• avant-hier
En déplacement à la prison de Condé-sur-Sarthe de lundi, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Gérald Darmanin, s'est notamment exprimé sur son choix pour la prison de haute sécurité ainsi que sur la légalisation du cannabis.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Les 100 narcotrafiquants les plus dangereux, qu'ils soient condamnés définitivement ou qu'ils soient prévenus.
00:05Et donc je visite, je continue à visiter des centres pénitentiaires sélectionnés par l'administration pénitentiaire.
00:12Hier, Vendin-le-Vieille, Arles, aujourd'hui, Condé-sur-Sarthe, pour pouvoir en effet au 31 juillet avoir cette première prison de haute sécurité,
00:21parfaitement étanche, au grand professionnalisme de ses agents, qui permet d'isoler totalement les personnes les plus dangereuses de notre pays
00:29pour qu'ils ne commandent pas de point de deal, qu'ils ne commandent pas d'assassinat, qu'ils ne corrompent pas les agents ou exercent sur eux des menaces
00:36ou les assassinent, comme c'est le cas, vous l'avez vu, le 14 mai dernier à Incaville lors de l'évasion de M. Amras.
00:43Donc j'ai visité mon troisième établissement pénitentiaire sur lequel je vais réfléchir une fois rentré à Paris pour faire mon choix.
00:52Mon choix sera fait dans une grosse dizaine de jours. J'ai encore un établissement à visiter, celui de Saint-Maur.
00:58Mais je l'étais particulièrement reconnaissant à M. le directeur de l'établissement et puis à l'ensemble des agents très professionnels,
01:08dans un établissement qui connaît un fort domaine de sécurité déjà, plusieurs cours de promenade différents, des îlots où il y a peu de détenus,
01:17comme on l'a vu en Italie lors de notre visite dans la lutte anti-mafia, l'impossibilité de téléphoner, l'impossibilité de faire venir des drones,
01:26un isolement par rapport au reste de la ville, des accès routiers qui permettent de faire des extractions, mais limitées,
01:31puisqu'ici, il y a de quoi notamment soigner la plupart des pathologies des détenus. Donc c'est effectivement un établissement extrêmement remarquable.
01:40Je n'oublie pas qu'ici, il y a eu aussi des drames. Dans quelques semaines, nous avons un procès qui se tiendra.
01:46J'espère que la justice pourra se prononcer pour soutenir nos agents pénitentiaires que j'ai rencontrés,
01:53notamment les deux agents pénitentiaires qui ont vécu cet attentat et qui sont profondément marqués, auxquels j'ai voulu apporter mon soutien personnel.
02:00— C'est un établissement qui présente des atouts pour votre projet ?
02:03— Oui, c'est un établissement qui présente beaucoup d'atouts. Il a un lieu de radicalisation qu'il faut sans doute maintenir, indépendamment des narcotrafiquants.
02:14Et puis il y a évidemment un fonctionnement qui nous permettrait, comme en Italie, de pouvoir isoler les personnes.
02:21C'est aussi le cas – je l'ai vu – avant d'un vieil. C'est d'ailleurs à peu près le même type d'établissement, à peu près le même type de structure.
02:27Donc je vais continuer à réfléchir avec l'administration et de pouvoir choisir le premier de ces centres pénitentiaires.
02:34Je voudrais bien préciser que si la première prison d'hôte sécurité sera inaugurée à la fin du mois de juillet de cette année,
02:43c'est-à-dire moins de 6 mois pour faire cet établissement, avouer que c'est un défi pour l'administration pénitentiaire.
02:49Et pour la première fois dans l'histoire pénitentiaire de notre pays, il faudra d'autres établissements dans les années qui viennent,
02:55puisqu'aujourd'hui, entre la magistrature et les services de renseignement pénitentiaire, on évalue à peu près 600 à 700 personnes,
03:04narcotrafiquants, qu'il faudrait mettre à l'isolement parce qu'ils présentent une caractéristique de dangerosité pour l'extérieur.
