Gérald Darmanin visite ce lundi le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe qui fait partie des 4 établissements retenus pour accueillir les 100 plus grands narcotrafiquants du pays.
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00:00— Oui, c'est un établissement qui présente beaucoup d'atouts. Il a un lieu de radicalisation qu'il faut sans doute maintenir, indépendamment des narcotrafiquants.
00:11Et puis il y a évidemment un fonctionnement qui nous permettrait, comme en Italie, de pouvoir isoler les personnes. C'est aussi le cas – je l'ai vu – avant d'un vieil.
00:20C'est d'ailleurs à peu près le même type d'établissement, à peu près le même type de structure. Donc je vais continuer à réfléchir avec l'administration
00:26et de pouvoir choisir le premier de ces centres pénitentiaires. Je voudrais bien préciser que si la première prison de haute sécurité sera inaugurée
00:38à la fin du mois de juillet de cette année, c'est-à-dire moins de 6 mois pour faire cet établissement, avouez que c'est un défi pour l'administration pénitentiaire.
00:46Et pour la première fois dans l'histoire pénitentiaire de notre pays, il faudra d'autres établissements dans les années qui viennent,
00:52puisqu'aujourd'hui, entre la magistrature et les services de renseignement pénitentiaire, on évalue à peu près 600 à 700 personnes,
01:01narcotrafiquants, qu'il faudrait mettre à l'isolement, parce qu'ils présentent une caractéristique de dangerosité pour l'extérieur.
01:07Donc la prison qui, aujourd'hui, pourrait, au 31 juillet, regrouper les 100 premiers narcotrafiquants ne serait qu'une des premières prisons.
01:15Il en faudra d'autres. Donc quoi qu'il arrive, on peut penser que, même si ce n'était pas mon premier choix, Condé trouverait dans l'avenir à s'inscrire dans ses futures prisons.