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Le Gabon vient d’ouvrir une nouvelle page de son histoire politique avec l’entrée en vigueur d’un nouveau Code électoral. Parmi les dispositions marquantes, figure l’éligibilité des binationaux à l’Assemblée nationale sans obligation de renoncer à leur seconde nationalité. Cette réforme, inscrite à l’article 188 du Code, marque une avancée significative en matière d’inclusion politique.

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00:00Le Gabon vient d'ouvrir une nouvelle page de son histoire politique avec l'entrée en vigueur d'un
00:05nouveau Code électoral. Parmi les dispositions marquantes figurent l'éligibilité des binationaux
00:11à l'Assemblée nationale sans obligation de renoncer à leur seconde nationalité. Cette
00:16réforme, inscrite à l'article 188 du Code, marque une avancée significative en matière
00:22d'inclusion politique. A la lecture de l'article 188 du nouveau Code électoral, tout Gabonais
00:28d'origine, âgé de 18 ans ou moins, jouissant de ses droits civils et politiques, peut se porter
00:33candidat aux élections législatives. Et ce, même s'il détient une autre nationalité. Cette mesure
00:40contraste avec l'inéligibilité des étrangers ayant acquis la nationalité gabonaise, qui reste
00:46exclue de la course à la députation. Ainsi, le législateur gabonais distingue clairement les
00:52Gabonais d'origine des naturalisés. Si les concepteurs de ce Code électoral soutiennent
00:57qu'il s'agit d'une évolution législative qui répond à une demande croissante de la diaspora
01:01gabonaise, la réalité est qu'il s'y dégage une hypocrisie fantoche. En effet, les autorités de
01:08la transition témoignent d'une volonté d'adapter le cadre juridique aux réalités d'un monde
01:13globalisé, où les double nationalités sont de plus en plus courantes. Pour ces défenseurs,
01:18cette réforme renforce la démocratie en élargissant le champ des candidatures potentielles,
01:23quelles qu'elles aient été, leur trajectoire. Toutefois, cette mesure ne fait pas l'unanimité.
01:28Certains critiquent y voir un risque de conflit d'intérêts ou de loyauté partagée. Mais comment
01:34limiter l'accès à certains postes tout en autorisant les binationaux à voter des lois,
01:38malgré leur appartenance à deux partis ? Une question qui reste sans réponse à l'aube
01:42des joutes électorales. Tout porte à croire que seule l'élection présidentielle revêt une
01:47importance pour l'exécutif, que tout individu, même lié à une patrie externe, peut influencer
01:53par sa position de député la législation de notre pays. Une ouverture risquée qui
01:57semble être assumée par le législateur gabonais. Reste à voir comment cette
02:01disposition sera appliquée et son impact.

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