03:10Donc la prison qui, aujourd'hui, pourrait, au 31 juillet, regrouper les 100 premiers narcotrafiquants ne serait qu'une des premières prisons.
03:18Il en faudra d'autres. Donc quoi qu'il arrive, on peut penser que, même si ce n'était pas mon premier choix,
03:23Condé trouverait dans l'avenir à s'inscrire dans ses futures prisons.
03:28— Comment on rassure les élus locaux qui sont en contact direct avec les riverains,
03:32et les riverains qui peuvent être inquiets d'avoir des personnes dangereuses autour de chez eux ?
03:37— Bon, je suis maire moi-même. Je suis élu local moi-même. Et je voudrais remercier madame la maire et puis tous les élus
03:41qui accompagnent ce genre de décision de l'État. Tout le monde veut des places de prison en plus.
03:47Personne ne veut des prisons près de chez soi. Donc il faut que nous connexions les deux parties de notre cerveau.
03:53Ici, je remercie madame la maire, la population de Condé qui a accueilli ce centre pénitentiaire il n'y a pas si longtemps que ça.
03:59Et madame la maire disait en introduction que, malgré les craintes et les inquiétudes tout à fait légitimes et tout à fait normales,
04:05désormais, ce centre de détention était dans son paysage et n'avait présenté aucune difficulté pour l'ensemble des riverains.
04:14Si nous devions choisir une prison ou des prisons pour pouvoir isoler la plupart des personnes les plus dangereuses pour l'extérieur,
04:23il s'agit pas de la dangerosité pour l'extérieur immédiatement. C'est pour l'extérieur en général, pour la société en général.
04:28Évidemment, nous renforcerions la sécurité de ces établissements en lien avec les services du ministère de l'Intérieur.
04:35Je le ferai toujours comme je l'ai toujours fait, en concertation avec les élus locaux, les maires en premier et les parlementaires
04:42qui nombreux m'accompagnent aujourd'hui, ce qui est une très bonne chose. Et puis, si nous devions choisir un établissement comme celui de Condé,
04:48nous devrions renforcer en magistrat également le territoire. Je remercie le président de cour d'appel, le procureur général,
04:55le président et le procureur du tribunal. Et évidemment, ils auraient des renforcements de magistrats, ce qui permettrait aussi
05:01d'être au rendez-vous des autres contentieux du département.
05:04— La prison doit accueillir les 100 personnes les plus dangereuses, notamment des narcotrafiquants.
05:10— Que pensez-vous de la proposition qui a été faite de légaliser le cannabis à la française et même de dépénaliser certaines drogues,
05:16notamment la cocaïne ? — C'est un discours de défaite. C'est un discours de défaite. Et c'est un coup de poignard donné, me semble-t-il,
05:23à toutes ces femmes seules qui élèvent leurs enfants dans des conditions très difficiles. Je pense à cette infirmière de l'hôpital de Tourcoing
05:29que j'ai vue il n'y a pas si longtemps que ça, à la fin du mois de décembre, et qui m'expliquait qu'avec 3 gamins, dont un de 15 ans
05:35qui étaient tombés dans la drogue, dans le cannabis, parce que c'est une drogue avec des taux de THC extrêmement importants
05:41qui poussent à la dépression, qui peuvent pousser au suicide, à la déscolorisation. Quand on a des élus nationaux, des parlementaires
05:48qui proposent la dépénalisation, on donne des coups de poignard à l'éducation que donne cette dame qui, courageusement,
05:53malgré ses difficultés de femme seule, essaie de remettre des règles et de l'ordre. La drogue, c'est extrêmement mauvais pour la santé.
06:00Chacun le sait. Mais c'est aussi un coup de poignard donné à la société. Il n'y a pas... On peut regarder les comparaisons autour de nous.
