mais déjà, pour payer les salaires.
01:40– De toute façon, c'est simple, 35 millions manquants quand vous avez 18 clubs,
01:43faites le calcul au niveau de l'agonie.
01:45– Exactement. Donc, j'entends M. Diallo quand il dit
01:49« on va discuter, il faut du dialogue ».
01:52Ça fait combien d'années qu'on nous entend et qu'on nous sort à chaque fois la même chanson ?
01:56Il faut du dialogue, très bien, mais du dialogue, pour l'instant, ça n'avance pas.
01:59Donc, à un moment donné, il va falloir trancher qui, je ne sais pas,
02:03mais quand on a un Vincent Labrune qui a promis des choses et qui, finalement, n'y arrive pas,
02:09aujourd'hui, c'est un bordel sans nom, il y a des présidents qui étaient proches de lui
02:14qui commencent un petit peu à s'écarter aussi.
02:16Je pense qu'à un moment donné, il va falloir trancher,
02:18c'est-à-dire qu'il va falloir qu'il parte peut-être de lui-même ou…
02:21– Ça n'arrivera pas, ça.
02:22– Ou peut-être qu'on le vire gentiment, mais à un moment donné,
02:25il va falloir prendre des décisions, c'est surtout ça.
02:27– Ça ne sera pas forcément gentiment.
02:28– Je sais très bien, mais à un moment donné, c'est aussi l'avenir du…
02:30– Virez les gens gentiment, j'ai assez d'admettre ça.
02:32– C'est aussi l'avenir du football français et à un moment donné, il faut trancher.

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