06:08Il n'y a pas de sociétés qui ont réussi à légaliser ou à dépénaliser la drogue sans d'énormes augmentations de la consommation,
06:15puisque en plus de la consommation cachée, qu'on utilise, qui existe quand vous consommez de la drogue parce que c'est quelque chose d'interdit,
06:24vous rendez un marché légal supplémentaire. Ne croyez pas que ceux qui, aujourd'hui, vendent du shit vont demain parce que des parlementaires
06:34ont décidé d'égaliser, d'ouvrir une petite boutique en appelant les impôts pour leur demander comment on déclare leur revenu,
06:39puis en appelant l'URSSAF aussi, puis en payant leur loyer, et puis en ayant des employés, puis en considérant qu'il faut évidemment
06:45aller voir les prud'hommes quand ça va pas. C'est pas comme ça que ça se passe. Si demain, des personnes considèrent qu'il faudra vendre du cannabis,
06:52ben ils le vendront dans des échoppes classiques, comme on l'a vu aux Pays-Bas, comme on l'a vu en Belgique, comme on l'a vu aux Etats-Unis,
06:57comme on l'a vu en Suède. Tous ces pays qui, d'ailleurs, connaissent désormais des questions extrêmement fortes sur la légalisation.
07:02On va regarder ce qui se passe aux Etats-Unis, avec la première cause de mortalité désormais américaine, c'est la drogue, notamment le fentanyl,
07:08et beaucoup d'États qui reviennent en arrière, et la Suède qui revient en arrière, et les Pays-Bas...
07:12— Le fentanyl, il y a une mission de santé publique de le prendre en charge, si c'est le cas. — Non, monsieur. Je ne suis pas du tout d'accord.
07:17Aujourd'hui, le taux de THC n'a jamais été aussi élevé. Donc ce que vous vendrez dans des boutiques ne sera pas du niveau de THC
07:22qu'utilisent les consommateurs aujourd'hui, parce qu'il y aura une autre autorité de santé qui regardera le taux de THC.
07:26Et vous irez chercher la drogue, du coup, là où elle est la plus forte. Ensuite, nous avons un pays d'impôts. Nous mettrons une taxation.
07:33Il n'y a aucune raison que la drogue soit moins taxée que le tabac, par exemple. 80% de taxation. Donc vous irez acheter un taux de THC plus important.
07:39Et vous irez acheter un produit beaucoup moins cher, qui ne sera pas taxé. Et troisièmement, vous ne remplacerez pas le marché légal par le marché illégal,
07:45puisque ceux qui vendent la drogue ne croient pas en leurs produits. Ils ne sont pas aujourd'hui les pourfendeurs d'un produit auquel ils croiraient particulièrement
07:54pour pouvoir gagner des marchés, comme le serait un vendeur d'automobiles ou un producteur de vin. Non. Aujourd'hui, ils vendent un produit qui rapporte de l'argent liquide.
08:03Et s'ils ne peuvent pas vendre ce produit qui rapporte de l'argent liquide, ils iront vers d'autres drogues plus dures. C'est pour ça qu'elles font tanner les États-Unis,
08:07notamment. C'est parce qu'on a légalisé dans beaucoup d'États des Amériques le cannabis. Il suffit de se balader désormais dans les rues de New York
08:14pour s'en apercevoir. Et puis quand on ne peut plus vendre du cannabis parce que manifestement, les gens ont trouvé un lieu légal pour l'acheter, on va vers la cocaïne,
08:22vers l'héroïne ou vers la drogue de synthèse. Donc on va dans des drogues encore plus dures qui tuent encore plus de gens. C'est donc un discours totalement
08:28déresponsabilisant. Et au moment où on s'aperçoit tous que le narcotrafic est une menace pas simplement de santé publique, mais une menace pour la sécurité
08:37intérieure, je vais m'inscrire évidemment totalement en faux de ces propositions. Je terminerai par dire, c'est un point très important, que si vous dépénalisez
08:45le cannabis ou si vous légalisez le cannabis, vous n'avez pas répondu à la grande question de la production de cette drogue. Aucun pays qui a légalisé ou
08:53dépénalisé n'a par ailleurs organisé la production de cette drogue. C'est-à-dire que vous avez donc acheté en gros de la drogue à des trafiquants à l'extérieur
09:01de notre pays qui, avec cet argent, financent le terrorisme, financent la prostitution, financent l'achat de sociétés mafieuses qui répondent à des appels d'offres,
09:10qui commandent des assassinats. Et donc vous contribuez, que vous passiez dans un monde dépénalisé ou dans un monde pénalisé, vous contribuez à votre consommation
09:18de drogue, à tout ce que nous voyons à la télévision, les assassinats d'enfants, des tortures, des règlements de comptes, des quartiers mis sous l'autorité
09:26du plus fort. Donc évidemment, c'est une faiblesse de l'esprit, pour ne pas dire une trahison de l'esprit, que de proposer la dépénalisation.
09:34Je m'inscris entièrement en faux. — Sur les détenus qui ont eu droit à des massages dans la prison de Séis, quelle est votre position ?
09:41Avez-vous fait quelque chose ? Comptez-vous réagir ? — Donc moi, je suis là depuis 7 semaines au ministère de la Justice. Et j'ai passé depuis cette semaine,
09:50me semble-t-il, un certain nombre de messages de fermeté. Si les détenus doivent, une fois qu'ils ont purgé leur paix, pouvoir se réinsérer,
09:56il y a un travail important à faire en termes de réinsertion, y compris dans la prison. Je pense au soutien scolaire. Je pense au travail, bien évidemment,
10:03aux activités sportives. Il est hors de question d'avoir des activités ludiques qui choquent tous nos concitoyens et qui m'ont choqué profondément
10:11lorsque j'ai appris que cette activité gratuite qui avait été proposée localement avait été acceptée. Et donc puisque j'ai vu
10:19qu'un certain nombre d'habitudes avaient été prises avant mon arrivée place Vendôme, j'ai demandé au directeur de l'administration pénitentiaire hier
10:24et de m'accompagner aujourd'hui que dès demain matin, une instruction soit donnée à tous les directeurs de centres pénitentiaires, de toutes les prisons
10:31pour que nous ne nous limitions absolument qu'au soutien scolaire et à la langue française, à l'activité autour du travail et à l'activité sportive
10:39à l'intérieur de la prison, et d'arrêter désormais totalement ces activités dont personne ne comprend pourquoi elles existent aujourd'hui.
10:46— Elles arrêtent à partir d'aujourd'hui ? — Elles sont arrêtées. — Elles sont arrêtées. Il n'y aura pas de cours de yoga la semaine prochaine.
10:51— Voilà. Vous avez tout compris. — Très bien. — M. le ministre, pour revenir à la prison de Condé, vous évoquiez l'attentat de 2019.
10:57Il y a aussi eu des prises d'otages ici. Vous ne craignez pas, si la prison est choisie, que ça multiplie, qu'il y ait de nouveau davantage d'événements ?
11:05— Aujourd'hui, est-ce que notre système carcéral fonctionne ? On peut dire que non. D'abord, il est en surpopulation, notamment dans les maisons d'arrêt.
11:13Et c'est indigne pour la République comme pour les détenus. Et ça encourage la récidive, avec 4 000 lits par terre.
11:18Et il faut que nous résorbions ce sujet en premier. Deuxièmement, est-ce que les agents pénitentiaires sont totalement protégés aujourd'hui ?
11:25Est-ce qu'il n'y a pas de prises d'otages ? Est-ce qu'il n'y a pas de menaces sur eux, sur leur famille ? Est-ce qu'il n'y a pas de corruption ?
11:29La réponse est non. Malgré le travail très important, très courageux que font les agents pénitentiaires, il y a de la menace, il y a de la corruption,
11:35il y a des prises d'otages. Par ailleurs, est-ce que la prison met à l'isolement les personnes les plus dangereuses,
11:40afin de pouvoir nous protéger, nous, à l'extérieur ? La réponse est non. M. Abra a réussi à s'évader, à faire assassiner deux agents pénitentiaires
11:51à la Kalachnikov sur un péage en pleine journée. On peut commander des points de deal de sa cellule. On peut téléphoner de sa cellule.
11:57On peut se faire livrer des choses dans sa cellule. Voilà. C'est un système qui fonctionne bien mal. Et puis quatrièmement,
12:03est-ce que la récidive est limitée lorsqu'on sort de prison en France ? La réponse est non. Nous avons un des taux des récidives les moins...
12:10les plus importants. Et donc nous ne sommes pas capables aujourd'hui d'accompagner correctement les détenus. C'est donc notre système
12:16à trouver ses limites. Il faut donc changer les choses. Est-ce que ce changement pose d'autres questions, notamment quand on concentre
12:22un certain nombre de personnes qui sont extrêmement dangereuses, qu'on concentre les difficultés ? La réponse est oui. Vous avez parfaitement raison.
12:28C'est pour ça que je proposerai au Parlement, à la suite du travail qu'a fait le Sénat sur le narcotrafic, de pouvoir modifier le régime de détention
12:35pour quelques centaines de détenus sur plus de 80 000. Donc il s'agit bien de bien cibler les personnes, comme les Italiens l'ont fait sur les mafieux
12:43qui ont mis à feu et à sang l'Italie dans les années 80-90-2000. Deuxièmement, de renforcer évidemment la formation des agents, le nombre de ces agents,
12:51la spécialisation de ces agents. Et évidemment d'avoir un œil tout particulier en lien avec les magistrats sur toute personne à qui on toucherait un cheveu
12:58quand on est agent pénitentiaire. La contrepartie de cette concentration de moyens, de cet isolement total de la société de ces personnes les plus dangereuses,
13:08c'est évidemment d'être plus à l'écoute aussi des personnes qui sont en détention mais qui ne présentent pas de caractère de dangerosité pour l'extérieur.
13:15Une partie des prises d'otages, une partie des difficultés que vous évoquez, c'est aussi des personnes qui sont en détention, qui ne posent pas de question
13:20de dangerosité à l'extérieur et qui ont du mal à accepter leur régime de détention parce qu'il est peut-être trop dur, alors qu'ils devraient aller vers un chemin
13:28de réinsertion. C'est pour ça qu'en même temps que la prison de haute sécurité, qui est d'une immense fermeté, j'en conviens, il y a aussi le doublement
13:34des places de semi-liberté pour que les personnes qui ne présentent pas de dangerosité à l'extérieur mais qui doivent faire leur peine puisqu'un magistrat
13:41l'a décidé en toute indépendance, puissent être accompagnées. Notre difficulté aujourd'hui, c'est que nous mettons dans des lieux qu'on est un exemple,
13:48même si c'est un lieu plus spécialisé, mais dans n'importe quelle prison de France, un peu tous les publics. Et que nous ne distinguons pas les détenus
13:56par rapport à leur dangerosité vis-à-vis de l'extérieur, mais on les distingue par rapport à leur condamnation. Moi, je veux sortir de cette logique.
14:03Il faut que nous distinguions et que nous mettions dans les milieux les plus carcéraux possibles les personnes qui sont dangereuses, qui soient en attente de leur jugement
14:11ou condamnées définitivement. Et quel que soit ce qu'ils aient fait, et on voit bien que normalement, c'est le narcotrafic qui emporte le plus grand nombre de dangers
14:17pour l'extérieur. Et puis de mettre dans des établissements à taille humaine des personnes qui sont condamnées, qui doivent faire leur peine de prison,
14:25mais qui ne présentent pas de danger pour l'extérieur. Donc oui, vous avez raison, il peut y avoir des difficultés qui naissent du regroupement des narcotrafiquants
14:32entre eux, mais ça s'accompagnera d'un renforcement inédit des moyens des prisons que j'aurais sélectionnés. C'est pour ça qu'il y aura 1, 2, 3, 4, peut-être,
14:39établissements sur peu près la petite deux centaines d'établissements que nous avons en France.

Recommandations